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Véronique Gens montre la voie

Véronique Gens au Palais Garnier où elle chante Alceste jusqu'au 15 juillet à l'Opéra Garnier. PIERRE EMMANUEL RASTOIN/Le Figaro Magazine

Actualité chargée pour cette cantatrice qui n'hésite pas à passer de l'opéra bouffe à la tragédie lyrique baroque ou à la musique romantique française. Portrait et programme.

Si Alceste reste son rôle fétiche - elle l'incarnera jusqu'au 15 juillet à l'Opéra Garnier- Véronique Gens apprécie aussi s'éloigner du drame lyrique. Ainsi, cet automne, la grande tragédienne campera la Belle Hélène au Grand théâtre de Genève et s'avoue ravie de cet opéra bouffe d'Offenbach où «l'on s'amuse beaucoup», comme elle l'explique.

Auparavant, bien décidée à ne pas se laisser enfermer dans un genre, la soprano fera une apparition dans la musique romantique française pour la création de La Jacquerie d'Edouard Lalo. On pourra l'applaudir le 24 juillet au Festival de Montpellier et Radio France, grâce à celui qu'elle qualifie de «Wagner français», Palazzetto Bru Zane.

Si Véronique Gens ose ces prises de rôle, ce n'est pas la marque d'un tempérament casse-cou. C'est plutôt pour offrir un répertoire plus large à une voix qui a atteint sa plénitude. Elle-même répète à ses élèves qu'«il faut connaître ses possibilités, ses limites et ne pas les dépasser». Elle leur tient également des propos qui peuvent surprendre. Plutôt que d'être des Stakhanovistes du chant, elle leur conseille: «Ne chantez pas tout le temps, mais pensez-y». Une formule que l'on retrouve aussi dans la bouche des bons coaches sportifs. La voix, un muscle qu'il faut entraîner mais aussi préserver!

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