PLANETETunisie: Un pêcheur découvre une baleine de 10 mètres morte dans ses filets

Tunisie: Un pêcheur découvre une baleine de 10 mètres morte dans ses filets

PLANETELa baleine pèse sept ou huit tonnes...
Une baleine de dix mètres a été remontée par un pêcheur tunisien le 9 mars 2014.
Une baleine de dix mètres a été remontée par un pêcheur tunisien le 9 mars 2014. - FETHI BELAID/AFP
20 Minutes avec AFP

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Une baleine de près de 10 mètres est morte dimanche après s'être prise dans les filets d'un pêcheur tunisien au large de Sidi Bou Saïd, au nord de Tunis. «Au début, j'ai cru qu'il s'agissait du pare-chocs d'une voiture. Puis j'ai vu la queue de la baleine», a dit à l'AFP le pêcheur de 24 ans, Bilel Jerbi. D'après lui, l'animal agonisait déjà lorsqu'il l'a découvert et est mort peu après. Le jeune homme l'a ensuite traîné jusqu'au port de Sidi Bou Saïd à l'aide d'un bateau.

La cause de la mort encore inconnue

Selon un responsable de la Garde nationale maritime tunisienne, la baleine mesure environ dix mètres et pèse «sept ou huit tonnes». «Des baleines de trois ou quatre mètres, il est arrivé qu'on en trouve. Mais de cette taille, de ce volume, c'est la première fois» dans cette zone, a dit à l'AFP le responsable qui a souhaité rester anonyme. Dans l'après-midi, les pêcheurs et la Garde nationale, entourés de curieux, tentaient toujours de sortir la baleine de l'eau, selon Bilel Jerbi. La cause exacte de la mort de l'animal, dont l'espèce n'a pas été précisée, n'était pas connue dans l'immédiat.

Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), «les filets peuvent s'enrouler autour des nageoires ou de la queue des baleines ou encore se prendre dans leurs fanons, les condamnant alors à une mort rapide par noyade ou les obligeant à vivre des semaines, voire des mois, avec ces objets qui les enserrent et provoquent à long terme des infections, des maladies et, bien souvent, la mort». Le pêcheur, qui s'est dit «lésé» par la perte des filets déchirés par la baleine, a expliqué qu'il envisageait de vendre sa viande. Mais «ce sera à l'Institut national des sciences (et technologies) de la mer de l'examiner et de voir ce qu'il va en faire», a réagi le responsable de la Garde nationale. L'institut n'était pas joignable dans l'immédiat.