La FDA recommande aux médecins d’en apprendre davantage sur l’acupuncture et la chiropraxie


  • Mary Corcoran
  • Actualités Médicales
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Alors que les préoccupations sur l’usage chronique d’opiacés dans le monde vont croissantes, d’importants efforts ont été réalisés pour étendre le recours à des alternatives adéquates au traitement de la douleur chronique.

Des traitements complémentaires comme l’acupuncture sont désormais largement répandus et des études ont montré que l’acupuncture est associée à une amélioration des résultats liés à la douleur, par rapport à l’acupuncture simulée et à une intervention contrôle sans acupuncture. Toutefois, le traitement reste assez controversé en raison de l’incertitude entourant le mécanisme à l’origine du bénéfice.

Dans ce qui semble être une acceptation de l’efficacité de ces traitements, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (US Food and Drug Administration, FDA) a recommandé que les médecins en apprennent davantage au sujet des traitements complémentaires, notamment l’acupuncture et la chiropraxie.

Dans son document Education Blueprint for Health Care Providers Involved in the Management or Support of Patients with Pain (document d’orientation en matière d’éducation destiné aux professionnels de santé impliqués dans la prise en charge ou l’aide aux patients souffrant de douleurs), la FDA souligne le fait qu’il existe un certain nombre de traitements non pharmacologiques disponibles qui peuvent jouer un rôle important dans la prise en charge de la douleur en remplacement des opiacés, notamment des approches psychologiques, chirurgicales, complémentaires ainsi que des approches de réadaptation physique.

Selon le document, les professionnels de santé « doivent se doter de connaissances sur la gamme des traitements disponibles, savoir dans quelles circonstances ces derniers peuvent s’avérer utiles et à quel moment ils doivent être utilisés dans le cadre d’une approche multidisciplinaire pour la prise en charge de la douleur ».

La FDA souhaite à présent recueillir des commentaires publics sur ses propositions afin de guider les futures recommandations.