Journal de bord Cinéma - 2016

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02/01 - Vu (Cinéma)

Nostalgie jouant, je ne pouvais qu'adorer le dernier Star Wars. Abrams ne manque pas d'idée de mise en scène pour rendre les choses épiques, rythmés et impressionnante. Ça marche diablement bien. Je regrette le manque de charisme de Driver ; il était totalement crédible jusqu'à ce qu'il retire son masque.

Quelques incohérences par ci par là que je pardonne, parce que l'expérience visuel était à la hauteur de mes espérances.

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28/01 - Vu (Cinéma)

Redmayne est un peu relou en fait. Incapable de rentrer dans le film, ça ressemble à une biographie toute bête.

Vikander sauve un peu le truc mais ça n'est pas suffisant pour combler le manque d'inspiration flagrant de Hooper.

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31/01 - Vu (Cinéma)

Très très moyen. Quelques petites idées de mise en scène, mais un personnage principal extrêmement fade et plutôt insupportable, auquel je n'arrive pas du tout à m'attacher. C'est pas une immonde bouse non plus, mais on se fait quand même un peu chier.

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07/02 - Vu (Cinéma)

Claque narrative et esthétique. Tarantino maitrise son film d'une main de maître, ne laisse rien au hasard. Des idées de mise en scène qui pullulent, comme par exemple l'idée de la porte comme cadenas volontaire du huis clos : les personnages choisissent de s'enfermer, en clouant la porte.

Le twist final est parfaitement amené et justifie la lenteur de l'action et notamment la longueur de ce premier acte. Une flopée d'acteurs au top (avec notamment un Samuel Jackson au sommet de son art) et une musique de maestro. Et cette scène d'ouverture... Diablement intelligent, une réussite totale.

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08/02 - Vu (Mubi)

L'idée est intéressante : filmer le cycle de l'eau et son évolution, en plan fixe. Ça devient rapidement lassant malheureusement, même si la beauté de certaines images me reste à la fin.

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12/02 - Vu

Je suis le premier surpris, j'ai adoré le film.

Malgré quelques scènes où le jeu du duo n'est pas forcément au point, force est de constater que ça fonctionne la plupart du temps. Mendes explore les travers des sentiments humains ; le désespoir de Winslet, qui se rend compte de la misère de son existence et qui tent de trouver un El Dorado pour y échapper, et DiCaprio, idiot qui ne voit rien et qui pense que tout va bien finir.

Je retiens particulièrement la scène du petit déjeuner, bouleversante, sommet ultime de la tension. Rien que pour ça le film vaut le coup.

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12/02 - Vu

Très mauvais et même pas drôle. Je déteste le pseudo-message politique que Stiller essaye de véhiculer, qui est tellement exagéré et satirisé qu'il perd tout sens.

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12/02 - Vu

J'ai voulu comprendre pourquoi Will Ferrell était considéré comme un génie comique. Je cherche encore. Lourd, putassier, pas drôle.

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13/02 - Vu (Mubi)

Un voyage dans l'épais brouillard de l'Ecosse. Drôle, et précurseur de l'univers Hitchcockien à venir. Robert Donat est fabuleux et attachant. Il devient de plus en plus évident même à ses débuts, Hitchcock était déjà un Maître.

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13/02 - Vu (Mubi)

Vraiment excellent. Immersion totale, acteurs juste (je suis amoureux de van Houten, c'est dit), Verhoeven retranscrit la résistance hollandaise avec brio. Tout sonne juste dans ce film.

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14/02 - Vu (Mubi)

Peu à peu, l'univers hermétique de Godard s'ouvre à moi. L'idée de trouver un sens à ce que je vois m'ayant abandonné, j'en apprécie un peu plus les choix artistiques et esthétique du réalisateur. Bon, c'est pas encore ça, mais ça commence à venir. Il reste encore un bon nombre de moments où je me trouve un peu bête, ne comprenant rien à ce que je vois.

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17/02 - Vu

Docu sympa mais souffrant de beaucoup de gros défauts, dans l'approche et l'angle adopté, ainsi que la mise en scène. On verse dans le pathos permanent, on essaye de victimiser ces créateurs, et on essaye d'esthétiser le réel. Quelques joli fulgurances par ci par là.

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18/02 - Vu (Cinéma)

On ne va pas voir Spotlight pour recevoir une claque esthétique. On y va parce que l'histoire est passionnante, parce qu'elle est bien raconté, parce qu'elle ne versa pas dans le pathos facile. Le film vie uniquement pour ça. Le quatuor de journaliste fonctionne parfaitement, Ruffalo est exceptionnel, Keaton Tucci & Slattery excellents.

J'ai apprécié la sobriété de McCarthy, qui donne un coté documentaire à sa mise en scène. L'immersion est totale et permet une meilleur identification aux personnages.

Il reste cependant un ou deux détails un peu troublant. J'ai trouvé certains passage d'un manque de subtilité assez incroyable. Le coup du jardin d'enfant et de l'église était absolument inutile, ou encore le plan discret quand Ruffalo est dans le taxi et que la caméra s'arrête une demi seconde sur l'un des victime. Pourquoi ce plan? Trop rapide pour être capté par tout le monde, mais trop visible pour être ignoré.

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20/02 - Vu

Remarquable petit film. La confrontation Meryl Streep / Philip Seymour Hoffman est grandiose. Et Viola Davis... Un passage éclaire mais tellement marquant. Le sujet est sensible, mais il est traité intelligemment et évite les écueils habituels. La mise en scène est sobre, à l'image de l'institution dans laquelle se déroule l'action.

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20/02 - Vu

Visuellement ça en jette, c'est certain, mais pour un film qui a joué un bonne partie de sa communication sur la véracité scientifique de son contenu, je suis plus que déçu. C'est souvent tiré par les cheveux, voir complètement faux. C'est un film certes, mais à ce moment là on joue pas sur ce genre d'aspect ; Interstellar ou Gravity sont deux exemple récent de films qui ont réussi à être scientifiquement assez proches de la réalité.

Sinon Damon est assez moyen, le sauvetage est tellement improbable que ça devient difficile d'y croire, même en faisant un effort, et le deus ex machina des Taïwanais est quand même bien drôle.

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21/02 - Vu (Mubi)

Insupportable. Y'a un moment où je comprends plus. C'est pas un film ça, c'est une vague expérience visuel et sonore. C'est le vide.

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21/02 - Vu

Rien à dire, merde sans nom. La palme revient aux acteurs, tous plus insupportables les uns que les autres.

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21/02 - Vu (Cinéma)

On pourra reprocher à McKay un montage un peu putassier, qui sent le réchauffé et peu original. Moi je trouve ça cool, ça donne du rythme et du peps. On peut aussi se poser des questions sur certains choix narratif (les explications financières par des personnages tiers par exemple) : véritable subversion, ou là encore putasserie grossière? La question reste entière, il n'en demeure pas moins que ça me plait, je trouve ça divertissant.

La flopée de Star Hollywoodienne joue le jeu, avec une mention spéciale pour Carell & Bale, tout les deux parfaitement justes (drôles et touchants) dans leurs roles. Si vous n'avez pas de background financier, vous serez surement un peu perdu, mais il y a un certain effort qui est fait pour essayer de rendre les choses ludique.

C'est un film important, pas parce qu'il est cinématographiquement intéressant, mais parce qu'il me semble important que tous le monde comprenne ce qui s'est passé à ce moment là. Je recommande d'ailleurs le documentaire Inside Job pour aller plus loin.

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23/02 - Vu

Très déçu par ce film, dont j'ai souvent repoussé le visionnage pour je ne sais quel raison. L'histoire ne tient pas debout, ça vacille de tous les cotés. Manque de conviction des acteurs, univers mal construit donc difficilement croyable.

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25/02 - Vu (Cinéma)

Sorrentino a un talent indéniable pour composer ses plans. On dirait souvent des tableaux, mais le problème c'est que ça sonne faux ; ça perd en naturel, et du coup ça me sort du cadre du film. Ça arrive sans arrêt, . Le film sonne creux, tant sur cet aspect esthétique que sur son aspect narratif. Ça reste une expérience visuel plaisante. J'ai aimé le contraste entre cet endroit magnifique, naturel, à l'esthétique soigné, et les peaux vieillis et meurtris, contraste intéressant mais qui a tout de même ses limites.

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25/02 - Vu (Mubi)

Dernier film de Murnau (ça devient une habitude de commencer par la fin des filmographies), Tabou est un film remarquable, par son lyrisme, la clarté et beauté de son récit, ainsi que l'aspect documentaire qui vient s'ajouter à l'histoire, aspect apporté par Flaherty, qui quitta malheureusement le project en cours de route.

Ce qui est remarquable, c'est la facilité avec laquelle la fiction et le réel se superposent ; la manière dont les aspects factuels de la vie des peuples polynésiens s'intègrent parfaitement au récit.

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26/02 - Vu (Cinéma)

Pour un film qui jouait la carte du trash et de la subversion, ça reste quand même super convenu. Narraativement c'est du décalqué de n'importe quel blockbuster de super héros de ces dernières années.

Quelques blagues pas mal, quelques fulgurances éparses, m'enfin ça reste assez plat en surtout convenu.

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29/02 - Vu (Mubi)

Un cinéma difficile d'accès. Je reconnais certains éléments en commun avec le cinéma de Godard, et j'apprécie un certain nombre de chose, mais je suis incapable de me concentrer plus de 20 minutes.

Les personnages de Rivette évoluent dans un univers hybride : eux n'ont aucune logique mais tout ce qui les entoure est très certainement réel. Les interactions entre ces deux univers sont étranges et ont peu de sens, c'est ce qui fait tout l'intérêt du film cela dit. Je comprends et j'apprécie un certains nombres de chose qu'il tente d'accomplir, mais encore une fois je n'arrive pas à accrocher.

Il y a cependant quelque chose de confortable dans ce film, une ambiance douillette, difficilement descriptible. Peut-être qu'avec le temps...

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01/03 - Revu

+2

J'avais été un peu dérouté lors de mon premier visionnage. Je me rend compte que j'étais un peu passé à coté la première fois. C'est simplement formidable. Tout est parfait dans ce film, et la narration, qui m'avait un peu dérangé la première fois, m'apparait comme parfaite, collant exactement au personnage. D'un intelligence rare, Taxi Driver est un chef d'œuvre absolu. Personne ne film les rues de New-York la nuit comme Scorsese. Cette lumière, cette ambiance, c'est proprement fantastique.

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01/03 - Vu

L'idée de base est bonne, et même nécessaire. Malheureusement, l'exécution est très mauvaise. Inutile de lister l'ensemble des défauts du film, il y en a beaucoup trop. Manque de subtilité criant à certains moments, acteurs en carton, twist en papier mâché etc.

Il y a quelque chose qui me dérange particulièrement. On découvre à la fin que cette entreprise terroriste est l'œuvre d'un psychopathe solitaire ; on dirait que Boukhrief abandonne finalement son propos, qu'il s'en défait par peur, honte ou je ne sais quoi. Ça n'est plus du terrorisme, c'est simplement l'œuvre d'un fou. Je ne comprends pas, pourquoi ce revirement?

Malgré une idée de départ louable, un gâchis donc.

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03/03 - Vu (Cinéma)

Manque cruel de vision de la part du réalisateur, et des raccourci narratif assez grossiers, mais l'historie est assez passionnante, et c'est toujours intéressant de voir Hollywood faire une auto-critique, même a posteriori. Cranston est bien, mais le vrai héros c'est quand même Christian Berkel, dont j'adore définitivement la dégaine. Il est simplement parfait en Otto Preminger.

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06/03 - Vu (Cinéma)

Bon. Il est vrai que la hype est assez monumental autour du film (les Oscars, le Marketing tout ça). Ça s'organise généralement entre deux camps: ceux qui crient au génie, et ceux qui dénonce une imposture, le filmé étant vide, sa philosophie bancale etc.

Voilà ce qu'il en est: le film est une œuvre de contemplation, un monument visuel. La photographie est à couper le souffle (ça on le savait), et la mise en scène est foutrement inventive. Je retiens beaucoup plus la première scène de bataille que celle de l'ours sur ce plan d'ailleurs, cette dernière étant certes impressionnante, mais manquant d'inventivité de mise en scène à mon avis. La caméra reste au sol, comme un troisième personnage ; j'en attendais plus. Certes, Inárritu abuse un peu avec les plans séquences. Est-ce une raison suffisante pour ne pas aimer le film? Pour moi ça fait parti du délire.

Le film reste une expérience sensoriel assez folle. J'aime la façon dont Inárritu décrit la création de ce pays : la religion et la violence, puisque ce sont finalement les deux thème les plus abordés dans le film, symboliquement ou pas.

Je voudrais également mentionner rapidement la musique, discrète mais efficace, et plus subtil qu'on ne peut le croire. Alva Noto et Sakamoto n'ont pas sorti le grand jeu, mais ils ont fait le taf.

Dernière chose : j'ai compris que certains détestaient le film à cause de sa morale, de son message. Qu'on soit en désaccord est une chose, mais qu'on détruise le film sous prétexte qu'on est pas d'accord avec ce que le réa essaye de dire, j'avoue que j'ai du mal à saisir. Ici, le message est ambigu. Tout ça pour ça, dirons certains. D'autres irons même jusqu'à dire que Inárritu essaye de nous faire comprendre que les indiens sont juste des sauvages, puisque eux n'hésitent pas à exécuter le personnage de Hardy. Non seulement c'est débatable, mais en plus je pense pas que ce soit suffisant pour jeter le film dans son intégralité à la poubelle.

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07/03 - Vu (Mubi)

On reconnait très vite la patte de Chow: CGU en carton, comédie slapstick etc. Il serait vain d'énumérer tous les défauts du films (en soi c'est vraiment très mauvais), mais j'avoue avoir bien ri à certains moments. De plus, je suis assez touché par la simplicité du message ; il y a quelque chose de tellement naïf dans sa démarche. Malgré tout il y a des longueurs vraiment excessives, et des défauts en pagaille comme je disais juste avant, ce qui au final me fait osciller entre moment de rigolade, et ennuie ferme.

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10/03 - Vu (Mubi)

Un mise en scène fine et intelligente, un duo remarquable et passionné, et une scène finale exceptionnelle. "In a Lonely Place" (puisque le titre anglais est bien plus subtil que le français pour caractériser la solitude que le personnage principal s'auto-inflige) est un très beau film, poignant et magnifique. Je suis vraiment admiratif du travail de mise en scène de Ray, qui diversifie très bien sa palette d'effets visuels pour fluidifier son récit.

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12/03 - Vu (Mubi)

Si Anderson décide de faire de la comédie romantique, il ne va rien faire comme tout le monde. Déconstruiction du genre totale, réinvention même.

Monument de bizarre, étrange, et parfois même insensé (unité de temps et lieu qui fluctue sans arrêt), l'univers du film est pourtant totalement cohérent, et fonctionne avec une étonnante facilité. Adam Sandler est éblouissant, son personnage remarquablement touchant, drôle et complexe à la fois.

Je pense que derrière cet univers décalé, Anderson parle de la maladie mentale et tente de nous faire percevoir le monde à travers les yeux de son personnage, un peu fou mais finalement, qui recherche la même chose que tout le monde.

J'adore la photographie, les jeux de lumières permanents et ces couleurs (un hommage à 2001?), la fluidité avec laquelle la caméra bouge,. J'adore cette musique, se collant parfaitement à l'atmosphère ; un exemple concret est la scène de la deuxième rencontre entre Sandlers et Watson : cette tension qui monte, qui monte, avec cette musique qui devient de plus en plus erratique, qui part dans tous les sens...

Une réussite totale.