Par Valérie Mazuir
DOSSIER - Pour la première fois, la droite a choisi de désigner son candidat à la présidentielle 2017 via une primaire. Il s'agit de François Fillon qui est arrivé largement en tête devant Alain Juppé, à l'issue du second tour.
Le candidat de la droite à la présidentielle 2017 est donc François Fillon. L'ancien Premier ministre a remporté très largement face à Alain Juppé le second tour de la primaire de la droite en vue de la présidentielle, avec 66,5% des voix contre 33,5%, selon des résultats définitifs. 4.404.812 électeurs ont participé au second tour.
François Fillon sera investi officiellement lors d’un Conseil national des Républicains le 14 janvier 2017. Seront confirmées en même temps, l’investiture des candidats aux législatives.
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Plébiscite pour François Fillon
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C’est dès mai 2013, en marge d’un voyage au Japon, que l’ancien Premier ministre a expliqué qu’il serait candidat « quoi qu’il arrive ». Premier sur la ligne de départ, il n’a jamais réussi à prendre la tête dans les sondages, qui lui promettaient au mieux la troisième place. Mais il a fait une percée dans la dernière ligne droite, décrochant finalement à l’issue du premier tour la première place avec plus de 44 % des voix, loin devant ses adversaires. Favori pour le second tour le 27 novembre, il l'a remporté très largement, avec 66,5 % des votes.
Pour en savoir plus sur son parcours
> PORTRAIT François Fillon, premier de cordée > DIAPORAMA Son parcours politique en images >
Pour en savoir sur ses propositions
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Revers pour Alain Juppé
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L’ancien Premier ministre, qui a officialisé le 20 août 2014 sur son blog sa candidature, a pendant deux ans méthodiquement construit sa candidature, avec la publication d’ouvrages programmatiques, consacrés aux sujets régaliens ou à l’économie. Assumant un positionnement proche du centre. Favori des sondages, il a finalement terminé second derrière François Fillon.
A lire
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Double surprise au premier tour
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Le premier tour de la primaire de la droite, le 20 novembre, qui promettait un match serré entre le trio de présidentiables Juppé/Sarkozy/Fillon a connu un double coup de tonnerre avec l’arrivée largement en tête de François Fillon, loin devant Alain Juppé, et l’élimination de Nicolas Sarkozy. Plus de 4 millions de personnes ont participé à la consultation. C’est beaucoup plus que pour la primaire PS de 2011.
A lire et voir sur les résultats du premier tour
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Selon des résultats définitfs, François Fillon a recueilli 44,1 % des voix, devant Alain Juppé (28,6%) et Nicolas Sarkozy (20,7%). Suivent très loin derrière Nathalie Kosciusko-Morizet (2,6%), Bruno Le Maire (2,4%), , Jean-Frédéric Poisson (1,4%) et Jean-François Copé (0,3%).
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Les temps forts de l’entre-deux tours
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Après l’énorme surprise du premier tour, les jeux semblent joués, si l’on en croit les sondages. François Fillon l’emporterait le 27 novembre avec 65% des voix contre 35% à Alain Juppé, selon Ifop-Fiducial. Durant la campagne de l’entre-deux tours le maire de Bordeaux, devenu outsider, a lancé une offensive tous azimuts contre le député de Paris. Lors du débat télévisé de jeudi soir, les deux candidats ont pris soin d’éviter les attaques trop virulentes tout en défendant chacun leur projet..
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Le modalité du vote
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Le scrutin a lieu uniquement par bulletins papier - sauf certains Français de l’étranger - et sans procuration (pour éviter les risques de fraude), dans quelque 10.228 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire (dont 306 en Outre-mer). Un moteur de recherche a permis aux électeurs de connaître leur bureau de vote primaire.
Les électeurs, qui devaient être inscrits sur les listes électorales, ont du signer « une charte de l’alternance » dans laquelle ils ont indiqué « partager les valeurs de la droite républicaine et du centre » et s’engagé pour « l’alternance afin de réussir le redressement de la France ». Il leur a fallu aussi s'acquitter 2 euros par tour. Le coût de la primaire a été budgété « entre 5 et 8 millions d’euros ».
Quelque 58.400 Français de l’étranger et 3.200 jeunes qui auront 18 ans d’ici au 23 avril 2017 s'étaient préinscrits sur le site primaire2016.org .
La Haute Autorité pour la primaire à droite, présidée par Anne Levade, réglemente l'élection. Cette instance peut « sortir des cartons jaunes » sous la forme de « recommandations générales » ou « d’observations individuelles » mais elle « n’a aucun pouvoir de sanction ».
POUR EN SAVOIR PLUS :
DOCUMENT Le guide électoral de la primaire
Le précédent socialiste de 2011
En 2011, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche avaient été les premiers à organiser une primaire ouverte à tous les citoyens et non à leurs seuls militants. Cinq candidats étaient en lice. Au premier tour, qui avait mobilisé près de 2,7 millions de votants, François Hollande avait obtenu 39,17 % des voix, Martine Aubry (30,42 %), Arnaud Montebourg (17,19 %), Ségolène Royal (6,95 %), Manuel Valls (5,63 %) et Jean-Michel Baylet (0,64 %). Quelque 2,9 millions de personnes avaient participé au second tour qui avait vu la victoire de François Hollande (56,57 % des voix) face à Martine Aubry (43,43 %).
Pour en savoir plus sur la présidentielle 2017
> DOSSIER L’état des lieux à 6 mois du premier tour > DOSSIER Les sondages des Echos > DOSSIER Présidentielle 2017 : leurs interviews aux « Echos » > DOSSIER La primaire à gauche > DIAPORAMA Ils sont déjà candidats > La RUBRIQUE Election présidentielle 2017 des Echos
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Les cinq candidats éliminés
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Pour participer à la primaire des Républicains, les candidats devaient avoir recueilli les parrainages de 250 élus, dont au moins 20 parlementaires, répartis sur un minimum de 30 départements, et d'au moins 2.500 adhérents. 7 candidatures ont été validées par la Haute Autorité de la primaire.
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Nicolas Sarkozy. L’ex-chef de l’Etat, dont la volonté de revanche sur sa défaite de 2012 est criante, a entretenu un faux suspense. Il a finalement officialisé sa candidature le 22 août 2016, à quelques jours de la date limite. Dans la foulée il a démissionné de son poste de président des Républicains. Dans son livre-programme « Tout pour la France », il affiche un positionnement dans la lignée de sa campagne de 2012, reposant sur des propositions d’inspiration droitière en matière d’immigration, de lutte contre la délinquance ou le terrorisme. Sur le plan économique, il privilégie les entreprises et les baisses d’impôt.
Nicolas Sarkozy qui abordait cette élection sous le coup de deux mises en examen, a finalement été éliminé dès le premier tour.
A lire
> Sarkozy éliminé, une humiliation pour l’ancien président > Sarkozy parie plus que jamais sur sa ligne très à droite > Ses cinq propositions phares > INTERVIEW Nicolas Sarkozy : «Les entreprises seront le cœur de ma politique économique» > Sarkozy fait de «l’identité française» le «premier combat» de sa campagne > Le programme économique de Sarkozy privilégie entreprises et baisses d’impôts > Sarkozy crée la surprise en prônant une refonte de la fiscalité de l’épargne > Attentats : ce que propose Sarkozy contre le djihadisme > Sarkozy passe à l’offensive sur l’Europe > Nucléaire : Sarkozy promet d ’abroger l’objectif de réduction à 50% > Education : le projet clivant de Sarkozy > Sarkozy veut faire la différence avec des baisses massives d’impôt > Sarkozy veut supprimer 300.000 postes de fonctionnaires > Privatisations, fonctionnaires, retraites, dépenses : le plan choc de Nicolas Sarkozy > DOSSIER Ces affaires qui empoisonnent Sarkozy
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Nathalie Kosciusko-Morizet. L'ex-vice-présidente des Républicains a profité de la Journée des droits des femmes, le 8 mars 2016, pour présenter sur TF1 sa candidature, avec l'ambition d'être la première femme à accéder à la plus haute charge de l'Etat. « Je veux porter une conception différente du pouvoir. (...) Il faut vaincre tous les immobilismes », avait déclaré celle qui voulait placer sa candidature sous le signe de la « liberté » et de « l’audace ».
Cette ex-candidate à la maire de Paris, battue par Anne Hidalgo en 2014, souffrait de deux handicaps : son faible ancrage parmi les élus, indispensable dans la quête des parrainages requis, et des sondages peu flatteurs (moins de 5 %). En dépit de cet isolement au sein de LR, elle est parvenue à réunir in extremis ses parrainages, en partie grâce au soutien apporté par certains cadres, à commencer par Alain Juppé. Et a réussi à tirer son épingle du jeu en terminant quatrième, avec 2,6 % des voix.
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Bruno Le Maire. Le député de l’Eure a officialisé sa candidature le 23 février 2016 lors d’un déplacement à Vesoul. A 47 ans, l’ancien ministre de l’Agriculture entend incarner le renouveau. En 2014, lors de l’élection à la présidence de l’ex-UMP il avait obtenu 29,18 % des voix derrière Nicolas Sarkozy. Il a présenté le 17 septembre un « contrat présidentiel » très détaillé pour essayer de se différencier et entrer de plain-pied dans la campagne.
Bruno Le Maire est l’autre grand perdant de la primaire : il termine cinquième avec seulement 2,4 % des voix.
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Jean-Frédéric Poisson. Dispensé de l’obligation de réunir des parrainages, le député des Yvelines a du sa qualification à son statut de président du Parti Chrétien-démocrate, petit parti historiquement affilié à l’ex-UMP. Il s’est classé en avant-dernière position, avec 1,5 % des voix.
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Jean-François Copé. Le député-maire de Meaux a annoncé sa candidature le 14 février après un an et demi de silence médiatique. Contraint à la démission de la présidence de l’ex-UMP en mai 2014 à la suite de l’affaire Bygmalion, il a puisé dans un tour de France les ressorts du « Sursaut français », titre d’un livre-programme paru en janvier. Maintenant que son horizon judiciaire s’est dégagé, le défi consistait pour lui à réparer les dégâts causés sur son image par cette affaire et par la guerre avec François Fillon pour la présidence de l’ex-UMP, en 2012.
Mais il a échoué. ll termine dernier avec seulement 0,3 % des voix.
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Pas de centristes
La primaire de l’UMP est ouverte au centre. Mais l’UDI a décidé de ne pas y participer, faut d’accord sur une plate-forme programmatique et sur des circonscriptions réservées aux candidats centristes lors de législatives 2017.L'Alliance centriste, une composante fondatrice de l'UDI, qui avait annoncé un temps qu'elle présenterait un candidat, a finalement renoncé.Quant au président du Modem, François Bayrou, il a toujours dit sa réticence sur un processus donnant une prime au « plus dur de chaque camp ». Déjà trois fois candidat à la présidentielle, le maire de Pau n’exclut pas une nouvelle participation si Alain Juppé, qu’il soutient, ne remportait pas la primaire.
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Les temps forts de la campagne
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Le premier débat télévisé, le 13 octobre sur TF1 a été le premier temps forts de la campagne. Suivi par 5,6 millions de personnes il a donné lieu à des échanges aigres-doux dont Alain Juppé apparaît par défaut comme le premier bénéficiaire. Cet exercice sans grande surprise a été pimenté par une séquence sur les affaires mais ne semble pas avoir bouleversé la donne.
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Le deuxième débat, diffusé le 3 novembre sur BFM-TV, i-Télé, RMC et Dailymotion, a été très vif. Le bilan et le comportement de Nicolas Sarkozy ont été au cœur des échanges. Cible des tirs croisés de ses adversaires Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé, l'ex-chef de l'Etat, qui s'efforce de rattraper son retard sur Alain Juppé, a mis en avant son expérience en tant qu'ancien président, valorisant y compris sa défaite en 2012
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Le troisième débat, le 17 novembre sur France 2 et Europe 1, présenté comme décisif, a été terne et technique. Il a réuni 5,1 millions de téléspectateurs.
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Les recalés
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Hervé Mariton. Le député de la Drôme, qui avait obtenu 6,3 % des voix lors de l'élection du président de l'UMP, a annoncé sa candidature le 21 septembre 2015. Il propose notamment une grande réforme fiscale. Celle d’« un impôt universel et proportionnel, dit « flat tax » » , qui prendrait en compte tous les revenus. Il a réussi in extremis à recueillir le dernier parrainage qui lui manquait. Sa candidature a été invalidée « après vérification exhaustive » de tous les parrainages.
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Frédéric Lefebvre. Le député LR des Français de l’étranger (Amérique du Nord) a annoncé le 21 janvier qu’il se lançait dans la bataille. Fervent sarkozyste lorsque Nicolas Sarkozy était au pouvoir, l’ancien secrétaire d’Etat s’est depuis 2012 converti aux vertus du dialogue transpartisan. Faute d’un nombre suffisant de parrains, dissuadés selon lui par des « manoeuvres » de l’ancien président, il comptait se présente en tant que président de « Nouveaux Horizons », un « think tank » créé en 2012, présenté comme « parti politique ». Mais la Haute Autorité a jugé son dossier irrecevable. Il menace de porter l’affaire en justice.
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Nadine Morano. L'ex-ministre et députée européenne, qui s'était vu retirer sa candidature aux régionales en Meurthe-et-Moselle après la polémique sur ses propos sur « la France, pays judéo-chrétien de race blanche », a annoncé en septembre 2015 qu’elle sera candidate pour faire entendre sa voix. Pour contourner la difficulté que consiste à réunir assez de parrainages, elle avait évoqué la possibilité de rallier le CNIP, le Centre national des indépendants et paysans, un petit parti conservateur et traditionaliste. Finalement elle ne participera pas à la primaire. Elle a dénoncé des « tripatouillages » dans la collecte des signatures, évoquant notamment des « échanges » de parrainages entre concurrents. Elle laisse aussi planer le doute sur une éventuelle candidature en dehors de la primaire. Elle peine à dépasser le seuil de 1 % d’intentions de vote.
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Geoffroy Didier. Le vice-président LR de la région Ile-de-France, 39 ans, a annoncé fin mars sa candidature lors d’une interview à « Direct matin ». La candidature de cet ancien secrétaire adjoint de l’UMP a été vécue comme un affront par les sarkozystes. Lui répond qu’il « veut tuer le père » avec l’ambition de devenir ministre et de « proposer une manière neuve d’être et de faire ». Il n’a pas réussi à réunir les parrainages nécessaires.
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Jacques Myard. Le député LR des Yvelines, 69 ans, voulait faire entendre une voix souverainiste. « Je suis gaulliste depuis toujours, mon engagement politique c’est la souveraineté de la France, c’est-à-dire que ce peuple, cette nation garde la maîtrise de ses décisions », avait-il déclaré en annonçant, début avril sur LCI, sa candidature. Vice-président du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée, il avait fait polémique en rencontrant Bachar al-Assad à Damas en février 2015 avec trois autres parlementaires. Il n’a pas réuni les parrainages nécessaires.
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Henri Guaino. Le député LR des Yvelines a annoncé le 13 juin sa candidature à la primaire. N’ayant pas réussi à réunir les parrainages nécessaires, il a décidé de se présenter directement à la présidentielle de 2017. L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, dont il a rédigé quelques-uns des discours les plus emblématiques, dit vouloir incarner la famille gaulliste, aujourd’hui orpheline selon lui.
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Hassen Hammou, un jeune militant Les Républicains issu des quartiers nord de Marseille qui rêvait de participer à la primaire, a jeté l’éponge le 5 septembre, faute de parrainages. Le jeune homme n’en était pas à son coup d’essai en politique. Issu du monde associatif, il a connu son heure de gloire médiatique en novembre 2014, quand il avait interrogé François Hollande sur TF1 au cours de l’émission « En direct avec les Français ». Il avait déjà goûté à la politique avant cela, en se présentant aux municipales de 2014 dans les quartiers Nord de Marseille sous l’étiquette du PRG. Il va désormais se consacrer à un autre projet, « Jeunesse de France », un appel qu’il espère voir parrainé par plusieurs personnalités, pour que l’enjeu de la jeunesse soit présent dans la campagne électorale de la présidentielle.
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