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Futurapolis : revivez l'ensemble de nos conférences

Le forum du « Point » consacré aux nouvelles technologies a réuni les meilleurs experts de l'innovation. Retrouvez l'ensemble de nos conférences en replay.

Par Louis Chahuneau, , , Sarah Gibert, , ,

Futurapolis : revivez l'ensemble de nos conférences
Futurapolis : revivez l'ensemble de nos conférences

Pour cette huitième édition de Futurapolis, Le Point avait donné rendez-vous aux passionnés des nouvelles technologies à Toulouse. Pendant deux jours, philosophes, chercheurs, ingénieurs, mais aussi entrepreneurs se sont réunis afin d'évoquer notre monde en mutation et ses nombreuses perspectives.

Quels usages pour les neurosciences ? Comment se protéger des deepfakes et du clonage vocal ? Quels algorithmes se cachent derrière les applications de rencontre ? Comment mieux utiliser l'intelligence artificielle ? D'éminentes personnalités, du chercheur américain Evgeny Morozov au Nobel de l'économie Jean Tirole, en passant par l'écrivain Alain Damasio, ont conversé entre elles et avec le public, donnant lieu à des échanges passionnants.

L'intégralité des conférences filmées est à retrouver sur le site du Point et sur nos pages Facebook Le Point et Le Point Innovation. Quant au forum Futurapolis, il revient l'année prochaine pour un nouveau rendez-vous toujours tourné vers le futur.

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À l'année prochaine !

      Futurapolis, c'est déjà fini. Merci d'avoir suivi cette huitième édition du forum, et à l'année prochaine pour de nouveaux sujets sur la technologie. En attendant, retrouvez l'ensemble de nos conférences filmées sur le site du Point ou sur nos pages Facebook : Le Point et Le Point Innovation. Bon week-end !      


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Le tribunal de Futurapolis. Nos enfants seront-ils génétiquement modifiés ?

      Rappelez-vous, chers jurés : c'était en 2018. Un scientifique chinois annonçait la naissance de bébés génétiquement modifiés, suscitant la réprobation de la communauté scientifique. Désormais, nous sommes en 2030. La Chine et les États-Unis se sont livré une guerre implacable autour du génome humain et la vieille Europe a regardé quelques tabous voler en éclats. Rapidement, des diagnostics pré-implantatoires ont permis de se prémunir contre certaines formes de HIV, la mucoviscidose et de graves myopathies. D'autres laboratoires ont promis à ceux qui pouvaient se l'offrir des enfants garantis « sans cancer » ou « sans cataracte ». Demain, on parle même de nouvelles facultés augmentées par la manipulation du génome : mémoire, concentration, limitation de la chute de cheveux… Entre accusations d'eugénisme et innovation médicale, la recherche est en pleine crise : à vous, chers jurés, de trancher pour le futur. Le tribunal de Futurapolis est ouvert ! 



Invités : Jean-Michel Besnier, professeur émérite de philosophie à l'université Paris-Sorbonne, auteur de Les robots font-ils l'amour ? Le transhumanisme en 12 questions ; Gérard Haas, docteur en droit, avocat à la cour d'appel de Paris ; Emmanuelle Rial-Sebbag, juriste, docteur en droit de la santé, directrice de recherche à l'Inserm en bioéthique et droit de la santé ; Christian Siatka, généticien, directeur de l'École de l'ADN de Nîmes.      


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Muséum - L'IA, la grande arnaque ?

      On la dit omniprésente, et demain omnisciente. On prétend qu'elle dépassera l'intelligence humaine. Certains, plus modestes dans leurs propos, rappellent qu'elle demeure multiple, difficile à définir. Mais, derrière les discours à l'emporte-pièce et la hype momentanée, qu'est-ce que l'intelligence artificielle ? En quoi diffère-t-elle de l'analyse statistique ou du machine learning ? Et si, au fond, « l'intelligence artificielle » ne correspondait à rien, sinon à un discours marketing ?



Nos invités : Xavier Vasques, mathématicien, directeur du centre mondial d'IBM Systems à Montpellier, président du Laboratoire de recherche en neurosciences cliniques (LRENC) à Montpellier ; Alexei Grinbaum, physicien et philosophe. Chercheur au CEA de Saclay, il est spécialiste des fondements de la mécanique quantique. Son dernier livre, Les Robots et le Mal, est consacré à l'intelligence artificielle. François Sillion, directeur de l'Advanced Technologies Centre in Paris (ATCP), le centre de recherche et développement européen d'Uber dédié à la mobilité urbaine. Ancien directeur par intérim de l'Inria. Aurélie Jean, docteure en sciences et entrepreneuse, directrice de In Silico Veritas. Elle enseigne l'algorithmique à l'université, conduit sa recherche sur les algorithmes de prédiction et leurs comportements, et écrit dans le magazine Le Point.      


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Dématérialisation des services publics : va-t-on vraiment y gagner ?

      Payer ses impôts, trouver un travail, créer son entreprise : aujourd'hui, n'importe quel service public semble avoir pris au sérieux la transition numérique et propose des services en ligne. Symbole d'efficacité – et volonté de diminution des coûts –, cette dématérialisation n'en demeure pas moins critiquée. Celle-ci serait injuste pour certains, notamment les plus précaires et les moins « compétents » dans le domaine – 12 % des Français ne se connectent d'ailleurs jamais à Internet et 20 % des internautes ne se déclarent pas « à l'aise » avec l'outil. Alors que la notion d'illectronisme fait son apparition dans le débat public, où en sommes-nous de l'inclusion des citoyens en France et en Europe ? L'objectif du gouvernement d'une dématérialisation totale des démarches administratives d'ici à 2022 est-il même souhaitable ?




Pour répondre à ces questions : Francesca Bria, professeure et spécialiste des politiques d'innovation, conseillère pour la Commission européenne, commissaire chargée des technologies numériques et de l'innovation au sein de la municipalité de Barcelone, fondatrice du projet Decode, désignée par Forbes comme étant l'une des « 50 femmes de la Tech » au niveau mondial ; Jen Schradie, sociologue, professeure à l'Observatoire sociologique du changement de Sciences Po, auteure de The Revolution That Wasn't : How Digital Activism Favors Conservatives.       


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L'Intelligence artificielle pourrait être imaginée pour réduire le temps de travail

      Evgeny Morozov est-il contre le progrès technique ou seulement certains usages ? "Ma vision est très positive, dans l'optique où l'on arrive à reprendre le contrôle des technologies. L'IA doit être un bien public et non un service géré par quelques entreprises. Mais l'IA dans la manière dont elle est développée ne va pas dans le bon sens actuellement : on observe l'augmentation du chômage, la dynamique de surveillance généralisée, etc. Pourtant, il y a d'autres options possibles, comme travailler moins longtemps. On peut imaginer que l'automatisation, qui générerait des profits, soit redistribuée aux employés, par exemple."      


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Muséum - IA et santé : faux-semblants, vraies avancées

      Certains nous promettent le pire, ressassant les sempiternels refrains sur « l'être humain perfectible bientôt dépassé par les machines ». Même le médecin n'y échapperait pas, nous dit-on : robots chirurgiens et algorithmes surpuissants lui auront bientôt réglé son compte… Pourtant, toujours pas de machines autonomes à l'horizon. Au contraire, une collaboration prometteuse entre des intelligences artificielles spécialisées et des praticiens formés a déjà permis de nombreuses avancées. Détection de lésions invisibles à l'oil humain, traitement de données massives, soutien global dans le domaine de l'imagerie médicale : voilà peut-être les véritables révolutions à venir.


Invités : Clément Cabanes, président de Guerbet France Sylvain Cussat-Blanc, maître de conférences en informatique à l'université Toulouse-1-Capitole, rattaché à l'Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT-CNRS).      


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Les entreprises comme WeWork, Amazon ou Uber perdent des milliards tous les ans !

      Selon Evgeny Morozov, "lorsqu'on analyse ces entreprises, on a l'impression que c'est une manipulation de la finance. WeWork, Amazon, Uber, ces derniers mois, sont devenus de grands noms de Wall Street. Mais finalement ce sont des entreprises qui perdent des milliards tous les ans. Comment une telle entreprise peut-elle survivre ? C'est parce qu'ils ont réussi à convaincre les investisseurs qu'un jour ils feraient du profit. Par exemple, ils pourraient tout automatiser un jour et se délester du coût des chauffeurs !"





      


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Non, la technologie ne sauvera pas le monde ! Une discussion avec Evgeny Morozov

      Il est l'un des plus féroces critiques de l'activité des Gafam, de notre fascination pour le tout-technologique ou encore de la montée en puissance des acteurs privés dans le domaine des transports et de la ville. Evgeny Morozov, essayiste mondialement réputé, sera l'un des invités vedettes de cette édition 2019 de Futurapolis. Ce penseur d'origine biélorusse prône un retour fort du politique et refuse la croyance selon laquelle l'innovation et la technologie pourront résoudre tous les problèmes sociaux, environnementaux et politiques. Crise des migrants, abstention, changement climatique : tous les sujets seront abordés par l'auteur de Pour tout résoudre cliquez ici : l'aberration du solutionnisme technologique. 
 


Invité : Evgeny Morozov, chercheur et essayiste américain, contributeur au Guardian et au Monde diplomatique      


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Muséum - L'intelligence artificielle made in Toulouse : un état des lieux

      Alors que Toulouse vient d'obtenir le label d'institut interdisciplinaire d'intelligence artificielle décerné par l'État, l'heure est venue de transformer l'essai. Nommé ANITI, le projet toulousain doit désormais devenir opérationnel et faire collaborer au mieux les acteurs privés et publics de l'intelligence artificielle. Nos invités révéleront les prochains défis qui s'avancent sur le chemin de l'IA à la toulousaine. 


Invités : Bertrand Monthubert, mathématicien, conseiller régional délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche, président d'Occitanie Data ; François Chollet, vice-président de Toulouse métropole, chargé des relations avec les universités, l'enseignement supérieur et la recherche ; Chantal Soulé-Dupuy, directrice de la Graduate School ANITI ; Nicolas Viallet, ingénieur, ayant travaillé dix-huit ans au sein d'Airbus dans le domaine de l'ingénierie des systèmes propulsifs puis dans les programmes avion et la stratégie industrielle. Il a intégré l'équipe de pilotage d'ANITI pour y fédérer les partenaires académiques et industriels.
      


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Muséum-Intelligence(s) et bio inspiration : ce que les neurosciences apportent à l'IA

      


Invitées : Magaly Alonzo et Alexia Audevart, coautrices de Apprendre demain – Quand l'intelligence artificielle et neurosciences révolutionnent l'apprentissage.      


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80 % des couples se rencontreront sur Internet en 2040

      D'ici 2040, les sociologues prévoient que 80 % des couples se rencontreront grâce à Internet. "Ça devient de plus en plus compliqué de se rencontrer en vrai", juge la journaliste Judith Duportail.

Nous l'avions rencontrée pour son livre "L'Amour sous algorithme" il y a quelques mois : "Comment Tinder manipule nos rencontres" .      


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Sur Tinder, les matchs entre individus sont tout sauf du hasard

      La journaliste Judith Duportail a enquêté sur le fonctionnement de l'application de rencontre Tinder : "Elle utilise le même algorithme pour faire des matchs que la Fifa ou les joueurs d'échecs : l'Elo score. En gros, le but, c'est de mettre les bons avec les bons, et les mauvais avec les mauvais. Quand j'ai demandé mes informations à Tinder à l'aide d'un activiste, Tinder m'a envoyé non pas mon Elo score, mais 800 pages d'informations sur moi. Tinder se réserve aussi le droit de favoriser les hommes riches et instruits, mais de défavoriser les femmes dans la même position, comme il est indiqué dans le brevet de l'application. Or, Tinder se positionne comme une application progressiste et antisexisme, c'est pour le moins contradictoire !"      


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Sexe, mensonges et algorithmes : Tinder se joue de nous

      Je matche, tu matches, nous matchons. Tinder, l'application la plus lucrative de l'Apple Store, revendique 2 milliards de matchs par jour et prétend remodeler le monde cruel et concurrentiel des rencontres amoureuses : plus de limites, le hasard du coup de foudre… Derrière un discours marketing léché, une vérité se dissimule : l'application nous connaît mieux que nous-mêmes et classe ses utilisateurs selon leur désirabilité. C'est le résultat de l'enquête de Judith Duportail, qui viendra nous en dire plus sur les tourments et fragments du discours amoureux 2.0.



Notre invitée : Judith Duportail, journaliste, auteure de L'Amour sous algorithme.
 

 

 
      


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Muséum-La France contre le reste du monde : peut-on lutter dans la course à l'intelligence artificielle ?

      D'un côté du ring, la Chine et sa volonté de créer une industrie IA d'une valeur de 150 milliards de dollars d'ici à 2030. De l'autre, les États-Unis et leur envie de demeurer le leader mondial d'un domaine dans lequel la menace de l'empire du Milieu se fait chaque jour plus pressante. Et au centre, de modestes Etats, à l'image de la France, qui se demandent quel rôle jouer dans une course aux coûts phénoménaux. Alors qu'Emmanuel Macron a promis 1,5 milliard d'euros sur cinq ans pour soutenir le développement de l'intelligence artificielle en France à la suite du rapport Villani, notre pays a-t-il les moyens de lutter face aux deux mastodontes mondiaux ? 



Pour répondre à ces questions : Bertrand Braunschweig, directeur de coordination du programme national de recherche en intelligence artificielle ; Christel Fiorina, directrice de la coordination de la stratégie économique en intelligence artificielle.      


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Magie et illusions : pourquoi notre cerveau y croit

      Femme coupée en deux, carte qui surgit brusquement d'un chapeau, éléphant disparaissant subitement d'une pièce : nous savons que c'est faux et nous tombons pourtant dans le panneau. Telle est la force des meilleurs magiciens au monde. Notre invité, Gustav Kuhn, docteur en psychologie et magicien, viendra vous livrer sur scène une performance unique et vous expliquera pourquoi vous croyez encore en la magie.




      


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Comment Google Maps nous impose nos trajets quotidiens

      Pour Cécile Maisonneuve, présidente de La Fabrique de la cité : « Google a développé les zones d'intérêt. Sur Google Maps, on a des points d'intérêt. Ainsi, Google redéfinit une cartographie. Tout le monde sait que la firme fait son argent grâce à la publicité et donc en pointant les zones où il y a les boutiques. À Bruxelles, par exemple, les zones d'intérêt selon Google, ce sont les centres commerciaux. Donc la flânerie, les promenades, ce n'est pas intéressant pour la ville de Google. Aujourd'hui, Google nous guide uniquement vers les boutiques. »      


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« L'idée, c'est de pousser les gens modestes hors de ces quartiers »

      Les invités évoquent comment Google veut redéfinir l'urbanisme dans ses projets immobiliers comme à Toronto. Selon la sociologue américaine Saskia Sassen : « Google n'est que la partie immergée de l'Iceberg. La question est en fait celle de la haute finance. Les financiers achètent de grands immeubles avec un l'objectif double : pousser les gens modestes hors de ces quartiers, et rechercher de la capitalisation : l'idée, c'est de pouvoir tout transformer en actifs, y compris des les logements sociaux. Voilà pourquoi ces bâtiments les attirent. »      


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Muséum-Finira-t-on par tuer le cancer ?

      En 2018, en France métropolitaine, on estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancer. En parallèle, 157 400 personnes auraient succombé à cette maladie l'année dernière. Face à ce lourd bilan, et alors que la prise en charge et le diagnostic s'améliorent régulièrement, où en est la recherche ? Va-t-on, un jour, pouvoir diagnostiquer le cancer avec une telle précocité que l'on pourrait en venir à bout ? 


Pour répondre à ces questions : Patrizia Paterlini-Brechot, oncologue, hématologue, chercheuse et professeure en biologie cellulaire et oncologie à la faculté de médecine Necker-Enfants malades de Paris. Elle a mis au point avec son équipe le test ISET, capable de détecter précocement des cancers invasifs. Daniel Rougé, professeur de médecine, adjoint au maire de Toulouse, en charge de l'Oncopole.      


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Muséum-Les Français face à la médecine douce

      Critiquée, vilipendée, montrée du doigt, la médecine douce continue pourtant de séduire de plus en plus de Français. Alors que l'homéopathie ne sera plus remboursée à partir de 2021, qu'en est-il du regard de la population face à des pratiques que de très nombreux experts désignent comme pseudo-scientifiques ? 


Notre invité : Frédérick Cosnard, directeur médical de Santéclair.      


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La ville de demain appartiendra-t-elle à Google ?

      L'exemple est connu : à Toronto, Google – via sa filiale Sidewalk Labs – réhabilite un quartier pour le transformer en une zone « intelligente », bourrée de capteurs, de caméras, et autres innovations de pointe. Plaidant la bonne foi, l'entreprise américaine jure qu'elle ne fait que collaborer avec les acteurs publics. Mais, un peu partout dans le monde, des voix se lèvent : est-ce vraiment à une multinationale d'œuvrer à la remise à neuf d'un quartier ? Et n'y a-t-il pas, derrière les discours pétris de bonnes intentions de Google, une vision politique affirmée ?



Invitées : Saskia Sassen, sociologue et économiste néerlando-américaine, spécialiste des villes mondiales ; Francesca Bria, professeure et spécialiste des politiques d'innovation, conseillère pour la Commission européenne, commissaire en charge des technologies numériques et de l'innovation au sein de la municipalité de Barcelone, fondatrice du projet DECODE. Désignée par Forbes comme étant l'une des « 50 femmes de la tech » au niveau mondial ; Cécile Maisonneuve, présidente de La Fabrique de la cité, le think tank des innovations urbaines.
      


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Les deepfakes ne sont pas tout-puissants !

      Selon le chercheur Vincent Nozick, les deepfakes laissent des traces. « On note souvent une absence de grain autour du visage. Un ordinateur peut le repérer. Et puis le deep learning peut faire des erreurs dans la distribution des couleurs ou la cohérence géométrique. Et surtout on peut essayer de faire en sorte que le deep learning puisse détecter les deepfakes en comparant deux vidéos similaires. »      


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Les deepfakes peuvent être utiles !

      Vincent Nozick, chercheur au laboratoire d'informatique Gaspard-Monge, travaille sur les deepfakes, ces programmes informatiques qui reproduisent les visages à la perfection grâce au deep learning. Mais, selon lui, il n'existe pas que de mauvais usages des deepfakes : « Si on a une victime de viol qui veut témoigner anonymement à la télévision, plutôt que de modifier sa voix et de flouter son visage, on pourrait générer un visage qui n'existe pas avec le deepfake. La personne est donc anonymisée, mais son message passe mieux ! Autre usage, quand on veut faire une discussion vidéo mais qu'on n'a pas de 3G : on screene notre avatar en avance et ce sera lui qui prendra notre place dans la conversation vidéo. »      


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Muséum : souriez, vous êtes noté !

      Votre coiffeur, votre boucher, votre chauffeur, votre prof, votre médecin et vous-même : aujourd'hui, tout le monde est noté, sans en être vraiment conscient. Vous ne craignez rien car vous n'avez rien à vous reprocher ? Ces notes vous paraissent dérisoires ? Prenez garde ! Car, demain, qui vous dit que votre assureur et votre employeur n'auront pas accès à ces données ? Et, plus largement, dans un espace public rempli de caméras de surveillance pouvant détecter à quel moment vous ne traversez pas dans les clous, êtes-vous sûr qu'à l'avenir vous ne deviendrez pas un citoyen de seconde zone ?



Pour nous éclairer sur ce sujet : Diana Filippova, cofondatrice de l'agence de communication indépendante Stroïka, auteure ; Arthur De Grave, cofondateur du collectif OuiShare et de l'agence Stroïka Elodie René, doctorante à l'université de Northampton. Ses recherches portent sur le rôle du numérique dans les processus d'éco-innovation en Chine.
      


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Deepfakes, clonage vocal, les nouveaux dangers du numérique

      Deepfake : sans aucun doute l'un des mots-clés de l'année 2019. Ces contrefaçons audio ou vidéo seront-elles bientôt partout ? Un algorithme qui imite la voix de votre petit(e) ami(e) et vous extorque votre code de CB au téléphone ? Un président qui semble déclarer la guerre, en direct, à la télévision ? C'est peut-être pour demain ! Via le machine learning et de nouvelles puissances de calcul, la contrefaçon est passée au niveau supérieur. Derrière des usages aujourd'hui largement récréatifs – ressusciter des stars disparues, faire parler la Joconde, se moquer de Donald Trump ou de Mark Zuckerberg –, on est en droit de se demander quels seront nos garde-fous. Venez photoshoper la réalité avec nos experts audio et vidéo, à travers deux keynotes passionnantes. Avec démonstrations à la clé. 


Invités : Nicolas Obin, maître de conférences à Sorbonne Université, chercheur au laboratoire STMS (Ircam/CNRS/SU) ; Vincent Nozick, maître de conférences à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, chercheur au laboratoire d'Informatique Gaspard Monge.      


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L'endométriose, cette grande inconnue

      Elle est l'un de ces maux mystérieux dont on commence à parler dans les médias mais qui se font discrets dans l'espace public. On a coutume de dire que l'endométriose, une maladie qui entraîne de très fortes douleurs et qui toucherait une femme sur dix, a plusieurs facettes et qu'elle diffère chez chaque patiente. Alors que plusieurs théories demeurent quant à son apparition, elle reste très mal diagnostiquée. Les innovations médicales permettront-elles enfin de lever le voile sur cette grande inconnue ? 



Pour répondre à cette question : Yasmine Candau, présidente d'EndoFrance, association française de lutte contre l'endométriose ; Jean-Philippe Estrade, chirurgien gynécologue impliqué dans le diagnostic et le traitement de l'endométriose ; Daniel Vaiman, directeur de recherche Inserm et responsable de l'équipe Génomique, épigénétique et physiopathologie de la reproduction à l'Institut Cochin de Paris.      


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Quand la technologie trahit les criminels !

      Un meurtre vient d'être commis à Futurapolis ! Bouclez tout : les suspects sont encore parmi nous ! À vous de mener l'enquête et de trouver l'assassin. Laissez tomber votre bloc-encreur pour empreintes digitales et vos interrogatoires musclés. Les nouvelles technologies sont devenues vos meilleures alliées. Besoin de revivre les derniers instants de la victime ? Interrogez son assistant vocal. Des alibis à vérifier ? Croisez les données de géolocalisation de chacun des suspects. La traque débute ? Ne bougez pas de votre fauteuil : les logiciels de reconnaissance faciale s'en chargent à votre place. Il est fini, le bon vieux temps du crime parfait. Demain, n'en déplaise aux meurtriers, il pourrait bien devenir impossible !


Invités : Gérard Haas, docteur en droit, avocat à la cour d'appel de Paris ; Aurélie Jean, docteur en sciences et entrepreneuse ; Myriam Quemener, magistrate, avocate générale à la cour d'appel de Paris, auteure de Le Droit face à la disruption numérique
      


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Bienvenue pour cette seconde journée de conférences !

      Bonjour à tous, l'équipe du Point se mobilise pour faire vivre l'intégralité des conférences en direct.
Au programme aujourd'hui, à partir de 10 heures : intelligence artificielle, Google, deepfakes et applications de rencontre.      


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À demain !

      Futurapolis, c'est fini pour aujourd'hui ! Mais Le Point vous donne rendez-vous demain dès 10 heures pour une nouvelle journée de conférences. Intelligence artificielle, deepfakes, transhumanisme, le programme s'annonce riche en idées !
D'ici là, retrouvez l'ensemble des conférences du jour filmées sur le site web du Point ou sur nos pages Facebook.      


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Les robots peuvent-ils péter un boulon ?

      C'est un dilemme désormais célèbre : dans un tramway lancé à pleine vitesse en direction d'un groupe de passants, est-il acceptable moralement de détourner ce tramway pour qu'il tue moins d'individus ? Cette expérience de pensée prend aujourd'hui de nouvelles proportions avec l'arrivée (très) progressive d'entités autonomes. Dès lors, comment faire pour “inculquer” à nos voitures, avions ou robots-flics du futur des impératifs éthiques a priori, avant même de les mettre sur le marché ? Et ces impératifs peuvent-ils avoir une quelconque valeur universelle ?



Pour répondre à ces questions : Jean-François Bonnefon, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et professeur à la Toulouse School of Economics ; Bertrand Serp, vice-président de Toulouse métropole chargé de l'économie numérique et la robotique.      


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Peut-on devenir propriétaires de nos données ?

      Alors que ses pères fondateurs nous promettaient un espace de liberté et d'échanges horizontaux, Internet a peu à peu été phagocyté par des forces économiques centralisatrices, jusqu'aux plateformes contemporaines que l'on connaît par cœur – et qui nous connaissent encore plus. Partant de ce constat, Tristan Nitot appelle à déconstruire les architectures toxiques qui nous entourent et à ce que nous redevenions propriétaires de nos données. Un vaste programme que va tenter de résumer Tristan Nitot, directeur général de Qwant.


      


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"Plus on attend pour décarboner l'économie, plus cela va coûter cher !"

      "Il y a beaucoup de gens dans le monde qui nous font croire que ça va rien coûter de décarboner l'économie, explique Jean Tirole. Je trouve ça irresponsable. Si c'était le cas, on l'aurait déjà fait. Quand on est économiste, je pense qu'il faut avoir le courage de dire que, oui, ça va peut-être nous coûter 5 % du PIB ou plus d'ailleurs, mais ça les vaut bien pour sauver la planète. Le pire c'est que plus on attend, plus ça va coûter cher !"      


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Quel avenir pour la voiture électrique ?

      On dit depuis des années qu'elle triomphera des véhicules thermiques, réputés d'ores et déjà caducs. Pourtant, la voiture électrique peine encore à triompher auprès des ménages hexagonaux. Coûts importants, infrastructures insuffisantes, mix énergétique pas assez décarboné, soutien public parfois faiblard : les raisons de ce retard sont nombreuses, et plus ou moins bien documentées. Nos invités viendront nous en dire plus sur les potentialités du véhicule électrique dans notre pays.



Pour nous éclairer sur ce sujet : Éric Gaigneux, fondateur et président de Ze-Watt ; Frédéric Soumagnac, directeur du pôle “Mise en œuvre des solutions, appui aux régions” au sein du programme Mobilité électrique d'Enedis, et Julien Villalongue, directeur de Leonard, la plateforme de prospective et d'innovation du groupe Vinci.
      


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"On aurait pu appliquer la taxe carbone à chaque individu"

      
Questionné par des étudiants sur la crise des Gilets jaunes, le Prix Nobel d'économie Jean Tirole propose une piste :"On aurait pu faire un chèque énergie ou un chèque environnement, en appliquant la taxe carbone à chaque individu, les plus pauvres y auraient gagné. Le gouvernement a payé un certain nombre d'erreurs passées aussi. Quand on est au centre de Paris, on n'imagine pas ce que va changer une hausse de taxe sur le carburant. Ce qui me dérange, c'est que quand on remet en cause les élites, on remet en cause le système politique et donc la démocratie. Or c'est très grave, il faut faire attention à ne pas tout remettre en cause."





      


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Le Nobel d'économie Jean Tirole face aux étudiants toulousains !

      Ils sont peu nombreux, les économistes français à avoir obtenu le prix le plus prestigieux au monde dans leur domaine. Alors, quoi de mieux que de donner la parole à l'un d'entre eux ? Jean Tirole, prix Nobel en 2014, sera interrogé par des étudiants toulousains sur les sujets les plus brûlants de notre temps : taxe carbone, régulation des Gafam, ou encore explosion du nombre d'autoentrepreneurs dans notre pays.


      


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Les secrets de la longévité

      Reconstruire tissus et organes défaillants : les promesses de la médecine régénérative sont immenses, et enivrantes. Pratiquée jusqu'à aujourd'hui pour la peau et la moelle, celle-ci connaît des progrès fulgurants depuis peu. Dans un futur proche, les scientifiques seront-ils capables de reconstituer dents, foies, poumons ?



Pour répondre à ces questions : Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie, en charge du Développement économique, de la recherche, de l'innovation et de l'enseignement supérieur ; Bruno Vellas, responsable du Gérontopôle de Toulouse et chef du service de médecine interne et de gériatrie au CHU de Toulouse.      


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"Amazon est une aberration sociale et écologique !"

      L'auteur de science fiction Alain Damasio explique son rapport aux GAFAM, une aberration sociale et écologique pour lui :
"Amazon à chaque fois qu'ils créent un emploi, ils en tuent deux. C'est aussi une machine de destruction des librairies. En France on est relativement protégés par les prix fixes du livre. Et puis Amazon, c'est des méthodes de travail atroces. En France, vous détruisez deux libraires passionnés pour créer un mec sur un chariot automatique contrôlé par des algorithmes. C'est une machine de guerre et une horreur absolue. Moi je dis arrêtez de détruire vos propres commerces, votre propre vie, tout ça pour recevoir un bouquin en 24h. Écologiquement et socialement c'est une aberration ! Et le pire c'est qu'ils osent se présenter comme le progrès. C'est tout l'inverse !"


      


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Sommes-nous trop aliénés par les technologies ?

      L'écrivain Alain Damasio n'a pas de portable : "Je ne veux pas qu'on puisse me localiser quand je me balade. Ces derniers temps, on a troqué beaucoup de nos libertés contre une facilité de vivre, une paresse. Aujourd'hui, nos données sont seulement utilisées dans des dynamiques d'achat. Mais demain, qui sait si ces données ne peuvent pas être utilisées contre nous, pour nous contrôler, si le Front national arrive au pouvoir, ou comme en Chine aujourd'hui ?"      


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Comment les notifications ont pris le contrôle sur nos vies

      Du temps a passé depuis les déclarations en 2004 du PDG de TF1, Patrick Le Lay : « Ce que nous vendons, c'est du temps de cerveau humain disponible. » Mais en 2019, rien n'a changé. Si ce n'est que, avec la Silicon Valley, la captologie a atteint des sommets de raffinement. La sur-sollicitation est devenue la norme : publicités hyper-ciblées, information en continu, notifications intrusives, affichages ingénieux. Sur nos téléphones, nos boîtes e-mails gratuites, dans l'espace urbain : partout, notre concentration est mise à mal. Une fatalité ? Pas pour Yves Citton, chercheur passionné par ces questions, qui refuse ces « armes de distraction massive » et propose de rediriger notre attention sur l'essentiel.


      


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Conférence exclusive avec Alain Damasio

      Il est l'un des auteurs de science-fiction le plus célèbre de notre pays. Alain Damasio, auteur discret, exigeant et adulé, aura fait patienter ses lecteurs pendant 16 ans avant de publier Les Furtifs, son dernier ouvrage. Grand critique de la surveillance généralisée, ardent défenseur des droits des salariés, conteur de génie, Alain Damasio reviendra pour Futurapolis sur son processus créatif, la genèse de son travail et nous livrera ses visions du futur.

      


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La France, mauvaise élève en recyclage d'eau usée

      "Aujourd'hui, on ne réutilise pas 1 % des eaux usées, alors qu'en Italie, Espagne, Israël on est au-dessus de 15 %. Pourquoi en France on ne le fait pas ? Parce que certains experts dans les ministères refusent. Les pays où il y a un problème sur l'eau, c'est qu'il y a un problème de gouvernance", estime Frédéric Van Heems, directeur général de l'activité eau chez Veolia.      


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Qui va manquer d'eau demain ?

      850 millions d'habitants n'ont pas accès à l'eau potable aujourd'hui sur la Terre. Une part de plus en plus importante. La question n'est donc pas de savoir si la planète va manquer d'eau, mais qui va en manquer : "Il faut un partage intelligent pour éviter les situations de crise, explique Valérie Masson-Delmotte, paléo-climatologue. La répartition de l'eau va changer avec le réchauffement climatique. Pour la France, on a un risque de sécheresse plus long qu'aujourd'hui, notamment dans le nord du pays."      


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De l'eau, pour combien d'années encore ?

      Jean-Claude Van Damme l'annonçait, et tout collégien le pressent désormais : l'eau est en danger sur notre planète, tant de par notre consommation grandissante qu'à cause de sa pollution généralisée. Alors que l'avenir de cette ressource se joue dès aujourd'hui, comment faire pour l'utiliser de manière raisonnable, et durable ?


Nos invites : Frédéric Van Heems, directeur général Eau France de Veolia depuis 2016 ; Valérie Masson-Delmotte, paléo-climatologue, directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe des scientifiques au sein du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat , et Michel Meybeck, chercheur émérite au CNRS-Sorbonne université, expert sur la qualité des fleuves du monde pour le PNUE puis pour l'Union européenne depuis 1978.      


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La nouvelle guerre commerciale entre États-Unis et Chine

      Dans un ouvrage aux accents inquiétants, Le piège de Thucydide, le professeur Graham Allison prévoyait, en 2018, qu'une guerre entre la Chine et les États-Unis était désormais probable. En effet, dans les dernières années, les motifs de tension entre les deux grandes puissances se sont multipliés : conflits territoriaux, statut de Taiwan, guerre commerciale, mais aussi une compétition scientifique exacerbée par certains enjeux technologiques, comme la 5G ou l'intelligence artificielle.



 La relation sino-américaine est-elle condamnée à dégénérer en un conflit armé, comme certains le prétendent ? Quel est l'impact de cette compétition entre deux superpuissances pour la France et l'Europe ? Julien Nocetti et Antoine Bondaz, deux chercheurs en relations internationales, nous aideront à mieux saisir ces enjeux cruciaux pour l'avenir.      


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Remettre de la nature en ville

      "L'agriculture urbaine est très balbutiante, souligne Antoine Frérot, PDG du groupe Veolia. L'enjeu n'est pas de nourrir la planète, mais de remettre de la nature en ville. Ça permet de créer des îlots de fraîcheur. Et puis c'est une activité qui permet de servir aux personnes désocialisées, tout comme aux enfants, d'avoir un contact avec la nature."      


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"Aujourd'hui, il peut être plus rentable de continuer à polluer"

      Selon Antoine Frérot, PDG du groupe Veolia : "Le principe pollueur/payeur est bon. La taxe carbone est très nécessaire à condition que l'argent récolté soit réservé à ceux qui dépolluent. Il y a aussi le facteur réputation. Certaines grandes marques font par exemple beaucoup d'efforts pour éviter le plastique non recyclable dans leurs emballages. Aujourd'hui, il peut être plus rentable de continuer à polluer. Mais dans 10 ans, nul doute que ce ne le sera plus."




      


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"La plupart du temps où l'Europe peut utiliser son droit de veto sur les fusions d'entreprise, elle ne le fait pas"

      "La souveraineté, il faut arrêter d'en parler. Il faut la construire. Qwant, Telecom Cloud, c'est de la souveraineté européenne. Maintenant qu'on a compris que les Américains ou les Chinois ne sont pas toujours nos amis, il faut se poser la questions : Est-ce qu'on veut vraiment avoir nos données protégées", explique Éric Leandri, cofondateur de Qwant.



"La plupart du temps où l'Europe peut utiliser son droit de veto sur les fusions d'entreprise, elle ne le fait pas", accuse Tariq Krim, pionnier du Web.


      


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VIDÉO. À quoi ressemblera l'habitat de demain ?

      
Éléments de réponse avec Marion Hoareau, chief digital officer chez Eiffage Construction.


      


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Comment l'innovation peut-elle influencer la médecine de demain ?

      Entretien avec Marc Penaud, directeur général du CHU de Toulouse.


      


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Trottinettes partout, liberté nulle part !

      La micromobilité a cristallisé les regards, tandis que les VTC font désormais partie du quotidien des métropolitains. Pourtant, hors de ces zones très denses, loin des regards, la mobilité se transforme. Comment transporter des travailleurs tous les jours, tout en libérant les grands axes routiers ? Le train à hydrogène pourra-t-il relancer les gares de proximité ? Et comment relier de manière durable et intelligente les métropoles aux territoires environnants ? 



Pour nous éclairer sur cette question : Jean-Michel Lattes, vice-président de Toulouse-Métropole, président de Tisséo Collectivités ; Jacques Oberti, président du Sicoval, communauté d'agglomération du Sud-Est toulousain, maire d'Ayguesvives ; Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie, en charge du Développement économique, de la recherche, de l'innovation et de l'enseignement supérieur ; Dominique Valentin, président fondateur de la société Relais d'Entreprises, la première enseigne nationale d'espace de télétravail en milieu rural et péri-urbain.      


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Veolia à l'heure du changement climatique

      Près de 26 milliards d'euros de chiffre d'affaires, plus de 171 000 salariés, et une activité centrée sur l'eau, les déchets et l'énergie : pour Veolia, l'avenir s'écrit évidemment en vert. Alors que le changement climatique paraît parfois irrémédiable, comment articuler transition écologique, développement économique et cohésion sociale ? C'est ce que nous demanderons au grand patron du descendant de la Compagnie générale des eaux, Antoine Frérot. 

      


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Muséum : Faut-il tuer les start-up ?

      Fonder une entreprise, peaufiner un concept, et lever des fonds avant qu'une solution efficace ne prenne forme : voilà comment, avec un peu de mauvaise foi, on pourrait résumer l'ambition de nombreuses start-up contemporaines. Les critiques portant sur l'efficacité de ces levées de fonds se multiplient, et certains plaident en faveur de nouveaux modèles d'innovation. Nos invités échangeront sur l'une des grandes questions économiques de notre époque : faut-il, une bonne fois pour toutes, en finir avec la fascination pour les start-up ?


Pour répondre à ces questions : Aram Attar, spécialiste de la finance, de l'investissement, fondateur de la start-up TytchMe ; Emmanuelle Jardat, directrice de l'innovation et la responsabilité sociale d'entreprise chez Orange ; Stéphane Schultz, consultant en stratégie, fondateur de l'agence 15marches, qui accompagne start-up, grands groupes et collectivités dans leurs démarches de croissance et innovation.      


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Tariq Krim : « On est entré dans un monde qu'on ne comprend plus »

      

      


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Faut-il démanteler les Gafam ?

      Accusés d'abus de position dominante, d'atteintes à la vie privée, de tendances monopolistiques, de vecteurs de propagation de mensonges à grande échelle, les grands acteurs mondiaux de la tech n'ont plus le vent en poupe. Pourtant, Mark Zuckerberg l'a juré la main sur le cœur : la confidentialité des utilisateurs de Facebook est désormais sa priorité. Mais les pouvoirs publics n'y croient guère et montrent les dents. « Taxe Gafam », amendes de plusieurs milliards de dollars, critiques directes : les politiques semblent prêts à intervenir. Mais que faire ? Faut-il être radical et démanteler directement des groupes devenus tentaculaires ? Et cette solution, aussi tranchée soit-elle, serait-elle efficace ?
Nos invités pour cette conférence : Evgeny Morozov, chercheur et essayiste américain, contributeur au Guardian et au Monde diplomatique ; Tariq Krim, pionnier du Web, fondateur de dissident.ai et Éric Leandri, président & cofondateur de Qwant.


      


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Bienvenue à Futurapolis !

      Les conférences vont commencer avec en ouverture la question de la puissance des Gafam.      


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Commentaires (3)

  • Donyme

    Des affirmations sans fondements, un employe dans le centre logistique remplace 2 libraires ?
    ridicule
    si c’est veaiment le cas, on comprend pourquoi les livres sont aussi chers.
    j’ai perdu mon temps à lire ces niaiseries de bobos

  • aw35

    Ah ces multitudes d"experts qui savent tout sur tou ! Experts job en voie de prolifération ! Le constat de l'un n'est pas forcement le constat de l'autre, l'avis del'un n'est pas forcement l'avis de l'autre. Dans beaucoup de domaines il y a beaucoup de contradictions

  • trets

    Je recommande l'article de Challenges sur les métropoles : Toulouse devient la ville Française la plus en pointe concernant l'Intelligence artificielle !