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Crise sino-japonaise : Tokyo annonce la libération du capitaine chinois

Le Japon a libéré le capitaine du bateau de pêche chinois dont l'arrestation est à l'origine d'une crise diplomatique avec Pékin, rapporte la télévision publique japonaise.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 24 septembre 2010 à 08h13, modifié le 24 septembre 2010 à 10h26

Temps de Lecture 1 min.

Zhan Qixiong, le capitaine du navire chinois arraisonné par les gardes-côtes japonais.

Le Japon a décidé de libérer le capitaine du bateau de pêche chinois dont l'arrestation est à l'origine d'une crise diplomatique avec Pékin, rapporte vendredi 24 septembre la chaîne de télévision publique japonaise NHK. Le chalutier du capitaine chinois était entré en collision le 7 septembre avec deux patrouilleurs de la garde-côtes japonaise, près d'îlots revendiqués par les deux pays : les Senkaku (en japonais) et Diaoyu (en chinois). Pékin avait pour sa part arrêté quatre ressortissants japonais soupçonnés d'avoir pénétré illégalement dans une zone réservée et d'y avoir filmé des objectifs militaires.

"Au vu des conséquences sur la population japonaise et sur les relations entre le Japon et la Chine, nous avons décidé qu'il n'était pas nécessaire de continuer à détenir le capitaine ni de l'interroger", a déclaré le procureur de Naha (sud du Japon) Toru Suzuki, lors d'une conférence de presse. Le parquet décidera ultérieurement s'il convient d'inculper le capitaine chinois, tout en tenant compte de l'évolution des relations entre Tokyo et Pékin. Une décision doit être prise avant le 29 septembre.

REPRÉSAILLES ÉCONOMIQUES

L'arrestation du pêcheur chinois a entraîné un regain de tension entre Pékin et Tokyo. Les responsables chinois ont suspendu les contacts de haut niveau avec leurs homologues japonais et le premier ministre chinois Wen Jiabao avait menacé le Japon mercredi de "nouvelles mesures" s'il ne libérait pas "immédiatement" le capitaine. Le ministre japonais du commerce a fait état vendredi de
l'arrêt d'exportations chinoises de métaux rares, des composés utilisés dans de nombreuses industries, sur la base d'informations fournies par des entreprises japonaises.

Une information démentie par Pékin. Mais un négociant d'une autre maison de commerce, parlant sous couvert d'anonymat, a confirmé que ces envois étaient stoppés. "Le 22 septembre, les entreprises chinoises qui ont la licence d'exportation au Japon ont été réunies à Pékin par le ministère chinois du commerce. Là, le sujet des îles Senkaku a été abordé et il y a eu des discussions à propos de l'arrêt des exportations au Japon", a précisé ce négociant.

"Nous avons reçu des informations fragmentaires. Nous sommes en train de réunir l'ensemble des éléments nécessaires à la compréhension de la situation", a expliqué le ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie japonais, Akihiro Ohata. Il a ajouté qu'une telle mesure, si elle était confirmée, était "interdite par l'Organisation mondiale du commerce" et que le Japon agirait "conformément aux règles en vigueur".

Le Monde avec AFP et Reuters

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