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Je n’y connais rien en vin moi!



Même si le jus de raisin fermenté est de plus en plus présent sur nos tables et que les connaissances des québécois en matière n’ont jamais été aussi élevées, beaucoup trop encore de consommateurs de vin ne se font pas confiance.

À toutes les semaines, des gens m’écrivent en me demandant si telle ou telle bouteille est bonne et le plus intrigant dans tout ça, c’est que souvent, ils ont bu cette bouteille la veille... Vous l’avez bu hier, c’est donc à vous de me dire si elle est était bonne ou pas, non ?

Je n’ai aucune aucune connaissance dans les viandes mais si vous me servez un steak, je serai apte à vous dire si il me plaît ou pas. Il faut faire confiance à son pif, se laisser guider par ses papilles... Le meilleur juge quand on mange ou qu’on boit quelque chose, c’est son nez et sa bouche !

À vos calepins

Donc, on goûte un vin, on se ferme les yeux, on prend le temps de le goûter, de l’analyser et on se demande dans sa tête « est-ce mon genre de produit, est-ce que ça me plaît ou non ? » C’est tout. On aura beau vous dire que c’est un fiole ravissante, un rapport qualité/prix/plaisir à couper le souffle, un assemblage d’un grand terroir et d’un millésime spectaculaire, bla bla bla... C’est à vous de juger.

Utilisez un petit calepin pour prendre des notes sur les crus que vous avez aimé mais également sur ceux qui vous ont fait faire la grimace. Vous en apprendrez d’avantage sur vos goûts et vous pourrez guider votre conseiller en succursale pour qu’il trouve par la suite « chaussure à votre nez ». Vous pourriez les noter sur une échelle de 1 à 10 et inscrire 3-4 mots par vin au meilleur de vos connaissances.

Mettez votre nez partout

Un peu d’entrainement pour vous donner encore plus de confiance et vous mettre des mots « dans la bouche » pour mieux décrire le contenu d’un flacon ? Sentez, humez, reniflez, flairez et mettez votre nez partout les amis ! Ce sera incontestablement la meilleure façon d’emmagasiner des mémoires olfactives et ensuite, vous pourrez associer ces arômes à celles des vins que vous dégustez.

Comment voulez dire qu’un produit sent le muguet, le clou de girofle ou la craie à tableau si vous n’avez jamais pris le temps de sentir un bouquet de muguet, une poignée de clou de girofle ou une boite de craies à tableau ?

La mémoire est peut-être une faculté qui oublie mais la mémoire olfactive et gustative peut être assez épatante. La preuve est qu’on dit parfois que ça sent ou que ça goutte tel ou tel parfum et/ou saveurs de notre enfance. La sauce à spag que grand-maman mijotait il y a 20 ou 30 ans ou l’odeur du chalet qu’on ouvrait au printemps à l’époque en famille, ça ne s’oublie jamais !

Vin de la semaine

  • Bordeaux 2014

  • Ronan de Clinet - Château Clinet

  • Bordeaux - France

  • Code : 12773810 Prix : 19,85 $

  • Servir à 16-17 degrés Celsius

Il sera aussi efficace avec des grillades BBQ cet été qu’avec vos mijotés cet automne.

Comment goûter un « fragment » d’un grand vin bordelais à 150 ou 200 $ l’unité ? On achète son 2e ou même son 3e vin de Château ! Voici donc le 3e vin du célèbre Château Clinet qui est situé sur l’appellation Pomerol à quelques « parcelles » du mondialement connu Petrus. Sans jouer à la « vedette » en se prenant pour un grand cru, le vin à des petits airs de famille avec de nombreuses bonnes fioles élaborées sur la rive droite de Bordeaux. Un 100 % Merlot facile, gouteux, accessible, précis et sans flafla à boire dès maintenant ou dans les 3-4 prochaines années.

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