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Pendant plus d’un an, le rituel fut immuable : deux fois par mois, en milieu d’après-midi, nous nous présentions devant le 52 rue des Saints-Pères, à Paris. Le maître des lieux commande l’ouverture de la lourde porte cochère bordeaux qui marque l’entrée de l’hôtel de Cavoye. Il nous accueille en haut du perron, à droite de la cour pavée. Nous déposons nos affaires sur une banquette, sous le grand escalier qui mène aux chambres. Nous traversons les vastes salons tendus de velours et de soie qui longent un beau jardin, peu fleuri mais arboré. Devant une vaste cheminée, une table basse, sur laquelle est posé le roman de Franz-Olivier Giesbert Dernier Été, que lit son épouse, Dominique. Bernard Tapie s’installe dans l’un des trois confortables canapés, celui qui tourne le dos au jardin et f...
Il a pu faire ses petites affaires avec la complaisance des puissants, escroquer le contribuables d'un demi-milliard d'euros, voler des titres de championnat national, s'enrichir le dos des plus pauvres sans dépenser le moindre centime.
La belle vie !
Bien sûr qu'il ne referait pas sa VIE.
Il est devenu l'une des vingt premières fortunes de France !
Pourquoi referait-il sa VIE rien que sur ce fait sans entrer dans les détails de ses réussites, de ses mésaventures, de ses échecs, de ses mises en examen, de ses condamnations et des mois passés en prison? !
Après 40 ans de linchages divers dans la presse, elle lui tisse aujourd’hui un linceul en fil d’or… contorsions totalement lamentables…