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A Porto Rico, une ville à la lumière des générateurs

portfolio Trois mois après l’ouragan Maria, qui a dévasté Porto Rico, le système de distribution d’électricité n’est que partiellement rétabli. A Morovis, les générateurs électriques ont permis aux habitants du centre de l’île de passer des nuits de fêtes de fin d’année éclairés.

Publié le 03 janvier 2018 à 18h21, modifié le 03 janvier 2018 à 18h21
  • Les restes d’une maison dévastée par l’ouragan Maria, à Morovis, le 21 décembre. A la tombée du jour, vers 16 heures en ce jour le plus court de l’année, les générateurs du quartier de Rivera commencent à vrombrir. Ce sont eux qui permettent aux habitants de cette municipalité de s’éclairer depuis le passage de l’ouragan.

    Les restes d’une maison dévastée par l’ouragan Maria, à Morovis, le 21 décembre. A la tombée du jour, vers 16 heures en ce jour le plus court de l’année, les générateurs du quartier de Rivera commencent à vrombrir. Ce sont eux qui permettent aux habitants de cette municipalité de s’éclairer depuis le passage de l’ouragan. CARLOS GIUSTI / AP

  • Une habitante met en marche un groupe électrogène, dans le quartier de Patron, le 21 décembre.

    Une habitante met en marche un groupe électrogène, dans le quartier de Patron, le 21 décembre. CARLOS GIUSTI / AP

  • Une femme arrange le sapin de Noël décoré d’une guirlande électrique, le 31 décembre. Le gouverneur de l’île, Ricardo Rossello, avait promis le retour de l’électricité à 95 % au 15 décembre, tandis que le génie civil militaire américain a annoncé que le courant ne serait totalement rétabli dans l’île qu’en mai 2018.

    Une femme arrange le sapin de Noël décoré d’une guirlande électrique, le 31 décembre. Le gouverneur de l’île, Ricardo Rossello, avait promis le retour de l’électricité à 95 % au 15 décembre, tandis que le génie civil militaire américain a annoncé que le courant ne serait totalement rétabli dans l’île qu’en mai 2018. CARLOS GIUSTI / AP

  • José Luis Gonzalez, 56 ans, éclaire son chemin à l’aide d’une lampe dans une rue du quartier de Patrón. « Ne pensez pas que je n’ai pas eu envie de pleurer », a déclaré Gonzalez, ajoutant qu’il avait des flash-back du jour où l’ouragan Maria a frappé. « Chaque fois que je ferme les yeux, je vois le chaos… J’entends encore les cris dans ma tête. »

    José Luis Gonzalez, 56 ans, éclaire son chemin à l’aide d’une lampe dans une rue du quartier de Patrón. « Ne pensez pas que je n’ai pas eu envie de pleurer », a déclaré Gonzalez, ajoutant qu’il avait des flash-back du jour où l’ouragan Maria a frappé. « Chaque fois que je ferme les yeux, je vois le chaos… J’entends encore les cris dans ma tête. » CARLOS GIUSTI / AP

  • La maison de Melania, 6 ans, a perdu son toit et n’a toujours pas de courant, à Morovis, le 21 décembre. Même dans la capitale, seul un quartier sur deux est éclairé la nuit.

    La maison de Melania, 6 ans, a perdu son toit et n’a toujours pas de courant, à Morovis, le 21 décembre. Même dans la capitale, seul un quartier sur deux est éclairé la nuit. CARLOS GIUSTI / AP

  • Des habitants du quartier d’El Salto, à Morovis, fêtent la nouvelle année. Des guirlandes de Noël alimentées par des groupes électrogènes décorent la maison, le 31 décembre.

    Des habitants du quartier d’El Salto, à Morovis, fêtent la nouvelle année. Des guirlandes de Noël alimentées par des groupes électrogènes décorent la maison, le 31 décembre. ALVIN BAEZ / REUTERS

  • A El Salto, des feux d’artifice éclairent le ciel pour le Nouvel An.

    A El Salto, des feux d’artifice éclairent le ciel pour le Nouvel An. ALVIN BAEZ / REUTERS

  • Des habitants fêtent la nouvelle année dans le quartier d’El Salto, à Morovis.

    Des habitants fêtent la nouvelle année dans le quartier d’El Salto, à Morovis. ALVIN BAEZ / REUTERS

  • Une fête du Nouvel An dans le quartier d’El Salto, à Morovis.

    Une fête du Nouvel An dans le quartier d’El Salto, à Morovis. ALVIN BAEZ / REUTERS

  • Un enfant porte des chaussures lumineuses, le 31 décembre, dans le quartier El Salto de Morovis. Face à la lenteur de la reconstruction de l’île et à la précarité des conditions de vie, de nombreux habitants ont fait le choix de partir : depuis le 3 octobre, plus de 283 000 personnes ont quitté l’île, pour s’installer principalement en Floride.

    Un enfant porte des chaussures lumineuses, le 31 décembre, dans le quartier El Salto de Morovis. Face à la lenteur de la reconstruction de l’île et à la précarité des conditions de vie, de nombreux habitants ont fait le choix de partir : depuis le 3 octobre, plus de 283 000 personnes ont quitté l’île, pour s’installer principalement en Floride. ALVIN BAEZ / REUTERS

  • Des habitants d’El Sato, à Morovis, font la fête pour la nouvelle année, éclairés par les générateurs.

    Des habitants d’El Sato, à Morovis, font la fête pour la nouvelle année, éclairés par les générateurs. ALVIN BAEZ / REUTERS

  • Pendant la fête du Nouvel An, des spots éclairent une maison de Morovis, municipalité de 30 000 habitants, qui vit sans courant électrique, seulement avec des générateurs depuis plus de trois mois.

    Pendant la fête du Nouvel An, des spots éclairent une maison de Morovis, municipalité de 30 000 habitants, qui vit sans courant électrique, seulement avec des générateurs depuis plus de trois mois. ALVIN BAEZ / REUTERS

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L’ouragan Maria, qui a frappé Porto Rico en septembre 2017, a entraîné l’effondrement total du système de distribution l’électricité. Vendredi 29 décembre, les autorités portoricaines ont annoncé que plus de la moitié de la population vivait toujours sans courant électrique. Morovis, dans le centre de l’île, est l’une des 78 communes toujours entièrement dépourvues de courant, les habitants ont passé les fêtes de fin d’années éclairés à l’aide de générateurs.

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