"Ces candidatures, indique-t-elle, s’appuient sur trois piliers: le bilan des municipalités RN, des thématiques nationales déclinées localement et la volonté de rassembler."
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"Notre bilan est excellent"
Marine Le Pen savoure: "Il y a six ans, nous avons tout entendu, dans une diabolisation effroyable. Les villes conquises par le FN allaient devenir invivables. Or, aujourd’hui, nos maires sortants (une douzaine en France, ndlr) ont tous de fortes chances d’être réélus. Le bilan des municipalités RN est excellent ! Nous y avons respecté nos promesses, en n’augmentant pas voire en baissant les impôts et en renforçant la sécurité. La réalité est têtue : il fait aujourd’hui bon vivre dans les villes gérées par le Rassemblement national."
"Le clivage est entre les nationaux et les mondialistes"
La patronne du RN résume la feuille de route générique de ses candidats: "Les finances, la sécurité, la volonté de s’intéresser aux quartiers populaires, de faire de l’écologie à travers les circuits courts ou encore de mettre fin au communautarisme qui passe par la mainmise des fondamentalistes islamistes avec la complicité des maires."
Et de réitérer son credo: "La vie publique s’articule désormais autour du clivage entre et les nationaux et les mondialistes."
Dans les rangs de ceux-ci, elle range évidemment le maire de Nice Christian Estrosi, "un élu des années 90 qui poursuit une bétonisation devenue obsolète".
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