Le château de Montlaur en Languedoc

 

 

 

la meme photo il y a 100 ans ....

Vue de la chapelle en 1900 ....

 

et aujourd'hui:

 

 

 

L’origine du château, berceau de cette ancienne maison, se perd dans la nuit des temps. Il appartenait déjà aux seigneurs de ce nom quand l’année 1095, Pons et Bernard de Montlaur se croisèrent avec Raymond Comte de Toulouse pour délivrer les lieux saint en conséquence du concile de Clermont. Il fut transmis de père en fils depuis lors jusqu’à Hector de Montlaur commandant pour le Roi en 1424 la garde de Montpellier, dont le fils Antoine sans héritier mâle, transmit tous ses biens à son cousin Jean III de Montlaur Baron de Murles (Arrêt du parlement de Toulouse en date du 28 janvier 1494).
En 1592 le château et la baronnie appartenaient a Marthe de Montlaur. Elle les cède a son proche parent Jean de Bousquet-Verlhac, de cette maison du Quescy ayant donné un cardinal au XIIIeme siècle, qui venait  d’épouser en 1590 une petite fille de Jean V de Montlaur. Pour sa descendance le fief sera érigé en marquisat en vertu de lettres patentes données par Louis XIV à Saint Germain en Laye le 25 Décembre 1679, enregistré en 1680.
En 1748 Jacques-Josephe-Toussaint-Hercule II eme marquis de Montlaur meurt sans enfants laissant son héritage à sa petite nièce, fille de Etienne de Montlaur et de Marie de FAUR, mariée en 1740 à Henri-Josephe-Engène de Villardi, comte de Quinson, de cette maison originaire du Milanais, possessionné en Provence  avant 1350 qui rend hommage cette même année 1748, comme IIIeme Marquis de Montlaur. Son fils Gabriel-Josephe-Raymond, Baron des états de Languedoc en 1784 fera substitué son nom et armes à celles de Montlaur et Louis XVI ré-érigera pour lui en marquisat par lettres patentes données à Versailles en 1782, enregistrées en 1787. Depuis cette époque le Château n’a pas cessé d’appartenir a la même famille.

Les Grandes Heures du Château de Montlaur

Les grandes Heures du château de Montlaur sont d’abord marquées par la naissance dans cette demeure féodale de personnages importants de l’histoire du Languedoc et de celle de la France méridionale.  En 1120 naquit au château Jean 1er de Montlaur. En 1159 à 39 ans il est élevé à l’évêché de Maguelone. « Noble et riche, disent ses biographes, au moral comme au physique, il avait du grand seigneur les qualités et les défauts ». Il s’impose aussitôt comme pacificateur dans les luttes qui opposent Bernard Pelet, comte de Melgueil et Guillaume de Montpellier au 3eme concile générale de Latran. Il fait condamner l’erreur des Vaudois et des Albigeois qui menaçait le Languedoc. En 1161 il assiste au concile de Toulouse. En 1163 il reçoit magnifiquement le pape Alexandre III. Jean 1er évêque de Maguelone exerce son habileté à éviter la guerre entre Ildefonse Roi d’Aragon et Guillaume de Montpellier. Il négocie le mariage d’Esmerrende, fille du Comte de Melgueil avec Raymond Comte de Toulouse amenant la paix. Il s’entretient avec le Roi d’Aragon pour faire cesser les ravages des Gènois sur les côtes du Languedoc. En 1179 il envoie 2 messages au Roi de France Louis VII, le jeune, qui le tenait en haute estime , et obtient des avantages considérables pour son diocèse, accordés par lettres parentes datées de Neuville en Beauvaisis. La même année il mit fin, revenant de Rome aux démêlés entre Guillaume de Montpellier et ses sujets. Il intervint en faveur de la faculté de médecine, facilite  à Placentin l’établissement à Montpellier de l’école de droit. En 1181 il inspire à Guillaume VIII de Montpellier l’acte proclament la liberté d’enseignement dont ne fur exclus ni les juifs ni les arabes. Il fonde des écoles élémentaires, cultive les lettres, rédige une chronique de Maguelone, se montre munificent pour les embellissements de sa cathédrale, fait bâtire la tribune et l’entré monumentale , élevant la façade qui sera doté d’une porte de marbre blanc dans le meilleur goût du temps. Il meurt en février 1190 on l’inhume sous la table d’autel de la chapelle Saint Jean de sa cathédrale. Son épitaphe en vers est simple et belle rappelant  « qu’au dons de l’Esprit Saint il fit accéder les pauvres dans les écoles ». Les chroniques rapportent qu’autoritaire et absolu il vivait plus en gentilhomme qu’en ministre de Dieu, aiment à séjourner dans le château de ses ancêtres s’entourant d’écuyer et de coureurs superbement vêtus et que sa mort plongea dans la désolation les grands et le peuple. 

Hugues de Montlaur son frère cadet naquit également au château. D’abord évêque de Riez, il est nommé en 1167 archevêque d’Aix. Son épiscopat sera marqué par la protection d’il accorda aux abbayes de son diocèse qui connurent alors un grand développement. Il sut y intéresser le roi d’Aragon et le comte de Forcalquier montrant dans maintes affaires difficiles la grande autorité de son frère l’évêque jean Ier de Maguelone.
Bernard III de Montlaur leur frère apparaît comme un des seigneurs les plus considérables du Languedoc. Il est témoin dans un différent grave entre le comte de Montpellier et le comte de Melgueil (1155) qui occasionne la venu au château de Montlaur de Raymond des Baux et de Laugier évêque d’Avignon également témoins dans cette affaire. En 1158 il signe au contrat de mariage de Guillaume Comte de Montpellier avec Mathilde, sœur du duc de Bourgogne . Son fils Pierre sera en 1219 évêque de Marseille et c’est sous son épiscopat que fut fondé le sanctuaire de Notre Dame de la Garde.

D’autre membres importants de la famille de Montlaur sont né aux château ou bien dans celui voisin de Murles dont   Jean II de Montlaur sacré également évêque de Maguelone en 1234. Il eu l’honneur de recevoir dans l’ancienne église de Notre Dame des Tables a Montpellier Marguerite de Provence fiancée au Roi Saint Louis qui avait été invitée par le Roi Jacques d’Aragon à passer par Montpellier avant de se rendre à Sens où son mariage fut célébré à la fin du printemps 1234. Il eut ensuite une grande brouille avec le même Roi d’Aragon à laquelle mit fin le Pape Grégoire IX. A la mi-décembre 1236 le Roi d’Aragon du rendre Hommage de sa seigneurerie de Montpellier à Jean II de Montlaur évêque de Maguelone en présence de Raymond Bérenger Comte de Provence et du Comte d’Ampurias . Le nom de Jean II de Montlaur reste lié à l’établissement de règlements pour la faculté des arts de Montpellier.

Raymond de Montlaur est lui sacré évêque de Béziers en 1242. Il est médiateur avec le cardinal Gui Fulcodi (future Pape Clément IV) des différents entre Guillaume de  Brou archevêque de Narbonne et Amalric, vicomte de cette ville.

Jean de Montlaur, 3eme prélat de la maison de Montlaur à porter ce prénom, est vicaire générale du diocèse de Maguelone. En vertu de la bulle « Faciens Misericordiam » le pape Clément V le nome membre de la commission pontificale institué a propos de l’affaire des templiers.

Pierre II de Montlaur prend part à Montpellier en date du 27 Juillet 1303 à l’assemblé des seigneurs signataires de la protestation contre l’excommunication du Roi Philippe le Bel par le Pape Boniface VIII. En 1304 il quite son fief pour participer à l’expédition des Flandres accompagné de 50 hommes d’armes et de 500 sergents recrutés dans la mouvance de Montlaur. Le 18 Août  de cette même année il se couvre de gloire à la bataille de Mons-en-Pévèle. Certains auteurs ont affirmé qu’il y périt. En réalité il revint dans son fief et y testa en 1322.
Pierre III quittera aussi son fief du Languedoc mais y reviendra y tester entouré de la considération générale ayant été conseillé et chambellan de Louis Roi de Jérusalem et de Sicile qui lui fit don de la confiscation de Duras, le 28 Juillet 1384, le nomment gouverneur de la capitainerie héréditaire de mansedoine dans les Pouilles en Italie lui octroyant 300 Florins d’or en remerciement de ses services. Dans le même temps Margueritte de Montlaur est abbesse du vigrogoule (1327).

Tristan de Montlaur épouse le 19 mars 1464 Alix d’Uzes, fille de Robert VI vicomte d’Uzes, et nièce du maréchal de Boucicault. Elle reçoit en dote 4000 livres d’or à l’admiration générale des contemporains. Jean III assiste en 1440 aux états tenus a Narbonne au nom du Roi de France par l’évêque de Laon.

Jean VI reçois du Roi Charles IX une lettre le 31 Janvier 1571 dans laquelle il lui annonce qu’il le fait chevalier de son ordre. Les insignes lui seront remis par les mains de Monsieur de Joyeuse.

Le 8 avril 1595 François de Montlaur est envoyé en ambassade  auprès de sa majesté impériale pour lui offrir le secours de la France contre le grand Turc. Il sera par la suite envoyé auprès du Duc de Savoie. Nommé conseillé du Roi, Sénéchal du Languedoc, gouverneur de Montpellier il mourra assassiné aux portes de la ville de Tulle alors qu’il était envoyé par le Roi auprès du Duc de Montmorency pour régler des affaires importantes.
Sa veuve Claude de Saint Agnan, se remariera au fils d’Antoine III de Roquefeuille et de Jeanne de Rochechouart.
Jean du Bousquet-Verlhac qui commandait une compagnie Franche de 100 hommes d’armes entretenu sous le connétable de Montmorency est blessé a la bataille de Dreux puis à l’affaire de Saint Denis. Il sera Baron de Montlaur en vertu de la cession de sa cousine Marthe de Montlaur. Son fils François commandant une compagnie de chevaux légers, puis maréchal de Bataille de la cavallerie, aura à soutenir le siège du château de Montlaur qui consacrera le ruine de cette forteresse et qui marquera la dernière et la plus héroïque de ses grandes heures.

Le Château coupant par sa position la communication entre Montpellier et Sommières avait subi, au cours des siècles de nombreuses attaques, la plus récente remontant au 2 juin 1573 quand le fief et la forteresse appartenaient encore a Marthe de Montlaur, marié à Jean II de Gozon, issu de Dieudonné de Gozon, grand maitre de Rhodes en 1457. En cette année 1573 trois compagnies de l’armée Calviniste descendues des Cévennes vinrent par surprise encercler les trois enceintes du château. La tradition veut que marth de Montlaur commanda elle même la résistance. La garnison réussissant à mettre les assaillants en fuite.

facade principale en 1900

La façade principale en 1900.

et maintenant:

Le Dernière Siège de Montlaur :
Cette fois c’était à un ennemi beaucoup plus puissant et supérieure en nombre que les assiégés durent faire face. Dès le 8 avril 1621 le Baron de Montlaur avait reçu un ordre du Duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc de veiller  soigneusement à l’entretient de son château de Montlaur et d’y mettre une garnison pour le conserver au service du Roi. L’année suivante le Duc de Rohan chef des protestant, mis en difficulté à la Tour Charbonnière dans les salines d’Aigues-Mortes, voulut prendre une revanche éclatante. Il investit donc le Château. Ses troupes y arrivèrent le jeudi Saint. Après l’avoir battu avec quatre pièces de canon en plus de soixante dix volées pendant deux jours et ayant ouvert une brèche, Rohan donna l’assaut le Samedi Saint 27 mars 1622. Le Baron de Montlaur et sa garnison soutinrent si énergiquement l’attaque que les assiégeants surent se retirer en désordre, laissant de nombreux morts et blessés. Le 28 qui était le jour de Pâques, Rohan revint à l’attaque. Montlaur et sa garnison opposèrent à nouveau une farouche résistance. La lute fut « violente et opiniatre » mené avec toute la bravoure possible. Le dessin de Rohan était de forcer M. de Montmorency qui après Fougères était occupé au siège de Bédarieux à laisser cette place pour courir au secours de Montlaur. La brèche Ouverte au début du siège était importante. Un fragment de Boulet retrouvé dans les ruines du Château au début du XX eme siècle donne comme poids 8 kgs et comme calibre 12 centimètre. Cette brèche avait été hâtivement  colmatée par la garnison après le départ des assaillants. Mais dès leur retour après 8 nouvelles volées de canon, elle cède. Alors les assaillants se précipitent dans la première enceinte. Le Baron de Montlaur demande à parlementer. Tandis qu’on parlementait quelques officiers religionnaires, l ‘épée à la main entrèrent par surprise dans le château et tuèrent de sang froid quelques gens sans défense, parmie eux des femmes. Monsieur de Montlaur qui tenait toujours avec sa garnison dans les deux plus hautes tours du château, appelées l’une le Donjon et l’autre la Tour d’Aubais, restait sourd aux suppliques de se rendre « voulant plutôt périr » (chroniques de Germain). Quand il n’y eu plus d’espoir de résister M. le Baron de Montlaur consentit à la reddition à condition que le reste de la garnison serait sauf. Malgré la parole donnée Rohan fit pendre 5 des nombreux prisonniers à la tête du camps. Le reste fut assasiné au nombre de 80 personnes parmi lesquelles plusieurs ecclésiastiques et gentilshommes dont les trois fils de Pierre de Robin de Beaulieu, président garde des Sceaux de la cour des aides de Montpellier. Le plus jeune servant en qualité de page de M de Montlaur. En conséquence de ce forfait le Roi Louis XIII par lettre patentes du 21 septembre 1622 devait permettre au seigneur de Beaulieu « d’user de représailles envers les protestants jusqu'à concurrence de 50 000 livres  pour le pillage de son château de Beaulieu commis par les rebelles, ensuite de ce que trois de ses enfants avaient tennu fort pour les intérêts de sa majesté dans le château de Montlaur ou ils avaient été tués »


D’autres gentilhommes servaient aussi sous M. de Montlaur qui furent tués : les deux messieurs de Saint Clément et M. de Mirabel cadet de la maison de Laudun, passé par les armes devant sa mère. Le château fut aussitôt pillé et démantelé par les religionnaires de Sommières qui empêchèrent que les parents des morts venus avec des linceuls les enterrassent de sorte que la plus part furent mangés des chiens.


Le baron de Montlaur était fait prisonnier et 36 hommes de sa suite avec lesquelles on l’emmena à la forteresse de Sommières. Gardé à vue M. de Montlaur fut mis a rançon. Avant de décamper Rohan veilla à ce que le Château « un des plus ancien de la région » fut découronné. Dans les mois qui suivirent Louis XIII vint en personne en Languedoc avec son armée. Il repris la ville de Sommières, assiégea Montpellier et le connétable de Montmorency négocia la paix avec Rohan qui demanda pardon au Roi. C’est alors que sa majesté devant toute sa cour complimenta le Baron de Montlaur pour les services qu’il venait de rendre à la couronne, lui promettant les faveurs qui lui furent octroyées par la suite et confirmées en vertu de lettres patentes des 16 avril 1624 et 27 janvier 1627. Celles ci comportaient un don de 10 000 ecus en réparation des dommages subis, l’honneur d’ajouter à ses armes un chef d’azur chargé de 7 fleurs de Lys, le droit de les timbrer d’une couronne de marquis en confirmation de ce qu’il était seigneur en partie du marquisat des Iles d’or (Iles d'HYERES) en succession aux biens de feu Gabriel de Luetz, Marquis des Iles d’or, son parent,  qui en avait déjà eu consession par lettres patentes de Henri II au mois d’avril 1552, avec la charge de gentilhomme de sa chambre . Pour célébrer la victoire, le duc de Ventadour donna un magnifique carrousel au Roi et à la cour. Monsieur de Montlaur y figura avec MM de Firmacon, de Villeneuve, de Montreyrou, le comte de Carmain y gagnant une boite de diamants.  

Dans les années qui suivirent immédiatement le siège de 1622 François de Montlaur resta au service de Louis XIII à l’armée et à la cour. Mais il revint en Languedoc et à partir de 1643 il fit restaurer l’église ou chapelle du château demandant  à y être inhumé dans le cœur. Il fit  commencer la reconstruction de l’élégant logis renaissance qui s’élevait au centre de la forteresse. De ses deux mariages il avait eu dix enfants. Il testa le 17 Novembre 1650 donnant héritier universel son fils aîné , ordonnant des aumônes aux plus pauvres vassaux de sa baronnie, désignant comme exécuter testamentaire sa seconde femme Louise de la Fare et son frère Etienne abbé mitré de Notre Dame de Franquevaux. Il mourut le 5 Décembre 1650.

Etienne de Montlaur fut également au service du Roi durant les troubles de Languedoc. Il fut successivement capitaine de chevaux léger au régiment de la Fare, Colonel propriétaire d’un régiment à son nom par commission de sa majesté donnée à Amiens le 29 Juin 1663. Il servit avec éclat en Italie, dans les Flandres et en Catalogne et devint gouverneur de château Dauphin (Puy de Dôme) en 1663 à la suite de la démission de Monsieur de Bellevue. C’est pour lui que la Baronnie de Montlaur fut érigé en Marquisat par lettre patentes de Louis XIV du 25 décembre 1679 « Tant en considération de ses services de guerre que pour reconnaître encore ceux de son père » allusion au siège de 1622. Par son mariage avec Marie de Faure petite nièce du célèbre Guy du Faure de Librac chancelier du Duc d’Anjou et de la Reine Marguerite de Navarre. Le Marquis de Montlaur ne continua pas la reconstruction du château de Montlaur. Il fit sa résidence dans sa terre de Serre «  ou il y a un très beau château bâtie en briques et couvert à la Française » et à Paris dans l’hôtel de Montlaur rue Saint Thomas du Louvre (à peu près sous l’actuelle pyramide de Peï dans la cour Napoléon du musée du Louvre, la rue Saint-Thomas du Louvre prolongeait à l’époque la rue de Valois en direction de la Seine). Le château de Montlaur en sa partie reconstruite, fut occupé par un intendant et par un chapelain desservant l’église.

 

Les ruines du château de Montlaur dominent à quelques kilomètres de Montpellier un paysage encore intacte s’étendant des Cévennes à la mer. Bâtie sur un contreforts de la montagne sans doute sur l’emplacement d’un ancien oppidum, c’est une place sur terrasse fortifiée ayant la forme d’un pentagone irrégulier qui comporte de nombreux ouvrages de fortification et une tour de guet avec de magnifiques bosselages. La superficie construite dépasse un hectare, la partie centrale comporte un corps de logis avec un puit central. Les dernières modifications de ce bâtiment construit à la renaissance datent de la première moitié du XVII eme Siècle. La façade donnant vers la mer est doté d’un très bel encadrement de porte avec fronton triangulaire ayant en son milieu une niche. Cette porte donne sur un escalier à la française. La plus grande partie de l’étage noble est détruit mais il reste de très beaux encadrement de portes sculptés ainsi que de nombreux vestiges de croisées et de fenêtres a meneaux. Les sales bases sont construit en voûtes. Dans une des salles existe encore des vestiges de fresques. Dans une autre sale sur le coté gauche s ‘élève encore les reste d’une cheminé aux proportions monumentales. La chapelle qui est l’un des seul bâtiment non ruiné est construite sur un type archaïque. Elle est surmonté d’un clocheton d’une facture courante dans la région. Le Donjon est excentré par rapport à la forteresse, à sa base subsiste d’énormes empâtements. Le Donjon et les 3 enceintes comportent un système de défense avec de nombreux redans.
         
Sources :  Histoire de la ville de Montpellier par Ch d’Aigrefeuille (1737), Histoire du Languedoc par Frédéric Fabrège , Histoire Générale du Languedoc par Don Vaissette, Chronique de Maguelone par Arnaud de Verdalle. Mémoire de l’histoire du Languedoc par Catel. Histoire des maisons de Bonne d'Agoult, de Vese, de Montlaur par Guy Allard (1672). Maguelone petite île grand passé par Buriot-Darsiles. Mémoire du Duc de Rohan, etc…      


facade Nord vers 1900

La façade Nord en 1900

 

Pierre Tombale de Jean de Bousquet Volée a Montlaur en 1985