04 Mai

Nautisme : Share my Sea, l’appli qui veut révolutionner la bourse des équipiers

share my sea

Que ce soit sur le modèle du covoiturage, ou celui de la mise en relation géolocalisée, les applis pour mettre en relation équipiers et skippers sont légions. On pourra découvrir Share my Sea durant les fêtes maritimes de Brest 2016.

Il y avait le ponton-stop, qui ne fonctionnait pas trop mal. Puis les petites annonces dans les capitaineries. Surtout pour les régates. L’ère internet nous apporta moult forum et bourses des équipiers en ligne, un peu tombées en désuétude. Sur le même principe de l’échange d’une belle balade contre une participation à la caisse de bord, les applis se sont ensuite multipliées.  Dans le Morbihan, cobaturage reprends par exemple le modèle des services de covoiturage.

Les modèles de l’économie collaborative, ou plus précisément ceux de l’économie de la confiante,ce, ont offert un nouvel horizon à la location de bateaux entre particuliers. Vieilles pratiques via les petits annonces, qui trouvent un nouveau souffle via des plis ou des sites dédiés plus souples, et surtout adossés à un service d’assurance.

Share my Sea, lauréate de l’appel à projet lancé par Brest 2016, se veut « l’appli du nautisme collaboratif ».  Sur la page d’Ulule destinée à financer une partie de son développement, les compteurs sont au vert, avec 138% de l’objectif de 4000 euros atteint. Sur le principe, c’est comme une bourse aux équipiers : une sortie en mer contre une participation à la caisse de bord.

Co-Navigation : Découvrez l’application mobile ShareMySea (bientôt disponible !) from ShareMySea on Vimeo.

Bien sûr, il y a fort à parier que l’on retrouvera des propositions de loueurs ayant pignon sur rue, mais ça, on a l’habitude.

Le plus, c’est la géolocalisation. En terre inconnue, comme aux Caraîbes par exemple, la géolocalisation de notre smartphone vous permettra de découvrir toutes les offres de sorties proposées par des plaisanciers à proximité. Autre idée pas bête, l’ouverture à d’autre type de sortie que la voile : balade en semi-rigide, pêche, etc…

Lorsqu’il y a du vent Volvo à financer, cette « co-navigation » pourra donner des idées à bien des plaisanciers, souvent seuls sur leur engin, ou à la recherche d’une participation bienvenue aux frais d’entretien.