Elections européennes : le PS se lance en fustigeant «l'austérité»

ARCHIVES. Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a annoncé ce vendredi la date du premier meeting de lancement de la campagne socialiste pour les européennes. Il aura lieu 17 avril au Cirque d'hiver à Paris.
ARCHIVES. Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a annoncé ce vendredi la date du premier meeting de lancement de la campagne socialiste pour les européennes. Il aura lieu 17 avril au Cirque d'hiver à Paris.
(LP / OLIVIER CORSAN)

    Alors que

    , le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a annoncé la date du premier meeting de lancement de la campagne socialiste pour les européennes. Il aura lieu 17 avril au Cirque d'hiver à Paris, en présence du président du Parlement européen, Martin Schulz. Ce dernier est en effet le candidat du PSE, le parti qui réunit les partis socialistes et sociaux-démocrates européens. La

    , assistera également au meeting.

    Il s'agit de «rompre avec les politiques d'austérité imposées par les conservateurs et donner la priorité à la croissance et l'emploi. C'est le sens de la bataille que nous allons mener et qui va être menée par le nouveau gouvernement», a précisé Harlem Désir, juste après un entretien avec Martin Schulz. Au même moment à Bruxelles, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé du centre de la capitale belge jusqu'au quartier européen pour dénoncer les politiques d'austérité en Europe à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES). Des incidents ont éclaté en fin de manifestation, les forces de l'ordre utilisant un canon à eau et des gaz lacrymogènes pour éloigner les manifestants des bâtiments de la Commission.

    «L'Europe a besoin de relance, de (...) donner la priorité au soutien à l'économie réelle, à l'investissement, aux emplois. On ne va pas donner l'Europe aux populistes, il faut répondre pour cela aux attentes populaires», a renchéri le Premier secrétaire du PS. Le parti juge nécessaire que les «dépenses d'éducation, de recherche, d'infrastructures numériques, de lutte contre le chômage des jeunes soient sorties du calcul des déficits», a-t-il souligné.

    Selon Harlem Désir, «la droite porte l'héritage des années Barroso (le président de la Commission européenne) et de l'échec des politiques conservatrices, libérales et de dumping social, les populistes d'extrême droite ne portent aucune alternative puisqu'ils ne proposent que de détruire l'Europe, au moment où on a besoin de changer l'Europe».

    Ce vendredi justement, les organisations de jeunesse de quatre partis européens d'extrême droite ont annoncé à Vienne (Autriche) leur intention de lancer des actions communes dans la campagne en vue des élections européennes fin mai. Leurs aînés envisagent un groupe commun à Strasbourg après le scrutin.