Chaque lundi, découvrez la personnalité d’une de nos muses faisant partie de notre campagne de communication #AfricaStreet !

Eva Bouillon

 

Âge, sexe, ville :

21 ans, féminin, Paris.

 

Tu fais quoi dans la vie ?

Je suis étudiante en littérature francophone et journaliste au Modzik à côté.

 

Quelles sont tes inspirations ?

Je suis inspirée par la musique que j’écoute (beaucoup beaucoup de r’n’b, un peu de hip-hop), tout ce que je peux lire (articles, littérature, sciences sociales, etc.), tout ce que je peux voir (dans la rue, au ciné, dans les expos, etc.), les discussions que je peux avoir avec les gens…

 

Comment définirais-tu ton look ?

Confortable avant tout. J’aime énormément le sportswear et le streetwear.

Autrement, parfois j’aime faire la meuf Bon Chic Bon Genre (trench, chemise, Clarks — archi chiant), ça m’éclate de fou.

J’ai l’impression, par préjugé, d’avoir gravi l’échelle sociale et surtout d’échapper aux stéréotypes que je pourrais affronter si j’étais habillée en sport/streetwear.

Être non-blanche et porter du sport/streetwear, c’est connoté négativement.

 

Que préfères-tu dans ton métier ?

Pouvoir écrire sur ce que je veux, donner de la visibilité à un mouvement/une idée qui n’a habituellement pas de plateforme pour s’exprimer.

 

Quels sont tes projets pour 2018-2019 ?

Entamer ma 3e année de fac, pouvoir intégrer le Master que je vise et m’améliorer dans l’écriture, journalistique ou autre.

 

Avec qui aimerais-tu collaborer ?

Des magazines comme Stylist, des marques comme Nike ou Eytys, aussi des artistes à interviewer tels le duo rap Bobby Colvin, par exemple.

 

Que t’évoque Paris ?

Paris m’évoquait la liberté, avant. Quelque chose de très cliché donc, très lié aux lieux communs de l’écriture. Maintenant que j’y vis, j’ai un regard moins fantasmé : Paris m’évoque plus — d’un point de vue socio-économique — un idéal élitiste inatteignable.

 

Où peut-on te croiser un samedi soir ?

Au ciné, chez moi (en période de révisions), quelque part avec des amis. Spoil : je suis une meuf chiante, je ne m’enjaille pas forcément dans des endroits huppés. J’aime être posée.

 

Quel est ton lien avec l’Afrique ?

Ma mère est congolaise. On y est allées deux fois avec ma famille pour les vacances. C’est mon lien filial. Idéologiquement, j’y suis liée par la pensée anti-colonialiste.

 

Ton plus grand rêve ?

Publier des bouquins (priez pour moi svp).

 

Tes icônes de mode ?

Naomi Campbell, je la trouve trop belle. Joan Smalls est trop douce, je trouve.

 

Ta pièce culte ?

Ma pièce culte est un survêt’ Nike rouge flashi-flashant. Celui dont le hoodie se ferme jusqu’en haut. Je kiffe. C’est devenu mon habit du dimanche.

 

La chanson que tu écoutes en boucle ?

« Nice For What » de Drake. Il est trèèès fort ce garçon. C’est propre, puis je kiffe le clip, rempli de meufs surpuissantes.

 

Quels sont tes 3 comptes Instagram favoris ?

On pourrait trouver ça débile, mais j’adore les comptes de mèmes. Ce sont les Instagram sur lesquels je passe le plus de temps je crois. Ça me fait marrer. @will_ent, par exemple. @afrobea c’est lourd aussi, les chorés sont démentes. J’aime bien aussi @minimalarchive pour les looks qui y sont montrés.

 

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Dans notre campagne de communication, Eva porte une visière Palme, une veste & un pantalon Please, un collier In Gold We Trust, des chaussettes Dinky’s et des chaussures Halmanera.