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Lyon et le PSG se présentent en favorites pour leur demi-finale européenne. Toutes deux ont déjà passé ce cap alors que leurs adversaires sont novices à ce niveau. Barcelone et Manchester City sont deux noms du football masculins qui visent désormais la victoire dans les Coupes d’Europe des deux genres et ils sont également les représentants de deux nations montantes du football féminin qui pourraient se retrouver sur la route des Bleues lors de l’Euro. Mais il y a également des différences de méthode entre les deux.
Les quatre demi-finalistes de la Ligue des Championnes sont des clubs qui étaient aussi engagés en début de saison dans la compétition masculine1 et au moins trois d’entre eux sont clairement chaque année des candidats à la victoire finale. Au-delà de l’anecdote, ce plateau montre l’implication croissante d’un certain nombre de clubs professionnels masculins dans la pratique féminine. Il est aussi symbolique de l’évolution du rapport de forces des nations européennes, ce qui n’est sans doute pas sans rapport avec cette implication.
L’absence de club allemand en demi-finale n’est sans doute qu’un épiphénomène lié au tirage au sort des quarts de finale qui leur a sans doute opposé les deux seules équipes capable de les battre. Ça ne sera que la deuxième fois que cela se produit2. La précédente a eu lieu lors de la saison 2006-2007 où contre toute attente en quart de finale Francfort avait été éliminée par les Norvégiennes de Kolbotn et Potsdam par les Danoises de Brøndby. La finale avait opposé Arsenal à Umeå.
La double qualification française est sans doute plus significative de la montée en puissance des clubs français qui ont éliminé (ou battu) Wolfsbourg lors des trois dernières éditions et qui ont été représentés en finale six fois sur les sept dernières éditions (certes essentiellement par Lyon). En cas de finale franco-française, le PSG et Lyon ne se quitteraient quasiment plus puisqu’ils s’affronteraient successivement lors de l’avant dernière journée du championnat le 14 mai, en finale de Coupe de France le 19 mai puis donc en finale de Coupe d’Europe le 1er juin avec seulement un intermède pour la dernière journée de championnat le 27 mai.
Enfin, la présence d’un club anglais et d’un club espagnol, ce dernier ayant éliminé le dernier représentant suédois, marque la montée en puissance de ces deux nations qui possèdent les deux championnats masculins les plus puissants et qui sont peu à peu en train de passer devant les traditionnelles places fortes féminines du nord.
La méthode n’est pas la même pour les deux pays qui ne partent pas du même point. L’Angleterre est depuis dix ans parmi les dix meilleures nations mondiales, a disputé une finale d’Euro en 2009 et Arsenal a non seulement remporté la fameuse édition 2007 de la Coupe d’Europe mais a longtemps été un membre assidu du dernier carré. Depuis 2010, la fédération anglaise a lancé un championnat entièrement professionnel inspiré du modèle américain, en particulier sur la manière d’octroyer les places. Ainsi Manchester City a gagné sa place dans l’élite en 2014 pour des raisons liées à sa meilleure assise financière que Doncaster qui s’est du coup retrouvé relégué avant même le début de sa dernière saison.
La FA Women’s Super League a grandi petit à petit, commençant par une unique division de huit clubs pour arriver désormais à deux divisions de dix. Un des objectifs affiché était d’augmenter la densité par rapport à une Premier League dont les sept dernières éditions avaient été remportées par Arsenal. Il a été atteint3 puisqu’après deux premières éditions à nouveau remporté par le Gunners, trois autres équipes ont remporté les quatre titres suivants : Liverpool par deux fois puis Chelsea et Manchester City.
C’est au titre de sa seconde place obtenue en 2015 que l’équipe mancunienne dispute cette saison européenne et son titre de 2016 lui assure de revenir l’an prochain. En effet, l’une des innovations de la FAWSL était de se dérouler de mars à octobre suivant un calendrier proche de celui des compétitions américaines ou suédoises.
Toutefois, ce calendrier ayant le défaut de n’être adapté ni pour la Coupe d’Europe qui est alors à cheval sur deux saisons ni pour les tournois internationaux qui viennent alors interrompre la compétition, la prochaine saison ne reprendra qu’au mois de septembre. D’ici là, les clubs anglais jouent la Cup et disputent les Spring Series, championnat raccourci avec seulement une phase aller qui ne comptera ni pour le palmarès ni pour la qualification européenne.
L’Espagne part de plus loin. Barcelone est la première équipe a atteindre les demi-finale après avoir été la première en quart de finales contre Wolfsbourg il y a trois ans et déjà contre le PSG l’an dernier. L’équipe nationale a certes été demi-finaliste de l’Euro 19974 mais elle a attendu 2015 pour disputer sa première Coupe du monde. Contrairement à l’Angleterre, pas de championnat professionnel réduit à quelques équipes, au contraire. Là où à peu près tous les championnats européens se disputent au maximum à douze équipes, la première division espagnole en compte 16 après avoir débuté à 18 en 2011 quand la compétition a été renommée sur les cendres de la Superliga qui en comptait 235. A contrario, la Copa de la Reina n’occupe désormais qu’une semaine à l’issue du championnat dont seuls les huit premiers sont qualifiés.
Mais comme dans le reste de l’Europe, les équipes adossées à des clubs professionnels masculins occupent une bonne partie du plateau et la plupart des places d’honneurs. Depuis 2000, ils ont ainsi remporté tous les titres dans les différentes formules de championnat qui se sont succédé. Barcelone a remporté les quatre premières éditions de la formule actuelle de la Liga mais a été devancé l’an dernier par l’Athletic Bilbao (éliminé dès le premier tour de la Ligue des Championnes par le Fortuna Hjørring).
Le mercato d’hiver a été marqué par l’arrivée en Europe de plusieurs joueuses américaines dont deux des principales stars de la sélection Alex Morgan à Lyon et Carli Lloyd à Manchester City. Les deux joueuses ne font pas mystère du fait qu’une de leur motivation principale est la Ligue des Championnes, compétition qui rassemble une bonne partie des meilleurs joueuses mondiales. Toutefois ces demi-finales vont mettre en évidence que le recours aux joueuses étrangères est assez variable. En l’absence des clubs allemands et suédois, ce sont donc les clubs français qui jouent le rôle d’équipes cosmopolites.
Leurs adversaires comptent chacune un grand nombre d’internationales mais seulement trois joueuses étrangères6 arrivées depuis moins d’un an et seule Carli Lloyd peut vraiment prétendre au titre de star. Plusieurs joueuses sont d’ailleurs connues dans le championnat de France pour avoir joué en D1 à Lyon, Paris ou Montpellier. Et si la Barcelonnaise Andressa Alves a laissé plutôt un bon souvenir dans le jeu dans l’Hérault, la Mancunienne Jennifer Beattie a été très avantageusement remplacée par Laura Agard. À Lyon, on se demande encore quel était le sens du passage de Line Røddik Hansen, pratiquement pas utilisée pendant les six mois qu’elle a passé entre Rhône et Saône et laissée libre de s’engager avec Barcelone. Enfin, Kosovare Asllani était arrivé au PSG sous les comparaisons avec Zlatan Ibrahimovic. Elle en est reparti trois ans et demi plus tard sans avoir jamais vraiment convaincu malgré une bonne première saison.
Les forces de Barcelone et de Manchester City sont donc principalement à chercher dans leur ossature de leur équipe nationale. L’Espagne aligne régulièrement une moitié de titulaire issue du club catalan. Pourtant les deux principales stars actuelles de la sélection, sa capitaine et celle qui a été désignée meilleur joueuse du tournoi de l’Algarve seront dans le camp d’en face : Verónica Boquete7 et Irene Paredes font cette saison le bonheur du PSG.
Pour autant, Barcelone ne manque pas de talent. On suivra particulièrement l’attaquante Jennifer Hermoso qui a déjà marqué près de 30 buts cette saison ainsi que sa coéquipière d’attaque Alexia Putellas. L’ancienne capitaine Vicky Losada est revenue en novembre d’Arsenal où elle avait passé les deux dernières saisons et elle s’est déjà réinstallée comme patronne de l’entrejeu catalan. On se méfiera sans doute particulièrement du flanc gauche de Leila Ouahabi et on regardera avec intérêt une éventuelle entrée en jeu de la toute jeune Patricia Guijarro.
La Brésilienne Andressa Alves est blessée mais Line Røddik Hansen devrait être titulaire et l’Ivoirienne Koko Ange N’guessan devrait postuler même s’il est peu probable de la voir sur le terrain.
L’an dernier, Barcelone et le PSG s’étaient rencontrés en quart de finale s’étaient qualifiées de justesse grâce à un but de Cristiane en toute fin du match retour à Charléty. Cette année, le match aura lieu au Parc des Princes8 et les deux équipes ont changé. Barcelone semble plus solide et le PSG est en reconstruction. Les Françaises restent favorites mais la confrontation pourrait être beaucoup plus enlevée.
Demi-finaliste pour sa première participation, Manchester City arrive en pleine confiance face à l’OL sur la foi d’une invincibilité qui dure depuis le mois d’octobre 2015 et une défaite face à Arsenal. La campagne européenne est également pleinement réussie jusque là avec cinq victoires en six matchs et dix buts marqués pour un seul encaissé.
Le discours dominant autour du club montre une très grande confiance à la limite de l’excès. Car l’adversaire qui se présente n’est pas exactement du même standing que Zvezda 2005, Brøndby ou le Fortuna Hjørring. Le bilan lyonnais compte certes une défaite lors du dernier match contre Wolfsbourg mais également 29 buts marqués en six matchs.
Pour contrer cette attaque, la défense des Skyblues sera quasiment celle de l’équipe d’Angleterre avec Karen Bardsley dans les buts, Lucy Bronze à droite, Demi Stokes à gauche et Steph Houghton dans l’axe. Seule Abbie McManus n’est pas internationale. Au milieu, Jill Scott sera accompagnée bien sûr de Carli Lloyd et peut-être de la jeune Keira Walsh préférée à Izzi Christiansen lors de la double confrontation contre le Foruna Hjørring. Devant, Kosovare Asllani et la recrue Melissa Lawley – qui n’est pas encore internationale mais ça ne saurait tarder – entoureront sans doute l’avant-centre écossaise Jane Ross.
Une des caractéristiques de l’effectif de Manchester City, liée sans doute à la faible durée du championnat, est sa faible profondeur. Sur l’ensemble de la saison dernière, Nick Cushing n’a utilisé que 16 joueuses de champs9 là où Lyon, Barcelone et le PSG en ont déjà utilisé plus de 20 cette saison. Du coup avec les blessures de Megan Campbell et de Jennifer Beattie et le retour aux États-Unis de Daphne Corboz10, Manchester a inscrit deux gardiennes remplaçantes sur ses feuilles de matchs des quarts de finales puisque l’UEFA autorise 18 noms.
Cela ne devrait cependant pas pénaliser les Anglaises qui n’ont joué qu’une poignée de matchs depuis la reprise de leur saison au mois de mars et qui risquent plus de manquer de rythme que d’être épuisées.
L’expérience anglaise de Lyon se limite à Arsenal qui est resté longtemps le seul représentant d’outre Manche sur la scène européenne. Le bilan lyonnais est de quatre victoires en cinq matchs après un 0-0 initial en quart de final aller en 2008. Steph Houghton et Jennifer Beattie qui portaient les couleurs des Gunners lors de la dernière confrontation en 2011 auront sans doute mis en garde leurs coéquipières contre l’excès de confiance.
N° | Nom | Poste | Nationalité | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Karen Bardsley | G | 33 | 23 | 2035 | 0 | |
13 | Alex Brooks | G | 22 | 0 | 0 | 0 | |
21 | Marie Hourihan | G | 32 | 2 | 180 | 0 | |
26 | Ellie Roebuck | G | 18 | 1 | 35 | 0 | |
2 | Lucy Bronze | D | 25 | 25 | 2236 | 5 | |
3 | Demi Stokes | D | 25 | 25 | 2143 | 2 | |
6 | Steph Houghton | D | 29 | 25 | 2250 | 2 | |
20 | Megan Campbell | D | 24 | 4 | 273 | 0 | |
23 | Abbie McManus | D | 24 | 12 | 1049 | 0 | |
4 | Tessel Middag | M | 24 | 15 | 600 | 1 | |
5 | Jennifer Beattie | M | 26 | 18 | 1575 | 5 | |
8 | Jill Scott | M | 30 | 23 | 2035 | 4 | |
10 | Daphne Corboz | M | 24 | 17 | 751 | 3 | |
11 | Isobel Christiansen | M | 26 | 15 | 1167 | 5 | |
24 | Keira Walsh | M | 20 | 16 | 1317 | 1 | |
55 | Carli Lloyd | M | 35 | 2 | 180 | 1 | |
7 | Kosovare Asllani | A | 28 | 19 | 1155 | 1 | |
9 | Toni Duggan | A | 26 | 22 | 1500 | 7 | |
12 | Georgia Stanway | A | 18 | 13 | 455 | 6 | |
14 | Melissa Lawley | A | 23 | 2 | 166 | 0 | |
16 | Jane Ross | A | 28 | 25 | 2122 | 11 | |
17 | Nikita Parris | A | 23 | 25 | 1511 | 5 | |
Les statistiques sont calculées sur la saison dernière et sur le quart de finale de Ligue des Championnes |
N° | Nom | Poste | Nationalité | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Erin Nayler | G | 25 | 0 | 0 | 0 | |
16 | Sarah Bouhaddi | G | 31 | 20 | 1800 | 0 | |
30 | Méline Gérard | G | 27 | 9 | 810 | 0 | |
28 | Loïs Ursella | G | 18 | 0 | 0 | 0 | |
3 | Wendie Renard | D | 27 | 21 | 1800 | 6 | |
4 | Julie Marichaud | D | 19 | 0 | 0 | 0 | |
5 | Saki Kumagai | D | 27 | 23 | 1889 | 8 | |
7 | Amel Majri | D | 24 | 21 | 1706 | 7 | |
8 | Jessica Houara d’Hommeaux | D | 30 | 22 | 1591 | 2 | |
15 | Aurélie Kaci | D | 27 | 5 | 336 | 1 | |
17 | Corine Petit-Franco | D | 34 | 14 | 932 | 5 | |
21 | Kadeisha Buchanan | D | 21 | 10 | 800 | 0 | |
25 | Julie Piga | D | 19 | 3 | 163 | 0 | |
26 | Josephine Henning | D | 28 | 7 | 460 | 0 | |
29 | Griedge Mbock Bathy Nka | D | 22 | 18 | 1518 | 3 | |
2 | Kenza Dali | M | 26 | 6 | 298 | 1 | |
10 | Dzsenifer Marozsán | M | 25 | 25 | 1687 | 6 | |
11 | Kheira Hamraoui | M | 27 | 13 | 852 | 3 | |
18 | Claire Lavogez | M | 23 | 21 | 1189 | 15 | |
20 | Delphine Cascarino | M | 20 | 9 | 557 | 3 | |
23 | Camille Abily | M | 32 | 23 | 1775 | 15 | |
27 | Caroline Seger | M | 32 | 22 | 1403 | 1 | |
9 | Eugénie Le Sommer | A | 28 | 24 | 1705 | 25 | |
12 | Élodie Thomis | A | 31 | 9 | 455 | 0 | |
13 | Andrea Norheim | A | 18 | 1 | 18 | 1 | |
14 | Ada Hegerberg | A | 22 | 25 | 1840 | 23 | |
22 | Pauline Bremer | A | 21 | 26 | 1666 | 9 | |
24 | Mylaine Tarrieu | A | 22 | 13 | 757 | 5 | |
31 | Alex Morgan | A | 28 | 10 | 657 | 9 |
N° | Nom | Poste | Nationalité | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Laura Ràfols Parellada | G | 27 | 8 | 720 | 0 | |
13 | Sandra Paños García-Villamil | G | 24 | 23 | 2070 | 0 | |
25 | Andrea Giménez | G | 20 | 0 | 0 | 0 | |
2 | Ane Bergara Artieda | D | 30 | 3 | 195 | 0 | |
3 | Ruth Garcia Garcia | D | 30 | 24 | 2122 | 0 | |
4 | Marta Unzué Urdániz | D | 29 | 27 | 2141 | 3 | |
5 | Melanie Serrano Pérez | D | 28 | 22 | 1720 | 1 | |
6 | Line Røddik Hansen | D | 29 | 24 | 2068 | 0 | |
15 | Leila Ouahabi | D | 24 | 23 | 1875 | 1 | |
18 | Marta Torrejón Moya | D | 27 | 28 | 2228 | 2 | |
23 | Leire Landa Iroz | D | 30 | 0 | 0 | 0 | |
7 | Gemma Gili Giner | M | 23 | 16 | 743 | 4 | |
8 | Míriam Diéguez de Oña | M | 31 | 21 | 1605 | 0 | |
9 | Mariona Caldentey Oliver | M | 21 | 16 | 673 | 3 | |
12 | Patricia Guijarro Gutiérrez | M | 19 | 18 | 1193 | 2 | |
16 | Vicky Losada Gómez | M | 26 | 17 | 1421 | 4 | |
17 | Irene Del Río Peláez | M | 26 | 11 | 395 | 2 | |
24 | Aitana Bonmatí | M | 19 | 10 | 360 | 0 | |
10 | Jennifer Hermoso Fuentes | A | 27 | 28 | 2381 | 29 | |
11 | Alexia Putellas Segura | A | 23 | 29 | 2026 | 10 | |
14 | Sandra Hernández Rodríguez | A | 20 | 4 | 174 | 1 | |
19 | Bárbara Latorre Viñals | A | 24 | 25 | 803 | 6 | |
20 | Olga García Pérez | A | 25 | 27 | 1311 | 11 | |
21 | Ange Koko N’Guessan | A | 26 | 20 | 681 | 4 | |
22 | Andressa Alves Da Silva | A | 24 | 24 | 1695 | 8 |
N° | Nom | Poste | Nationalité | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Katarzyna Kiedrzynek | G | 26 | 23 | 2059 | 0 | |
16 | Loes Geurts | G | 31 | 7 | 551 | 0 | |
30 | Romane Salvador | G | 19 | 0 | 0 | 0 | |
3 | Laure Boulleau | D | 30 | 1 | 45 | 0 | |
4 | Laura Georges | D | 33 | 25 | 2141 | 1 | |
5 | Sabrina Delannoy | D | 31 | 29 | 2456 | 2 | |
6 | Ngozi Ebere | D | 26 | 0 | 0 | 0 | |
8 | Erika | D | 29 | 12 | 923 | 3 | |
13 | Sandy Baltimore | D | 17 | 2 | 53 | 0 | |
14 | Irene Paredes | D | 26 | 22 | 1980 | 5 | |
17 | Ève Perisset | D | 22 | 28 | 2081 | 2 | |
20 | Perle Morroni | D | 20 | 14 | 701 | 2 | |
23 | Hawa Cissoko | D | 20 | 3 | 120 | 0 | |
7 | Aminata Diallo | M | 22 | 24 | 1395 | 1 | |
11 | Anissa Lahmari | M | 20 | 11 | 407 | 3 | |
12 | Ashley Lawrence | M | 22 | 13 | 1045 | 0 | |
19 | Lina Boussaha | M | 18 | 4 | 67 | 0 | |
22 | Sana Daoudi | M | 19 | 2 | 29 | 0 | |
24 | Formiga | M | 39 | 8 | 603 | 1 | |
26 | Grace Geyoro | M | 20 | 20 | 1682 | 0 | |
28 | Shirley Cruz Traña | M | 32 | 26 | 2155 | 5 | |
29 | Amandine Henry | M | 28 | 6 | 429 | 3 | |
9 | Sarah Palacin | A | 29 | 10 | 370 | 3 | |
10 | Cristiane | A | 32 | 25 | 1875 | 24 | |
15 | Nataša Andonova | A | 23 | 6 | 332 | 2 | |
18 | Marie-Laure Delie | A | 29 | 22 | 1529 | 24 | |
21 | Verónica Boquete | A | 30 | 25 | 1995 | 12 | |
25 | Marie Antoinette Katoto | A | 18 | 10 | 704 | 7 | |
27 | Ouleymata Sarr | A | 22 | 21 | 974 | 5 |
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