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Les fintech capitalisent sur cette innovation

Rendre la souscription d'un contrat totalement fluide est l'un des objectifs clefs des nouveaux acteurs en ligne de la finance.

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Par Édouard Lederer

Publié le 10 juin 2016 à 01:01

Leurs destins sont liés. Les spécialistes de la signature électronique et les fintech - ces acteurs en ligne qui ambitionnent de créer des services financiers plus simples d'usage que ceux des banques traditionnelles - ont besoin les uns des autres pour grandir. Les premiers voient dans la finance un débouché commercial naturel. Les seconds font appel aux acteurs de la signature pour gagner en crédibilité et en efficacité.

En témoigne l'expérience de Yomoni, le « robo-advisor » français lancé l'an dernier. Cette plate-forme de gestion privée vise, sur le modèle de grands acteurs américains notamment, à automatiser à l'extrême la gestion de l'épargne, depuis la signature du contrat jusqu'à l'arbitrage au sein du portefeuille. « Les nouvelles technologies permettent une gestion automatisée à très bas coût », a expliqué jeudi Laurent Girard, directeur des opérations de Yomoni, lors d'une conférence consacrée à la signature électronique.

Procédures fastidieuses

L'un des postes clefs à améliorer, dans une activité aussi régulée que la gestion de portefeuilles, est forcément celui de la signature. Ce besoin ne s'exprime pas uniquement au moment de la souscription initiale, mais aussi au cours de la vie du contrat : ainsi tout nouveau versement, retrait, changement de profil d'investisseur nécessite une nouvelle signature, soit environ sept signatures en moyenne par contrat. « Une récente étude relevait qu'en moyenne, les acteurs de la gestion d'actifs devaient consacrer chaque année 40 millions de dollars aux procédures de KYC [« know your customer », procédures visant à connaître son client en amont de la signature, NDLR] et qu'il fallait 24 jours pour ouvrir un compte », a noté Laurent Girard. La jeune entreprise veut rendre la souscription plus fluide et éviter de perdre des clients à cause de procédures fastidieuses. « Nous avons atteint un taux de 84 % de réussite à l'étape de la signature », relève le jeune dirigeant. Autrement dit, la déperdition de clients entre le moment où ils reçoivent les documents à signer et leur retour à la société de gestion n'est que de 16 %. Un taux deux fois plus faible environ que pour une signature papier classique.

E. Le.

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