Publicité

EN DIRECT - «Gilets jaunes» : au moins 84.000 personnes dans les rues pour "l'acte X"

À Bordeaux dans le cortège des "gilets jaunes".
TERMINÉ

EN DIRECT - Ce samedi, les "gilets jaunes" manifestaient pour le dixième week-end consécutif malgré le lancement par Emmanuel Macron du "grand débat".

A VENIR : Début du direct :

EN COURS : Mis à jour

TERMINE : Fin du direct :

Fin de ce live

Ce live est terminé. Il a été animé par Clémentine Maligorne, Aude Bariety, Julien Boudisseau et Stéphane Kovacs. 

Dijon : des «gilets jaunes» pénètrent dans le périmètre d'une prison

Une cinquantaine de "gilets jaunes", qui s'étaient séparés du cortège principal, ont pénétré aujourd'hui "dans le périmètre de la prison" à Dijon pour demander la "libération de leurs camarades" avant de repartir d'eux-mêmes, a indiqué la préfecture à l'AFP.

"Ils ont passé le grand portail, ont scandé "libérez nos camarades" et sont repartis spontanément après un moment", a précisé la même source, alors que quatre gilets jaunes ont été condamnés à de la prison ferme hier soir pour des violences contre des gendarmes dans leur caserne. Sept militaires avaient été blessés lors de la manifestation du 5 janvier - dont un grièvement au visage par un support de panneau de signalisation et un autre aux bras par un poteau métallique.

Ce samedi, alors que quelque 2.500 "gilets jaunes" défilaient dans les rues de la capitale bourguignonne, une partie du cortège a aussi pénétré dans la gare en milieu d'après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP. Plus d'une centaine de personnes sont descendues sur les voies, interrompant momentanément la circulation des trains en scandant "Macron démission", allumant pétards et fumigènes oranges. La circulation ferroviaire a été rétablie à 17H00.

VIDÉOS - Le débat du maintien de l'ordre mis en avant par David Dufresne

Le journaliste David Dufresne, qui interpelle le ministère de l'Intérieur depuis le début du mouvement sur les violences policières présumées, est intervenu plusieurs fois cette semaine dans les médias pour raconter sa démarche. Après s'être retranché dans un premier temps derrière ses tweets, il a multiplié les interventions pour notamment interroger sur les méthodes du maintien de l'ordre.

» LIRE AUSSI - Flash-ball, CRS, tir tendu : ces mots du maintien de l'ordre parfois mal utilisés

Voici quelques extraits de son propos : 

«Il ne suffit pas de dire que les demandes (des «gilets jaunes») sont légitimes, il faut les prendre en compte maintenant»


Une manifestante interrogée par Figaro Live estime qu'il faut des changements en profondeur de la part du gouvernement pour répondre à la crise des «gilets jaunes». Elle espère également que le mouvement se diffusera à l'étranger.

TÉMOIGNAGE - «Je gagne 4000 euros par mois, tout va bien pour moi mais je suis mobilisé»

"Je gagne 4000 euros par mois, j'ai trois voitures et deux motos, tout va bien pour moi. Mais je suis mobilisé depuis le début car je ne peux plus supporter de voir les jeunes autour de moi qui ne peuvent pas vivre correctement", a dit à l'AFP Eric, 58 ans, électrotechnicien de Nemours.

A Paris, des manifestants blessés par des tirs de flashball

Cette équipe de secouristes dit avoir soigné trois blessés "à l'instant ", par des tirs de flashball. L''un est atteint au thorax. "Ça peut être grave " confient-ils à notre journaliste sur place.

SK/Lefigaro

"J'étais en train de filmer les affrontements quand un flic m'a mis un coup de flashball dans la jambe, raconte Wilfried. Les secouristes sont immédiatement intervenus. Là je m'en vais. J'ai pas envie de m'en prendre un dans la tronche" ajoute-t-il.

SK/Lefigaro

Aux Invalides, des bougies sont allumées pour "les victimes des manifs, les morts et les blessés ". 

SK/Lefigaro

Alors que des "gilets jaunes" se demandent s'ils vont finir "gazés ou congelés ", quelques dizaines crient "C'est pas fini, on va aux Champs-Elysées!" Mais la voie est barrée par les forces de l'ordre.


Des tensions aussi à Toulouse, Bordeaux, Marseille

D'après France Bleu Occitanie, des premières tensions ont éclaté à Toulouse où les forces de l'ordre ont utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
A Bordeaux, vers 16h30, la situation s'est tendu place Pey Berland, entre la cathédrale et la mairie, où les affrontement ont traditionnellement lieu et où les forces de l'ordre usent généralement de canons à eau. Les journalistes de l'AFP ont notamment vu de très jeunes hommes casqués, masqués, en tenue de camouflage, très organisés, utiliser disqueuses et marteaux pour déterrer et transporter des pavés, se relayant pour les amener face aux forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
(Georges Gobet/AFP)

A Marseille, après avoir parcouru tout le centre-ville, des heurts ont éclaté entre certains manifestants et les forces de l'ordre près de la gare Saint-Charles avec des jets de projectiles d'un côté et utilisation de gaz lacrymogène de l'autre, rapporte La Provence.

A Avignon également, le quotidien régional rapporte que les forces de l'ordre ont repoussé les manifestants, positionnés devant la préfecture du Vaucluse. Des poubelles ont explosé, des projectiles ont été jeté et des gaz lacrymogène tirés.

EN IMAGES - "Pas de débat" sur un mur de Necker

Aux abords de l'hôpital de Necker, une large inscription a été faite à la bombe rouge : "Pas de débat avec les ennemis du peuple". Une faucille et un marteau viennent compléter la mention.



La même inscription a été vue ailleurs dans le secteur :

SK/Lefigaro

"L'apéro chez Macron!", crient des "gilets jaunes" alors que les camions de CRS les repoussent toujours lentement vers les Invalides.
SK/Lefigaro

1500 manifestants à Lille, 4000 à Bordeaux, 7000 à Paris, 2500 à Angers, 2000 à Rennes, 2.500 à Marseille

A Marseille, 2.500 manifestants, selon la préfecture de police - soit presque autant que la semaine dernière (2.700 selon la même source) - ont manifesté depuis le Vieux-Port à travers la ville.

Environ 1500 "gilets jaunes" selon la préfecture du Nord, et 3000 selon les responsables de la manifestation, ont manifesté à Lille, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Quelque 4.000 "gilets jaunes", selon la préfecture, ont défilé samedi dans le centre de Bordeaux. La ville, un des bastion du mouvement n'a pas réussi à mobiliser autant que samedi dernier où les autorités avaient alors recensé un record de 6.000 personnes.

Selon le ministère de l'Intérieur, 7.000 manifestants défilaient à Paris à 14 heures contre 8.000 la semaine dernière.

Environ 2.500 "gilets jaunes", selon la préfecture, se sont retrouvés à Angers samedi en début d'après-midi. La manifestation d'Angers était annoncée comme une manifestation pour l'ensemble de la région Pays-de-la-Loire. Mais un autre rassemblement a réuni entre 800 et 900 "gilets jaunes" à Nantes, selon la préfecture de Loire-Atlantique.

Environ 2.000 "gilets jaunes" se sont rassemblés samedi après-midi dans le centre de Rennes, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ils étaient autant à Nancy d'après l'AFP. 

[MISE à JOUR : en fin de journée, l'Intérieur a indiqué qu'il y avait au moins 84.000 manifestants à travers le pays].

Tensions en cours aux Invalides à Paris

Les forces de l'ordre ont fait usage d'un canon à eau et de gaz lacrymogène dans le secteur des Invalides pour tenter de disperser des manifestants qui jetaient des bouteilles et pavés. Un feu tricolore a été descellé et une voiture vandalisée. 

Autour des Invalides, toutes les rues menant aux ministères ou autres grandes institutions étaient bloquées par les CRS. Comme la rue de Varennes, ici.

SK/Lefigaro

"Derrière y a Matignon !, rigole un "gilet jaune" devant la rue de Varenne bloquée. "Vous pouvez quitter les lieux par l'avenue de La Motte-Piquet ", crie un CRS dans son mégaphone, rapporte notre journaliste sur place.

Avenue de Tourville des "gilets jaunes" ont arraché un feu de signalisation. La police a répliqué en envoyant du gaz lacrymogène. "Ces enc***, ils avancent pour nous coincer et nous gazer au bout du boulevard des Invalides", prévient un "gilet jaune" qui conseille à  ses copains de mettre leurs masques.
SK/Lefigaro

Un peu plus tard, les gilets orange au chevet du feu de signalisation arraché par les gilets jaunes, avenue de Tourville.
SK/Lefigaro

TÉMOIGNAGES - "Ca manquait d'ambiance"

La manifestation parisienne se termine place des Invalides. François, déçu parce que "ça manquait d'ambiance, parce qu'il n'y avait pas assez de flics sans doute", va "aller au café ", du coup.
SK/Lefigaro

"Je l'ai roulé pour samedi prochain", dit cette dame en parlant de son gilet qu'elle tient dans la main. Elle ne veut pas qu'on voit son visage car son "mari cherche du travail, il faudrait pas qu'il soit stigmatisé ", confie-t-elle à notre journaliste sur place.
SK/Lefigaro

"Bon, on rentre! Mais faut pas lâcher, faut revenir samedi prochain et tenir jusqu'au printemps, car là, on sera encore plus nombreux. Et Macron, avant les élections, il sera obligé de nous filer du pognon" confie un autre manifestant.

SK/Lefigaro

"J'ai mis le texte liberté égalité fraternité, qui est au fronton des mairies mais pas appliqué", dit ce "gilet jaune". "Monsieur Macron voudrait incarner le roi que tout le monde attend, mais il lui manque la spiritualité dans sa politique. Aux États-Unis, ils osent parler de Dieu. Ici il y a que du matérialisme " ajoute-t-il.
SK/Lefigaro

À Rennes, 2000 manifestants et des gaz lacrymogènes

Environ 2000 "gilets jaunes" se sont rassemblés cet après-midi dans le centre de Rennes, d'après des journalistes de l'AFP. Des tirs de grenades lacrymogènes ont rapidement été entendus. Deux membres des forces de l'ordre, un policier et un gendarme mobile, ont été légèrement blessés, selon la préfecture. Victime d'un malaise lors d'une charge de CRS, une femme a été évacuée, ont constaté les journalistes. 

Un tract a été distribué parmi les manifestants, signé par un groupe de "Gilets Jaunes" d'Ille-et-Vilaine. Sous le titre "Démocratie, vraiment?", il dénonce: "On nous dit partout que nous sommes en démocratie (...) et pourtant, on ne nous demande notre avis qu'une fois tous les cinq ans. Et encore, ce n'est que pour choisir un chef qui sera tout puissant pendant cinq ans". Le texte se termine par un appel à rejoindre le mouvement.

27.000 manifestants en France à 14 heures (ministère de l'Intérieur)

Les services du ministère de l'Intérieur ont dénombré 27.000 manifestants partout en France pour cette dixième journée de mobilisation des "gilets jaunes". C'est en baisse par rapport à samedi dernier, où 32.000 avaient été comptabilisés à la même heure.

Arrivés aux Invalides, faute d'idées certains se dirigent vers le métro

Arrivés aux Invalides, les "gilets jaunes" se concertent par petits groupes : "Ben on fait quoi, maintenant ?" Faute d'idées certains se dirigent vers le métro. "Ramenez-vous, crie un jeune homme. On est en dictature quand même, on a besoin de tout le monde pour déloger Macron ".
SK/Lefigaro

«Aujourd'hui, on veut une démocratie participative»

Lors de l'Acte X du mouvement des «gilets jaunes» samedi 19 janvier, la volonté d'instaurer un référendum d'initiative citoyenne est toujours d'actualité, comme l'explique cette manifestante dans le cortège.

Place des Invalides à Paris, les manifestants commencent à rentrer chez eux

Ces quatre femmes "gilets jaunes" cherchent le métro Invalides pour rentrer chez elles. "On aura bien attendu la queue du cortège, mais là il pleut et on a froid. Et en plus on nous dit qu'on pourrait se faire enfermer dans la nasse par les flics" confient-elles à notre journaliste.

SK/Lefigaro

Elles ne sont pas les seules à rebrousser chemin, craignant des tensions avec les forces de l'ordre.

TÉMOIGNAGES - "Son grand débat, c'est une opération de com'"

"Qu'ils viennent me chercher" peut-on lire sur cette pancarte flanquée d'un portrait d'un Emmanuel Macron. "C'est ses propres mots!, voilà ce qu'on a élu !, clame ce retraité. Son grand débat c'est une opération de com' en vue des élections... il n a pas l'intention de changer son programme ".
SK / LE FIGARO

"Il faut pas oublier que la France est ce qu'elle est grâce aux immigrés, dit cette GJ, chanteuse lyrique. Il y a des gens dans ce mouvement qui ne sont pas d'accord avec ça, donc moi j'en profite pour dire mes opinions."
SK / LE FIGARO

TÉMOIGNAGE - "Il manque la justice sociale"

Waël, étudiant handicapé, vient de Bobigny tous les samedis depuis l'acte III. Il raconte à notre journaliste : "On a la liberté,  l'égalité, la fraternité, mais il manque la justice sociale ! Ils nous demandent de nous serrer la ceinture, mais eux ils ne se la serrent pas".

SK / LE FIGARO

À Toulouse, 5000 manifestants selon la préfecture

Quelque 5.000 "gilets jaunes" ont manifesté samedi après-midi dans le centre de Toulouse selon la préfecture. Ils étaient au moins 6000 samedi dernier, soit la plus forte mobilisation officiellement recensée en ville.

"Tes hauts et débats, on n'en veut pas, Macron dégage", proclamait une des banderoles de tête du cortège, qui a commencé à défiler dans le calme à 14h00 autour du centre historique de Toulouse avant de se diriger vers la place centrale du Capitole. 

Une autre affichait une vingtaine de photos de manifestants blessés notamment au visage et aux mains, avec pour légende "Regarde et souviens-toi". "Castaner le boucher, France mutilée", a crié la foule, visant le ministre de l'Intérieur qui a défendu vendredi l'utilisation par les forces de l'ordre du lanceur de balles de défense controversé LBD. "Police partout, justice nulle part" ou encore l'habituel "Macron démission", ont aussi scandé les manifestants.

EN IMAGES - "Gilets jaunes" : les slogans du 19 janvier

TÉMOIGNAGE - Max, déguisé en vache à lait

Max, retraité qui vient de banlieue, indique à notre journaliste Stéphane Kovacs dans le cortège parisien : 

"Je suis déguisé ainsi parce que je suis toujours en train de payer, les taxes se multiplient, déjà que les retraites sont pas élevées..."

SK / LE FIGARO

Un peu plus loin, Stéphane, il vient de Troyes tous les samedis : "Macron, on demande pas qu'il démissionne, on veut pas déstabiliser le pays, on demande qu'il tienne ses promesses. Il avait dit 'plus de SDF dans les rues', ici regardez il y en a tous les 5 mètres".

Des slogans entendus à Paris

Voici trois nouveaux slogans relevés dans le cortège parisien par notre journaliste Stéphane Kovacs (ndlr, les * sont de nous) : "Le grand débat, j'm'en bas les coui****", "Macron en prison, Castaner en enfer", "Paris soulève toi!"

Pour rappel, nous recensons les slogans depuis le début du mouvement. C'est notamment à retrouver ici.

À Lyon, des manifestants empêchés d'accéder aux rues commerçantes

Sur les quais du Rhône, des "gilets jaunes" n'ont pas pu accéder à l'hypercentre commerçant de la ville, des rues très fréquentées en période de soldes. Les forces de l'ordre les en ont empêché en faisant usage de gaz lacrymogènes, selon l'AFP. Le même dispositif avait été observé samedi dernier : des cordons de policiers casqués et un véhicule anti-émeute barraient l'accès des manifestants notamment à la rue de la République et à la rue Victor-Hugo.

Le cortège, parti peu après 14h00 de la place Bellecour, réunissait plus d'un millier de personnes. Quelques manifestants scandaient "Macron démission", certains brandissaient des drapeaux français et d'autres portaient une banderole sur laquelle on pouvait lire: "Soyons responsables, ne payons pas la dette #Banque nationale".

» LIRE AUSSI L'ouverture des commerces le dimanche, une solution pour atténuer l'effet «gilets jaunes» ?

Un CRS à Paris : "Normalement, il n'y aura pas de problème"

Notre journaliste Stéphane Kovacs nous indique qu'une dizaine de camions de CRS sont postés le long de la rue de Rennes dans l'attente du cortège qui va arriver à Montparnasse. Des groupes de policiers, casque sous le bras, stationnent rue de Littré. Une commerçante s'inquiète pour son magasin et ses employés  : "C'est juste au cas où, la rassure un CRS, mais normalement, il n'y aura pas de problème".


Depuis le début du mouvement des «gilets jaunes», beaucoup de mots sont utilisés pour évoquer les opérations de maintien de l'ordre sans que l'on ne les comprennent vraiment. Retour sur trois de ces expressions.

Des élus LFi veulent faire interdire les lanceurs de balles de défense

Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière annonce sur Twitter avoir déposé vendredi à l'Assemblée nationale, au nom du groupe des 17 députés LFI, une proposition de loi "visant à interdire l'utilisation des LBD (lanceurs de balle de défense) et grenades lacrymogènes de type F4", dont il juge l'utilisation par la police "dangereuse"."Il faut que cette violence cesse, l'utilisation des LBD est dangereuse", a-t-il tweeté. En cette dixième journée de mobilisation des "gilets jaunes", les manifestations se déroulent relativement dans le calme, à part des heurts signalés à Caen, Rouen et Rennes.
» LIRE AUSSI - Flash-ball, CRS, tir tendu : ces mots du maintien de l'ordre parfois mal utilisés

«On a vraiment besoin d'urgentistes» dans les manifestations alerte un «street medic»


Un «street medic» alerte lors de l'Acte X à Paris sur la nécessité de mobiliser plus d'urgentistes pour aider les «street medic», ces secouristes improvisés, dans les manifestations des «gilets jaunes» en raison des nombreuses blessures parmi les manifestants.

Des affrontements à Caen et Rennes

D'après Ouest-France, et France Bleu Normandie, des heurts ont éclaté dans le centre-ville de Caen et celui de Rennes, entre des "gilets jaunes" et des membres des forces de l'ordre. 

À Paris, plusieurs milliers de manifestants et une douzaine d'interpellations

Vers 13h00, environ 5.000 manifestants défilaient entre les Invalides et la place d'Italie (XIIIe arrondissement), selon une source policière. D'après Reuters ils seraient plutôt 10.000. De son côté, l'AFP parle de "plusieurs milliers" de "gilets jaunes" à défiler aujourd'hui à Paris. Vers 15 heures, le cortège passait rue d'Alesia, dans le XIVe arrondissement.

A la mi-journée, la préfecture de police faisait pour sa part état d'une douzaine d'interpellations, de 5.000 policiers et gendarmes mobiles mobilisés pour le maintien de l'ordre, dont 35 détachements d'action rapide dédiés aux arrestations, ainsi que de huit véhicules blindés à roues de la gendarmerie.

EN IMAGES - De nouveaux slogans

Voici quelques photos AFP et Reuters tirées du cortège parisien avec quelques nouveaux slogans repérés. On voit que les messages sont partagés entre l'opposition au gouvernement ("le peuple veut la chute du régime") et la dénonciation des violences policières ("Liberté, égalité, flashball") : 





Depuis le début du mouvement, nous recensons les slogans des "gilets jaunes". Des exemples sont à retrouver ici, ici ou ici.

» LIRE AUSSI - «Macron démission», «colère», «peuple» : ce que les slogans des «gilets jaunes» racontent du mouvement

Maxime Nicolle à Toulouse, Eric Drouet à Paris

A Toulouse, l'une des figure médiatique du mouvement des "gilets jaunes", Maxime Nicolle, est aux côtés des centaines de "gilets jaunes" qui se sont rassemblés en début d'après-midi au niveau de la station du métro Jean Jaurès, rapporte France Bleu Occitanie.
Ce dernier a annoncé hier le lancement d'une application«GJ-France» sur Android conçue pour recenser le nombre de manifestants au moyen d'un bouton «je suis mobilisé !» (que l'on peut activer de n'importe quel endroit). L'application est également reliée aux différentes pages de soutien sur les réseaux sociaux.

Autre figure médiatique du mouvement : Eric Drouet a été vu à Paris en fin de matinée parmi les manifestants, place des Invalides. 
(AFP/Zakaria ABDELKAFI.)

À Rouen, face à face tendu entre manifestants et forces de l'ordre

D'après Normandie actu, à Rouen, des manifestants ont jeté des projectiles contre les forces de l’ordre qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants. La scène a été vue non loin de la gare, rue Jeanne d'Arc.
France Bleu Normandie a décompté au moins 2500 "gilets jaunes". 

Un point sur les manifestations en cours

Selon France bleu, des manifestations étaient en cours à 13h à Limoges, Pau (nous l'avons dit plus bas), au Havre, à Strasbourg mais aussi à Laval, Rennes, Caen et Rouen (également dit plus bas). Ou encore à Lille, où ils étaient 1500 selon la Voix du Nord, au départ de la place de la République en début d'après-midi.
A Bordeaux également, des "gilets jaunes" se rassemblaient place de la Bourse, sous un ciel bleu.

Ce matin, dans le centre-ville de Béziers, quelque 400 personnes ont manifesté  selon la police, 800 selon les organisateurs. Une seconde manifestation est prévue à partir de 13h30. A Tarbes, 1.400 personnes ont défilé, selon la préfecture.

Pour l'heure, la journée se déroule dans le calme. Pour rappel, des dizaines de milliers de forces de l'ordre sont mobilisées pour cette nouvelle journée, marquée notamment par la dénonciation des violences policières. A la mi-journée, douze interpellations avaient eu lieu à Paris, "essentiellement pour port d'armes prohibé", selon la préfecture de police.

EN IMAGE - "Liberté, égalité, flashball" : le tableau dans le bureau de Macron détourné

Alors que les dénonciations de blessures graves engendrées par les lanceurs de balle de défense (LBD) se multiplient et que la question de l'usage de cette arme prend de l'ampleur, des internautes ou manifestants "gilets jaunes" ont choisi de symboliser ce problème en détournant une oeuvre d'art popularisée par Emmanuel Macron.

En début de semaine, un détournement de la Marianne de l'artiste Shepard Fairey est en effet apparue sur les réseaux sociaux. Il a aussi été vu aujourd'hui dans le cortège parisien.



L'oeuvre originale, "Liberté, Égalité, Fraternité", fait partie de celles installées dans le bureau d'Emmanuel Macron à l'Élysée, comme on l'avait découvert en octobre 2017. Elle a été offerte au président de la République par l'artiste pendant la campagne. Il s'agit d'une réplique d'une fresque visible sur un mur du 13e arrondissement parisien, elle-même inspirée d'une autre réalisation, "Peace Girl", qui date de 2005.

La présence de cette oeuvre à l'Élysée l'a définitivement associée à la présidence d'Emmanuel Macron. Un contexte qui a inspiré un graphiste actif sur la plateforme militante Discord Insoumis qui réunit des sympathisants de La France insoumise. Pour dénoncer les blessures dues aux LBD, il a choisi de doter la Marianne d'un oeil crevé et de remplacer le mot "Fraternité" par "Flashball" :

"Lorsque l'artiste a donné le tableau original (Liberté, Égalité, Fraternité) à Emmanuel Macron, il avait alors écrit sur un post Instagram où il espérait que Macron incarnerait une force progressiste. C’est la vue de ce tableau dans le bureau du Président et le décalage entre ce que pensait Shepard Fairey et l’actualité récente qui a provoqué ce détournement", explique un membre du Discord insoumis, précisant que l'auteur du détournement "apprécie beaucoup" le travail de Shepard Fairey.

Cette image s'est très rapidement répandue sur les groupes de discussion Facebook des "gilets jaunes", certains internautes l'utilisant même comme photo de profil, la transformant en symbole de cette thématique. À tel point que lundi, dans l'Eure, un des manifestants rassemblés à l'occasion de la venue d'Emmanuel Macron pour le lancement du grand débat arborait cette image détournée sur une affiche grand format.

Un débat perturbé à Besançon par des "gilets jaunes"

Vendredi soir, une cinquantaine de manifestants "gilets jaunes" ont fait irruption dans un salle où se tenait une réunion publique, organisée dans le cadre du grand débat national. Ils ont affirmé avoir été interdits de réunion, et avoir forcé l'entrée de la salle. De leur côté, les organisateurs expliquent que ces "gilets jaunes" ont refusé la fouille des sacs. A l'intérieur, l'ambiance était "houleuse" et "pesante" rapporte France Bleu Besançon. Stanislas Guérini, le délégué général de La République en marche qui était là pour l'occasion a été vivement pris à partie.

Du monde aux Invalides

Il y avait de nombreux manifestants à midi esplanade des Invalides à Paris selon les images disponibles en ligne et sur les chaînes d'info.


Le cortège s'est élancé en direction du quartier de Montparnasse aux cris de "Macron démission" et après avoir repris La Marseillaise plusieurs fois en cœur. Dans une ambiance bon enfant, animée par sifflets, pétards et fumigènes, les manifestants bravaient le froid mordant.

À Paris ce samedi sur l'esplanade des Invalides.

Le cortège doit en principe rallier la place d'Italie, dans l'est de Paris, avant de revenir aux Invalides. Il s'agit d'un aller-retour de 14 kilomètres le long de la rive gauche, qui abrite de nombreux ministères et lieux de pouvoirs et avait jusqu'ici échappé aux grands rassemblements hebdomadaires.

Encore 56% des Français soutiennent les "gilets jaunes"

Une majorité de Français soutient toujours le mouvement des "gilets jaunes". Ils sont 56% selon un sondage Opinion Way pour LCI  effectué le 17 et 18 janvier et publié ce samedi. Toutefois, ce soutien baisse un peu (- 1 point) par rapport au précédent sondage effectué entre les 9 et 11 janvier dernier. C'est aussi moins qu'au depuis du mouvement où l'adhésion des Français au mouvement avait atteint 68% début décembre.

Quant au "grand débat" national, les Français sont pour l'instant beaucoup moins convaincus. D'après ce sondage, 70% des personnes interrogées estiment qu'il ne permettra pas de répondre à leurs préoccupations.

» LIRE AUSSI -  Grand débat national: le laborieux lancement de la plateforme de vœux

Des manifestants dans le Sud-Ouest

Le journal Sud-Ouest indique que de nombreux manifestants sont réunis ce matin en plusieurs endroits de la grande région Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, des "gilets jaunes" sont mobilisés à Pau, à Dax ou à Lormont. Des rassemblements sont annoncés à Bordeaux également, ville considérée comme un bastion du mouvement.

» LIRE AUSSI - «Gilets jaunes» : l'exemple des mutations de Bordeaux et de la Gironde

Des journalistes défendent la "liberté d'informer"

Place de la République à Paris, quelques dizaines de journalistes sont rassemblés pour défendre la "liberté d'informer", alors que les médias sont régulièrement pris pour cible lors des manifestations de "gilets jaunes". C'est pour "dire stop aux violences constatées aux fils de ces samedis de manifestations", à l'encontre des journalistes explique Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières au micro de BFMTV. "Nous attendons des sanctions". "Le droit d’informer est tout aussi important" que celui "de manifester" ajoute-t-il. 

Près d’un million de téléspectateurs ont regardé Macron à Souillac

Vendredi, 982.000 téléspectateurs ont suivi le débat marathon d’Emmanuel Macron face aux maires à Souillac dans le Lot entre 15h40 et 22h10, selon les chiffres donnés par Puremédias. Dans le détail, BFMTV domine la concurrence avec 477.000 curieux rassemblés (3,1% de part d’audience). De son côté, LCI a réuni 260.000 personnes (3,1% de PDA) tandis que les chaînes CNews et franceinfo ont chacune attiré 144.000 (0,9% de PDA) et 101.000 téléspectateurs (0,7% de PDA).

Le grand débat national semble passionner les Français. Pour son lancement le 15 janvier, ils étaient 1,25 million de téléspectateurs en moyenne sur les quatre chaînes d'info, selon des données de Médiamétrie.

Un journaliste du Républicain Lorrain porte plainte contre un "gilet jaune" pour agression

Un journaliste du Républicain Lorrain, Alain Morvan, a déclaré avoir été agressé physiquement vendredi par un "gilet jaune" alors qu'il faisait un reportage sur un rond-point à Longeville-lès-Saint-Avold (Moselle), où des manifestants organisaient un barrage filtrant.

"J'ai voulu prendre une photo au smartphone du rassemblement et un gilet jaune s'est planté à 5 cm de mon visage en étant menaçant", a expliqué le reporter à l'AFP. "J'ai décliné mon identité de journaliste, mais cela a été une circonstance aggravante". "J'en ai rien à foutre", "tu fais pas de photo", a crié avec rage l'individu avant de porter des coups au journaliste. Ce dernier raconte avoir pu "parer" les coups de poings, mais un violent coup de pied l'a atteint à l'abdomen.

L'agresseur a été maîtrisé par trois autres "gilets jaunes", tandis qu'il continuait de donner des coups dans le vide en direction du journaliste. Hospitalisé vendredi, le journaliste a pu regagner son domicile en fin de soirée, après avoir passé des examens. Il a déposé plainte pour violences volontaires. Le quotidien, qui consacre sa une à cette "agression insupportable" samedi, a annoncé son intention de porter plainte.

» LIRE AUSSI - «Gilets jaunes»: les violences en question

VIDÉO - Des propos antisémites samedi dernier à Paris

L'agence de presse Premières lignes, fondée par le journaliste Paul Moreira, a mis en ligne une vidéo datée du 12 janvier dernier et tournée à Paris en marge de "l'acte IX" du mouvement des "gilets jaunes". On y voit des individus, autoproclamés "judéophobes", proférer des insultes antisémites au niveau de l'arc de Triomphe. Ils se font rabrouer par des manifestants arborants des gilets jaunes. Ces derniers se désolidarisant des premiers. La scène est parlante :



Le Monde rappelle que "les complotistes et antisémites liés à l’extrême droite gagnent en visibilité" depuis les débuts du mouvement des "gilets jaunes". Dans le journal, une experte, Marie Peltier, indique : « On le voyait sur le Net pendant la campagne présidentielle, mais là, c’est dans la rue, c’est un basculement ». Elle invite à « tirer la sonnette d’alarme ».

Figaro Live à la rencontre des ronds-points de France

À l'heure du grand débat national, Figaro Live a lancé une série de reportages vidéo pour interroger les «gilets jaunes» mobilisés en France. L'objectif : savoir comment ils comptent faire évoluer leur mouvement et, éventuellement, le structurer.

Ces reportages vidéos sont à retrouver ici, clic, clic, clic.

Le dernier est ci-dessous :

Quelques opérations "péage gratuit"

Plusieurs manifestations de "gilets jaunes" sont en cours sur le réseau autoroutier, avec des opérations "péage gratuit", comme à Avignon, (sortie n°23), où une cinquantaine de manifestants sont présents rapporte La Provence.
Vinci autoroute signale aussi des manifestations sur l'A62 avant Bordeaux, au nord de Clermont-Ferrand, sur l'A4 vers Metz, ou encore entre Cluses et Chamonix, sur l'A40 en Haute-Savoie.

Une sélection de nos articles

Voici une sélection de nos articles publiés ces derniers jours sur le mouvement des “gilets jaunes”, le "grand débat" et les violences policières :

» Gérald Andrieu/Nicolas Mathieu: «Qu'est-ce que la France périphérique?»

» Flash-ball, CRS, tir tendu : ces mots du maintien de l'ordre parfois mal utilisés

» Le Défenseur des droits demande la suspension des lanceurs de balles de défense

» Comment ça marche : le LBD-40

» Controverse sur l'usage des lanceurs de balle de défense

» 
«Gilets jaunes»: les violences en question

» À Souillac, la mise en garde des maires à Emmanuel Macron

» Pourquoi des groupes de «gilets jaunes» ont perdu des milliers de membres sur Facebook

À Paris, des stations de métro fermées

En raison de cette nouvelle journée de manifestations des "gilets jaunes", à Paris, plusieurs stations de métro sont fermées ce samedi. La RATP indique donc que les stations suivantes sont fermées et que les correspondances ne sont pas assurées :

Tuileries (L1)
Concorde (L. 1, 8, 12)
Champs Elysées Clemenceau (L.1, 13)
Franklin D Roosevelt (L.1, 9)
Miromesnil (L.9, 13)
Assemblée Nationale (L.12)
Varenne (L.13)
RER Invalides (L.8, 13)
Duroc (L.13)
Saint François Xavier (L.13)

En outre, des dizaines de lignes de bus sont également impactées. Cette information peut évoluer dans la journée, indique la régie.

VIDÉO - "Un basculement" envers les journalistes

Des premiers rassemblements

Depuis un peu plus de 10h ce matin, des premiers manifestants se sont réunis en plusieurs villes. Ainsi, des dizaines de "gilets jaunes" ont été vus à Rouen, Béziers mais aussi à Paris sur l'esplanade des Invalides. 

Des manifestants sont attendus cet après-midi également à Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Roanne, Valence, Clermont-Ferrand, Montélimar, Dijon, Nevers, Montceau-les-Mines, Toulon, Avignon ou Béziers.

VIDÉO - «Gilets jaunes» : Premiers manifestants près des Champs-Élysées

La question des violences policières est apparue

Depuis le début du mouvement, le journaliste David Dufresne interpelle le ministère de l’Intérieur pour des violences policières présumées. Samedi 7 janvier, le sujet a pris de l’ampleur à la suite de l’agression de manifestants par un commandant de police à Toulon. Cette semaine, de nombreuses déclarations ont dénoncé les méthodes policières. Vendredi, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a défendu l'utilisation par les forces de l'ordre du lanceur de balle de défense controversé LBD, accusé de causer des blessures graves chez les manifestants, estimant qu'il y aurait sans lui "beaucoup plus de blessés". Il s'est dit "sidéré" par les attaques contre les forces de l'ordre.

» LIRE AUSSI - «Gilets jaunes» : les Français et l'usage de la force

Le collectif militant "Désarmons-les" et David Dufresne ont recensé près d'une centaine de blessés graves, en grande majorité par des tirs de LBD, dont une quinzaine qui ont perdu un oeil.

“Il peut arriver que des armes de défense comme le LBD soient mal utilisées", a concédé le ministre, et "dans ce cas nous faisons des enquêtes". Pour utiliser un LBD, les forces de l'ordre doivent avoir "un agrément", être "formées" et respecter des "règles strictes" qui leur ont été rappelées récemment, a-t-il dit.

Depuis le début du conflit il y a eu 81 saisines judiciaires de l'IGPN", la "police des polices", pour "des atteintes diverses qui vont de l'insulte à la blessure grave", a-t-il précisé en affirmant vouloir que "la transparence soit faite systématiquement".

Ce samedi, l'utilisation par les policiers de l'Ain de lanceurs de balles de défense samedi à Bourg-en-Bresse sera filmée par des "caméras-piéton", a appris l'AFP auprès du directeur départemental de la sécurité publique.

» LIRE AUSSI - Flash-ball, CRS, tir tendu : ces mots du maintien de l'ordre parfois mal utilisés

Au moins 80.000 personnes samedi dernier

La journée de manifestations de samedi dernier, la 9e depuis mi-novembre, a été marquée, notamment, par une mobilisation supérieure à celle du samedi précédent (plus de 80.000 manifestants) et moins de violences. Des journalistes ont toutefois été agressés en plusieurs endroits, notamment à Rouen.

Ici à Bourges, samedi dernier : 

À Bourges samedi dernier.

Pour relire notre live de samedi dernier, cliquez ici, clic, clic, clic.
Notre article sur les différentes mobilisations en chiffres est ici, clic, clic, clic.

La police craint des violences

Le dispositif policier est globalement le même que samedi dernier (plus de 80.000 manifestants à travers le pays). Ainsi, au moins 80.000 membres des forces de l’ordre sont sur le terrain ce jour. Des rassemblements sont annoncés à Paris, Toulouse mais aussi Marseille, Rouen ou Nantes.

Bonjour à tous

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à la couverture de “l’acte X” du mouvement des “gilets jaunes”. Des dizaines de rassemblements sont attendus. De nouvelles violences sont également craintes.

EN DIRECT - «Gilets jaunes» : au moins 84.000 personnes dans les rues pour "l'acte X"

S'ABONNER
Partager

Partager via :

S'abonner
1232 commentaires
  • Flyng

    le

    Les français soufrent pas grave 1 millard veulent venir d’afrique Pour souffrir

  • Flyng

    le

    Interdire les jeux d’argent non l’etat se goinfre avec

  • alain reveniaud

    le

    LA MOBILISATION DE L'ACTE 10 DES GILETS JAUNES PROUVE LE FIASCO DU "GRAND DÉBAT NATIONAL"
    SUIVRE EN DIRECT : https://www.youtube.com/watch?v=qcFN_cuTAJs
    En ce samedi 19 janvier 2019, l'acte 10 des Gilets jaunes rassemble de nombreux Gilets jaunes un peu partout en France ( Lyon, Toulouse, Bordeaux, Rennes (avec des échauffourées), Dole, Béziers, Antibes, Nice, Moselle, Rouen...). De nombreux manifestants sont aussi observés dans divers endroits de la capitale.. Le lancement du pseudo"Grand débat national" n'a en rien entamé la mobilisation et la structuration du mouvement..

À lire aussi