Ces réseaux sociaux qui voulaient détrôner Facebook (et qui ont échoué)

Ello est annoncé comme un Facebook killer ou du moins comme un remplaçant potentiel au réseau social. Sauf que quand on regarde l’évolution du paysage social media, les candidats au poste de « nouveau Facebook » ont été nombreux… Et ils ont tous disparu. Pendant ce temps-là, Facebook a continué d’avoir une croissance indécente jusqu’à atteindre aujourd’hui 1,3 milliard d’utilisateurs. Retour sur les prétendants au poste de nouveau Facebook, dont certains sont déjà oubliés.

Diaspora

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Diapsora est sûrement le plus beau projet de Facebook Killer. Pour lutter contre la délocalisation dans le cloud de nos données, et donc la perte de souveraineté sur ces datas, Diaspora proposait un hébergement décentralisé des données via un logiciel libre. Une bonne idée, mais plutôt complexe dans les faits, surtout pour des internautes qui recherchent la facilité. Fondée en 2010 après un projet Kickstarter qui aura levé plus de 600 000$, Diaspora a été très vite oublié et a dû faire face au décès prématuré d’un de ses fondateurs ainsi qu’à un désintérêt du grand public.

Path

path

Path se veut aussi être une alternative à Facebook moins intrusive pour la vie privée. L’application se veut être un réseau social fermé limité à 150 amis. L’application permet le partage de photos « filtrées » comme Instagram et du contenu à ses « amis ». Même si on en entend beaucoup moins parler, Path est toujours bien vivant puisque l’entreprise a levé $30 millions en janvier 2014.

Socl

socl

Microsoft ne pouvait pas laisser ses concurrents se lancer dans les réseaux sociaux sans mettre en ligne son propre service : Socl. Lancé fin 2011 à destination des étudiants uniquement, l’ouverture au public s’est faite en 2012. Le réseau reprend évidemment les grandes lignes de Facebook, mais lorgne aussi du côté de Pinterest avec une identité très portée sur l’image. Quelques éléments ont aussi été pris chez Twitter. Le réseau est toujours en Bêta et est peu à peu tombé dans l’oubli., même si à notre grande surprise, il semble y avoir encore un peu de vie !

Unthink

unthink

Lancé en octobre 2011, soit en plein mouvement « Occupy Wall street », Unthink se voulait une alternative libre à Facebook. Le réseau social proposait aux utilisateurs une version gratuite avec publicité et une version payante dans publicités. Le réseau portait aussi une attention toute particulière au respect des données personnelles des utilisateurs. Un modèle qui rappelle un peu Ello, même si on ne souhaite pas la même trajectoire au petit dernier des Facebook Killers. Le réseau est en effet hors ligne depuis avril.

Google+

google-plus

Google+ est la deuxième tentative, après Google Buzz, de Google de devenir « social ». Même si on ne peut évidemment pas parler d’échec pour Google+, le réseau a tout de même connu des débuts difficiles. Raillé par l’absence supposée d’utilisateurs, Google a longtemps « forcé » les utilisateurs à s’inscrire lors de la création d’une adresse Gmail. Aujourd’hui le réseau a trouvé son public mais peine à séduire une audience plus large. Il est néanmoins totalement intégré dans l’écosystème Google et se rapproche de plus en plus d’une surcouche sociale plutôt que d’un réseau social.

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2 commentaires
Commentaires (2)
  • Charly

    Qu’est ce qu’il faut pas lire!

    « Une bonne idée, mais plutôt complexe dans les faits, surtout pour des internautes qui recherchent la facilité. » en parlant de Diaspora?

    Non mais sérieux? Facebook serait plus simple d’utilisation que Diaspora? Quelle bonne blague!

    « Diaspora a été très vite oublié et a dû faire face au décès prématuré d’un de ses fondateurs ainsi qu’à un désintérêt du grand public. »

    Bah oui… Quand les blogueurs et autres « journalistes » n’en parle que comme un projet mort-nez, c’est sûr que ça n’a pas dû aider à faire venir du monde. Cependant, c’est un réseau qui perdure et qui a un potentiel de développement nettement supérieur.

    GNU/Linux a mis du temps à se développer justement à cause d’articles défaitistes comme celui-ci. Aujourd’hui, il est partout. Serveurs web, smartphones, boxes internet, télévisions…

    Visiblement, tout le monde n’a pas la même conception de ce qu’est un « échec ».

  • Thomas

    Article intéressant, le résultat du sondage sur Elo est parlant pour la suite.

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