Bouleversement à Nice: Rivère et Fournier quittent le club

L’OGC Nice va changer de visages. Jean-Pierre Rivère, président depuis 2011, va quitter le club au mois de mai prochain. Tout comme Julien Fournier, directeur général, également arrivé de l'OM en 2011. Les deux dirigeants ont annoncé leur départ aux joueurs et aux employés ce vendredi après-midi, selon les informations de RMC Sport, avant de s'exprimer devant les médias. Les deux hommes se rendront disponibles le temps qu’il faudra pour le fonctionnement du club et la recherche de remplaçants.

À la mode du beau jeu niçois

Avec Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier, l’OGC Nice avait changé de dimension. En installant des techniciens dans la durée et aux noms prestigieux. Claude Puel, Lucien Favre et Patrick Vieira ont ainsi successivement occupé le banc azuréen depuis l’arrivée de Rivère et Fournier. En convainquant le public dans le jeu, notamment lors de deux saisons spectaculaires (2015-2016 et 2016-2017).

Ben Arfa, Balotelli, Dante...

Rivère et Fournier riment aussi avec Hatem Ben Arfa. Avec Mario Balotelli, Dante ou encore Younès Belhanda, les deux dirigeants niçois ont habitué le foot français à animer le mercato. Avec succès pour le milieu formé à l’OL. Auteur d’une saison canon en 2015-2016 (17 buts et 6 passes décisives en Ligue 1), Ben Arfa a régalé le public niçois.

Seri, Plea, Dalbert... les pros de la revente

Spécialiste des arrivées, le duo a également réalisé de grosses reventes. En permettant l'éclosion de Dalbert (transfert estimé autour de 20 millions), d'Alassane Plea (25), de Jean-Michael Seri (30) ou encore de Vincent Koziello (5), les dirigeants niçois ont soigné leurs finances.

En sept ans et demi, les Niçois ont également changé de décor avec ces deux dirigeants. En 2013, les Aiglons ont investi leur nouvelle enceinte de plus de 36.000 places, l'Allianz Riviera. Un stade dans lequel Rivère et Fournier prendront peut-être bientôt place en tant que simples spectateurs.

Jean-Pierre Rivière: "Recruter des personnes qui pourraient nous remplacer" 

"On a des petites tensions avec nos actionnaires. C'est un secret de polichinelle. Ces tensions s'accentuent en période de mercato. (...) Nous avons invité les actionnaires à recruter des personnes qui pourraient nous remplacer. Nous nous sommes mis d'accord pour rester jusqu'à fin mai. (...) Ce n'était plus possible. Nous avons informé nos actionnaires qu'il fallait trouver des dirigeants à notre place."