AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Philippe Résimont (Autre)Maxime Van Santfoort (Autre)Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9791035405038
Audiolib (17/03/2021)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.7/5   883 notes
Résumé :
Les journalistes le savent : si ça saigne, l'info se vend. Et l'explosion d'une bombe au collège Albert Macready est du pain bénit dans le monde des news en continu. Holly Gibney, de l'agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête lorsqu'elle apprend l'effroyable nouvelle en allumant la télévision. Elle ne sait pas pourquoi, mais le journaliste qui couvre les événements attire son attention…

Quatre nouvelles magistrales, dont... >Voir plus
Que lire après Si ça saigneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (183) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 883 notes
Il est revenu.

Et si ÇA te rappelle quelque chose, c'est tout à fait normal (private joke entre fans de Stephen).

Le King is back et nous arrêterons ici les phrases en anglais, je vous rassure.

Bon, il faut bien l'avouer, Stephen King a à peine le temps de nous manquer qu'il sort déjà un nouveau livre ! Un des auteurs américains les plus prolifiques de sa génération revient avec un recueil de quatre nouvelles cette fois.

Et s'il est bien un domaine où j'aime le retrouver, c'est bien celui-ci même s'il faut bien le dire, parfois, ses « courts textes » sont l'équivalent d'un roman entier chez d'autres écrivains ! le bougre nous en donne pour notre argent !

Quatre nouvelles donc :

LE TELEPHONE DE M. HARRIGAN, la jolie amitié entre un jeune garçon et son employeur millionnaire, peut-être mon texte préféré du recueil tant le gamin est attachant.

LA VIE DE CHUCK, nouvelle originale, presque cinématographique dans son traitement, en trois actes pour raconter la vie d'un homme ET la fin du monde.

SI ÇA SAIGNE, le plus long teste du recueil qui lui offre d'ailleurs son titre, est une suite de son roman L'Outsider que l'on peut lire aussi indépendamment. On retrouve Holly et son agence de détective, confrontée à une explosion dans un collège.

RAT, ou encore un texte de King traitant d'un écrivain, de l'angoisse de la page blanche avec ce héros qui a publié quelques nouvelles sans jamais arriver à écrire de roman jusqu'au jour où l'idée fuse et qu'un rat entre dans son existence …

Stephen King fait du Stephen King, sans surprise mais avec brio. On retrouve ici les thèmes chers à son coeur que sont les nouvelles technologies, la fin du monde, le personnage de l'écrivain torturé, l'au-delà et le deuil. L'écrivain se fait plaisir, et s'il est parfois un brin bavard, les afficionados ne bouderont pas leur plaisir.

Perso, je suis plus touché par le Stephen King d'il y a quelques années même s'il reste encore aujourd'hui un monument de la pop culture !

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          834
Un recueil de quatre nouvelles avec de bonnes idées comme sait si bien le faire Stephen King.
Mon erreur a été de lire Holly avant (mais pour ma défense je ne savais pas qu'il y'avait une nouvelle aprèsL'Outsider avec le personnage de la détective). Cela n'a pas changé mon intérêt mais ayant lu Holly, je me doutais de la fin de la nouvelle qui porte le titre du recueil. Ce n'est pas très grave, l'histoire reste passionnante.
D'ailleurs, elles le seront toutes les quatre.
Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          7812
Je suis allée rendre visite à un vieux pote : Stephen King. Il avait de nouvelles histoires à me raconter. Il faut dire qu'en général je n'aime pas les nouvelles mais celle du King sont à part. Quelques mots et les personnages prennent vie, le décor est planté, l'immersion est totale. Je n'ai jamais cette impression de trop peu que me laissent en général les nouvelles.
C'est toujours un plaisir de l'écouter nous raconter ses histoires, on s'y croirait d'ailleurs j'ai retrouvé de vieux copains un peu perdus de vue.

Vous vous souvenez d'Holly GIBNEY, on était devenues copines au cours de ses précédentes enquêtes liées au fameux Mister Mercedes et depuis on n'arrête pas de se croiser. Elle avait aussi enquêté sur l'outsider et dans Si ça saigne je l'ai retrouvé avec plaisir. J'ai même croisé Jérôme. J'adore Holly, sa marginalité, son côté rebelle et sa fragilité. Je crois que Stephen l'a à la bonne aussi. Holly, c'est une âme à fleur de peau. Quelle chance d'en apprendre plus sur elle qui est si secrète ! Car sous couvert de nous faire une suite sympa à l'outsider Stephen nous offre une incursion dans la vie familiale de Holly et le personnage prend une autre dimension. Pour autant la nouvelle ne se limite pas à ça. le King en profite pour égratigner le milieu du journalisme et nous offrir une enquête qui nous tient en haleine et nous ouvre des perspectives étonnantes. Peut-être retrouverons-nous de nouveau Holly…

Avec le téléphone de Monsieur Harrigan mon vieux pote s'en est donné à coeur joie. Critique des GAFA, critique de la société de consommation et d'un monde où nous sommes branchés à nos portables comme à un respirateur. En écho m'est revenu en mémoire Cellulaire. Un régal cette histoire dans lequel j'ai particulièrement apprécié le personnage de monsieur Harrigan. Un papi comme je les aime.

La vie de Chuck s'apparente plutôt à un conte fantastique, je lui ai trouvé un petit côté féérique qui m'a fait penser à Elévation. le King laisse place à l'imagination du lecteur lui permettant d'interpréter l'histoire comme il le souhaite. J'ai trouvé cette nouvelle surprenante et pleine de surprises et de poésie.

Mais ma préférée reste Rat, le King explore les affres de la création. C'est une plongée dans la tourmente d'un auteur qui ne parvient pas à mener ses histoires jusqu'à leur terme. Une exploration du processus de création dans ce qu'elle a de plus sombre, égoïste et cruel. Vous vous souvenez de Jack, le père de famille dans Shining… ? de son acharnement à écrire sa pièce de théâtre ? Jusqu'où le désir de création peut-il nous mener ? Dans quelle souffrance incompréhensible pour leur entourage les auteurs se trouvent-ils plongés ? Jusqu'à quel point côtoient-ils la folie et dans quelle mesure sont-ils encrés dans la réalité ? Jusqu'où leur imagination prend-t-elle le pas sur la réalité ? Une nouvelle croustillante !

Une fois de plus j'ai dévoré ce King avec enthousiasme et étonnement. J'ai beaucoup aimé la des nouvelles diversité et le fait de pouvoir faire le lien avec d'anciennes lectures sans pour autant avoir l'impression que c'était « du réchauffé ». Mon seul regret, j'aurais aimé plus d'angoisse et de peur mais là je pinaille.
Commenter  J’apprécie          6528
Quel bonheur de retrouver Stephen King et de se replonger dans son écriture...

Habituellement, je n aime pas trop les nouvelles et celles de Stephen King sont presque les seules que je lis et donc pour lesquelles je fais exception.

Ici nous avons :

Le portable de M. Harrigan.
Un jeune garçon fait la lecture à un vieux millionnaire, M. Harrigan. Il offre un téléphone portable à ce vieil homme qui de base déteste les nouvelles technologies. Quand M. Harrigan meurt, le jeune garçon l appelle pour tomber sur sa messagerie et entendre sa voix. Il lui raconte également ses déboires... Et réalise que le lendemain, ceux qui lui causent du tort meurent.

Cette nouvelle m a inévitablement fait penser au "portable noir", un nouvelle d un autre auteur. Beaucoup de similitude, notamment ce téléphone vengeur. J aurais aimé que la nouvelle de Stephen King aille plus loin dans l horreur, mais elle m a plu.

La seconde est "Merci Chuck", un nouvelle en 3 parties et construite à l envers. On arrive dans monde apocalyptique (le nôtre, plus tard) où des cratères et volcans poussent, Internet ne fonctionne plus, la télévision non plus, l électricite commence à fameusement poser problème. Cependant, partout on voit une image publicitaire avec un homme au physique de comptable et sur laquelle est écrit "Merci Chuck". Par la suite, on comprend que cet homme est à l hôpital, il est mourant et est entouré de sa famille.
Dans la seconde partie, on découvre que cet homme, lors d un voyage d affaire, s est mis à danser en plein milieu du trottoir devant un artiste de la rue qui jouait avec un chapeau au sol. Une danse endiablée s est poursuivie et de nombreux passants, dont une jeune femme ont danse avec lui. Il savait que ce beau moment resterait a jamais grave dans sa mémoire.
Dans l acte 1, soit la troisième partie, on suit la jeunesse de Chuck et on comprend que dans la pièce sous la coupole située dans la maison de ses parents, il se passait des choses étranges permettant à celui qui y pénétrait de connaître des choses sur l avenir. Quand Chuck y pénétre, il se voit, mourant sur un lit d hôpital.
J ai bien aimé cette nouvelle et la conception de l auteur de dire que dans chaque être humain, il y a tout un univers.
La troisième fois est "Si ça saigne", une suite de l outsider. Après un attentat dans une école, Holly va mener une enquête parce qu il lui semble qu un journaliste présent au moment est faits est suspect.
Cette nouvelle était plus longue, je n ai pas été véritablement transportée. Un peu comme du déjà vu avec l outsider. Mais elle se laisse lire.
Et enfin, la dernière "Rat" qui a été ma préférée.
Un écrivain quitte sa femme et ses deux enfants pour aller écrire dans un chalet qui leur appartient. Ce chalet s avere être assez éloigné et visiblement al placé en cas de tempête. Il n a pas son téléphone avec lui. Lorsqu il écrit, il se sent très bien, mais il n arrive jamais à terminer ses romans. Au bout d un moment il se perd dans le choix des mots et des tournures de phrases. Finalement, il sauve la vie d un rat qui lui propose un marché : écrire la fin de son roman mais qu en contre partie une personne a laquelle il tient meure...

J ai adoré cette nouvelle mais elle m'a donné un sentiment d inachevé. Que s est il passé quand il a écrit le village ? Oui il a brûle le roman, mais pourquoi avoir essayé de brûler la maison en même temps ? Qu est ce qui se cache derrière sa personnalité, même si évidemment vu le marché passé, on comprend.

Enfin voilà, j ai passé un bon moment, et j'adore lire la lettre qu'écrit Stephen King au lecteur en fin de livre. Hâte de le retrouver !
Commenter  J’apprécie          580
Ai-je dis un jour que je n'étais pas une grande fan de nouvelles ? Oubliez, ça ne s'applique pas du tout ici ! Déjà parce qu'il s'agit de Stephen King, donc qu'il écrive 5 pages ou plus de mille, je lirai (hé oui, quand on est fan, on ne compte pas !). Et ensuite, parce qu'on ne peut plus vraiment parler de nouvelles dans ce recueil, le récit le plus court compte une soixantaine de pages, le plus long environ deux cents. Il s'agit donc plutôt de "novellas", ou romans courts en bon français.
La première, intitulée "Le téléphone de M. Harrigan" est sans doute ma préférée, parce qu'elle me rappelle d'anciennes histoires fantastiques du King d'il y a quelques décennies. Une amitié sincère va réunir un jeune garçon, Craig, et un vieil homme richissime, M. Harrigan. Craig vient lui faire la lecture (d'ailleurs il va notamment lui lire "On achève bien les chevaux", un de mes coup de coeur), contre quelques pièces, plus un ticket de loterie lors des grandes occasions. Un des tickets en question s'avère gagnant, et Craig, qui vient de recevoir pour Noël un des premiers smartphones, décide d'en offrir un également à son "employeur". Hélas, celui-ci va mourir quelque temps plus tard. Craig va glisser le téléphone dans le cercueil, et c'est là que l'histoire va devenir étrange et intéressante...

Autre ambiance pour le second texte : "La vie de Chuck", divisé en 3 parties anti-chronologiques. Une ambiance de fin du monde règne sur les Etats-Unis, la Californie part en morceaux dans l'océan à cause des tremblements de terre, la fourniture d'électricité est de plus en plus aléatoire et internet se coupe à tout bout de champ. Marty rentre chez lui en essayant d'éviter les embouteillages et les routes coupées par des failles, quand il remarque un panneau publicitaire remerciant un certain Charles Krantz pour "39 années formidables, Chuck", avec le portrait d'un homme évoquant un comptable. Et les références à cet illustre inconnu vont se multiplier rapidement partout jusqu'à... Dans l'acte 2, qui se déroule donc avant, on fait connaissance avec Jared, un musicien de rue et avec Chuck. Ces deux-là font former un tandem éphémère, mais efficace !
Dans l'acte 1, on rencontre Chuck enfant, ainsi que son Zaydee, comme il appelait son grand-père. Et on va rentrer également dans une mystérieuse pièce circulaire, située dans la coupole qui surmonte la maison de ses grands-parents, et découvrir que chacun de nous "contient des multitudes"
C'est la nouvelle que j'ai le moins aimé, je n'ai pas trop adhéré à la construction, et l'histoire en elle-même m'a paru vraiment trop tirée par les cheveux, peut-être pas assez approfondie.

Ensuite vient le roman "court" selon les critères de l'auteur (environ 200 pages quand même) qui donne son titre au recueil : "Si ça saigne". Si vous avez lu "L'Outsider", vous vous retrouverez vite en terrain familier, c'est en quelque sorte une suite. Je ne vais pas trop dévoiler l'histoire pour les autres. On y revoit avec grand plaisir Holly Gibney, principale enquêtrice de l'agence Finder Keepers, qui a bien changé depuis sa première apparition dans l'univers de Stephen King. Pour mémoire, c'était dans la trilogie Mr Mercedes, et elle a bien évolué depuis, dans le sens positif. Et c'est elle qui va se charger de démasquer l'auteur d'un carnage à la bombe dans un collège. le fantastique est bien présent, au sein d'une enquête palpitante. C'était un peu trop vite fini à mon goût, j'en aurai voulu encore plus !

Et enfin une nouvelle intitulée "Rat" vient clore le festival, un style encore complètement différent. Drew veut absolument écrire un roman. Jusque-là il n'a réussi à "pondre" que des nouvelles, et sa dernière tentative s'est achevée en drame quand il s'est avéré incapable de poursuivre l'écriture. Pour bénéficier de conditions optimales alors qu'une idée point dans son cerveau, il va se mettre au vert dans le chalet de son père, au fin fond d'un trou perdu. d'ailleurs le dernier tronçon de route porte le nom évocateur de "Shithouse Road"... Une fois arrivé à bon port, tout se déroule pour le mieux, du moins au début, les idées fusent, le roman avance bien. Mais on n'est pas chez le King pour rien, et vous vous doutez bien que cette belle harmonie ne va pas durer ! Déjà une grosse tempête s'annonce, qui va amener sur le seuil du chalet un visiteur en bien mauvais état. Et on va soudain se retrouver en plein drame faustien. Et vous n'en saurez pas plus, sinon que j'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce texte, beaucoup d'éléments sont terriblement réalistes, mais il y a cette touche inimitable qui va tout faire déraper, c'est ce que j'aime chez cet auteur.

Alors bien sûr il y a du déjà vu, pas étonnant vu l'ampleur de sa production. Mais personnellement cela ne me dérange pas, il y a toujours aussi de nouvelles idées, et à une exception près (Sleeping beauties), je ne me suis jamais ennuyée. En plus, comme ce sont des récits relativement courts, on ne retrouve pas ce côté très descriptif et mise en place de l'ambiance qui rebutent certains lecteurs, dont je ne fais pas partie, moi au contraire j'adore !
Je pense qu'il est inutile de préciser que je le recommande chaleureusement. Ou bien ?
Commenter  J’apprécie          5350


critiques presse (3)
LaLibreBelgique
26 février 2021
Un nouveau recueil de nouvelles confirme que l'auteur excelle dans ce format et saisit encore l'air du temps.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
SudOuestPresse
23 février 2021
Quatre nouvelles dans lesquelles le maître de l’horreur et du fantastique revisite sa géographie intime.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeParisienPresse
11 février 2021
Tout est dans le titre, ou presque : « Si ça saigne ». Du pur Stephen King. Un recueil de nouvelles, genre très prisé du « Maître de l'horreur ».
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Citations et extraits (145) Voir plus Ajouter une citation
L'alcool et les secrets ne font pas bon ménage, tout le monde le sait, et après la mort de son fils, de sa belle-fille et de sa future petite fille (Alyssa, qui sonne comme la pluie), Albie Krantz s'était mis à boire beaucoup. Il aurait dû acheter des actions Anheuser-Busch, tellement il buvait de bière. Il pouvait se permettre de boire car il était à la retraite, à l'aise financièrement et très déprimé.
Après le voyage à Disney World, sa consommation d'alcool se réduisit à un verre de vin au cours du repas ou à une bière devant un match de baseball. Généralement. Car de temps en temps - tous les mois d'abord, tous les deux mois ensuite -, le grand-père de Chuck prenait une cuite. Toujours chez lui, et sans jamais le crier sur les toits. Le lendemain, il se déplaçait lentement et mangeait peu, jusque dans l'après-midi, puis il retrouvait son état normal.

La vie de Chuck
Commenter  J’apprécie          20
Quand elle conduit, elle garde les yeux fixés sur la route. Dans les films, ces scènes où la personne qui est au volant tourne la tête vers le passager pendant plusieurs secondes pour réciter son texte l'horripilent. Elle a toujours envie de crier : Regarde la route, abrutie ! Tu as envie d'écraser un gamin pendant que tu racontes ta vie sentimentale ?
Commenter  J’apprécie          201
Franzen n'avait pas tort, songeait-il, à propos de ce moment qui précède l'écriture d'un roman. C'était un moment agréable, oui. Car tout ce que vous voyiez et entendiez était du grain à moudre potentiel. Tout était malléable. Votre esprit pouvait construire une ville, la remodeler, puis la raser, tout cela pendant que vous étiez en train de prendre une douche, vous raser ou pisser. Toutefois, dès que vous vous lanciez pour de bon, ce n'était plus pareil. Chaque scène que vous écriviez, chaque mot, réduisait un peu plus vos options. Finalement, vous étiez comme une vache qui descend en trottinant une glissière étroite sans autre issue que...
P542
Commenter  J’apprécie          70
Les échantillons gratuits, c'est très bien, ajouta-t-il, mais si tu leur fais trop de cadeaux, que ce soient des vêtements, de la nourriture ou des informations, les gens considèrent cela comme un dû.
Commenter  J’apprécie          236
Plus tard, il sera dans l’incapacité de marcher et, à plus forte raison, de danser avec la petite sœur dans Boylston Street.

Plus tard, il sera dans l’incapacité de mâcher et ses repas sortiront d’un mixeur.

Plus tard, il sera dans l’incapacité de faire la différence entre la veille et le sommeil, et il pénétrera dans un univers de souffrances si intenses qu’il se demandera pourquoi Dieu a créé le monde.

Plus tard, il oubliera le prénom de sa femme. La seule chose dont il se souviendra – de temps à autre –, c’est de s’être arrêté dans la rue, d’avoir posé son attaché-case et d’avoir remué les hanches sur le tempo de la batterie, et il se dira que c’est pour ça que Dieu a créé le monde.

Rien que pour ça.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Stephen King (200) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
CONVERSATIONS et QUESTIONS sur ce livre Voir plus
autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (2287) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1716 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}