Ces bobos qui réclament la liberté de non réflexion

Si l’enfer est pavé de bonne intentions, la décoration équitable des pavés est réalisée à la main par des bobos éco-conscients.

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Ces bobos qui réclament la liberté de non réflexion

Publié le 10 juillet 2012
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Si la société moderne nous a appris une chose, c’est qu’à chaque problème complexe on peut très bien trouver une solution simple, directe, douce, câline, et parfaitement idiote. Et si l’on veut que cette solution aussi moelleuse que stupide soit relayée par les médias, rien de tel que de la faire germer dans l’esprit imaginatif des bobos.

Prenons par exemple la publicité.

Au départ, il s’agissait de simplement faire connaître l’existence d’un produit répondant à un vrai besoin des consommateurs. Puis, petit à petit, à mesure que les firmes ont voulu pousser davantage de produits vers des consommateurs plus nombreux et pointilleux, la publicité s’est spécialisée dans le déclenchement de comportements d’achats pour le plus grand plaisir des vendeurs. Mais tout le monde sait que le consommateur, en réalité, n’a pas besoin de tout ce fatras ! On l’a forcé, évidemment, à acheter en déclenchant chez lui ce besoin compulsif de vider son portefeuille pour le dernier iPad, la dernière voiture de qualitaÿ de chez Renault, ou le dernier 45 tours de Lady Gaga !

pub vintages facebook, youtube, twitter, skype

Une seule solution s’impose alors : combattre la publicité qui agresse les sens ! Et pour cela, rien de telle que barbouiller de peinture des mobiliers urbains décorés de publicités animées ou non, casser des écrans de télévision présentant les dernières nouveautés publicitaires honnies, ou arracher les laides affiches de réclame polluante !

Évidemment, ces actes seraient qualifiés de vandalisme s’ils étaient le fait d’une bande de jeunes cherchant à effaroucher le bourgeois. Et lorsqu’il s’agit d’un collectif citoyen de conscientisation de la société contre l’invasion publicitaire nocive, évidemment, le qualificatif de vandalisme ne tient plus. On utilisera le mot déboulonneurs, plus idoine pour ces combattants du nettoyage publicitaire.

C’est pratique, comme expression : on n’est plus dans le vandalisme, puisqu’on déboulonne. On n’est plus dans le saccage d’un McDo, on le démonte. On ne détruit pas quelques hectares de maïs, on les fauche volontairement. Et d’ailleurs, les plus grands piposophes que la France héberge adoubent la démarche, puisque même Edgar Morin, le chantre de la Pensée complexe™, l’a déclaré sans détour :

Il serait inique que des barbouilleurs animés par un esprit civique de dépollution des images soient poursuivis et condamnés, alors que tant d’ignominies dues à la recherche du profit maximum sont tolérées.

Eh oui : comme les vendeurs d’armes américains font un profit pornographique en allant bombarder l’Irak, il serait scandaleux que nos gentils barbouilleurs soient condamnés, enfin ! Cette évidence est inférée fort à propos dans une tribune parue récemment dans le journal Le Monde, cet organe de presse devenu officiellement l’adoucisseur après-lavage de cerveau de toute une génération de socialistes hydroponiques.

Ainsi, il apparaît absolument clair que la publicité influe sur notre comportement. Comme il est aussi évidemment limpide que certains êtres sont plus fragiles et manipulables que d’autres, et comme les déboulonneurs ont pour mission de protéger cette population frêle et trop facilement contrôlable (et qu’on nommera dès lors à risque), une bonne dose de régulation de la publicité doit être envisagée.

La lecture de la tribune est édifiante.

Chaque terme y a été particulièrement bien choisi, comme l’aurait été ceux d’une publicité, en fait. Ainsi, les enfants ne regardent pas des spots publicitaires, ils y sont exposés, comme on pourrait être exposé à des radiations ou des gaz toxiques. L’utilisation de conditionnel à la grosse louche permet en outre de faire passer des potentialités de danger, aussi farfelues soient-elles, comme des risques probables et dont les conséquences sont aussi difficilement calculables que le risque est hypothétique à la base. L’apothéose est atteinte lorsque la tribune entend réclamer un droit de non-réception de la publicité, tout comme on pourrait réclamer le droit de ne pas recevoir l’image des gens qui sont vraiment moches ou mal habillés, ou l’odeur de ceux qui ont une hygiène douteuse.

Et pendant que les bobos déboulonneurs sauvent le monde de la terrible menace publicitaire, d’autres bobos, aussi frétillants et actifs que les premiers, se persuadent que consommer local est LA bonne idée pour sauver la planète. Eh oui : pendant que l’humanité subit les assauts des hordes publicistes lourdement armées, la planète Terre est aussi en proie aux affres de la pollution procurée par les avions, les bateaux, les camions, les mobylettes et les scooters qui trimballent des tomates et des petits pois du Pérou à la Finlande.

Or, tout le monde sait que les petits pois sont meilleurs quand ils sont cultivés, récoltés et vendus localement !

Et même si tout le monde sait, cela n’a pas empêché deux scientifiques, Pierre Desrochers et Hiroko Shimizu, d’étudier précisément les impacts écologiques des productions locales et de les comparer avec les productions étrangères importées en brûlant des centaines de litres de fioul, kérosène et autres joyeusetés carbonées.

Leur conclusion est abominable et prévisible : manger localement est écologiquement malsain. Leur ouvrage, The Locavore Dilemna, malencontreusement basé sur des éléments factuels vérifiables, montre que la chaîne d’approvisionnement alimentaire actuelle est le résultat d’une évolution logique soumise aux compétitions multiples du marché, et qu’à ce titre, elle représente une bien meilleure alternative à la chaîne d’alimentation exclusivement locale. Le livre montre aussi que si le marché agro-alimentaire mondial pouvait être débarrassé complètement des subventions (PAC et autres), les prix seraient notoirement plus bas pour des produits plus variés, le tout avec une empreinte économique et écologique bien meilleure.

Bref : la « solution » simple, directe, douce et câline consistant à manger local provoque davantage de dégâts environnementaux que l’alternative économique traditionnelle.

Mais ces petites dérives boboïdes ne sont rien à côté de ce que la pleine puissance de la Boboïtude Ultime permet d’atteindre lorsqu’elle est complètement lâchée en roue libre, avec des moyens et un beau site web coloré. Là encore, il s’agit de faire passer des idées simples, voire simplistes : pour bien évaluer le degré de bonheur des individus dans différents pays, on va concocter un indice, le Happy Planet Index, qui les évaluera sur leur efficacité à garantir à leurs habitants des vies longues, heureuses et à l’impact environnemental aussi modéré que possible.

Oui, je sais, cela ne veut rien dire, mais c’est pourtant de cette façon que l’indice est présenté. Et après leurs petits calculs, les indécrottables bobos obtiennent la jolie carte suivante :

Happy Planet Index

Eh oui : l’indice est formel, les gens vivent moins heureux et/ou la planète est moins respectée aux États-Unis qu’en Irak ! D’ailleurs, les hordes d’Américains qui fuient leur pays pour se rendre en Irak pour y trouver, enfin, un environnement sain et durable, attestent tous les jours de la pertinence frappante de cet indice.

On imagine sans mal que munis de ce genre d’indices, les lobbys écologiques et humanistoïdes de combat n’auront pas de mal à faire plier des hordes de politiciens ravis d’avoir ainsi de jolies infographies anti-capitalistes anti-consommation débridée pour pousser leurs lois destinées à remettre un peu d’ordre dans toutes ces dérives (des abrutis qui suivent bêtement les conseils publicitaires, des idiots qui ne mangent pas localement, et des benêts qui ne savent pas où est leur vrai bonheur).

Je me permets de douter de l’efficacité de ces démarches. Mais en tout cas, une chose est sûre : si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la décoration équitable des pavés est réalisée à la main par des bobos éco-conscients.

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  • La conclusion qui consiste à dire que manger localement est malsain écologiquement est vraiment très hâtive. Autrement dit, si je cultive mon jardin sans utiliser d’engrais, ou plus exactement si celà ne consomme rien d’autre que mon temps, si je ne cultive que ce que la nature locale me permet – pas d’usage de serre chauffée -, et si j’en livre à mes voisins en m’y rendant à vélo, mon bilan carbone serait quand même supérieur à ce qu’il serait si je faisais importer fruits et légumes de pays divers.

    Autant je suis d’accord avec l’auteur en ce qui concerne cette « boboïtude » insupportable, autant certaines conclusions ressemblent à du lobbying, agroalimentaire notamment.

    • @ Nicolas Renard : Ca a beau être contre-intuitif, mais produire localement est un vrai luxe. En effet, beaucoup de produits poussent moins bien sous nos latitudes (les agrumes, par exemple) ou durant nos hivers. Alors, deux possibilités. Soit on tente d’augmenter la productivité du terrain, par exemple avec des serres qu’il faut fabriquer, chauffer, surveiller, nettoyer, dont i lfaut enrichir la terre en engrais… Bref, c’est très coûteux en ressources (et notamment en hydrocarbures). Soit on produit sans engrais, sans serre, sans technologie, auquel cas il faudra beaucoup plus de ressources humaines (et oui, la division du travail est utile) et de surface cultivable qu’on aurait pu utiliser pour autre chose.

      En fait, il n’y a même pas à y songer. Les produits alimentaires importés sont moins chers parce qu’ils utilisent moins de ressources, ça se comprend bien quand on a saisi qu’un prix est avant tout un vecteur d’information, notamment concernant la disponibilité et la rareté relative des biens, et sur le caractère économe ou dispendieux de telle ou telle manière de produire (ce qui inclut le lieu).

      • L’article parlait de tomates qui pour être cultivées sous nos latitudes doivent être cultivées sous serres chauffées. Dans ce cas, je suis entièrement d’accord. Je pensais plus d’une part aux fruits et légumes facilement cultivables chez nous, et d’autre part aux jardins individuels. Un particulier cultivant le sien produit facilement, sur une surface limitée, des fruits et légumes pour une dizaine de personnes, et celà sans besoin d’engrais ni de tracteur. Si mon voisin le fait sur son temps libre parce qu’il aime ca, que je m’approvisionne chez lui et qu’en retour je le paye ou lui rend d’autres services, expliquez-moi en quoi je consomme plus de ressources que si j’importais ce que je prend chez lui.

        Je ne suis pas contre l’importation de produits alimentaires, l’exemple des tomates dans l’article en est une bonne illustration. je voulais dire que dans certains cas – limités -, s’approvisionner localement est moins dépensier en ressources, et je m’élevais contre cette stigmatisation systématique de la consommation locale.

        • Autre raison : s’approvisionner localement coûte plus cher à cause d’une politique fiscale élevée notamment à cause d’une bande d’écolos sectaires.
          Ce qui fait que la boboverditude tire une balle dans le pied de sa propre cause.

      • Bonjour,

        il faut quand même un minimum de pragmatisme. Que certains produits poussent moins bien ou pas du tout sous nos latitudes est évident, à commencer par le café, le cacao, etc… et on ne peut donc pas les produire « localement ».

        Mais ça ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Le délire dans le système actuel, ce sont ces tomates qui parcourent plusieurs fois l’Europe sans besoin sanitaire. Là il est évident qu’il vaut mieux les produire « localement », ne serait-ce que parce que cela évite à la planète (et aux riverains des autoroutes) les effets de la pollution des poids lourds.

        J’ai feuilleté le livre sur Amazon, cela a quand même l’air très idéologique : il est d’ailleurs préfacé par un lobbyiste pro-agriculture intensive. Pas super probant. J’ai d’ailleurs l’impression que vous ne l’avez pas lu non plus, vous en parlez sans en faire la recension.

        Cordialement,

    • Si vous cultiver « votre jardin » exactement comme vous le dites, vous ne livrerez rien à vos voisins… Bien au contraire même. Vous crèverez de faim et demanderez de l’aide à vos voisins. Peut-être au nom de la « justice sociale », peut-être au nom de la « défense de la planète »…
      Et peut-être que vos voisins, au nom de la « défense de la planète » vous laisserons crever tranquillement. Ainsi les actes seront mis en adéquation avec les paroles !!!

      L’agriculture locale est une idiotie. De grandes régions ne peuvent pas produire assez pour leurs populations. Il faut donc importer des produits. Et ces régions exportent leurs propres productions. En outre ces échanges ont un autre effet très bénéfiques : ils limitent fortement le risque de pénuries et de famines. Si une production est détruite dans un secteur, d’autres secteurs pourra fournir le manque et ainsi lisser la pénurie.
      Oui produire local est Malsain, en termes économiques, écologiques et humains.

  • Lorsqu’on me dit « si la publicité existe, c’est bien qu’elle marche », j’objecte systématiquement: « elle marche, oui, mais pas pour faire ce que tu crois ».

    La publicité est rentable parce qu’elle crée de la richesse, ou plus précisément, en économisant sur la destruction de richesse nécessaire pour réaliser des échanges.

    Pour bien comprendre, il suffit de réaliser que, pour chaque côté d’un échange gagnant-gagnant, le fait d’ignorer l’existence de l’autre parti de cet échange revient exactement au même que si celui-ci n’existait même pas. Découvrir les possibilités gagnantes d’échange qui nous sont accessibles, c’est un coût (en effort et en ressources), plus celui-ci est faible plus on gagne « en net » sur l’échange lui-même.

    En plus clair: la publicité abaisse les coûts de transaction, ce qui est une excellente chose puisque la baisse des coûts de transaction entraîne, de manière générale et en vrac, une plus haute efficience des échanges (voir l’exemple plus haut), un ajustement plus fin et plus rapide de la structure de production aux besoins et aux possibilités technologiques, un morcellement de l’offre augmentant la concurrence (en changeant les conditions d’équilibre entre coopération et compétition entre producteurs), une réduction du gaspillage de ressources (comme l’expliquent Desrochers et Shimizu cités par H16)…

    Etonnant non ?

    Plus fort encore, grâce aux nombreux services portés par des offres publicitaires (je pense à la télé publique et leurs remplaçants modernes tels Google et autres Youtube – soit dit en passant, les réclames rétro de cet article sont savoureuses !), cette création de richesse (en double négatif, suivez) retombe sur le public sous forme d’externalités que, personnellement, je trouve globalement très positives.

    Mais ceux qui pensent le contraire sont libres d’arrêter de s’en servir 🙂

    • Intéressant point de vue sur la publicité. Ce qui est omis c’est que de nombreux échanges ne seraient pas jugés comme nécessaires ou désirés si la publicité ne les créaient pas. Également, il y a des besoins que les gens ont sans nécessairement avoir besoin qu’on le leur rappel par une publicité. Dans ces deux cas, la publicité est un cout pour le consommateur. D’ailleurs, c’est une cas enseigné dans les écoles de commerce que la publicité n’est pas toujours une création de richesse. Il est en général pris l’exemple de l’entente de non-publicité entre producteur de cigarettes. Pas de publicité et pas de baisse de consommation, augmentation des profits, car la publicité sert surtout à effectuer une guerre entre entreprises sur les parts de marché.

      • « Ce qui est omis c’est que de nombreux échanges ne seraient pas jugés comme nécessaires ou désirés si la publicité ne les créaient pas. »
        Affirmation sans fondement : cette négation habituelle de l’existence de l’échange volontaire confine au mépris pour autrui.

        « l’entente de non-publicité entre producteur de cigarettes »
        Cette entente est imaginaire à tel point que certains politiciens ont cru nécessaire d’interdire aux producteurs de cigarettes de faire de la publicité.

        • « Cette entente est imaginaire à tel point que certains politiciens ont cru nécessaire d’interdire aux producteurs de cigarettes de faire de la publicité. »
          Effectivement. D’autant qu’on s’aperçoit, justement, que là où la publicité du tabac est légale, il y a une augmentation de la consommation globale (et non seulement de telle ou telle marque) suite à une campagne de pub. A tel point les politiques s’appuient sur ce fait pour faire interdire les pubs.
          En bref, faudrait savoir : soit ça marche, et c’est pour ça que c’est interdit, soit ça marche pas, et autant ruiner l’industrie du tabac en la laissant dépenser sont fric bêtement.

      • « ‘lexemple de l’entente de non-publicité entre producteur de cigarettes » : alors là, je suis preneur de vos sources… moi qui pensait bêtement à une interdiction de plus en plus forte dans tous les pays (interdiction de pub à la tv, puis radio, puis presse et enfin affichage), d’où la vague de sponsoring (voiles, automobiles, etc.).
        Et comme ça, vous pensez que le but de la pub, c’est d’augmenter les ventes du produit vanté ? Dingue, j’y avais jamais pensé sous cet angle… Et quand mon boucher me dit ‘et ça sera tout’, ce serait pas une invitation pour lui acheter un petit bout de saucisson en plus ?

      • « Ce qui est omis c’est que de nombreux échanges ne seraient pas jugés comme nécessaires ou désirés si la publicité ne les créaient pas. »
        Là on touche à la métaphysique, et ni votre affirmation ni son contraire ne sont démontrables. Je pense pour ma part qu’il n’existe pas d’échange qui soit « créé » par la pub sans être vraiment désiré ou nécessaire, parce que c’est l’explication la plus simple (rasoir d’Occam).

        « Également, il y a des besoins que les gens ont sans nécessairement avoir besoin qu’on le leur rappel par une publicité. »

        Certes, mais ça ne change rien au fait que, pour subvenir à ce besoin il leur faut quand même dépenser en temps et effort pour trouver le partenaire d’échange et s’amener en situation de réaliser cet échange (déplacement, temps passé, etc.). La publicité économise une partie voire l’intégralité de ces coûts. Et c’est ainsi qu’elle crée de la richesse

        Maintenant, il ya quand même des limites, en particulier la rareté de cette ressource nécessaire au fonctionnemetn de la pub, qui est l’attention de sa cible. Quand M. Mougeotte admet qu’il vend du temps de cerveau disponible à Coca Cola et consorts, il veut bien dire qu’il a d’abord dû « acheter » ce temps aux spectateurs en leur proposant des émissions qui les intéressent… dans un échange libre.

        Quand allocine intercale de brèves pubs avant les bandes annonces, ils ne peuvent pas en mettre n’importe quelle quantité – quelques secondes sont apparemment OK pour la plupart de leurs lecteurs, mais quelques minutes seraient probablement inacceptables. De même, combien d’entre nous n’ont jamais coupé le son et détourné les yeux pendant des coupures pub à la TV, ou bien sont allés aux toilettes avant le film au cinéma pendant les réclames, etc… ?

        Bref, il y a forcément un arbitrage qui se fait au niveau du spectateur / cible: il évalue la valeur de son temps face aux gains en coûts de transaction qu’il économise via la pub. C’est une transaction soutenue et répétée quasi-quotidiennement dans nos pays développés, pour une valeur très très élevée (de mémoire de l’ordre du demi trilliard de dollars annuels pour le monde), mais dont très peu de gens ont conscience.

        Maintenant, vous le savez 🙂

        Et si le sujet vous intéresse, il y a depuis peu, grâce à la nature bidirectionnelle et multicast de l’Internet, un tout autre type de transaction massive faite entre producteurs de contenu et consommateurs: au lieu d’échanger du temps d’attention, cette fois, on échange de la confidentialité (privacy).

      • « Intéressant point de vue sur la publicité. Ce qui est omis c’est que de nombreux échanges ne seraient pas jugés comme nécessaires ou désirés si la publicité ne les créaient pas. »

        On peut aussi dire que la publicité sert au moins à informer de l’existence d’un produit. Ensuite, le fait que les gens l’achètent montre qu’ils sont intéressés (sinon ils ne l’achèteraient pas). Si on pousse le raisonnement à l’extrême, dans un monde sans aucune source d’information, les gens vivraient comme au temps des cavernes (et personne ne s’en plaindrait vu qu’il n’y aurait aucune alternative). Le fait de prendre connaissance de nouveaux produits par la publicité n’asservit personne, cela élargit au contraire l’étendue des choix possibles et rend donc plus libre (il n’aura échappé à personne que le fait de voir une pub pour le dernier produit Nike ou Apple n’oblige en rien à l’acheter).

        • Il y a aussi une autre forme de richesse créée par la pub: c’est l’image de marque – autrement dit une caractérisation de l’offre, en plus du signal de son existence et de ses conditions d’échange. Mais ça, c’est déjà plus subjectif.

      • « que de nombreux échanges ne seraient pas jugés comme nécessaires ou désirés si la publicité ne les créaient pas.  »

        C’est sur que quand je suis au supermarché du coin, y a un type derrière moi qui m’oblige à acheter une télé à chacune de mes visites, mais aussi des plats surgelés (je déteste çà, je préfère perdre 1 h à cuisiner moi-même mes repas), la dernière bière à la mode (j’aime les vraies bières, pas les prémix et autres sucreries pour ados) etc etc et. Il le fait simplement avec un flingue pointé sur ma tempe.
        Et oui, je suis forcé d’acheter des produits que je ne veux pas !!!

        Il faut être réaliste : La publicité ne crée aucun besoin. Elle met seulement la lumière sur l’existence d’un produit. Après le consommateur est roi et seul maitre de ses choix !!!

        Mais voila, beaucoup de Bobo « bien-pensant » s’imagine que le consommateur n’a pas de choix (il a le flingue sur la tempe), car en fait il ignore qu’il est manipulé. Les bobos pensent que le consommateur est un crétin congénital. Alors les bobos pensent qu’il est de leur devoir, au nom de la « justice sociale » de protéger le crétin congénital, heu pardon le consommateur. Car eux les bobos sont intelligents, mais eux seuls sont intelligents !!!

        C’est là bien le problème de la société française : perdre se liberté pour transférer les responsabilités à des « élites »…

        • Je ne sais pas ce que vous ont fait les « bobos », mais vous n’avez pas l’air de trop les aimer. Pour info, c’est un terme inventé par des publicitaires pour catégoriser une partie de la population. Une nouvelle « cible ». D’ailleurs, souvent les publicitaires sont des bobos.

          Donc, là, pour vous, c’est la lutte des bobos contre les bobos :p

          Plus sérieusement, personne ne dit que les publicitaires mettent un « flingue sur la tempe » des consommateurs pour qu’ils achètent leur produit. Personne ne dit même que tel le chien de Pavlov, dès que vous voyez une pub, vous achetez le produit.

          Non, le travail du publicitaire est de vous familiariser avec le produit, le logo, pour qu’une fois devant le rayon de dentifrice, vous preniez plutôt celui que la pub vante. Et ça fonctionne. Regardez dans votre frigo, vous verrez que la plupart des produits que vous avez sont d’une marque qui fait de la pub. Et personne ne vous a mis de flingue sur la tempe.

          Les publicitaires font des tas d’études sur les consommateurs pour vérifier que leurs publicités sont mémorisées, que leur packaging tape bien à l’oeil et que le consommateur ne réfléchit pas trop quand il choisit un produit.

          Personnellement, je voudrais juste une information commerciale honnête (prix, caractéristique du produit, conditions de fabrication….) qui ne s’impose pas à moi, et surtout qui ne véhicule aucune « valeur de marque ».

          Est-ce prendre les consommateurs pour des idiots ?

          • « Mais je ne parle que de coût de revient depuis le début ! Depuis que j’ai parlé avec un abus de langage, je vous l’accorde, de « prix de revient » plutôt que de « coût de revient » vous pensez que je confonds « prix » et « coût de revient ». Je sais pertinemment qu’ils sont différents. »

            « Prix de revient » ça se dit…

            Sinon, la somme dont un consommateur s’acquitte pour obtenir un produit, on appelle ça un prix ou un coût de revient ? Un prix, n’est-ce pas ?
            Depuis le début, on parle du consommateur alors pourquoi parler de coût de revient ?

            « Et ce coût de revient, quoi d’autre que l’achat final du consommateur final le couvre ? »
            oui, le couvre intégralement mais il ne paye pas les dépenses et finance partiellement l’actif circulant (partiellement car notion BFR…), elle était là votre erreur de langage…

            « Vous n’avez peut-être rien à faire de ce que vous financez quand vous achetez un produit, mais moi, oui. »
            Très bien, alors n’achetez pas, mais ne m’empêchez pas d’acheter, moi je m’en moque…

            « Personnellement, c’est ce « sans même s’en rendre compte parfois » qui me pose un problème. »
            Vous pose problème ???
            Le fait qu’à cet instant, vous ayez besoin d’oxygène pour vivre mais que vous vous en rendiez pas compte (non pas que vous l’ignorez mais vous n’y prêtez pas attention) vous pose vraiment problème ?
            Non, sérieusement…

    • « En plus clair: la publicité abaisse les coûts de transaction »

      Mais en fait, non. Le coût de la publicité pour l’annonceur est répercuté sur le prix de revient du produit. En clair, c’est le consommateur qui paye la publicité.
      Avec 32 milliards d’€ de dépenses publicitaires, ça fait en gros 500 € que chaque Français donne sans le savoir aux publicitaires. 2000 € pour un foyer de 4 personnes.

      J’imagine que vous n’aimez guère les impôts. Or la publicité, c’est exactement ça. Un impôt privé qui fonctionne un peu comme la TVA. Sauf que la TVA est indiquée sur le ticket de caisse, la taxe appliquée pour nous indiquer quels produits il faut acheter, non.

      Je trouve toujours amusant de voir des libéraux défendre les impôts 🙂

      • Allez, première définition de l’impôt qui m’est tombé sous la main : « prélèvement (pécuniaire) obligatoire sur les ressources des personnes physiques ou morales, servant à couvrir les dépenses de l’État ou des collectivités locales. »
        Notez bien le terme « obligatoire » qu’on ne retrouve pas pour désigner les échanges contractuelles classiques de gré à gré que la pub permet de créer…
        Bref, ça doit être cool de raconter n’importe quoi sans se demander si ça a du sens ou si c’est pertinent, n’est-ce pas ?

        • J’ai bien dit « impôt privé qui fonctionne un peu comme la TVA », puisque c’est le consommateur final qui paye.

          En allant dans un supermarché, vous payez la pub de ce supermarché. Et quand vous n’avez pas vraiment d’autres choix que d’aller dans ce supermarché, puisque ce supermarché a détruit les commerces de proximité, vous êtes un peu obligé de vous acquitter de cette taxe publicitaire.

          La pub comme un impôt, c’est une comparaison. Comme toute comparaison, elle a ses limites, certes, mais aussi des éléments de vérité.
          Ce n’est certes pas aussi obligatoire qu’un impôt (mais quoique dans certains cas, le choix est limité : allez acheter une voiture neuve d’un constructeur qui ne fait pas de pub et on en reparle), mais les afficheurs dégagent des sous pour faire fonctionner les collectivités locales (mobiliers urbains notamment). Vous direz que c’est super parce qu’en tant que contribuable, vous payez trop mais c’est le consommateur, plutôt que le contribuable qui paye ce service public. Et pour la transparence des comptes, on repassera…

          Donc, définitivement, oui, la publicité est tout à fait comparable à un impôt, tant sur l’assiette que sur la finalité.
          Les publicitaires se targuent suffisamment de fournir des services publics (vélo en libre service, financement des médias, financement d’infrastructures plus lourdes types salle de sport : Kindarena quand tu nous tient) pour pouvoir dire que les prélèvements qu’ils opèrent sur les transactions « servent à couvrir les dépenses des collectivités locales » pour reprendre votre définition de l’impôt.

          • Avec ce genre de raisonnement, on en conclut rapidement que l’emballage des produits qu’on achète est un impôt aussi…

            Vous semblez avoir du mal à saisir une chose pourtant expliquée dans l’article: les coûts de transaction DOIVENT être payés pour que l’échange se fasse. Ce ne sont pas pour autant des « impôts », c’est une partie du coût de la production.

          • Ce qu’il y a, et qui est certes contre-intuitif, est qu’un hypothétique produit pour lequel il n’y aurait aucune publicité, de a à z de son cycle de vie, vous reviendrait en fait bien plus cher.

            Maintenant, vous pouvez minimiser la part de la pub dans vos achats. Par exemple en prenant les génériques, ou en achetant les marques ayant le ratio budget pub / chiffre d’affaires le plus bas. Pourquoi pas, là c’est votre préférence, pas de problème.

          • « En allant dans un supermarché, vous payez la pub de ce supermarché. Et quand vous n’avez pas vraiment d’autres choix que d’aller dans ce supermarché, puisque ce supermarché a détruit les commerces de proximité, vous êtes un peu obligé de vous acquitter de cette taxe publicitaire. »

            ça aussi c’est marrant : baser son argumentation non pas sur des faits réels bien identifiables mais sur des petites histoires larmoyantes non identifiables qui ne reposent donc sur aucun fait précis

            après, le reste de votre commentaire n’est qu’un tissu de c***eries qui est dû notamment à une grande confusion des patrimoines qui règne dans votre esprit : la preuve, pour vous les dépenses en mercatique des entreprises sont payées par le consommateur ; c’est marrant moi en tant que consommateur, je n’ai jamais financé un service marketing, ni payé des publicitaires… je n’ai aucun lien contractuel avec ces personnes, bref c’est juste n’importe quoi ce que vous racontez

          • @Jesrad

            Si l’emballage peut être nécessaire, la publicité ne l’est pas. Sur les 3 millions d’entreprises en France, seuls 50 000 sont des annonceurs. 1 ou 2 % donc.
            Comment font les 99% d’autres entreprises pour vivre ?

            Et encore, moins de 500 entreprises font les 80% des dépenses publicitaires (source FrancePub-Irep). La publicité telle qu’on la connait n’est pas nécessaire. Les autres coûts des produits, généralement, si. Quoique, les emballages sont souvent superflus.

            @cpyca

            Merci de rester courtois.
            Sur le fait non vérifiable que la grande distribution détruit des commerces de proximité, je vous conseille le livre de Christian Jacquiau : Les coulisses de la grande distribution.
            Les dépenses de mercatique sont payées in fine par le consommateur, que vous le vouliez ou non, que vous ayez un contrat ou non.
            Vous payez aussi les dépenses de R&D, les factures de téléphones et d’électricité, les matières premières, les salaires. Tout ça est compris dans le prix de revient. Tout comme les services marketing et publicitaire.

            Si la R&D est utile au développement de la boîte, la publicité telle qu’on la connait, non. Une publicité plus discrète suffirait amplement. Plus discrète, donc moins chère…

          • @Tom

            « Tout ça est compris dans le prix de revient »

            C’est bien ce que je pensais, vous confondez la notion de prix de revient (on lui préfère le terme de coût de revient) avec la notion de prix…
            Faisons simple : ce sont les études de marché qui fixent les prix, pas la structure des coûts.
            Après désolé d’être brutal, mais ce que vous dites depuis le début, est de la m****. Je laisse le soin à d’autres de vous le montrer, moi je n’ai pas le temps, Bye…

            « Si la R&D est utile au développement de la boîte, la publicité telle qu’on la connait, non. Une publicité plus discrète suffirait amplement. Plus discrète, donc moins chère… »

            Mais oui c’est ça… y a des tas de gens comme vous (dont ce ne sont pas les prérogatives) qui savent mieux que les managers ce qu’il faut faire, généralement les moins impliqués et les plus ignorants de la complexité de ce travail…
            Visiblement vous parlez d’un sujet dont vous ne savez rien…

          • @cpyca
            « C’est bien ce que je pensais, vous confondez la notion de prix de revient (on lui préfère le terme de coût de revient) avec la notion de prix… »

            Toutes mes confuses, ma fourche a languée. Mais, changer « prix » de revient en « coût » de revient ne change rien à mon développement.

            « Faisons simple : ce sont les études de marché qui fixent les prix, pas la structure des coûts. »

            Et les études de marché ne prennent pas du tout en compte le coût de revient donc… On en apprend des choses.

            « Après désolé d’être brutal, mais ce que vous dites depuis le début, est de la m****. Je laisse le soin à d’autres de vous le montrer, moi je n’ai pas le temps, Bye… »

            Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

            « Mais oui c’est ça… y a des tas de gens comme vous (dont ce ne sont pas les prérogatives) qui savent mieux que les managers ce qu’il faut faire, généralement les moins impliqués et les plus ignorants de la complexité de ce travail…
            Visiblement vous parlez d’un sujet dont vous ne savez rien… »

            Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. (bis repetita placent)

          • « Toutes mes confuses, ma fourche a languée. Mais, changer « prix » de revient en « coût » de revient ne change rien à mon développement. »

            Non, ce n’est pas ça le problème, le problème c’est confondre prix avec prix de revient.

            « Et les études de marché ne prennent pas du tout en compte le coût de revient donc… On en apprend des choses. »

            Exact puisque on ne le connait pas encore précisément lorsqu’on réalise les études de marché. Les études de marché permettent de l’avoir (le coût de revient préétabli).
            Les études de marché présentent plusieurs scénarios possibles et celui qui est choisi sera celui qui sera le plus avantageux pour sa structure de coût correspondante ; le prix a pour but la couverture des charges mais il n’est pas fixé en fonction de ces charges (ou du moins parfois de manière très très imprécise très partiellement, tout dépend des techniques utilisées…).
            Enfin bon… Vous savez ce que je fais moi, lorsqu’il y a sujet dont j’ignore tout, et bien j’évite d’ouvrir ma grande g***** parce que justement je n’ai rien d’intéressant et de pertinent à dire ; je vous conseille la même chose à propos de management et de contrôle de gestion…

            Juste beaucoup d’ignorance à propos de la tarification et quelques idées toutes faites sur la grande distribution ne reposant sur aucun faits identifiables probants (sinon on aurait eu droit à des chiffres…), voilà votre contribution. Bravo le troll inutile…

          • @cpyca

            « le prix a pour but la couverture des charges mais il n’est pas fixé en fonction de ces charges (ou du moins parfois de manière très très imprécise très partiellement, tout dépend des techniques utilisées…). »

            Selon vous, le prix d’un produit est donc fixé au doigt mouillé, sans prendre en compte les coûts des différents postes. On décide d’un prix, et si par miracle, ça permet de couvrir les charges, tant mieux, sinon, tant pis on y va quand même, quitte à vendre à perte, pratique illégale au regard du droit français, soit dit en passant…

            Les 32 milliards de dépenses publicitaires (source France Pub – Irep), c’est la main invisible qui les sort de son chapeau magique ?

          • @Tom
            Oh mon Dieu… Et vous vous enfoncez encore plus…
            Savez-vous ce qu’est une étude de marché et comment elle est réalisée ? Et non un prix n’est pas fixé au hasard, je n’ai jamais dit ça…
            Qu’est-ce que vous n’avez pas compris dans cette phrase : « Les études de marché présentent plusieurs scénarios possibles et celui qui est choisi sera celui qui sera le plus avantageux pour sa structure de coût correspondante » ; c’était pourtant simple, assez synthétique et ça répond justement à cette exigence d’équilibre financier pluriannuel dont vous avez fait allusion.
            Mais sérieusement, qui imaginerait qu’une entreprise envisage une structure de coûts sans avoir des prévisions de chiffre d’affaires comme base de départ ? c’est totalement insensé ; désolé de vous dire ça, mais en plus d’être ignorant, vous êtes quand même un peu c**…

          • @cpyca

            Le raisonnement par l’absurde, ça vous dit quelque chose ?

            Quand vous dîtes que « le prix n’est pas fixé en fonction des charges », j’en déduis donc que dans vos études de marché, vous fixez un prix et si ça couvre les charges, c’est un coup de chance. Je me demande qui vous a appris la micro-économie, mais il devait avoir sacrément bu 🙂

            Quand vous dîtes « (ou du moins parfois de manière très très imprécise très partiellement, tout dépend des techniques utilisées…) », ça fait quand même beaucoup penser à la technique du doigt mouillé 🙂

            J’essaye juste de dire depuis le début que les coûts de la publicité (comme toutes les charges de l’entreprise – cours de micro-économie niveau licence, 1ère année) sont répercutés sur le prix du produit. Vous me dîtes que non.
            Je vous demande alors d’où sort cet argent ?

            Je remarque que vous préférez insulter plutôt que de répondre. Technique intéressante.

            « Mais sérieusement, qui imaginerait qu’une entreprise envisage une structure de coûts sans avoir des prévisions de chiffre d’affaires comme base de départ ? »

            Où avez-vous lu que je disais ça ?

            Ce serait assez appréciable que vous ne fantasmiez pas mon point de vue.

          • @Tom
            C’est pathétique de vous voir parler d’un métier dont vous ne connaissez rien (et de vous voir insister). Visiblement, « étude de marché », « prix de revient », « plan de financement » etc, des termes dont vous ignorez le sens ; après ce n’est pas un reproche mais POURQUOI avoir des opinions sur un sujet qui manifestement est loin de vous être familier ? c’est ça que je trouve c**

            faisons simple parce que ça commence à me soûler :
            étude de marché = veille informationnelle sur concurrence et marché = plusieurs scénarios envisagés = différents ensembles prix & quantités envisagés = prévisions de CA
            on ne connaît pas la structure de coûts puisque c’est les prévisions de CA choisis qui permettent de l’établir, c’est pourtant simple à comprendre (même un gamin de 8 ans comprendrait).

            Dans certains cas, une première approche (anticipation) des coûts influence (très partiellement) les « différents ensembles prix & quantités envisagés » (l’approche n’est pas la même en fonction de l’ensemble) ; mais ça reste l’analyse du marché et de la concurrence qui détermine principalement le prix…
            D’où le « ou du moins parfois de manière très très imprécise très partiellement, tout dépend des techniques utilisées… ».
            Vous comprenez ?
            Mais je regrette d’avoir été un peu trop précis, vous avez déjà du mal avec cette notion : « Mais sérieusement, qui imaginerait qu’une entreprise envisage une structure de coûts sans avoir des prévisions de chiffre d’affaires comme base de départ ? » en prétendant que ce sont les coûts qui fixent les prix ; alors il ne vaut mieux pas commencer à détailler…

            « vous fixez un prix et si ça couvre les charges, c’est un coup de chance. »
            Punaise, mais qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « celui qui est choisi sera celui qui sera le plus avantageux pour sa structure de coût correspondante » ? Comment croyez-vous qu’un business plan est réalisé ? Votre cas devient alarmant…
            Qu’importe la méthode (coûts cibles, BBZ…), la structure des coûts correspondante doit présenter un montant inférieur aux prévisions de CA choisies, c’est jamais le contraire (sinon l’entreprise renonce à ce DAS). Est-ce que c’est clair maintenant ? Aurez-vous désormais la maturité intellectuelle nécessaire afin de ne pas vous la ramener quand vous n’êtes pas compétent dans un sujet précis et de nous épargner vos opinions à 2 balles ?

            « Ce serait assez appréciable que vous ne fantasmiez pas mon point de vue. »
            Ah la blague ! c’est moi qui devrait vous dire ça…

          • « Je vous demande alors d’où sort cet argent ? »

            Pour répondre à votre question, je vais encore me répéter :
            « le prix a pour but la couverture des charges mais il n’est pas fixé en fonction de ces charges »
            C’est hyper simple à comprendre, non ?
            je ne vous parlerai pas de la notion de BFR qui réfute votre idée selon laquelle les dépenses sont intégralement financées par les recettes de l’activité, ça risquerait de compliquer les choses, elles le sont déjà assez pour vous…
            (cf : « Vous payez aussi les dépenses de R&D, les factures de téléphones et d’électricité, les matières premières, les salaires. Tout ça est compris dans le prix de revient. Tout comme les services marketing et publicitaire. »)

            Pauv’ demeuré,… ça veut expliquer des choses aux autres mais ça ne comprend même pas des phrases toutes simples.

          • @cpyca

            Bon, je vais juste vous poser une question simple parce que le demeuré que je suis n’arrive pas à suivre votre raisonnement au verbiage de contrôleur de gestion. Enfin, je comprends les mots, mais pas le rapport avec le sujet 🙂

            Quand vous calculez votre coût de revient, vous intégrez ou pas les dépenses publicitaires ?
            Et si oui, l’objectif de l’entreprise n’est-il pas que le prix de vente soit supérieur au coût de revient, sinon, à quoi ça sert de vendre le produit ?

            Ça fait deux questions en fait, mais elles sont simples 🙂

            Je me fiche un peu de savoir comment sont faits les business plan, les études marché, et les plans de financement (même si je sais que c’est fait au doigt mouillé :p).
            J’attends juste que vous me démontriez que les dépenses publicitaires ne sont pas incluses dans le coût de revient ; et si le prix de vente est supérieur, finalement payées par le consommateur. Qu’importe que le prix de vente soit défini en fonction d’études de marché ou du business plan…

            Tout ce que je dis depuis le début, c’est que vous payez vos Nike plus chères que des baskets produites dans la même usine mais commercialisées sans la puissance publicitaire, simplement parce que Nike a un budget de communication et de marketing colossal. Et que c’est le consommateur de Nike qui va permettre à Nike de continuer ses campagnes massives.

            • Bah. Euh. On la met en « operating expense », pas en « cost of goods sold ». Comme le transport, la vente, le juridique, la compta, le nettoyage, le téléphone, la maintenance, l’informatique.

          • @Tom

            Bravo le petit génie, dépenses publicitaires sont évidemment intégrées dans le coût de revient ; et alors ? on parlait de prix il me semble, pas de coût de revient, c’est très amusant de vous voir changer de sujet…

            « l’objectif de l’entreprise n’est-il pas que le prix de vente soit supérieur au coût de revient »
            C’est bien ça, supérieur ou égal au coût de revient unitaire…
            cf : « le prix a pour but la couverture des charges »
            Et alors, qu’est-ce que le consommateur en a à branler des contraintes de gestion de l’entreprise ? Ce qui l’intéresse c’est son produit et le prix.
            On passe donc de l’intérêt du consommateur à celui de l’entreprise ? Amusant…

            Après, je rappelle que le marketing est une partie de la valeur ajoutée d’un produit : que ça soit une simple démarche de prospection ou d’information du client, ou bien que ça soit plus la volonté de créer et de développer une image de marque visant à rassurer le client ou flatter l’égo du client, il répond toujours à un besoin (de rapidité, de confiance ou de fierté) et apporte donc de la valeur au produit.
            Si cette partie ne vous intéresse pas et n’a pas de valeur pour vous, eh bien cool, vous n’achetez pas le produit, cependant ce n’est pas le cas de tout le monde, certains (la grande majorité) accordent beaucoup d’importance, sans même s’en rendre compte parfois, à la dimension immatérielle du produit.
            ça vous plait pas ?… et bien on s’en fout car c’est ce que veut la très grande majorité des gens.

            « même si je sais que c’est fait au doigt mouillé »
            pauv’ c***ard

          • @cpyca

            « Bravo le petit génie, dépenses publicitaires sont évidemment intégrées dans le coût de revient ; et alors ? on parlait de prix il me semble, pas de coût de revient, c’est très amusant de vous voir changer de sujet… »

            Mais je ne parle que de coût de revient depuis le début ! Depuis que j’ai parlé avec un abus de langage, je vous l’accorde, de « prix de revient » plutôt que de « coût de revient » vous pensez que je confonds « prix » et « coût de revient ». Je sais pertinemment qu’ils sont différents.

            Et ce coût de revient, quoi d’autre que l’achat final du consommateur final le couvre ?

            « Et alors, qu’est-ce que le consommateur en a à branler des contraintes de gestion de l’entreprise ? Ce qui l’intéresse c’est son produit et le prix. »

            Vous n’avez peut-être rien à faire de ce que vous financez quand vous achetez un produit, mais moi, oui.
            En l’occurrence la publicité finance une grande partie des médias, et a donc une influence non négligeable sur les lignes éditoriales (cf. EDF vs la Tribune). Personnellement, ça me pose un sacré souci au niveau de la liberté de la presse.
            Mais vous avez raison, en tant que consommateurs, on n’a qu’à s’en branler…

            « Si cette partie ne vous intéresse pas et n’a pas de valeur pour vous, eh bien cool, vous n’achetez pas le produit, cependant ce n’est pas le cas de tout le monde, certains (la grande majorité) accordent beaucoup d’importance, sans même s’en rendre compte parfois, à la dimension immatérielle du produit. »

            Personnellement, c’est ce « sans même s’en rendre compte parfois » qui me pose un problème.

            «  »même si je sais que c’est fait au doigt mouillé »
            pauv’ c***ard »

            Je savais que ça vous irait droit au coeur 🙂

          • « Mais je ne parle que de coût de revient depuis le début ! Depuis que j’ai parlé avec un abus de langage, je vous l’accorde, de « prix de revient » plutôt que de « coût de revient » vous pensez que je confonds « prix » et « coût de revient ». Je sais pertinemment qu’ils sont différents. »

            « Prix de revient » ça se dit…

            Sinon, la somme dont un consommateur s’acquitte pour obtenir un produit, on appelle ça un prix ou un coût de revient ?… Un prix, n’est-ce pas ?
            Depuis le début, on parle du consommateur alors pourquoi parler de coût de revient ?

            « Et ce coût de revient, quoi d’autre que l’achat final du consommateur final le couvre ? »
            Oui, le couvre intégralement mais il ne paye pas les dépenses et finance partiellement l’actif circulant (partiellement car notion BFR…), elle était là votre erreur de langage…

            « Vous n’avez peut-être rien à faire de ce que vous financez quand vous achetez un produit, mais moi, oui. »
            Très bien, alors n’achetez pas, mais ne m’empêchez pas d’acheter, moi je m’en moque…

            « Personnellement, c’est ce « sans même s’en rendre compte parfois » qui me pose un problème. »
            Vous pose problème ???
            Le fait qu’à cet instant, vous ayez besoin d’oxygène pour vivre mais que vous vous en rendiez pas compte (non pas que vous l’ignorez mais vous n’y prêtez pas attention) vous pose vraiment problème ?
            Non, sérieusement…

          • @cpyca

            « Sinon, la somme dont un consommateur s’acquitte pour obtenir un produit, on appelle ça un prix ou un coût de revient ?… Un prix, n’est-ce pas ?
            Depuis le début, on parle du consommateur alors pourquoi parler de coût de revient ? »

            Parce que le coût de revient impacte le prix de vente d’une manière ou d’une autre. Si le coût de revient augmente, l’entreprise augmente son prix de vente pour espérer garder son taux de marge. Et le consommateur achète, ou pas. Ou la boîte coule, ou pas…

            « Vous n’avez peut-être rien à faire de ce que vous financez quand vous achetez un produit, mais moi, oui. »
            Très bien, alors n’achetez pas, mais ne m’empêchez pas d’acheter, moi je m’en moque…

            Je n’achète certes pas et je n’empêche personne d’acheter. Mais les dépenses publicitaires permettent notamment d’avoir un contrôle sur la ligne éditoriale des journaux et des médias en général, en les finançant. Et là, en tant que citoyen, j’estime que ça me concerne…
            Genre quand Servier vantait le Mediator dans la presse médicale, rendant cette dernière frileuse à la critique, personnellement, ça me pose problème. La revue Prescrire, sans pub, a traité le cas beaucoup plus objectivement, étrangement…

            Mais bon, l’indépendance des médias, c’est vrai que ce n’est peut-être pas si important, après tout ?

            «  »Personnellement, c’est ce « sans même s’en rendre compte parfois » qui me pose un problème. »
            Vous pose problème ???
            Le fait qu’à cet instant, vous ayez besoin d’oxygène pour vivre mais que vous vous en rendiez pas compte (non pas que vous l’ignorez mais vous n’y prêtez pas attention) vous pose vraiment problème ?
            Non, sérieusement… »

            Mais l’oxygène, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas fait des études sociologiques, neurologiques et psychologiques pour que je le choisisse lui et pas le concurrent !
            D’ailleurs il n’y a pas de concurrence sur ce marché, mais je fais confiance à des libéraux pour y remédier dans un futur proche 🙂

          • Non, ce n’est pas un impôt.
            Un impôt, comme le dit son nom est quelque chose qui est imposé, contraint.
            Ici il n’y a pas de contrainte, mais des conditions.
            En achetant un produit on consent au processus qui a pu rendre disponible ce produit.

          • « Parce que le coût de revient impacte le prix de vente d’une manière ou d’une autre. »

            Mais vous êtes vraiment débile ? Le coût de revient n’impacte pas le prix de vente, je vous le répète depuis le début ; lorsqu’on établit une grille de prix, on ne connait pas encore le coût de revient ; qu’est-ce qui se passe ? vous êtes dyslexique et vous n’avez pas remarqué la négation dans mes phrases ?…

            « Si le coût de revient augmente, l’entreprise augmente son prix de vente pour espérer garder son taux de marge. »

            Ah non ça fonctionne pas comme ça, si c’était aussi simple on se ferait pas chier à avoir une gestion la plus rigoureuse possible…
            Si le coût de revient constaté s’avérait être bien supérieur au coût de revient préétabli, déjà la situation est anormale et assez inquiètante, on corrigera le business plan et on essayera de limiter les dégats mais on n’augmentera pas mécaniquement les prix pour couvrir cette anomalie au risque d’aggraver la situation ; ce n’est pas comme ça que ça fonctionne…

            « Et le consommateur achète, ou pas. Ou la boîte coule, ou pas.. »

            Ouais c’est ça, le consommateur achètera ou pas, on verra bien et si il n’achète pas parce que le prix qui a été augmenté est totalement inadapté au marché, bah tant pis, on aura au moins essayé de le niquer, c’est ça ?… Ahah ! mais quel guignol !…

            Allez, faisons vraiment très très simple en évitant de jargonner :
            On établit les « prix psychologiques acceptés », ou les prix d’usage, ou le prix convenu… etc. (…selon l’activité) ; et on cherche ensuite le prix qui apporterait le mieux un équilibre entre dépenses prévisionnelles et recettes prévisionnelles…
            Je ne peux pas présenter la méthode plus simplement…

            « Genre quand Servier vantait le Mediator dans la presse médicale, rendant cette dernière frileuse à la critique, personnellement, ça me pose problème. La revue Prescrire, sans pub, a traité le cas beaucoup plus objectivement, étrangement… »

            Mais c’est PARFAIT, vous avez trouvé la solution vous même (vous n’êtes pas si c** en fait ?!). Pas besoin de réglementation.
            Vous achetez une information chez un autre concurrent (eh oui, les médias sont des entreprises et vendent des produits) qui lui, répond à votre besoin personnel de fiabilité et de qualité de l’information en vous garantissant une certaine indépendance du média (en renonçant aux recettes publicitaires), un besoin qui est plus important chez vous que chez d’autres qui eux, préféreront peut-être payer moins chère une info de moins bonne qualité… Voilà, votre problème s’est résolu de lui même.
            Pas besoin d’emmerder les autres en leur privant de prestations qui seraient adaptées à leurs propres besoins.

            « Mais l’oxygène, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas fait des études sociologiques, neurologiques et psychologiques pour que je le choisisse lui et pas le concurrent !
            D’ailleurs il n’y a pas de concurrence sur ce marché, mais je fais confiance à des libéraux pour y remédier dans un futur proche »

            C’est marrant que vous disiez ça parce que il y a des gens qui vendent de l’oxygène aux particuliers (les bars à oxygène, vous connaissez ?) donc oui, il y a bien un marché et de la concurrence…
            Et ça m’étonnerait pas qu’il y ait de la pub dans ce secteur d’activité…

            Votre environnement répond déjà gratuitement à votre besoin d’oxygène, donc il n’est pas nécessaire qu’il y ait des vendeurs et donc qu’il y ait de la publicité et de la mercatique… En revanche, dans certains environnements, ça peut l’être (des villes comme Tokyo ou Mexico…)…

            De toute manière, votre remarque était complètement débile, ce n’est pas l’objet du besoin qui cherchent sa consommation (que ça soit de l’oxygène ou du coca), c’est le besoin lui même ; et la pub est une réponse à un besoin (rapidité, confiance ou fierté) associé à ce besoin…
            En voulant contrôler la pub, vous empêcherez les gens de répondre à leurs besoins ; je suppose que ce n’est pas l’effet recherché de votre société idéale sans publicité…

          • « Si le coût de revient constaté s’avérait être bien supérieur au coût de revient préétabli, déjà la situation est anormale et assez inquiètante, on corrigera le business plan et on essayera de limiter les dégats mais on n’augmentera pas mécaniquement les prix pour couvrir cette anomalie au risque d’aggraver la situation ; ce n’est pas comme ça que ça fonctionne… »

            Attention, il s’agit de coût de revient unitaire puisqu’on parle de prix…

          • @cpyca

            « Pas besoin d’emmerder les autres en leur privant de prestations qui seraient adaptées à leurs propres besoins. »

            Mais ça ne vous pose aucun problème que les publicitaires « m’emmerdent » à longueur de journée, en me bombardant de centaines de messages non désirés.

            Votre liberté d’avoir de la publicité partout est donc plus importante que la mienne de vouloir un paysage non défiguré.

            Parce que quand même, aujourd’hui, quoi que vous puissiez penser du liberticide que je suis, ce sont les afficheurs qui ne respectent pas la liberté de tout un chacun.

            « C’est marrant que vous disiez ça parce que il y a des gens qui vendent de l’oxygène aux particuliers (les bars à oxygène, vous connaissez ?) donc oui, il y a bien un marché et de la concurrence… »

            J’avais effectivement oublié ce fait que les libéraux osaient tout 🙂
            Genre on va bien polluer l’air avec le libre échange, et ensuite les individus seront obligés d’aller acheter de l’oxygène dans des « bars ».
            On gagne sur tous les plans.
            C’est pratique…

            « En voulant contrôler la pub, vous empêcherez les gens de répondre à leurs besoins »

            Non, en voulant contrôler la pub, je cherche à ce que les individus aient une démarche active vers l’information, et pas passive comme actuellement.
            Je ne souhaite empêcher ni l’information, ni les besoins.

            • Et ma liberté de ne plus jamais voir un champ cultivé à la place de nature sauvage ? C’est vrai, c’est horrible, quoi.

          • « Mais ça ne vous pose aucun problème que les publicitaires « m’emmerdent » à longueur de journée, en me bombardant de centaines de messages non désirés »

            Je pourrais reprendre votre phrase et remplacer « publicitaires » par n’importe qui d’autre : « bobos », « politiciens », « syndicalistes »… ; avec votre raisonnement (assez dangereux et malsain), on peut interdire à quiconque de s’exprimer sous pretexte que ça pourrait « emmerder » autrui avec des « messages non désirés » (genre d’expression très sympathique qu’on pourrait retrouver dans un régime totalitaire)… Charmante vision de la société idéale…

            Mais il me semblait que vous aviez trouvé la solution : pas de télé, des revus sans pubs, pas de « radios commerciales »…
            Comme moi : j’évite aussi au maximum d’être exposé à la propagande mensongère des bobos socialistes… ; mais là, visiblement, ça n’a pas marché pour moi, à cause de vos commentaires, malgré le fait que je ne sois pas sur un site bobo gauchiste… ; l’état devrait peut-être vous interdire de poster vos opinions sur un site libéral pour évitez de nous « emmerder » avec vos « messages non désirés » ? (bah oui, soyez cohérent dans vos opinions)…
            Alors qu’est-ce que je dois faire selon vous ? Exiger que l’état vous interdise d’exprimer vos opinions ou bien faire l’effort de les tolérer ?

            Donc si vous voulez une réponse à votre question, c’est : Oui, au nom de la liberté d’expression, les publicitaires peuvent vous « emmerder » avec leurs « messages non désirés », comme vous, vous pouvez nous « emmerder » avec vos « messages non désirés »…

            « Votre liberté d’avoir de la publicité partout est donc plus importante que la mienne de vouloir un paysage non défiguré.

            Parce que quand même, aujourd’hui, quoi que vous puissiez penser du liberticide que je suis, ce sont les afficheurs qui ne respectent pas la liberté de tout un chacun. »

            Vous n’exigez aucune liberté, vous exigez un droit (ce qui est différent) puisque vous voulez imposer de nouvelles obligations par la force étatique.
            Alors en quoi ce droit de jouir d’un « paysage non défiguré » serait bénéfique pour l’ensemble des personnes physiques et morales de notre nation, sachant que votre jugement esthétique n’est pas partagé par tout le monde et que le terme « non défiguré » est très relatif ?
            La réponse c’est qu’il n’y a aucun bénéfice collectif dans ce droit (contrairement par exemple, aux droits de protection de l’intégrité physique des personnes et des biens, qui bénéficient à tous ceux jouissant de la personnalité juridique : vous, moi, les autres…), bref c’est juste un privilège pour les quelques demeurés comme vous qui désirent un monde à leurs goûts esthétiques personnels.
            A contrario, les « afficheurs » n’imposent aucunes obligations par la force étatique, aux autres, sauf uniquement le respect de l’intégrité physique de leurs « affiches » (mais il s’agit d’un droit collectif, là)…
            Personne n’a l’obligation de regarder leurs « affiches »…

            Sinon une question : après avoir terminé d’éradiquer les méchantes affiches capitalistes, supprimerez-vous aussi les gens qui n’ont pas un physique agréable, au nom de votre droit à jouir d’un « paysage non défiguré » ?

            « Genre on va bien polluer l’air avec le libre échange, et ensuite les individus seront obligés d’aller acheter de l’oxygène dans des « bars ».
            On gagne sur tous les plans.
            C’est pratique… »

            N’importe quoi…
            Enfin bon, on ne va pas demander à un type qui, y a pas longtemps, osait affirmer des choses totalement fausses à propos d’un sujet dont il ignore tout et sur lequel il n’est pas compétent, d’argumenter…
            Non, on a juste les vieux préjugés à 2 balles d’un bobo (que ça soit sur le management, la grande distribution ou maintenant la pollution…)
            Bref, sans intérêts comme toujours…

            « Non, en voulant contrôler la pub, je cherche à ce que les individus aient une démarche active vers l’information, et pas passive comme actuellement. »
            Mais ils ne veulent pas, sinon ils adopteraient les mêmes choix économiques que vous,
            pourquoi voulez-vous imposer votre mode de vie aux autres ?

            « Je ne souhaite empêcher ni l’information, ni les besoins. »
            Déjà, on ne pas empêcher un besoin, on ne peut empêcher que sa satisfaction…
            Ensuite, vous voulez limiter fortement (voire supprimer) la pub, le marketing ou la communication externe des entreprises, les seuls moyens pour satisfaire les besoins cités (confiance, fierté et rapidité) ; mais vous espérez quand même que ces besoins soient satisfaits correctement ; vous ne trouvez pas ça un peu contradictoire ? Non ? (pour ne pas dire complétement débile…)

          • @cpyca

            « « Mais ça ne vous pose aucun problème que les publicitaires « m’emmerdent » à longueur de journée, en me bombardant de centaines de messages non désirés »
            Je pourrais reprendre votre phrase et remplacer « publicitaires » par n’importe qui d’autre : « bobos », « politiciens », « syndicalistes »… ; »

            Sauf que non. Quand vous entendez des discours de bobos, de politiciens, ou de syndicalistes, c’est qu’à quelques rares exceptions près, vous consultez un média choisi par vos soins. Vous cherchez donc l’information de manière active, et si celle-ci ne vous convient pas, vous pouvez changer de chaîne, tourner la page de votre magazine (et tomber sur une pub :p), ou fermer l’onglet de l’article que vous avez commencé.
            Par exemple, maintenant, pendant que vous lisez ces lignes, vous pouvez décider que je vous fatigue et passer à autre chose.

            La publicité extérieure est faite pour être vue et mémorisée, même si on ne la regarde pas.
            http://www.lesechos.fr/formations/marketing/articles/article_6_6.htm (je redonne ce lien à tout hasard)
            Or l’espace public, je suis obligé de m’y déplacer. Les yeux ouverts. Par mesure de sécurité, c’est mieux. Je ne peux pas « zapper » les panneaux comme je zapperais sur TF1 parce que Canal + c’est vraiment trop une chaîne de bobos gauchistes. Vous voyez la différence, ou pas du tout ?

            « avec votre raisonnement (assez dangereux et malsain), on peut interdire à quiconque de s’exprimer sous pretexte que ça pourrait « emmerder » autrui avec des « messages non désirés » (genre d’expression très sympathique qu’on pourrait retrouver dans un régime totalitaire)… »

            Par « message non désiré », j’entends un message que je ne désire pas « recevoir ». Je parle de liberté de réception, pas de censure des messages ou opinions qui ne me conviennent pas.
            La liberté de réception ne remet absolument pas en cause le fait que ces messages et opinions puissent exister, ni qu’ils puissent être rendus public (étymologiquement, en faire la publicité). Bien au contraire.

            Pour bien me faire comprendre, imaginons un monde libéral « idéal », où il n’y a aucune loi restreignant l’affichage extérieur, ni aucune loi restreignant la communication politique ; puisque si j’ai bien suivi les arguments des uns et des autres ici, si on a les moyens de louer un support publicitaire à un propriétaire (particulier ou collectivité locale), on doit avoir la liberté de le faire, qu’importe qu’on soit une entreprise, une association ou un parti politique. Et aussi qu’importe ce qu’en pensent les voisins et les personnes (vous, moi…) qui sont forcés de passer par là étant donné que c’est leur chemin quotidien – travail, école, loisirs, tous nos trajets sont prévisibles, allez voir le site d’Affimétrie pour vous en convaincre (http://www.affimetrie.fr/siteweb/laudience/enqu%C3%AAtes.html).
            Il n’y a qu’un seul « hic » pour vous dans ce monde libéral « idéal » : c’est le Parti Socialiste qui est le plus gros annonceur de France (pas forcément au pouvoir, mais juste le plus gros annonceur : il a les plus gros moyens pour l’affichage extérieur parce que pleins de bobos exilés fiscaux le finance par exemple…).
            Vous auriez donc tous les matins en prenant votre voiture ou les transports, des affiches 4×3 m (voire plus grand parce qu’il n’y aurait aucune limites de surface, limitations jugées liberticides), des écrans numériques et des bâches publicitaires avec la tête du chef du parti qui vous vend son style de vie « normal », accompagnés de messages « bien-pensants ».

            Vous militeriez peut-être pour la liberté de ne pas « recevoir » ces messages, non ?

            Ça ne remettrait pas en question le fait que vous respectez, sinon que vous tolérez, la pensée « socialiste » du Parti « Socialiste », ni même que vous vous battrez jusqu’au bout pour que le PS puisse exprimer sa pensée, en éminent libéral que vous êtes. Ça indiquerait juste que vous aimeriez ne pas y être confronté au sortir du petit déjeuner, en vous rendant au travail ou en emmenant vos enfants à l’école (enfants que vous aimeriez peut-être préserver de la pensée « socialiste », tout le respect que vous en avez mis à part). La pensée « socialiste » pouvant créer des renvois au petit matin, je vous comprends aisément…
            Pour synthétiser, je n’ai rien contre la propagande, qu’elle soit politique, associative ou commerciale. Et tant qu’à faire, qu’elle soit la plus diverse possible, ce qui n’est pas tellement le cas aujourd’hui. Mais est-ce trop demandé que ces différentes propagandes ne nous soit pas imposées ?

            Qu’il y ait de l’affichage commercial dans l’espace public, oui. 100 fois oui. Mais que celui qui ne veut pas y prêter attention puisse le faire. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, quoi que vous puissiez en penser…

            « Mais il me semblait que vous aviez trouvé la solution : pas de télé, des revus sans pubs, pas de « radios commerciales »… »

            Oui, mais dans la rue, je n’ai aucune solution.
            Je le répète, l’argument qui dit : « vous pouvez ne pas regarder » n’en est pas un, en plus du fait que c’est dangereux de ne pas regarder quand on marche dans la rue…

            « Comme moi : j’évite aussi au maximum d’être exposé à la propagande mensongère des bobos socialistes… ; mais là, visiblement, ça n’a pas marché pour moi, à cause de vos commentaires, »

            Encore une fois, vous pouvez arrêter de me lire…
            Là.
            Ou là.
            Ou maintenant.
            Vous n’êtes pas une audience captive (http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Audience-captive-5717.htm), alors que dans la rue, face aux messages publicitaires, si.

            « malgré le fait que je ne sois pas sur un site bobo gauchiste… ; »

            Certes, mais concédez que « débattre » avec des gens tous d’accord ensemble, c’est vite lassant, non ? J’espère pour vous, vu le temps que nous y avons passé, que ça vous a diverti dans une certaine mesure, de débattre avec un « demeuré » comme moi, non ?

            « l’état devrait peut-être vous interdire de poster vos opinions sur un site libéral pour évitez de nous « emmerder » avec vos « messages non désirés » ? (bah oui, soyez cohérent dans vos opinions)… »

            L’État non, mais les propriétaires du site Contrepoints peuvent tout à fait estimer que mes commentaires ne sont pas tolérables et les supprimer. Je ne m’en formaliserais pas, et j’en prendrais bonne note en cessant de vous importuner et en vous laissant entre vous, ce qui ne devrait pas tarder dans tous les cas, je vous rassure, soit dit au passage 🙂

            Les afficheurs, distributeurs de prospectus dans les boites aux lettres, et autres démarcheurs téléphoniques continuent de m’importuner quoique je leur dise et quand bien même je leur signifie que je ne souhaite pas « communiquer » avec eux.
            Le fait que vous me répondiez indique que vous ne souffrez pas de lire mes arguments (même si vraisemblablement, ils sont difficiles à entendre sur le fond. Quant à les écouter sans les dénaturer…). En ce lieu, vous pouvez même en débattre, chose qui m’est impossible lorsque je suis face à une affiche publicitaire. Je ne peux pas y répondre sauf à enfreindre la loi. Mais je dois supporter le message de l’affiche.
            C’est ça votre notion de la liberté d’expression ?

            « Vous n’exigez aucune liberté, vous exigez un droit (ce qui est différent) puisque vous voulez imposer de nouvelles obligations par la force étatique. »

            Déjà, je n’exige rien, à la différence des afficheurs que vous défendez avec tant de vigueur.
            J’appelle de mes vœux, ce qui n’a rien à voir.
            Ensuite, si, il s’agit bien d’une liberté. Celle de recevoir une information ou non. Et pour faire respecter les libertés, aujourd’hui, il n’existe que la force étatique. Je peux le déplorer aussi. Cependant l’autogestion et la démocratie directe n’ont pas l’air d’être au programme du nouveau gouvernement « socialiste ». Mais c’est un autre débat 🙂

            « Alors en quoi ce droit de jouir d’un « paysage non défiguré » serait bénéfique pour l’ensemble des personnes physiques et morales de notre nation, sachant que votre jugement esthétique n’est pas partagé par tout le monde et que le terme « non défiguré » est très relatif ? »

            En fait, je ne m’intéresse que peu au jugement esthétique (bien qu’effectivement, la publicité participe à mes yeux à la « France Moche », mais on se fiche de mon opinion esthétique en l’occurrence, je n’en disconviens pas). Je souhaite juste que chaque émetteur ait un espace d’expression à peu près équivalent, plus égalitaire et surtout plus discret pour que chacun puisse s’y soustraire s’il le souhaite. Ceci afin que d’une part l’expression commerciale n’exerce plus un quasi monopole sur la liberté d’expression dans l’espace public (la rue pour faire simple), et que d’autre part, ça permette aux plus petites entreprises de communiquer sans être noyées sous la communication massive des plus grosses.
            Et si en plus ça permet d’avoir un paysage moins criard et bigarré, de mon côté je m’en réjouis…

            « […] les « afficheurs » n’imposent aucunes obligations par la force étatique, aux autres »

            Si, justement. Le fait qu’à l’heure actuelle la force étatique autorise et défende les panneaux publicitaires tels qu’ils existent permet aux afficheurs de nous imposer les logos, les slogans, les messages, et au final le mode de vie des annonceurs qui louent leurs supports.
            La force étatique est aujourd’hui plus encline à attaquer prestement les délinquants militants que les délinquants industriels, sachant que quand un militant s’attaque à un panneau illégal, la justice poursuit fréquemment le militant (ce qui est normal puisqu’il désobéit, il le revendique même), mais l’afficheur qui exploite le panneau illégal est laissé tranquille. Donc, les afficheurs bénéficient bien plus de la force étatique que quiconque voulant s’exprimer dans l’espace public.

            « Sinon une question : après avoir terminé d’éradiquer les méchantes affiches capitalistes, supprimerez-vous aussi les gens qui n’ont pas un physique agréable, au nom de votre droit à jouir d’un « paysage non défiguré » ? »

            Ah mais bien sûr que j’éliminerai tous les gens moches, mais d’abord, un p’tit tour au goulag. Pour leur apprendre !
            Et s’ils ont des enfants, je les mangerais ! Parce que bon, on ne sait jamais si ces choses-là sont héréditaires… Et comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir… En plus, les enfants de moches, c’est exquis. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais c’est un fait.
            Enfin, vous voyez. Vous pouvez assurément me classer dans la catégorie : « liberticide à tendance génocidaire eugéniste ». De la pire engeance, en somme.

            « « Non, en voulant contrôler la pub, je cherche à ce que les individus aient une démarche active vers l’information, et pas passive comme actuellement. »
            Mais ils ne veulent pas, sinon ils adopteraient les mêmes choix économiques que vous,
            pourquoi voulez-vous imposer votre mode de vie aux autres ? »

            Je ne cherche à imposer mon mode de vie à personne. Je souhaite simplement que les individus aient le choix de recevoir un message ou non.
            Et honnêtement, aujourd’hui, qui impose son style de vie aux autres dans l’espace public (la rue donc, toujours pour faire simple…). Les annonceurs grâce aux afficheurs ? Ou moi ?

            « Ensuite, vous voulez limiter fortement (voire supprimer) la pub, le marketing ou la communication externe des entreprises, les seuls moyens pour satisfaire les besoins cités (confiance, fierté et rapidité) ; mais vous espérez quand même que ces besoins soient satisfaits correctement ; vous ne trouvez pas ça un peu contradictoire ? Non ? (pour ne pas dire complétement débile…) »

            Une dernière fois, non, je ne souhaite pas la suppression de l’expression commerciale. Et encore moins empêcher la satisfaction des besoins.
            Vous partez du principe que le système publicitaire actuel qui laisse la possibilité aux plus grosses entreprises de « capter » le plus de clients, au détriment des plus petites, est le seul moyen de satisfaire les besoins correctement.

            Je prétends que limiter l’affichage publicitaire met tout le monde sur un pied d’égalité et qu’ainsi, la communication du plus petit a autant de chance de se faire remarquer que celle du plus gros. De mon point de vue ça permet de limiter les risque d’oligopoles, voire de quasi-monopoles avec les ententes qu’on connaît actuellement. Au fond, j’ai l’impression d’être plus libéral que vous 🙂

          • @Tom

            « Vous militeriez peut-être pour la liberté de ne pas « recevoir » ces messages, non ? »

            Absolument pas ! Comme je l’ai dit avant, même si le message m’indispose, je le tolère et je ne censurerai personne…
            D’ailleurs, à ce propos, vous condamnez les affiches commerciales, mais vous ne condamnez pas les affiches municipales ayant un contenu politique ou idéologique évident et donc émettant des « messages non désirés » par certains.
            Exemple assez connu (et je peux en témoigner puisque je l’ai vue) : l’énorme affiche pro-Obama, avant son élection, dans la petite ville populaire de Val-de-reuil, et qui dans la démesure, a fait très très fort (les méchantes affiches capitaliste du métro de Paris sont minuscules à coté) ; à la place, actuellement il y a une affiche (de même taille évidemment) faisant l’éloge de la « diversité »…
            C’est probablement l’affichage le plus grand et le plus démesuré de France. Une cible parfaite pour les bobos « désafficheurs » alors ? Bah non, le problème, c’est que le contenu est bobo-compatible…
            Alors c’est quoi votre exigence en fait ? supprimer les affiches émettant des « messages non désirés » ou bien supprimer les affiches émettant des « messages non désirés » par les bobos seulement ?
            Sachant que le bobo gauchiste ne s’embarrasse pas trop avec l’objectivité et la cohérence, j’ai déjà ma réponse…

            D’ailleurs, j’ai et vous avez la liberté de ne pas le recevoir, en ne le regardant pas tout simplement (puisque il s’agit d’affiches là), en évitant qu’il n’entre dans votre champ de vision…
            La liberté, c’est le choix de faire ou de ne pas faire, c’est de l’ordre de la prise de décision, vous avez la liberté de ne pas regarder ou de regarder l’affiche ; et garantir une liberté, c’est laisser le choix en ne menaçant pas de punir la décision de faire ou la décision de ne pas faire.
            Mais si vous me dites que c’est instinctif chez vous, de regarder les affiches (ou bien certains types d’affiches « nocives »), alors ça ne relève pas de la prise de décision (puisque c’est instinctif : vous n’avez pas le choix) ; donc ça ne relève pas de la liberté, mais de la protection (on ne vous garantit pas une liberté de ne pas regarder, puisque selon vous vous ne l’avez pas naturellement, vous n’avez naturellement pas ce choix et vous ne décidez de rien ; on vous protège donc d’une « aggression », d’un comportement que vous ne pouvez pas contrôler), donc ça relève de l’exigence d’un droit et non pas d’une liberté de « non réception »…
            Si il s’agit bien de liberté, et bien, la liberté de non reception, vous l’avez déjà puisque personne vous oblige à regarder l’affiche (personne vous incite par la menace à prendre la décision de regarder l’affiche, de la faire entrer dans votre champ de vision ; personne vous punira de ne pas l’avoir fait), donc là vous exigez un droit.

            Sinon la liberté d’expression signifie liberté d’émettre un message (n’importe lequel) ou de ne pas l’émettre, rien à voir avec le fait de débattre ou non…

            Enfin bref, juste par l’introspection, je sais qu’il n’y a aucun comportement instinctif qui forcerait l’individu à regarder les affiches ; vous avez la liberté de non-réception et affirmer le contraire relève de la plus grande mauvaise foi ; VOUS pouvez TOUJOURS faire en sorte que l’affiche n’entre pas dans votre champ de vision (vu qu’apparemment pour vous, le préjudice a l’air terrible…) ; et si parfois ça impliquerait trop de contraintes pour vous de le faire, et bien, focaliser votre attention sur autre chose que l’affiche si elle rentre dans votre champ de vision (la route par exemple, ça évitera les accidents), vous verrez le support mais vous ne connaîtrez pas le contenu (y-a-t’il alors vraiment un préjudice sérieux justifiant un droit ?) de toute manière, vous aviez choisi de la voir (même si votre motivation était de s’éviter des contraintes) donc vous étiez libre de le faire…
            Comme je suis libre de ne pas aider un ami en difficulté qui me demande de l’aide, mais je le fais pour éviter la contrainte de le perdre (l’état doit-il interdire à un ami en difficulté de me demander de l’aide ?)
            Liberté ne signifie pas absence de contraintes…
            C’est faire un choix entre différentes contraintes…

            « Et si en plus ça permet d’avoir un paysage moins criard et bigarré, de mon côté je m’en réjouis… »
            Oui, on a compris que c’est pour votre propre intérêt…

            « Ceci afin que d’une part l’expression commerciale n’exerce plus un quasi monopole sur la liberté d’expression dans l’espace public (la rue pour faire simple), et que d’autre part, ça permette aux plus petites entreprises de communiquer sans être noyées sous la communication massive des plus grosses. »
            Encore un préjugé de bobo ignorant…
            Enfin, on a l’habitude avec vous…
            De plus, l’affichage politique, l’affichage municipal… il connaît pas ?

            « L’État non, mais les propriétaires du site Contrepoints peuvent tout à fait estimer que mes commentaires ne sont pas tolérables et les supprimer. »
            Euh je parlais d’infractions… Je ne savais pas que « les propriétaires du site Contrepoints » avaient le pouvoir de créer les infractions, je croyais que c’était exclusivement du domaine de la loi et du réglement…

            En tout cas, qu’importe qu’en définitive il y ait suppression de vos commentaires, j’ai subi vos « messages non désirés » et dans votre logique je pourrais exiger que l’état m’en protège et donc dissuade ; mais vous avez répondu vous même à votre problème : inutile de priver les autres de vos commentaires qui pourraient les intéresser, il suffit que je ne les regarde pas, ou (si je veux regarder les commentaires des autres internautes ou plutôt si je ne veux pas avoir la contrainte de ne pas les voir) ne pas focaliser mon attention sur les votres…
            Et c’est formidable car ça marche aussi avec les affiches… Alors c’est simple, vous appliquez ce que vous m’avez très justement suggérer à propos de vos commentaires indésirables, à votre propre problème d’affiche :
            « Encore une fois, vous pouvez arrêter de [faire entrer dans votre champ de vision les affiches]…
            Là.
            Ou là.
            Ou maintenant.
            Vous n’êtes pas une audience captive »
            je rajouterais aussi : qu’importe que cela entraîne d’autres contraintes (comme pour moi), vous préférez apparemment ne pas subir la contrainte de voir l’affiche…

            « Je ne cherche à imposer mon mode de vie à personne. Je souhaite simplement que les individus aient le choix de recevoir un message ou non. »
            Ils ont déjà le choix, je l’ai expliqué plus haut…

            « Et honnêtement, aujourd’hui, qui impose son style de vie aux autres dans l’espace public (la rue donc, toujours pour faire simple…). Les annonceurs grâce aux afficheurs ? Ou moi ? »
            Vous, en voulant nous priver de ce choix, en supprimant la possibilité de recevoir le message…

            « Une dernière fois, non, je ne souhaite pas la suppression de l’expression commerciale. Et encore moins empêcher la satisfaction des besoins. »
            Bah si…
            affiches = pub ; pub = réponse à des besoins ; et vous voulez supprimer les affiches…

            « Vous partez du principe que le système publicitaire actuel qui laisse la possibilité aux plus grosses entreprises de « capter » le plus de clients, au détriment des plus petites, est le seul moyen de satisfaire les besoins correctement. »
            Encore les préjugés de bobo terriblement ignorant…
            C’est quand même terrifiant là…
            Si il y a bien un support publicitaire efficace et accessible aux petites entreprises locales, c’est l’affichage ; d’ailleurs beaucoup d’affiches que je vois sont celles de petites entreprises locales…

            « Je prétends que limiter l’affichage publicitaire met tout le monde sur un pied d’égalité et qu’ainsi, la communication du plus petit a autant de chance de se faire remarquer que celle du plus gros. De mon point de vue ça permet de limiter les risque d’oligopoles, voire de quasi-monopoles avec les ententes qu’on connaît actuellement. Au fond, j’ai l’impression d’être plus libéral que vous »
            oui, vous pourriez être plus libéral que moi si ce que vous disiez était vrai et pertinent, et avait du sens (le coup des ententes, fallait osez… enfin pas besoin avec les socialos que ça ait un lien… et après ça sera quoi : mon portable qui n’a plus de batterie, c’est la faute des affiches ; enfin vous êtes capable de l’affirmer, donc bon… on va pas vous encourager à dire des c****ries…)
            Et bref, déjà dit : l’affichage = meilleur moyen pour les petites entreprises de faire de la pub…

            Sinon, à propos de vos délires sur la justice dans notre pays : se faire justice soi-même, c’est effectivement très recommandable comme modèle de société, bravo… mais ça ne m’étonne qu’à moitié, donc bon…

            Enfin quand même, beaucoup de c****ries dites juste pour légitimer un petit caprice de bobo, c’est assez révélateur de votre mentalité…

            BREF conclusion : soit vous exigez le droit de non-réception (des messages non désiré ou que « je ne désire pas « recevoir » », waou ça change tout…), et ça s’appliquera logiquement aux affiches politiques, commerciales, syndicales, associatives, à vos commentaires (et aux miens aussi), à tous propos tenus par quiconque… bref, la société de rêve…
            Soit vous exigez le droit de non-réception de seulement tout message qui ne plaît pas à la fashon-bobo-idéologie (en l’occurrence, les messages commerciaux), et là, bah… bye bye l’apprenti Joseph Staline, j’arrête la discussion et j’espère juste que vous sévirez le moins possible avec votre charmante ouverture d’esprit…

          • @cpyca

            « D’ailleurs, à ce propos, vous condamnez les affiches commerciales, mais vous ne condamnez pas les affiches municipales ayant un contenu politique ou idéologique évident et donc émettant des « messages non désirés » par certains. »

            Pour que ce soit bien clair, je milite autant pour la réduction de l’affichage commercial et le respect des lois par les afficheurs que pour la non-prolifération de l’affichage politique (quand bien même je serais d’accord avec certains messages). Par exemple en période électorale, j’essaye d’appeler les partis politiques à ne pas pratiquer l’affichage sauvage illégal. Quel que soit le message ou le parti.

            « C’est probablement l’affichage le plus grand et le plus démesuré de France. Une cible parfaite pour les bobos « désafficheurs » alors ? Bah non, le problème, c’est que le contenu est bobo-compatible… »

            Je ne connais pas ce cas en l’espèce, mais d’une, ce panneau était-il vraiment plus grand que, par exemple, celui sur la Conciergerie à Paris ?
            (http://www.causeur.fr/pub-a-la-conciergerie-dior-j%E2%80%99abhorre,9772#, voyez, j’évite les liens trop bobos pour que vous puissiez y jeter un oeil sans vous faire polluer par des discours socialo-communistes, je suis vraiment trop gentil avec vous :)).

            De deux, qu’importe que le contenu me plaise ou non (et je ne suis pas particulièrement « Obamaphile »), je souhaite que celui qui ne veut pas le lire puisse s’y soustraire. Dans ce cas spécifique donc, si je suis aux commandes, l’affiche d’Obama existe dans l’espace public, mais elle mesure 50×70 cm, et elle est apposée dans un panneau de 2 m², comme celle du Quick d’à côté ou de celle d’une hypothétique « Association des Libéraux de France ». Aucune de ces trois affiches ne me « convient » politiquement et idéologiquement, mais je peux avoir envie de les lire pour m’informer… ou pas. Et donc je voudrais pouvoir choisir.

            « D’ailleurs, j’ai et vous avez la liberté de ne pas le recevoir, en ne le regardant pas tout simplement (puisque il s’agit d’affiches là), en évitant qu’il n’entre dans votre champ de vision… »

            J’ai comme qui dirait l’impression que vous n’êtes toujours pas familiarisé avec le concept de « publicité ambiante » malgré le nombre de fois où je vous ai donné le lien vers un article des Échos qui en parle très bien.
            C’est trop « socialiste » comme source, les Échos ?

            « Mais si vous me dites que c’est instinctif chez vous, de regarder les affiches (ou bien certains types d’affiches « nocives »), alors ça ne relève pas de la prise de décision (puisque c’est instinctif : vous n’avez pas le choix) ; »

            Bien sûr que c’est instinctif. Et pour vous aussi. Si vous aviez pris le temps de lire la tribune du Monde qui a inspiré cet article, vous auriez aussi pu lire ce paragraphe :

            « Or, selon nous, les évolutions récentes sont inquiétantes. Par exemple, les usagers du métro parisien auront pu constater le remplacement progressif des affichages sur papier par de très larges écrans plats. Cette technologie exploite le fait que toute image en mouvement dans la périphérie du champ visuel capture automatiquement l’attention de l’individu. Cette réaction automatique, héritage de notre évolution au cours de laquelle le danger pouvait surgir sans prévenir, s’accompagne d’une augmentation du niveau d’alerte et de stress qui favorise la mémorisation du message. En outre, l’intégration dans ces écrans de capteurs mesurant l’intensité du regard peut transformer, à leur insu, les passants en cobayes d’expérimentation publicitaire à grande échelle. »
            Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/26/la-publicite-peut-avoir-des-effets-nocifs-sur-la-societe_1724489_3232.html.

            J’imagine que vous allez trouver que le Monde est un organe de presse du Parti « Socialiste », et je vous rejoindrai, mais en l’occurrence cette tribune ne reflète absolument pas la pensée du Parti « Socialiste ».

            Sur ce thème, vous êtes beaucoup plus « socialiste » (sens P »S » qui a le pouvoir actuellement) que moi puisque le P »S » aime la publicité telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui et la défend avec les mêmes arguments que vous :).

            « Enfin bref, juste par l’introspection, je sais qu’il n’y a aucun comportement instinctif qui forcerait l’individu à regarder les affiches ; »

            Vous pensez savoir (ou plutôt, vous voulez continuer à penser) qu’il n’y a pas de comportement instinctif face à un stimulus visuel.
            Il y a aussi des gens qui veulent continuer à penser que les premiers habitants sur Terre s’appelaient Adam et Eve.

            « vous avez la liberté de non-réception et affirmer le contraire relève de la plus grande mauvaise foi ; VOUS pouvez TOUJOURS faire en sorte que l’affiche n’entre pas dans votre champ de vision »

            Encore un fois, non. Les affiches sont placées de manière à ce qu’elles aient le plus de chances possibles de rentrer dans le champ de vision, ce, afin de « maximiser l’impact des campagnes, et de délivrer le plus de contact par face » (source : http://www.jcdecaux-avenir.fr/audience.htm).

            «  »Et si en plus ça permet d’avoir un paysage moins criard et bigarré, de mon côté je m’en réjouis… »
            Oui, on a compris que c’est pour votre propre intérêt… »

            Dans ma démarche, mon intérêt esthétique est tout à fait secondaire. Je pensais avoir été clair dans ce paragraphe…

            « De plus, l’affichage politique, l’affichage municipal… il connaît pas ? »

            Si si, il connaît. Il essaye même d’expliquer depuis le début que l’affichage politique est soumis à des règles qui respectent la liberté de réception (hors campagnes électorales : panneaux de 2m², affiches de 50×70 cm). Je répète ici que je condamne autant les partis qui affichent illégalement que les afficheurs publicitaires. Force est simplement de constater que ces derniers bafouent plus fréquemment et plus continuellement la loi.
            Pour ce qui concerne l’affichage municipal, il bénéficie du réseau de mobiliers urbains (« offert » par les afficheurs contre la possibilité de mettre de la publicité sans autre compensation) ce qui participe à un affichage que je juge agressif et que je condamne avec autant de convictions (panneaux éclairés, déroulants, 12 m² scellés au sol… tout cela peut être considéré comme du mobilier urbain si tant est qu’il y a autant de surface consacré à l’affichage municipal qu’à l’affichage commercial).

            « Euh je parlais d’infractions… Je ne savais pas que « les propriétaires du site Contrepoints » avaient le pouvoir de créer les infractions, je croyais que c’était exclusivement du domaine de la loi et du réglement… »

            Jusqu’à preuve du contraire, le site Contrepoints a un règlement de modération qui permet de ne pas publier un commentaire qui ne le respecterait pas.
            Par exemple, je remarque que si je parle en majuscules, mon commentaire n’est pas publié tout de suite, mais passe par la modération avant publication. De même quand mon commentaire est très long.
            Un règlement que l’on peut enfreindre, donc. Au risque de ne pas être publié.

            Personnellement, ça ne me choque pas du tout 🙂

            « En tout cas, qu’importe qu’en définitive il y ait suppression de vos commentaires, j’ai subi vos « messages non désirés » et dans votre logique je pourrais exiger que l’état m’en protège et donc dissuade »

            Vous n’avez toujours pas compris ma logique donc.
            Vous n’avez rien subi du tout !! Vous avez « décidé » de revenir sur cette page pour voir si je vous avais répondu.
            Dans la rue, je ne décide pas du chemin que je dois prendre pour aller à mon travail par exemple. Ou à la marge, mais dans tous les cas, j’aurais des panneaux, puisqu’il y en a partout. Vous voyez la différence ou toujours pas ?

            « Encore une fois, vous pouvez arrêter de [faire entrer dans votre champ de vision les affiches]…
            Là.
            Ou là.
            Ou maintenant.
            Vous n’êtes pas une audience captive »

            Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans le terme « audience captive » ?

            «  »Je ne cherche à imposer mon mode de vie à personne. Je souhaite simplement que les individus aient le choix de recevoir un message ou non. »
            Ils ont déjà le choix, je l’ai expliqué plus haut… »

            Allez, encore une fois, peut-être le lirez-vous cette fois-ci ?
            http://www.lesechos.fr/formations/marketing/articles/article_6_6.htm

            «  »Et honnêtement, aujourd’hui, qui impose son style de vie aux autres dans l’espace public (la rue donc, toujours pour faire simple…). Les annonceurs grâce aux afficheurs ? Ou moi ? »
            Vous, en voulant nous priver de ce choix, en supprimant la possibilité de recevoir le message… »

            J’ai bien commencé ma phrase par « Honnêtement » et « aujourd’hui », non ?

            Vous n’arrêtez pas de dire que je vous impose mon mode de vie soit disant « socialo-bobo » avec mes commentaires que vous pouvez décider de lire ou pas. Mais vous persistez à affirmer que les afficheurs ne m’imposent pas leur mode de vie, alors que je ne peux pas me soustraire à la prose de leurs annonceurs.

            Et, non, je ne souhaite pas supprimer la possibilité de recevoir un message. Je souhaite avoir le choix de le recevoir ou non.

            «  »Une dernière fois, non, je ne souhaite pas la suppression de l’expression commerciale. Et encore moins empêcher la satisfaction des besoins. »
            Bah si…
            affiches = pub ; pub = réponse à des besoins ; et vous voulez supprimer les affiches… »

            Je ne veux pas « supprimer les affiches » comme vous dîtes. Juste réduire leur « impact » pour parler comme un afficheur.

            Bon, et puis, ce n’est pas la pub qui satisfait les besoins. Elle attire l’attention vers un produit/une marque. C’est le produit qui va satisfaire ou pas le besoin.
            Mais plus je débats avec vous, plus j’ai de raisons de croire que vous avez « besoin » qu’on vous impose des centaines de messages par jour pour vous rappeler que vous avez des besoins et pour vous aiguiller vers l’endroit où l’annonceur trouve que vous devriez aller pour les satisfaire.

            « Si il y a bien un support publicitaire efficace et accessible aux petites entreprises locales, c’est l’affichage ; d’ailleurs beaucoup d’affiches que je vois sont celles de petites entreprises locales… »

            Bien sûr, et c’est le boucher local qui a les moyens de pelliculer une station entière de métro et d’en louer tous les 4×3, ou encore de recouvrir le Louvre ou l’Opéra Garnier d’immenses bâches publicitaires.
            Un petit tour sur la grille de tarifs de Mediatransport, par exemple (http://www.mediatransports.com), vous fera peut-être revenir sur votre notion d’accessibilité. À noter que ce ne sont que des tarifs indiqués et que les plus gros annonceurs bénéficient de ristournes substantielles. N’importe quel professionnel vous dira qu’un panneau coûte deux fois moins cher à un annonceur comme Leclerc, qu’à un annonceur type supérette du coin.
            Dans ces conditions, la possibilité pour les grosses entreprises de noyer la communication des petites et moyennes sous une communication massive est un fait que vous ne pouvez pas nier.
            Et donc, si effectivement les petites entreprises recourent à l’affichage parce que c’est plus accessible que la télévision par exemple, où là pour le coup elles n’ont quasiment pas droit de citer, leur force de frappe fait qu’en part de marché, les petites entreprises ne représentent pas grand chose (1 ou 2 panneau sur cent ? et encore je suis généreux).

            Vous qui avez l’air féru d’études de marché, je vous invite à aller étudier le marché de l’affichage en France, et venir m’affirmer ensuite que les petites entreprises monopolisent la location de supports publicitaires.

            « Et bref, déjà dit : l’affichage = meilleur moyen pour les petites entreprises de faire de la pub… »

            En fait, c’est simplement l’un des seuls à peu près accessible (avec les prospectus dans les boîtes à lettres, notamment). Mais que les petites entreprises recourent principalement à l’affichage pour communiquer ne veut pas dire que leur parole est envahissante pour autant.

            Faites juste une expérience. Demain, pendant vos trajets quotidiens, comptez le nombre de panneaux publicitaires (pas les enseignes) que vous rencontrez et classez les en « grandes marques » et « petit commerce ». Et ensuite, revenez me dire que le petit commerce n’est pas noyé sous la communication des grandes marques…

            Soit dit en passant, les petites entreprises font d’ailleurs plus dans la « préenseigne » (indique la proximité d’un magasin) que dans la « publicité » (« mon produit existe, regardez comme il est beau ») à proprement parler.
            Information bien plus honnête que « avec TrucMuch, devenez plus fort/beau/épanoui » à mon goût.

            « BREF conclusion : soit vous exigez le droit de non-réception (des messages non désiré ou que « je ne désire pas « recevoir » », waou ça change tout…), et ça s’appliquera logiquement aux affiches politiques, commerciales, syndicales, associatives, »

            Oui, ça s’appliquerait à tout le monde.
            Soit dit au passage, pour que ce soit plus clair, des règles de format et de densité existent DÉJÀ pour les affiches politiques, syndicales et associatives. Ces règles respectent la liberté de réception (petits formats, aucun dispositif éclairé ou animé).
            Serait-ce trop demander que tous les domaines d’expression (commercial, associatif, politique, syndical ou culturel) respectent les mêmes règles ? Et donc de préférence que ces règles respectent la liberté de chacun, notamment celle de recevoir l’information ?

            Et pour éviter que nous ne disiez que je veux imposer mes points de vue à tous, je vous assure que je ne veux pas que mes opinions soient imposées à quiconque avec des panneaux de 4 m par 3.

            « à vos commentaires (et aux miens aussi), à tous propos tenus par quiconque… bref, la société de rêve… »

            En l’occurrence, non, sur un site internet, vous avez le choix d’y aller ou pas et de recevoir l’information ou pas.
            Mais je constate que vous préférez toujours me fantasmer en affreux stalinien mangeur d’enfants.

            « Soit vous exigez le droit de non-réception de seulement tout message qui ne plaît pas à la fashon-bobo-idéologie (en l’occurrence, les messages commerciaux), et là, bah… bye bye l’apprenti Joseph Staline, j’arrête la discussion et j’espère juste que vous sévirez le moins possible avec votre charmante ouverture d’esprit… »

            Ah oui, c’est donc ça, Staline…
            Personnellement, j’espère juste que vous lirez ce que je dis vraiment sans me prêter d’intentions ni d’idéologies que je n’ai pas.

          • L’affiche de soutien à Obama (ou celle maintenant sur la « diversité ») : 22,2 mètres de longueur et 6 mètres de largeur…
            http://www.lecri.fr/2008/11/17/val-de-reuil-a-vote-obama/1136
            Effectivement, elle est probablement, nettement moins grande en m2 que la vôtre, mais la vôtre n’est plus affichée contrairement à la mienne (la deuxième, celle maintenant sur la « diversité »), pourtant elle n’intéresse toujours pas les déboulonneurs, curieux non ?…

            D’ailleurs, c’est marrant, depuis le début vous vous êtes acharné uniquement sur l’affichage commerciale ; mais maintenant, vu qu’on vous l’a signalé, vous nous dites que vous condamnez aussi les autres types d’affichage (afin probablement de passer pour quelqu’un d’objectif et de modéré), vous pensez peut-être qu’on va gober ça ?

            Sinon, lorsque je parlais de règlements (le « s » a son importance) :
            http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8glement_en_droit_fran%C3%A7ais
            Voilà, voilà… vous auriez dû encore une fois vous abstenir…
            Enfin, vous affirmez tellement de c****ries (et vous continuez) que bon, ça ne m’effraie même plus (même le fait de dire que Contrepoints crée l’infraction pénale).
            Le management, l’économie, le marketing et maintenant le droit… des domaines dans lesquels vous n’êtes pas compétent, mais à propos desquels, vous n’hésitez pas à raconter n’importe quoi.
            Et vous cherchez encore à convaincre après ça ?

            Bref… Sinon pour vous, regarder une affiche relève de l’instinct ?
            Ok, donc le terme « liberté » n’est plus applicable (pour votre raisonnement), voilà ça nous épargnera toutes vos c****ries dites à propos de liberté de non-réception…
            Donc bref il s’agit d’un droit et non de la garantie d’une liberté, que vous exigez…Très bien, maintenant il faudra juste que vous fassiez une autre différence, celle entre instinct et attirance/envie (et ne pas confondre aussi avec le réflexe).
            L’instinct est un lien de causalité (immuable) et impose un comportement lorsqu’une cause apparaît.
            L’attirance relève du plaisir et reste dans le cadre du libre-arbitre (prendre ou ne pas prendre le plaisir). Il s’agit d’un signal sensoriel donnant une info (la possibilité de prendre un plaisir) et permettant alors un choix.
            Le reflexe est comparable à l’instinct sauf qu’il n’est pas inné (on peut l’acquérir et le perdre) et le comportement s’impose que si le sujet choisit de ne pas prendre une décision, choisit de renoncer à son libre arbitre dans une situation donnée (le choix de ne pas faire un choix et de laisser les automatismes agir pour éviter les contraintes du fait de poser un choix : lenteur par exemple). Ça reste cependant toujours dans le cadre du libre-arbitre puisque ça relève toujours initialement d’un choix…
            Quelques exemples très simples :
            Exemple : digérer = comportement instinctif (vous ne contrôlez pas votre digestion après avoir mangé)
            Exemple : le choix de regarder les formes plantureuses d’une femme = attirance du regard ou réflexe (vous contrôlez votre regard dans les 2 cas : vous avez choisi de prendre du plaisir avec le sens de la vue, dans cette situation, en regardant la femme, ou bien vous avez créé l’automatisme de regarder le cul des personnes de sexe féminin et dans cette situation donnée, vous avez choisi de laisser votre automatisme agir et de ne pas faire de choix ; vous auriez pu dans les 2 cas, faire le choix de ne pas regarder pour éviter les éventuelles contraintes de ce choix, je vous laisse deviner lesquels…)

            Et comme d’hab, par introspection, je sais que ça relève de l’attirance (du regard) et non pas de l’instinct.
            A aucun moment, il m’est arrivé d’être captivé par une affiche, d’en être prisonnier, que ma tête tourne mécaniquement lorsqu’il y a la présence d’une affiche (ou qu’elle se bloque lorsque mes sens décèlent sa présence), dans sa direction et ainsi de ne pas pouvoir quand je le souhaitais m’en détacher et donc tourner le regard.
            De toute manière, vu qu’il s’agit d’instinct donc de lien de causalité universel et intemporel, il suffit que j’ignore une fois une affiche (ce qui m’est déjà arrivé évidemment, même lorsque mes sens avaient décelé sa présence) pour que votre théorie tombe à l’eau…
            Votre théorie tombe donc à l’eau…
            Si une affiche a des formes, des couleurs,… « bougeant » ou non, qui sont plaisantes à regarder (ou le contraire : déplaisantes, pour choquer par exemple) et vous le constatez par la vue, il s’agit alors d‘un signal sensoriel donnant une info (affiches plaisantes ou désagréables à regarder) permettant de faire un choix : la faire entrer dans mon champ de vision ou ne pas la faire entrer, le choix étant posé en fonction des contraintes que j’accepte de subir et celles que je refuse.
            (En fait, vous ne voulez subir aucune contrainte, j’avais vu juste en parlant de caprice de bobo)
            Ce qui relève du lien de causalité, c’est le plaisir lui-même (ou le déplaisir) : c’est-à-dire, les conséquences neurologiques, phéromonaux… etc., provoquées par le choix d’orienter ses sens vers une situation voulue (l’affiche dans le champ de vision) ; mais pas l’action d’obtenir le plaisir (ou d’y renoncer) qui relève du libre-arbitre (intégrer l’affiche dans le champ de vision ou non)
            Bref ; si l’article du Monde dit le contraire, et bien l’article dit des conneries (ça ne sera pas la première fois pour le Monde)… vous savez, il ne faut pas prendre l’info d’un média comme ça, sans esprit critique, en se disant que c’est forcément vrai…

            « Vous pensez savoir (ou plutôt, vous voulez continuer à penser) qu’il n’y a pas de comportement instinctif face à un stimulus visuel.
            Il y a aussi des gens qui veulent continuer à penser que les premiers habitants sur Terre s’appelaient Adam et Eve.  »
            Bah Oui je le sais, ce n’est pas un comportement instinctif, c’est ce que j’ai constaté et j’ai beaucoup plus confiance en mes sens et en mon esprit qu’en vos propos et en votre article (surtout depuis que vous nous avez dit toutes ces choses à propos d’impôt, de coût de revient, des prérogatives de Contrepoints…etc. Vous vous souvenez ?)

            « Encore un fois, non. Les affiches sont placées de manière à ce qu’elles aient le plus de chances possibles de rentrer dans le champ de vision, ce, afin de « maximiser l’impact des campagnes, et de délivrer le plus de contact par face »
            Bah Si ! Vous choisissez toujours votre champ de vision ; des affiches qui optimisent leurs « chances » d’être vu, ça veut juste dire en fait que c’est plus contraignant de choisir de ne pas regarder les affiches, mais vous avez toujours le choix et donc la liberté de ne pas le faire…

            « Vous n’avez toujours pas compris ma logique donc.
            Vous n’avez rien subi du tout !! Vous avez « décidé » de revenir sur cette page pour voir si je vous avais répondu. »
            Y a pas de logique, tout est bon (même si c’est faux) pour dénigrer la pub… du pur acharnement idéologique…
            Si ! J’ai subi parce que j’ai décidé de subir ou de prendre le risque de subir (mais ça n’empêche que j’ai subi quand même vos commentaires)
            J’ai subi initialement : avant de lire vos commentaires, j’ignorais leur contenu et donc la présence de messages non désirés, il a fallu les lire pour constater un message non désiré. Comme vous, pour constater qu’il y a de grandes affiches « nocives », il a fallu que vous les fassiez entrer dans votre champ de vision ; MAIS j’ai effectivement décidé de venir sur cette page comme vous, vous avez décidé d’aller sur les lieux contaminés par les grandes affiches : j’ai choisi de subir ou de prendre le risque de subir vos commentaires comme vous, vous avez choisi de subir ou de prendre le risque de subir les affiches…
            Vous avez donc raison, j’ai décidé de subir une contrainte (comme vous avec les affiches), je peux choisir de ne pas aller sur ce site ou cette page pour éviter cette contrainte (voir vos commentaires) mais en subissant d’autres contraintes (ne pas pouvoir lire les commentaires pertinents et instructifs des autres internautes, par exemple) ; EXACTEMENT comme vous : vous pouvez ne pas aller sur les lieux présentant des affiches pour éviter cette contrainte, évidemment là aussi, ça peut entraîner d’autres contraintes pour vous (mais liberté, c’est choisir entre différentes contraintes ; donc vous restez libre).
            Oui vous pouvez ne pas aller sur les lieux présentant des affiches, c’est très contraignant mais vu le terrible désagrément qu’apparemment vous subissez en voyant des affiches, ça vaut le coup, n’est-ce pas ? En outre, on peut même vivre toute une vie comme ça : on travaille chez soi, on engage quelqu’un pour le contact avec l’extérieur et on ne sort jamais…
            Vous voulez éviter les 2 contraintes (vous voulez le beurre et l’argent du beurre), c’est-à-dire les (grandes) affiches et celles découlant de l’isolement ? Ça ne m’étonne pas vu votre maturité ; et bien moi aussi je veux éviter les 2 contraintes, c’est-à-dire les commentaires qui émettent des messages non désirés et le fait de ne pas pouvoir profiter des autres commentaires (ce n’est pas vraiment votre cas mais des gens savent de quoi ils parlent et sont intéressants et donnent parfois des liens intéressants et pertinents) ; vous me direz que vos contraintes choisies (isolement ou difficulté à se déplacer) sont plus pénibles que les miennes (renoncer à aller sur internet ou restreindre son utilisation pour éviter les messages non désirés) , j’ai envie de dire : qu’est-ce que vous en savez ? J’ai peut-être vraiment besoin d’internet pour mon job (blogueur, chargé de veille informationnelle…), vous ne savez pas… Bref, encore une fois, ça sera une réponse hyper-subjective qui ne méritera qu’une autre réponse hyper-subjective elle aussi, pour vous montrer le nombrilisme de votre exigence.

            « tout cela peut être considéré comme du mobilier urbain si tant est qu’il y a autant de surface consacré à l’affichage municipal qu’à l’affichage commercial »
            Encore une c****rie de dite, il faut une égalité entre privé/public pour avoir le qualificatif de mobilier urbain ? Vraiment ? … Franchement, vous êtes grotesque…

            « Sur ce thème, vous êtes beaucoup plus « socialiste » (sens P »S » qui a le pouvoir actuellement) que moi puisque le P »S » aime la publicité telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui et la défend avec les mêmes arguments que vous . »
            Ah je m’en moque complètement…

            « N’importe quel professionnel vous dira qu’un panneau coûte deux fois moins cher à un annonceur comme Leclerc, qu’à un annonceur type supérette du coin. »
            Ahahah… n’importe quoi… c’est le même « professionnel » qui vous a expliqué la tarification ou le droit français ?
            Ce « professionnel », on ne l’appellerait pas le « culot » par hasard ? Celui qui permet de dire une chose fausse et non vérifiée en la présentant comme vrai …
            Enfin bon, ce n’est pas parce que vous dites une chose, qu’elle est vrai, qu’on y croira et qu’on vous prendra au sérieux… ça vous l’avez pas encore compris.

            « Soit dit en passant, les petites entreprises font d’ailleurs plus dans la « préenseigne » (indique la proximité d’un magasin) que dans la « publicité » (« mon produit existe, regardez comme il est beau ») à proprement parler. »
            C’est exactement la même chose : votre « préenseigne », c’est de la publicité…
            De plus, c’est faux (comme d’habitude)…

            « Dans ma démarche, mon intérêt esthétique est tout à fait secondaire. Je pensais avoir été clair dans ce paragraphe… »
            Ahahah, il pense avoir été clair… Mais depuis le début, vous vous enfoncez dans vos contradictions.
            Ça vous rappelle rien ça : « Votre liberté d’avoir de la publicité partout est donc plus importante que la mienne de vouloir un paysage non défiguré. » ?
            Un acharnement idéologique très sympathique chez vous… (Et je vous le dis : je le pense vraiment, il n’y a aucune provoc…)

            « Bon, et puis, ce n’est pas la pub qui satisfait les besoins. Elle attire l’attention vers un produit/une marque. C’est le produit qui va satisfaire ou pas le besoin.
            Mais plus je débats avec vous, plus j’ai de raisons de croire que vous avez « besoin » qu’on vous impose des centaines de messages par jour pour vous rappeler que vous avez des besoins et pour vous aiguiller vers l’endroit où l’annonceur trouve que vous devriez aller pour les satisfaire. »
            Là, vous avez fait très fort niveau ignorance et bêtise…
            Déjà une pub ne rappelle pas un besoin ; une pub permet de répondre à des besoins qui sont associés à un besoin principal…
            Lorsque vous achetez un produit, vous achetez aussi la prestation publicitaire qui a apporté de la valeur au produit…
            Allez ça me saoule de redire la même chose sans arrêt :
            Autocitation :
            « Après, je rappelle que le marketing est une partie de la valeur ajoutée d’un produit : que ça soit une simple démarche de prospection ou d’information du client, ou bien que ça soit plus la volonté de créer et de développer une image de marque visant à rassurer le client ou flatter l’égo du client, il répond toujours à un besoin (de rapidité, de confiance ou de fierté) et apporte donc de la valeur au produit. »
            Pub = réponse à des besoins associés à un besoin principal ;
            ces besoins « secondaires » sont des besoins de rapidité, de confiance ou de fierté.
            Exemple : vous avez besoin d’un produit, vous n’avez pas le temps de chercher un offreur, la pub permet de répondre à votre besoin de rapidité…

            « Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans le terme « audience captive » ? »
            J’ai très bien compris le terme « audience captive », vous m’avez d’ailleurs donné la définition (http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Audience-captive-5717.htm), mais vous visiblement, non…
            Après c’est comme avec « neuro-marketing » : Le profane un peu c** sur les bords et adepte de théories du complot (vous par exemple), s’imagine qu’on nous bidouille le cerveau, alors qu’il ne s’agit que de l’étude des liens de causalité relatif au plaisir (et déplaisir), et de l’application des résultats dans la communication externe.
            Cf. : « Ce qui relève du lien de causalité, c’est le plaisir lui-même (ou le déplaisir) : c’est-à-dire, les conséquences neurologiques, phéromonaux… etc., provoquées par le choix d’orienter ses sens vers une situation voulue (l’affiche dans le champ de vision) »
            C’est l’étude de ça, rien d’autre…
            Quant au terme « audience captive », vous avez vu le terme « captive » et vous avez eu des sueurs froides ; alors qu’il ne s’agit que d’une situation où l’individu tire plus de plaisir dans une orientation de ses sens au profit d’une entité émettrice d’une prestation immatérielle (un orateur par exemple) que dans d’autres situations similaires (avec également des entités émettrices)…
            Après, vous pouvez employer le jargon des professionnels si vous pensez que ça vous donnera un quelconque crédit (comme avec « coût de revient », vous vous souvenez ?), mais dommage pour vous, ce n’est absolument pas le cas, vu que vous ne comprenez pas la signification des expressions utilisées et ce qu’elles impliquent (« coût de revient » par exemple)…
            Bref, vous ne dupez plus personne…

            « Je ne veux pas « supprimer les affiches » comme vous dîtes. Juste réduire leur « impact » pour parler comme un afficheur. »
            Donc « réduire », ok… c’est pareil mais en faisant moins chier autrui
            On va la refaire :
            affiches = pub ; pub = réponse à des besoins ; et vous voulez réduire « l’impact » des affiches.
            Réduction « impact » des affiches = moins de pub ; moins de pub = moins de besoins satisfaits ; il n’y a en revanche pas de réduction des besoins (dommage pour vous)…

            « Bien sûr, et c’est le boucher local qui a les moyens de pelliculer une station entière de métro et d’en louer tous les 4×3, ou encore de recouvrir le Louvre ou l’Opéra Garnier d’immenses bâches publicitaires.
            Un petit tour sur la grille de tarifs de Mediatransport, par exemple (http://www.mediatransports.com), vous fera peut-être revenir sur votre notion d’accessibilité. »
            AH elle est énorme celle-là ; le bobo parisien qui vit dans sa bulle ; c’est vrai qu’à part les affiches du métro de Paris et celles recouvrant les prestigieux édifices de la capitale, il n’y a rien d’autre, absolument RIEN, n’est-ce pas ?… Mais oui, on vous pardonne ; c’est pas la première fois que vous sortez des énormités…
            D’ailleurs, je ne vois pas vraiment en quoi de grandes affiches pourraient être intégré au business model d’un boucher local, vous pensez vraiment que ces clients habituels ou les riverains (son marché) trouveraient de la valeur dans cet affichage et accepteraient de payer un supplément pour cette prestation publicitaire ? Oula, franchement, il ne vaut mieux pas vous laisser les rênes d’une entreprise…
            Bref… En revanche, le type qui achètera une petite BMW diesel 4 cylindres (la même mécanique et les mêmes équipements chez un concurrent français, japonais ou coréens sont moins chères) sera intéressé par une communication externe intensive de l’entreprise vantant la qualité de son hdg et présentant les modèles porte-drapeau de la marque (car tout simplement elle répond à son besoin de fierté) et acceptera donc de payer un prix supérieur pour bénéficier de cette prestation publicitaire (spot télé, pub magazine, AFFICHAGE…etc.)

            En fait, c’est peut-être ça le problème, vous imaginez que les besoins en communication externe sont les mêmes pour toute entreprise ; pareil d’ailleurs pour les besoins des particuliers, les mêmes que les vôtre selon vous (sinon vous ne voudriez pas nous imposer votre mode de vie)…

            « En l’occurrence, non, sur un site internet, vous avez le choix d’y aller ou pas et de recevoir l’information ou pas.
            Mais je constate que vous préférez toujours me fantasmer en affreux stalinien mangeur d’enfants.  »
            Exact et vous, vous avez le choix d’aller dans les espaces publics ou de ne pas y aller (déjà dit)…

            « J’ai bien commencé ma phrase par « Honnêtement » et « aujourd’hui », non ?  »
            Actuellement, vous voulez sincèrement (vu que vous vous acharnez) nous enlever le choix de regarder une (grande) affiche ou de ne pas la regarder, vous VOULEZ nous imposer votre mode de vie (vous avez bien vu le verbe vouloir dans la phrase ? c’est de l’ordre de la volonté ; la nuance n’est pas trop compliqué pour vous ?).
            Le même verbe qui se trouvait dans la phrase de départ : « pourquoi voulez-vous imposer votre mode de vie aux autres ? « , vous voulez le faire mais vous ne l’avez pas fait (heureusement)…
            Oh punaise, j’ai l’impression de parler à un gamin de 5 ans…

            « Vous n’arrêtez pas de dire que je vous impose mon mode de vie soit disant « socialo-bobo » avec mes commentaires que vous pouvez décider de lire ou pas. »
            Je n’ai pas vraiment dit ça. Ça se mélange dans votre tête, toute cette discussion…
            C’est : d’une part, vous voulez imposer un mode de vie en voulant retirer un choix, une liberté, celle de regarder ou non une grande affiche ; et d’autre part, vous nous imposez (comme moi) un message non désiré dans vos commentaires (mais ne me retirant pas de liberté, donc acceptable pour moi).
            « Mais vous persistez à affirmer que les afficheurs ne m’imposent pas leur mode de vie, alors que je ne peux pas me soustraire à la prose de leurs annonceurs.  »
            Les afficheurs nous laissent le choix de regarder ou non ; vous, vous voulez nous retirer l’occasion de faire ce choix, donc vous voulez nous imposer votre mode de vie…
            Et vous pouvez vous soustraire à la « prose de leurs annonceurs ».

            « Et, non, je ne souhaite pas supprimer la possibilité de recevoir un message. Je souhaite avoir le choix de le recevoir ou non. »
            Vous avez déjà le choix de le recevoir. Vous ne faites pas entrer le support dans votre champ de vision, c’est juste simplissime (qu’importe les contraintes choisies, vous avez le choix…)

            « Faites juste une expérience. Demain, pendant vos trajets quotidiens, comptez le nombre de panneaux publicitaires (pas les enseignes) que vous rencontrez et classez les en « grandes marques » et « petit commerce ». Et ensuite, revenez me dire que le petit commerce n’est pas noyé sous la communication des grandes marques… »
            Ne vous focalisez pas sur votre petite vie perso ; moi des panneaux publicitaires, d’une part je les remarque très peu (peut-être aussi parce que je ne cherche pas à les regarder, tiens…), d’autre part, il m’arrive assez souvent de voir des panneaux pour les « petit commerce » (quand je les remarque) ; donc bon, votre cas perso, ce n’est pas une généralité… (Mouais, en fait le qualificatif de nombriliste n’était pas surfait…).
            (Allez vivre en Province ou même à la campagne, si les panneaux publicitaires parisiens pourrissent autant votre vie…)

            « sans me prêter d’intentions ni d’idéologies que je n’ai pas. »
            Faut peut-être alors éviter de raconter n’importe quel bobard pour justifier son opinion et éviter aussi de se contredire ; d’ailleurs c’est un peu tard, vous vous êtes tellement acharné à dénigrer les affiches commerciales, en employant trop de contre-vérités et de contradictions, que à mes yeux, vous ne pourrez pas passer pour autre chose qu’un manipulateur haineux à l’égard des « annonceurs »…

            « En fait, c’est simplement l’un des seuls à peu près accessible (avec les prospectus dans les boîtes à lettres, notamment). Mais que les petites entreprises recourent principalement à l’affichage pour communiquer ne veut pas dire que leur parole est envahissante pour autant. »
            Envahissante ? Faudrait interdire un affichage quand un petit bobo juge qu’il est envahissant ; dans le même ordre d’idée : vous, vous ne trouvez pas que vos commentaires sont également envahissants (vous avez posté plus de commentaires que l’ensemble des autres internautes, moi y compris ; je ne parle même pas du nombre de ligne rédigé que vous avez à votre actif, il est dantesque) vous n’avez pas l’impression de « noyer » les autres messages avec votre matraquage idéologique ; moi, perso, ça ne me gêne pas (vous le savez) mais si vous étiez cohérent, vous exigeriez que l’état vous interdise de poster autant, avec autant de virulence et d’intensité…

            « Et donc de préférence que ces règles respectent la liberté de chacun, notamment celle de recevoir l’information ? »
            On l’a déjà la liberté de recevoir ou de ne pas recevoir l’info…

            CONCLUSION : comme toujours, soit vous exigez un droit de non-réception de messages non désirés, et donc vous interdisez à quiconque d’exprimer un message (qu’importe le support et sa taille ou son importance) ;… Je vous laisse imaginer la société de rêve que ça serait…
            Vous pourrez toujours essayer de n’inclure que l’affiche (ou la grande affiche) dans votre droit avec tous les arguments foireux imaginables, malheureusement pour vous, pour ne pas être un privilège abusif accordé aux bobos, il ne devra exclure aucun support.
            La comparaison entre les affiches et vos commentaires sur cette page est un bon exemple pour vous montrer le caractère très individuel de vos revendications :
            Vous me dites que je peux ne pas aller sur ce site, je vous réponds que vous pouvez vous aussi, ne pas aller sur les lieux présentant de l’affichage.
            Vous me dites que je peux ne pas porter attention à vos commentaires, je vous réponds que vous pouvez vous aussi, ne pas porter attention à l’affichage.
            Vous me dites que l’affichage est envahissant sur les lieux en question, je vous réponds que vos commentaires le sont tout autant sur cette page web.
            …etc.
            Bref, n’inclure que l’affichage (le grand affichage), ce n’est plus un droit de non-réception, ça devient le second point abordé juste en dessous.
            Soit, vous exigez le droit qu’il n’y ait aucune (grande) affiches et là ce n’est pas le contenu qui est en cause, mais c’est le support…
            Quant aux motivations : si ce n’est pas de jouir d’un paysage non défiguré (ce n’est plus ça puisque maintenant vous le niez), c’est… ? …Et bien, à part la volonté de nuire aux « annonceurs » (ou ces « salopards de capitaliste cupides et méchants »), il n’y a rien d’autres…

          • Correction :

            Cf. :
            « Si une affiche a des formes, des couleurs,… « bougeant » ou non, qui sont plaisantes à regarder (ou le contraire : déplaisantes, pour choquer par exemple) et vous le constatez par la vue, il s’agit alors d‘un signal sensoriel donnant une info (affiches plaisantes ou désagréables à regarder) permettant de faire un choix : la faire entrer dans mon champ de vision ou ne pas la faire entrer, le choix étant posé en fonction des contraintes que j’accepte de subir et celles que je refuse. »

            « la faire entrer dans mon champ de vision ou ne pas la faire entrer », oups, c’est plutôt : la maintenir dans mon champ de vision ou ne pas la maintenir. ça sera plus juste…

          • @cpyca

            Ce n’est pas vous qui disiez « Vous savez ce que je fais moi, lorsqu’il y a sujet dont j’ignore tout, et bien j’évite d’ouvrir ma grande g***** parce que justement je n’ai rien d’intéressant et de pertinent à dire ».
            Ah si, c’est vous.

            « Enfin, vous affirmez tellement de c****ries (et vous continuez) que bon, ça ne m’effraie même plus (même le fait de dire que Contrepoints crée l’infraction pénale). »

            On peut enfreindre d’autres règlements que la loi pénale, vous savez. Pour faire simple quand vous étiez à l’école, n’avez-vous jamais enfreint le règlement intérieur de l’établissement ?
            Jusqu’à preuve du contraire, Contrepoints a un règlement de publication des commentaires, de la même manière. Et on peut l’enfreindre sans risquer d’être mis sous les écrous (loi pénale),

            « Le reflexe est comparable à l’instinct »

            C’est en ce sens que je reprenais vos termes en disant que voir un stimulus visuel est « instinctif ». Je ne devrais plus vous répondre en prenant votre vocabulaire car il porte à confusion (genre vous me dites que « ce sont les études de marché – plutôt que les « business plan » – qui fixent les prix » , pour ensuite me prendre le chou parce que je réponds avec vos termes en m’expliquant que je ne connais pas la différence entre business plan et études de marché…).
            Plutôt « qu’instinctif » donc, le terme « réflexe » eût été plus approprié puisque le réflexe est une « réaction musculaire involontaire ». « Involontaire », soit qui se fait sans le consentement de la volonté.
            Mais vous avez l’air de penser que les réflexes sont contrôlables. Je vous laisse libre de penser ce que vous voulez. Par exemple que la digestion est un « comportement instinctif »…

            « Et comme d’hab, par introspection, je sais que ça relève de l’attirance (du regard) et non pas de l’instinct. »

            Oui, sauf que ce que je dis est tiré d’études scientifiques, dont je donne les sources, et non d’une hypothétique « introspection de moi-même qui sait tout ».

            « Encore une c****rie de dite, il faut une égalité entre privé/public pour avoir le qualificatif de mobilier urbain ? Vraiment ? … Franchement, vous êtes grotesque… »

            Article R. 581-42 du code de l’environnement : « Le mobilier urbain peut, à titre accessoire eu égard à sa fonction et dans les conditions définies par la présente sous-section, supporter de la publicité »
            Article R. 581-47 du code de l’environnement : « Le mobilier urbain destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques, ne peut supporter une publicité commerciale excédant la surface totale réservée à ces informations et œuvres. »

            Donc, oui, pour qu’un panneau publicitaire soit qualifié de mobilier urbain ; il faut qu’il supporte au moins autant d’informations non publicitaires que publicitaires. C’est la définition juridique, que vous la trouviez c**ne ou non.

            « Ce « professionnel », on ne l’appellerait pas le « culot » par hasard ? Celui qui permet de dire une chose fausse et non vérifiée en la présentant comme vrai … »

            Vous pouvez penser ce que vous voulez, des ristournes substantielles sont faîtes par les afficheurs aux plus gros annonceurs. Économies d’échelle on appelle ça dans votre jargon…

            « C’est exactement la même chose : votre « préenseigne », c’est de la publicité…
            De plus, c’est faux (comme d’habitude)… »

            Article L, 581-3 du code de l’environnement : « Constitue une publicité, à l’exclusion des enseignes et des préenseignes, toute inscription, forme ou image, destinée à informer le public ou à attirer son attention […].
            Constitue une préenseigne toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée »

            « une pub permet de répondre à des besoins qui sont associés à un besoin principal… »

            Pour vous paraphrasez, vous vous enfoncez. Une pub informe sur un produit qui peut répondre à un besoin qui existe déjà ou pas. Dans le second cas, la pub aura aussi l’objectif de créer le besoin.
            En aucun cas elle ne satisfait de besoins !
            Mais continuez, c’est assez drôle à lire:)

            « Exact et vous, vous avez le choix d’aller dans les espaces publics ou de ne pas y aller (déjà dit)… »

            Je ne sais même pas si je dois commenter une préconisation pareille…
            Non, en fait je ne vais pas prendre la peine. Peut-être vous rendrez-vous compte par vous-même de l’énormité qu’elle contient ?

            « Vous me dites que je peux ne pas aller sur ce site, je vous réponds que vous pouvez vous aussi, ne pas aller sur les lieux présentant de l’affichage. »

            Donc, là, vous osez affirmer que le choix de visite d’un site internet est le même que le choix du trajet domicile-travail par exemple. Point de vue assez particulier je dois avouer…

            « Soit, vous exigez le droit qu’il n’y ait aucune (grande) affiches et là ce n’est pas le contenu qui est en cause, mais c’est le support… »

            Je rêve ou vous avez compris ?
            Oui, c’est le support qui est en cause !

            C’est long à être intégré, mais progressivement, on y arrive ! 🙂

          • « Ce n’est pas vous qui disiez « Vous savez ce que je fais moi, lorsqu’il y a sujet dont j’ignore tout, et bien j’évite d’ouvrir ma grande g***** parce que justement je n’ai rien d’intéressant et de pertinent à dire ».
            Ah si, c’est vous. »
            Oui c’était moi et c’était pour vous le conseil, et visiblement vous ne l’avez pas suivi (coût de revient, règlement, impôt…)

            « On peut enfreindre d’autres règlements que la loi pénale, vous savez. […], Contrepoints a un règlement de publication des commentaires, de la même manière. Et on peut l’enfreindre sans risquer d’être mis sous les écrous (loi pénale), »
            Ah ouais, cool, merci pour l’info… Mais on parle d’infraction là (la troisième fois que je le répète), donc essayer autant que vous voulez de vous rattraper, c’est un peu mort…
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Infraction
            Et comme vous l’avez rappelé très justement : « Vous savez ce que je fais moi, lorsqu’il y a sujet dont j’ignore tout, et bien j’évite d’ouvrir ma grande g***** parce que justement je n’ai rien d’intéressant et de pertinent à dire »
            Voilà, voilà…

            « (genre vous me dites que « ce sont les études de marché – plutôt que les « business plan » – qui fixent les prix » , pour ensuite me prendre le chou parce que je réponds avec vos termes en m’expliquant que je ne connais pas la différence entre business plan et études de marché…). »
            AH OUAIS… où est-ce que j’ai dit que « ce sont les études de marché – plutôt que les « business plan » – qui fixent les prix » ; où, alors ?…
            Vous pouvez me prêter des propos que je n’ai jamais tenus pour tenter de ne pas perdre la face, le problème c’est que ça ne marche pas…

            études de marché, plans de financement, executive summary…etc. C’EST DES RUBRIQUES INDISPENSABLES DU BUSINESS PLAN… l’étude de marché est un élément du business plan… c’est clair maintenant ?

            ohlala Punaise, mais quel demeuré !

            Vous savez, cette phrase (« Visiblement, « étude de marché », « prix de revient », « plan de financement » etc, des termes dont vous ignorez le sens »), ça voulait dire ce que ça voulait dire : juste que vous ignorez le sens de ces expressions, rien d’autre…

            Après, essayez toujours de vous rattraper à propos de ce sujet-là, je vous souhaite bien du courage…

            « C’est en ce sens que je reprenais vos termes en disant que voir un stimulus visuel est « instinctif ». Je ne devrais plus vous répondre en prenant votre vocabulaire car il porte à confusion […]
            Plutôt « qu’instinctif » donc, le terme « réflexe » eût été plus approprié puisque le réflexe est une « réaction musculaire involontaire ». « Involontaire », soit qui se fait sans le consentement de la volonté.
            Mais vous avez l’air de penser que les réflexes sont contrôlables. Je vous laisse libre de penser ce que vous voulez. Par exemple que la digestion est un « comportement instinctif »… »

            Instinct = lien de causalité.
            Réflexe = choix de ne pas faire un choix, donc de laisser agir des automatismes ou des « réaction musculaire involontaire » si vous préférez…
            Définition d’automatisme « Caractère machinal d’un acte exécuté sans la participation directe de la volonté ou de l’intelligence. »
            Si vous faites un sport régulièrement, vous acquerrez des réflexes, (donc acquis,… mais attention, le réflexe inné existe), ça vous permettra de réaliser des actions plus rapidement mais ça ne vous empêchera pas de vous en défaire, de poser des décisions quand vous le voulez et de ne pas laisser tout le temps vos réflexes agir…
            Ensuite, dans toutes les définitions que je trouve de l’instinct, je peux y intégrer la digestion, donc bon…
            Exemple : « Comportement inné, héréditaire et spécifique, accompli sans apprentissage préalable et en toute perfection »
            Autre exemple : « Mouvement intérieur, surtout chez l’animal, qui pousse le sujet à exécuter des actes adaptés à un but dont il n’a pas conscience. »
            Voilà, voilà…

            « Oui, sauf que ce que je dis est tiré d’études scientifiques, dont je donne les sources, et non d’une hypothétique « introspection de moi-même qui sait tout ». »
            Dommage pour vous, l’argument facile d’autorité qui n’est jamais preuve de vérité irréfutable, ça ne marche pas avec moi.
            Et de plus : « Bah Oui je le sais, ce n’est pas un comportement instinctif, c’est ce que j’ai constaté et j’ai beaucoup plus confiance en mes sens et en mon esprit qu’en vos propos et en votre article (surtout depuis que vous nous avez dit toutes ces choses à propos d’impôt, de coût de revient, des prérogatives de Contrepoints…etc. Vous vous souvenez ?) »
            Ou encore : « l’article dit des conneries (ça ne sera pas la première fois pour le Monde)… vous savez, il ne faut pas prendre l’info d’un média comme ça, sans esprit critique, en se disant que c’est forcément vrai… »

            « Donc, oui, pour qu’un panneau publicitaire soit qualifié de mobilier urbain ; il faut qu’il supporte au moins autant d’informations non publicitaires que publicitaires. C’est la définition juridique, que vous la trouviez c**ne ou non. »
            Donc, NON, d’une part parce qu’il s’agit seulement du « mobilier urbain destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques », une partie du mobilier urbain, pas l’ensemble (et pas celui destiné à recevoir des informations publicitaires, donc une petite partie des panneaux publicitaires en fait…).
            D’autre part, parce que le non-respect de ces règles de droit n’enlève pas le qualificatif de mobilier urbain aux biens faisant l’objet de cette infraction…
            C’est quand même un peu la confusion dans votre tête, non ?…

            « Vous pouvez penser ce que vous voulez, des ristournes substantielles sont faîtes par les afficheurs aux plus gros annonceurs. Économies d’échelle on appelle ça dans votre jargon… »
            Ah oui merci, ça je le savais, il y a des remises (c’est effectivement hyper choquant), mais vous ne connaissez pas leurs niveaux, donc vous nous sortez fièrement un chiffre non vérifié, censé synthétiser l’ensemble des différences de traitements entre « gros » et « petits » annonceurs, dans les politiques tarifaires des afficheurs de France et de Navarre (propos au service bien entendu, de votre acharnement idéologique) : réduction de moitié du prix unitaire de base, donc en fait réduction de moitié de la prestation, pour tous les « gros » annonceurs. Mais bien sûr…
            (Cf. : « N’importe quel professionnel vous dira qu’un panneau coûte deux fois moins cher à un annonceur comme Leclerc, qu’à un annonceur type supérette du coin. »)
            Après, ce chiffre global est possible (on n’y croit pas trop mais bon), mais voilà le problème c’est que vous avez tellement raconté de bobards, que maintenant votre capital confiance est proche du 0.
            (Et toujours le même problème avec vous, vous ne comprenez pas cette réalité toute simple : business model très différents, donc besoins très différents)

            « les petites entreprises ne représentent pas grand chose (1 ou 2 panneau sur cent ? et encore je suis généreux). »
            Comme d’hab, aucun fait probant pour le justifier, juste des préjugés… (Et ça critique l’introspection après, ahah… toujours au service de votre acharnement idéologique…)

            « Article L, 581-3 du code de l’environnement : « Constitue une publicité, à l’exclusion des enseignes et des préenseignes, toute inscription, forme ou image, destinée à informer le public ou à attirer son attention […].
            Constitue une préenseigne toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée » »
            Ouais, ils distinguent la « préenseigne » de la « publicité » ; mais c’est exactement la même chose.
            La définition de la publicité : « toute inscription, forme ou image, DESTINEE… » ; la définition se base sur un but particulier à atteindre, une finalité du support…
            Mais la définition de la préenseigne : « toute inscription, forme ou image INDIQUANT… » ; la définition ne se base à aucun moment sur un but particulier à atteindre, différent de celui de la pub ; elle se base sur le contenu du support…
            Vous faites la différence entre le but d’une affiche et le contenu d’une affiche ? (exemple : un plan ; contenu : indications du plan ; but : assister l’utilisateur)
            Bref, une préenseigne est une inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée ET elle est aussi destinée à informer le public ou à attirer son attention (c’est d’une évidence sans nom).
            Une préenseigne indique la proximité d’un lieu (définition préenseigne) et est destinée à informer le public (définition publicité) ; est-ce que c’est bien clair pour vous ? je sais que vous n’aimez pas trop réflechir…

            Comme quoi, le législateur est un peu c** parfois (pour ne pas dire, souvent), il reste toujours la jurisprudence et le conseil constitutionnel comme garde-fou, heureusement…

            « Pour vous paraphrasez, vous vous enfoncez. Une pub informe sur un produit qui peut répondre à un besoin qui existe déjà ou pas. Dans le second cas, la pub aura aussi l’objectif de créer le besoin.
            En aucun cas elle ne satisfait de besoins !
            Mais continuez, c’est assez drôle à lire:) »
            Malheureusement pour vous, c’est bien vous qui vous ridiculisez par votre ignorance et votre absence de réflexion…
            Ça : « Une pub informe sur un produit », le fait que la pub informe (ou l’information) répond à un besoin (de rapidité, de confiance, de fierté)…
            La publicité permettra de répondre RAPIDEMENT, SEREINEMENT ou EN FLATTANT L’EGO, à un besoin (rapidité, confiance, fierté : des besoins associés à un besoin principal). Donc oui, la pub satisfait bien des besoins !
            Exemple : j’ai un besoin de me divertir avec des potes et j’ai besoin de trouver rapidement un moyen de me divertir, en clair je n’ai pas le temps de rechercher ce moyen (vous n’avez peut-être pas de contraintes de temps vous, mais ce n’est pas le cas de tout le monde), une affiche me présentant un film susceptible de nous divertir, me permettra de répondre à ce besoin de rapidité.
            C’est hyper simple à comprendre avec des exemples ; alors si vous n’avez pas compris, et bien votre cas est terriblement alarmant…

            « Dans le second cas, la pub aura aussi l’objectif de créer le besoin. »
            Ah oui ? Et par quel miracle elle crée un besoin ? C’est la pub qui crée mes besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance, de reconnaissance et d’estime (cf. théories d’Abraham Maslow) ? ABSOLUMENT PAS, la pub ne crée jamais de besoins…
            (Il s’agit de 5 grandes catégories de besoins ; je pense qu’avec vous, ça ne sera pas un luxe de le préciser)
            Le fait par exemple, que j’ai besoin d’une voiture, pour mes grands trajets, c’est la pub ou mes exigences professionnelles qui le créent ? À votre avis ?
            L’exemple de l’acheteur de la petite BMW, son besoin de flatter son égo, c’est la pub qui le crée ou bien c’est sa nature humaine, c’est-à-dire, dans notre cas, le plaisir qu’un être humain trouve dans le fait de se montrer supérieur aux autres? À votre avis ?

            Bref, si votre bêtise et votre ignorance, et le fait de vous les montrer, vous font marrer, et bien tant mieux (ou tant pis) pour vous ; je m’en moque pas mal…

            « Je ne sais même pas si je dois commenter une préconisation pareille…
            Non, en fait je ne vais pas prendre la peine. Peut-être vous rendrez-vous compte par vous-même de l’énormité qu’elle contient ? »
            Ne prenez pas la peine, en effet, vous ne pouvez pas car c’est indiscutablement vrai ce que j’ai dit…
            « énormité » ? Comme celle de me dire de ne plus aller sur internet… N’est-ce pas ?
            Cf. : « vous me direz que vos contraintes choisies (isolement ou difficulté à se déplacer) sont plus pénibles que les miennes (renoncer à aller sur internet ou restreindre son utilisation pour éviter les messages non désirés) , j’ai envie de dire : qu’est-ce que vous en savez ? J’ai peut-être vraiment besoin d’internet pour mon job (blogueur, chargé de veille informationnelle…), vous ne savez pas… Bref, encore une fois, ça sera une réponse hyper-subjective qui ne méritera qu’une autre réponse hyper-subjective elle aussi, pour vous montrer le nombrilisme de votre exigence. »
            De toute manière, même si ça entraîne de lourdes contraintes, vous êtes libre de pas aller sur les lieux présentant des affiches, c’est indéniable ; donc votre petit refrain sur votre liberté de non-réception, c’est de la pure m**de.
            Liberté = choisir entre différentes contraintes…

            « Donc, là, vous osez affirmer que le choix de visite d’un site internet est le même que le choix du trajet domicile-travail par exemple. Point de vue assez particulier je dois avouer… »
            Ahahah, je m’en doutais, vous (et votre incohérence) êtes tellement prévisibles…
            Alors, vos contraintes sont plus pénibles que les miennes ? c’est ça ?
            Autocitation :
            « vous me direz que vos contraintes choisies (isolement ou difficulté à se déplacer) sont plus pénibles que les miennes (renoncer à aller sur internet ou restreindre son utilisation pour éviter les messages non désirés) , j’ai envie de dire : qu’est-ce que vous en savez ? J’ai peut-être vraiment besoin d’internet pour mon job (blogueur, chargé de veille informationnelle…), vous ne savez pas… Bref, encore une fois, ça sera une réponse hyper-subjective qui ne méritera qu’une autre réponse hyper-subjective elle aussi, pour vous montrer le nombrilisme de votre exigence. »
            Voilà, voilà…

            « Je rêve ou vous avez compris ?
            Oui, c’est le support qui est en cause ! »
            Ah mais j’ai compris depuis le début que c’était de l’acharnement idéologique, ne vous en faites pas…
            Vos contradictions (votre droit de non-réception et votre droit de jouir d’un paysage non défiguré qui étaient des motifs et qui ne le sont plus maintenant, par exemple) n’ont fait que confirmer l’opinion que j’ai de votre intervention sur ce page…
            Donc, uniquement le support ? Pas le contenu (quel qu’il soit) ? Ok…
            Autocitation :
            « Quant aux motivations : si ce n’est pas de jouir d’un paysage non défiguré (ce n’est plus ça puisque maintenant vous le niez), c’est… ? …Et bien, à part la volonté de nuire aux « annonceurs » (ou ces « salopards de capitaliste cupides et méchants »), il n’y a rien d’autres… »

            « C’est long à être intégré, mais progressivement, on y arrive ! »
            Mais non, Je vous dis que j’ai compris depuis le début que c’est de l’acharnement idéologique : les grandes affiches, c’est MAL (pourquoi c’est mal ? bah on sait pas, mais un jour on trouvera bien…)
            Votre motivation : la haine des « annonceurs » (=méchants capitalistes), je le sais déjà donc pas la peine de me le rappeler…

          • @cpyca

            « Ah ouais, cool, merci pour l’info… Mais on parle d’infraction là (la troisième fois que je le répète), donc essayer autant que vous voulez de vous rattraper, c’est un peu mort…
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Infraction »

            Vous parlez d’infraction pénale, j’ai bien compris. De mon côté je ne fais que dire qu’on peut enfreindre (« ne pas respecter, transgresser ») d’autres règlements.
            Définition de l’infraction selon le Larousse : « Transgression, violation d’une règle » Qu’importe que la règle soit pénale, civile, issue du code de l’environnement ou encore issue d’un règlement intérieur d’un site comme Contrepoints…
            http://www.larousse.com/en/dictionnaires/francais/infraction/43017

            « AH OUAIS… où est-ce que j’ai dit que « ce sont les études de marché – plutôt que les « business plan » – qui fixent les prix » ; où, alors ?…
            Vous pouvez me prêter des propos que je n’ai jamais tenus pour tenter de ne pas perdre la face, le problème c’est que ça ne marche pas… »

            Je vous invite à faire une recherche sur cette page avec le libellé « ce sont les études de marché qui fixent les prix », et je vous laisse le soin de dire que je vous prête tous les propos que vous voulez, mais après avoir fait cette recherche.
            Vous connaissant, vous allez me dire que j’ai rajouté « – plutôt que les « business plan » – » dans votre citation, mais si je l’avais mis après votre citation, vous auriez été capable de m’affirmer que je disais que les études de marché fixent les business plan, ce qui serait certes plus exact que « les études de marché fixent les prix », mais bon, je me méfie de vos interprétations 🙂

            « Réflexe = choix de ne pas faire un choix, donc de laisser agir des automatismes ou des « réaction musculaire involontaire » si vous préférez… »

            Vous êtes vraiment trop fort. Vous arrivez à choisir d’avoir ou non des réactions musculaires involontaires. Le commun des mortels n’en est pas capable, ne vous en déplaise…

            « Définition d’automatisme « Caractère machinal d’un acte exécuté sans la participation directe de la volonté ou de l’intelligence. » »

            Donc, vous arrivez aussi à faire participer votre volonté ou votre intelligence dans un acte machinal exécuté sans la participation directe de ces deux facultés. Chapeau !

            « Si vous faites un sport régulièrement, vous acquerrez des réflexes, (donc acquis,… mais attention, le réflexe inné existe), ça vous permettra de réaliser des actions plus rapidement mais ça ne vous empêchera pas de vous en défaire, de poser des décisions quand vous le voulez et de ne pas laisser tout le temps vos réflexes agir… »

            C’est bien ce que je pensais vous prenez le mot « réflexe » dans son abus de langage. Selon vous, vous pouvez avoir de « bons réflexes ». Alors qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais réflexes. Vous les avez ou pas. Quand votre médecin tapote votre genou avec son marteau, soit votre jambe se tend, soit elle ne le fait pas. Vous avez le réflexe ou pas et c’est ce que le médecin contrôle.

            Si vous avez ce réflexe, vous ne pourrez pas choisir de tendre ou pas la jambe !

            « Ensuite, dans toutes les définitions que je trouve de l’instinct, je peux y intégrer la digestion, donc bon… »

            Ce n’était pas tant sur le caractère instinctif (même si c’est déjà assez drôle) que sur le fait que la digestion soit un « comportement » que je tiquais… La digestion est un processus chimique consistant pour faire simple à transformer des aliments en nutriments. Mais vous allez me dire que vous arrivez aussi à choisir de digérer ou pas ? Vous êtes vraiment un surhomme.

            « Autre exemple : « Mouvement intérieur, surtout chez l’animal, qui pousse le sujet à exécuter des actes adaptés à un but dont il n’a pas conscience. » »

            Exemple pour la pub : stimulus visuel → je regarde pour voir s’il n’y a pas de danger. Le stimulus visuel me pousse à exécuter l’acte de regarder, mais je n’ai pas forcément conscience que je le fais pour assurer ma sécurité (le but de cet instinct donc). Et quand bien même j’ai conscience que je regarde pour ma sécurité, je ne peux m’empêcher de porter l’attention sur le stimulus visuel.

            « « Oui, sauf que ce que je dis est tiré d’études scientifiques, dont je donne les sources, et non d’une hypothétique « introspection de moi-même qui sait tout ». »
            Dommage pour vous, l’argument facile d’autorité qui n’est jamais preuve de vérité irréfutable, ça ne marche pas avec moi. »

            En l’occurrence, à part quelques définitions de Wikipedia (tiens, d’ailleurs vous savez que ces affreux censeurs de Wikipedia refusent d’afficher de la pub sur leur site ?…) vous ne sourcez aucune de vos affirmations tirées de votre science infuse.

            « Ou encore : « l’article dit des conneries (ça ne sera pas la première fois pour le Monde)… vous savez, il ne faut pas prendre l’info d’un média comme ça, sans esprit critique, en se disant que c’est forcément vrai… » »

            Dans mes sources, il y avait aussi les Échos, Causeur, des sites de marketing, des sites d’afficheurs (JCDecaux, Mediatransport), le site d’Affimétrie, et j’en passe. Ne vous inquiétez pas pour mon sens critique, il fonctionne. J’arrive, par exemple, à lire un article du Figaro sans partir du principe que tout ce qu’il dira sera faux, chose que vous n’avez pas l’air capable de faire quand il s’agit du Monde.
            L’article du Monde, encore une fois, est une « tribune », écrite par des chercheurs, en neuroscience notamment. Mais votre introspection a l’air de vous aider à savoir tellement de choses. Dans ces conditions, effectivement, des chercheurs ne peuvent rien vous apprendre…

            « Donc, oui, pour qu’un panneau publicitaire soit qualifié de mobilier urbain ; il faut qu’il supporte au moins autant d’informations non publicitaires que publicitaires. C’est la définition juridique, que vous la trouviez c**ne ou non. »
            Donc, NON, d’une part parce qu’il s’agit seulement du « mobilier urbain destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques », une partie du mobilier urbain, pas l’ensemble (et pas celui destiné à recevoir des informations publicitaires, donc une petite partie des panneaux publicitaires en fait…).

            Votre volonté de me contredire sur tous les points vous aveugle.
            L’article R. 581-42 est pourtant clair : « Le mobilier urbain peut, à titre accessoire […], supporter de la publicité ». Le mobilier urbain ne peut pas être destiné, par définition à « recevoir des informations publicitaires » comme vous l’affirmez.

            « D’autre part, parce que le non-respect de ces règles de droit n’enlève pas le qualificatif de mobilier urbain aux biens faisant l’objet de cette infraction…
            C’est quand même un peu la confusion dans votre tête, non ?… »

            Quand je lis votre phrase, oui, ça me paraît confus. Je ne vois pas où vous voulez en venir, ni de quelle infraction vous parlez.
            Mais pour que ce soit bien clair pour vous, pour être qualifié de « mobilier urbain », un panneau publicitaire doit comporter au moins la moitié de sa surface à de l’information à caractère général ou local etc.
            De cette qualification va découler des dérogations pour le mobilier urbain. Et pour que ce soit plus clair, je parle bien de panneaux publicitaires considérés comme du mobilier (même si ma phrase commençaient bien par « Donc, oui, pour qu’un panneau publicitaire soit qualifié de mobilier urbain » je préfère le rappeler, sait-on jamais…).

            « Ah oui merci, ça je le savais, il y a des remises (c’est effectivement hyper choquant), mais vous ne connaissez pas leurs niveaux, »

            Vous avez entendu parlé de « secret professionnel ». Ces ristournes ne sont absolument pas publiques.

            Je vous invite donc à faire un exercice qui devrait vous amuser. Reprenez la grille tarifaire de mediatransport (http://www.mediatransports.com/), et cherchez les tarifs des 4×3 (p.6). Sur cette page, on nous indique donc que l’offre Q-480 duo coûte 265 250 € pour 7 jours. C’est l’offre la moins chère sur le papier que vous pouvez trouver pour du 4x3m. Vous divisez donc ces 265 K€ par 480 (le nombre de panneaux loués) et vous obtenez le prix unitaire d’environ 550 € par panneau pour une semaine.

            Pour faire simple, je vais partir du principe qu’il n’y a que 10 panneaux 4×3 dans chaque station parisienne, sur les quais (5 de chaque côté), soit 3 000 panneaux en tout (même si dans la réalité on doit être plutôt dans le double de ce nombre, voire plus, parce qu’une station peut avoir plusieurs lignes, et donc autant de quais, et donc autant de 4×3).

            Mais donc, ces 3000 panneaux à 550 € la semaine, ça vous donne un CA de 16,5 millions d’euros par semaine, et 85,8 millions d’euros par an . Pour info, le CA annuel de Métrobus (filiale de médiatransport qui s’occupe de l’Ile-de-France) est de 100 millions d’euros (source : http://www.20minutes.fr/ledirect/628653/economie-les-espaces-publicitaires-ratp-nouveau-confies-metrobus).

            Avec ce petit calcul, vous vous apercevez qu’avec 3000 panneaux, Métrobus est presque en capacité de réaliser, sur le papier, son chiffre d’affaires annuel. Or Métrobus gère 80 000 panneaux dans le métro parisien. Soit 26 fois plus.

            Donc, quand je dis qu’il y a des ristournes qui divisent le prix par deux, finalement, je pense que je suis très en deçà de la réalité…

            « donc vous nous sortez fièrement un chiffre non vérifié, »

            Je sors ce chiffre de division par 2 par rapport à la grille tarifaire du « gauchiste » Stéphane Dottelonde, je vous laisse vérifier qui il est…

            Cette division par 2 n’est qu’une moyenne, selon lui. Il y a donc des annonceurs qui bénéficient de ristournes bien plus grandes, puisque certains n’en ont pas. Je vous laisse imaginer qui a les plus grosses ristournes et donc pour qui un panneau unitaire coûte le plus cher.

            Malheureusement, mon « ami » Dottelonde ne dit ce genre de choses qu’en privé, et vous serez donc obligé de me croire sur paroles. Je sais, ce sera dur.

            « Ouais, ils distinguent la « préenseigne » de la « publicité » ; mais c’est exactement la même chose. »

            Sérieusement, si vous ne voulez pas me croire, allez demander à un afficheur si la publicité et la préenseigne, c’est exactement la même chose. Je veux bien que vous ne soyez pas d’accord avec le fond de ma pensée, mais vous ne pouvez pas dire des choses pareilles, juste pour me contredire sur des définitions pourtant simples à comprendre…

            « Comme quoi, le législateur est un peu c** parfois (pour ne pas dire, souvent), il reste toujours la jurisprudence et le conseil constitutionnel comme garde-fou, heureusement… »

            Ah mais ça, oui, la loi sur l’affichage est bien trop complexe et la distinction « publicité – préenseignes » permet des dérogations qui arrangent bien les afficheurs. Je suis le premier à le dénoncer. Le Conseil Constitutionnel a validé cette distinction depuis plus de 30 ans. Vous ne connaissez vraiment rien à ce sujet. Plus vous « argumentez » plus vous le démontrez.

            « Ça : « Une pub informe sur un produit », le fait que la pub informe (ou l’information) répond à un besoin (de rapidité, de confiance, de fierté)… »

            Vous persistez à penser que je veux supprimer cette information alors qu’il n’en est rien. Vous aurez toujours votre affiche de film dans l’espace public, pour reprendre votre exemple. Elle sera juste plus petite, dans un panneau avec d’autres affiches de films. Vous pourrez toujours avoir votre information. Et vous aurez même le choix de voir la concurrence pour faire un choix plus éclairé ! Elle est pas belle la vie ?

            « « Dans le second cas, la pub aura aussi l’objectif de créer le besoin. »
            Ah oui ? Et par quel miracle elle crée un besoin ? C’est la pub qui crée mes besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance, de reconnaissance et d’estime (cf. théories d’Abraham Maslow) ? »

            Ouaouh !! Première source dans ce que vous affirmez !! Je note ce commentaire d’une pierre blanche 🙂

            Je vais rester sur cette note optimiste.

          • « Vous parlez d’infraction pénale, j’ai bien compris. De mon côté je ne fais que dire qu’on peut enfreindre (« ne pas respecter, transgresser ») d’autres règlements.
            Définition de l’infraction selon le Larousse : « Transgression, violation d’une règle » Qu’importe que la règle soit pénale, civile, issue du code de l’environnement ou encore issue d’un règlement intérieur d’un site comme Contrepoints…
            http://www.larousse.com/en/dictionnaires/francais/infraction/43017 »

            C’est cool mais j’avais précisé qu’il s’agissait d’infraction pénale…
            Cf. : « Enfin, vous affirmez tellement de c****ries (et vous continuez) que bon, ça ne m’effraie même plus (même le fait de dire que Contrepoints crée l’infraction pénale). »
            (D’ailleurs, dans le contexte, le terme infraction renvoyait à votre deuxième définition ; on parlait bien d’ingérence étatique ou d’absence d’ingérence étatique ; fallait sérieusement le vouloir pour ne pas voir le vrai sens, ou plutôt être très c** ou très ignorant ; je pense surtout que vous essayez de sauver les apparences, et c’est très marrant à voir)

            « Je vous invite à faire une recherche sur cette page avec le libellé « ce sont les études de marché qui fixent les prix », et je vous laisse le soin de dire que je vous prête tous les propos que vous voulez, mais après avoir fait cette recherche.
            Vous connaissant, vous allez me dire que j’ai rajouté « – plutôt que les « business plan » – » dans votre citation, mais si je l’avais mis après votre citation, vous auriez été capable de m’affirmer que je disais que les études de marché fixent les business plan, ce qui serait certes plus exact que « les études de marché fixent les prix », mais bon, je me méfie de vos interprétations »

            Ahahah… Mais n’importe quoi !
            Soit vous citez correctement ma phrase, soit vous ne citez rien ; vous ne modifiez pas mon propos juste histoire de me faire dire ce que je n’ai pas dit (genre ça : les business plan ne fixent pas les prix ; où avez-vous vu que je disais ça ? hein… ? Alors où ?)
            Après les contrevérités, les bobards, les contradictions, les infos non vérifiées… maintenant on change les propos que j’ai tenus… Ah ouais, vraiment de l’acharnement idéologique (on sent que c’est la fin d’ailleurs)
            En outre : c’est bien les études de marché qui fixent les prix. Et les études de marché sont intégrées dans les annexes du business plan (leurs données principales, dans le corps)…
            Et autocitation :
            « études de marché, plans de financement, executive summary…etc. C’EST DES RUBRIQUES INDISPENSABLES DU BUSINESS PLAN… l’étude de marché est un élément du business plan… c’est clair maintenant ?

            ohlala Punaise, mais quel demeuré !

            Vous savez, cette phrase (« Visiblement, « étude de marché », « prix de revient », « plan de financement » etc, des termes dont vous ignorez le sens »), ça voulait dire ce que ça voulait dire : juste que vous ignorez le sens de ces expressions, rien d’autre…

            Après, essayez toujours de vous rattraper à propos de ce sujet-là, je vous souhaite bien du courage… »

            Après vous pouvez continuer sur ce sujet-là, allez-y, je me ferai un plaisir de vous rappeler toutes les débilités que vous avez racontez (vous vous souvenez ?)…

            « Vous êtes vraiment trop fort. Vous arrivez à choisir d’avoir ou non des réactions musculaires involontaires. Le commun des mortels n’en est pas capable, ne vous en déplaise… »

            Oui j’y arrive, vous aussi et les autres aussi ; la seule différence c’est que moi je l’admets, vous non (acharnement, acharnement…).
            Réflexe = choisir de mettre en veille son esprit si j’ose dire, et donc de laisser les automatismes agir…
            Exemple : je conduis et je m’apprête à embrayer, soit je laisse mes automatismes agir ou soit je focalise mon attention sur le mouvement de mon pied afin d’embrayer d’une façon voulue ; faites l’expérience demain, vous verrez… (Si vous avez une voiture et si vous avez acquis des réflexes dans la conduite évidemment)

            « Donc, vous arrivez aussi à faire participer votre volonté ou votre intelligence dans un acte machinal exécuté sans la participation directe de ces deux facultés. Chapeau ! »

            Vous avez vu le mot « direct » dans la définition, n’est-ce pas ? À votre avis, à quoi sert-il ?
            On reprend car il n’a pas très bien compris le bonhomme :
            Avec notre volonté et notre intelligence, on choisit (ou non) de laisser un acte machinal, donc n‘exigeant pas la participation de la volonté et de l’intelligence, s’exécuter (d’où le « sans la participation directe »).
            Voilà, c’est pourtant très simple à comprendre ; donc soit vous êtes vraiment très atteint, soit vous êtes très malhonnête (je pense que c’est plus la malhonnêteté).

            « C’est bien ce que je pensais vous prenez le mot « réflexe » dans son abus de langage. Selon vous, vous pouvez avoir de « bons réflexes ». Alors qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais réflexes. Vous les avez ou pas. »

            Ah non, apparemment c’est vous qui confondez avec « instinct » (lien de causalité)
            Je n’ai jamais parlé de bon ou de mauvais réflexes (et ça veut dire quoi « bon » ou « mauvais ») ; juste de réflexes innés ou acquis dont on peut se défaire, c’est tout…
            « Vous les avez ou pas. »
            On les acquiert ou on les a déjà, et on les perd (absence de pratique régulière d’un sport par exemple…) ou on les garde…

            « Quand votre médecin tapote votre genou avec son marteau, soit votre jambe se tend, soit elle ne le fait pas. Vous avez le réflexe ou pas et c’est ce que le médecin contrôle. »

            Ah non, là c’est un instinct (puisque c’est un lien de causalité immuable, une loi de la nature, sur laquelle on n’a aucune liberté…)
            Elle se tend : donc certaines causes à l’origine de ce mouvement.
            Elle ne se tend pas : donc causes différentes à l’origine de ce mouvement.

            « Ce n’était pas tant sur le caractère instinctif (même si c’est déjà assez drôle) que sur le fait que la digestion soit un « comportement » que je tiquais… »

            Comportement = « Ensemble des réactions observables chez un individu placé dans son milieu de vie et dans des circonstances données. »
            Un comportement n’implique pas forcément un choix = donc alors instinct = et donc comportement instinctif… c’est effectivement très drôle de vous voir tiquer sur des choses vraies (mais sans importance), ça nous montre à quel point vous êtes malhonnête (et manipulateur).

            « La digestion est un processus chimique consistant pour faire simple à transformer des aliments en nutriments. »

            Oui et c’est un instinct. Une réaction du corps qui n’est pas voulue…
            En tout cas, je constate que l’esprit de synthèse, vous ne l’avez pas, vous.

            « Mais vous allez me dire que vous arrivez aussi à choisir de digérer ou pas ? Vous êtes vraiment un surhomme. »

            Vous êtes handicapé mental ou vous ne lisez pas les commentaires ? Non, sérieux… ?
            Digérer relève de l’instinct, donc non, il n’y a pas de choix (punaise, on n’avance pas avec vous) ; je l’ai déjà dit en plus (cf. : « L’instinct est un lien de causalité (immuable) et impose un comportement lorsqu’une cause apparaît. »).
            De plus, cf. : « Exemple : digérer = comportement instinctif (vous ne contrôlez pas votre digestion après avoir mangé) » ;
            Voilà, alors vous pouvez toujours imaginer que je dirai des choses contraires à ce que j’ai dit précédemment (pour essayer de me piéger probablement, c’est effectivement tout ce qui vous reste) ; ça ne sera, malheureusement pour vous, pas le cas et je me contenterai de citer mes propres propos en guise de réponse (on peut faire ça si vous voulez, ce n’est pas compliqué pour moi vu que c’est parfaitement clair dans mon esprit)
            De plus, Autocitation :
            « Ensuite, dans toutes les définitions que je trouve de l’instinct, je peux y intégrer la digestion, donc bon…
            Exemple : « Comportement inné, héréditaire et spécifique, accompli sans apprentissage préalable et en toute perfection »
            Autre exemple : « Mouvement intérieur, surtout chez l’animal, qui pousse le sujet à exécuter des actes adaptés à un but dont il n’a pas conscience. »
            Voilà, voilà… »

            « Exemple pour la pub : stimulus visuel → je regarde pour voir s’il n’y a pas de danger. Le stimulus visuel me pousse à exécuter l’acte de regarder, mais je n’ai pas forcément conscience que je le fais pour assurer ma sécurité (le but de cet instinct donc). Et quand bien même j’ai conscience que je regarde pour ma sécurité, je ne peux m’empêcher de porter l’attention sur le stimulus visuel. »

            Ah là, encore une fois, dommage pour vous, le stimulus visuel du « s’il n’y a pas de danger » n’existe absolument pas (très amusant d’ailleurs comme invention qui ne correspond à aucune réalité).
            En effet, on ne sait pas trop à quoi ça fait référence le stimulus visuel du « s’il n’y a pas de danger », à quel situation bien identifiable ça fait allusion (une couleur, une forme, un mouvement, les 3 à la fois,… ?) ; le terme danger ne relève pas d’un stimulus mais d’une opinion que se fait un individu d’une situation précise, donc du travail intellectuel (même si il peut être très rapide) qui peut juger qu’une situation est dangereuse ou non, donc de l’intelligence, et le fait alors de regarder ou non, relève de la volonté puisque il y a intelligence à l’origine du comportement (il est clair que l’instinct en tant que lois de la nature, ne fait jamais fonctionné l’intelligence… ; sauf si vous me dites que digérer chez vous, ou bien tendre la jambe après un petit coup de marteau sur le genou, implique nécessairement une réflexion intellectuelle de votre part pour être exécuté ; mais ça m’étonnerait)…
            Mais après, pourquoi pas ? Une réflexion intellectuelle (rapide ou non) qui conclut qu’il y a danger, m’impose de regarder en direction de la situation à l’origine du stimulus visuel (et donc relève de l’instinct) ? Très bien, mais alors là, c’est du déterminisme… Et le déterminisme nie l’existence de tout libre-arbitre ; et je sais que le libre-arbitre existe (vous savez comment…) ; votre théorie est donc largement discutable, pour ne pas dire fausse…
            De plus, pour terminer avec ça : prenez l’exemple d’un funambule sans protection, il juge indubitablement lorsqu’au départ, il commence à poser son pied sur la corde, que la situation dans laquelle il est, grâce à un stimulus visuel (la vue d’une corde suspendue au-dessus d’un vide), est dangereuse ; pourtant lorsqu’il commencera à marcher sur la corde, le verrez-vous orienter son regard vers le bas (c’est-à-dire, vers le danger : le vide pouvant provoquer sa chute) ? Ou bien devant lui ?… Donc vous voyez, votre théorie tombe à l’eau…

            Donc le stimulus visuel relève de l’attirance du regard ou du réflexe, donc de la volonté, pas de l’instinct.
            Et comme d’hab, avec l’introspection (cette fichu introspection qui ne vous laisse pas dire n’importe quoi…), je sais, qu’à aucun moment, je n’ai pu m’empêcher de porter attention à un stimulus ;
            que ça soit un stimulus auditif : un pétard qui pète brusquement, je sais parfaitement que je peux ne pas focaliser mon attention (auditive) sur ce bruit malgré sa soudaineté et malgré le fait que mes sens (ouïe) aient décelé sa présence (puisque ça m’est déjà arrivé), et quand je focalise mon attention dessus, c’est volontairement (par attirance ou plutôt par curiosité, ou lorsque je décide de laisser mes réflexes agir quand il y’en a) ;
            ou bien que ça soit alors un stimulus visuel : dans la rue, un individu qui court vite, je sais là aussi parfaitement que je peux ne pas focaliser mon attention (visuel) sur le mouvement de cet individu malgré sa soudaineté et malgré le fait que mes sens (vue) aient décelé sa présence (puisque la aussi, ça m’est déjà arrivé), et quand je focalise mon attention dessus, c’est volontairement (par attirance ou plutôt par curiosité ou lorsque je décide de laisser mes réflexes agir quand il y’en a) ;
            Pour bien comprendre la nature des réflexes : prenez l’exemple de vous en train de marcher et d’une personne qui se cache et sort par surprise lorsque vous êtes à proximité d’elle pour vous faire sursauter ; parfois ça marchera, parfois non ; lorsque ça marchera c’est quand vous avez décidé de mettre votre esprit en veille (laissant vos réflexes agir : donc sursaut) ; lorsque ça ne marchera pas, c’est quand vous avez décidé de maintenir votre esprit éveillé et de focaliser votre attention sur ce que vous êtes en train de faire, c’est-à-dire votre action de marché (donc aucun réflexe ne peut agir : aucun sursaut).
            Voilà, c’est clair maintenant ?

            « vous ne sourcez aucune de vos affirmations tirées de votre science infuse. »

            Pas la peine, tout ce que j’ai dit est très simple et d’une telle évidence. Et j’affirme beaucoup moins de choses que vous… En outre, c’est bien vous qui essayez de convaincre que votre lobbying anti-affiche est juste (et ça ne fonctionne pas du tout)…
            Vous voudriez par exemple que je « source » ceci : « (vous avez bien vu le verbe vouloir dans la phrase ? c’est de l’ordre de la volonté ; la nuance n’est pas trop compliqué pour vous ?).
            Le même verbe qui se trouvait dans la phrase de départ : « pourquoi voulez-vous imposer votre mode de vie aux autres ? « , vous voulez le faire mais vous ne l’avez pas fait (heureusement)…
            Oh punaise, j’ai l’impression de parler à un gamin de 5 ans… » ?
            Vraiment ?
            Pourquoi pas, mais là on n’a pas fini…
            Et sinon, je m’en moque pas mal qu’il n’y ait pas de pub sur Wikipédia ; c’est vous qui êtes obnubilé par ça, pas moi…

            « Dans mes sources, il y avait aussi les Échos, Causeur, des sites de marketing, des sites d’afficheurs (JCDecaux, Mediatransport), le site d’Affimétrie, et j’en passe. »

            Cool, et alors ? On parle de l’article du Monde, là…

            « J’arrive, par exemple, à lire un article du Figaro sans partir du principe que tout ce qu’il dira sera faux, chose que vous n’avez pas l’air capable de faire quand il s’agit du Monde. »

            Ah mais je n’ai jamais dit que le Monde disait tout le temps des choses fausses (toujours en train de réinventer mes propos ; c’est tout ce qui vous reste contre moi ?…) ; en revanche, il leur est arrivé parfois de laisser dire de grosses c****ries…
            Votre article du Monde dit une chose, mon introspection dit le contraire ; je fais davantage confiance en mon introspection qu’en votre article, vous le savez (c’est en partie ça, le sens critique, et visiblement vous n’en avez pas puisque apparemment, vous faites confiance aveuglément aux articles que vous lisez, bah oui sinon je n’aurais pas eu votre petit argument d’autorité, à moins que ça soit une énième tentative ratée de rendre votre « combat » juste et nécessaire…).
            D’ailleurs, l’article pue (lui aussi) l’acharnement idéologique (en reprenant par exemple les termes très péjoratifs que donne la gauche au monde des affaires, ou bien en multipliant les accusations et en ne se concentrant pas sur un sujet très précis) et ne montre absolument pas une certaine objectivité et un désir de mieux comprendre le fonctionnement de notre monde ; oui, c’est comme vous en fait : on prend tous ce qu’on a sous la main pour abondamment critiquer la pub et on ne s’intéresse pas à un point précis abordé, vu que l’objectif c’est dénigrer absolument la pub ; vous comprendrez dans ce cas, qu’on peut naturellement être encore plus méfiant à leur égard.
            C’est un article qui sert uniquement à exciter les « déboulonneurs » et les antipub ; un lecteur non partisan sera juste effrayé devant autant d’acharnement et d’accusations douteuses.
            Bref, c’est de la pure m**de.

            « L’article du Monde, encore une fois, est une « tribune », écrite par des chercheurs, en neuroscience notamment. Mais votre introspection a l’air de vous aider à savoir tellement de choses. Dans ces conditions, effectivement, des chercheurs ne peuvent rien vous apprendre… »

            Ah oui vraiment ? Des chercheurs en neuroscience ? Ça c’est du titre prestigieux (sans ironie)… Oui, vraiment du très bon argument d’autorité qui ne convainc absolument pas (félicitations).
            Et c’est une tribune ? Ok, ça rend leur propos encore plus discutables…

            Ah elle vous emmerde bien cette introspection ; ses observations de mes interactions avec l’environnement qui m’entoure et de moi-même sont très modestes certes, mais elle est objective, elle, et elle correspond à la réalité ; elle ne me permet pas de savoir énormément de choses, mais juste ce qui est suffisant pour repérer votre foutage de gueule et les tentatives de persuasion au service d’une idéologie…
            Et sinon, si ! Les chercheurs peuvent m’apprendre des choses, lorsqu’ils font leur travail de chercheur (chercher les lois naturelles qui gouvernent notre univers), pas celui de vendeur de peur et d’angoisse ; il faut en fait que les conclusions de leurs observations expérimentales (beaucoup plus précises et beaucoup plus complètes) n’entrent pas en contradiction avec mon éventuelle observation personnelle de mes interactions avec mon environnement et de moi-même, quand il y’a une observation personnelle (exemple pour comprendre : j’observe que quand je me coupe, du sang coule ; si un « chercheur » me dit qu’il observe un certain nombre de coupures et que du sang ne coule jamais, je peux évidemment contester sa théorie qui est la suivante : coupure ne provoque pas d’hémorragie …).
            Vous pouvez toujours critiquer ça autant que vous voulez, mais ça reste de la pure logique indiscutable : vous dites une chose, je constate que ça ne correspond pas à la réalité, donc je n’y crois pas…

            Vos articles ne servent qu’à flatter les « déboulonneurs » et les antipub, leur apporter des cartouches à leurs fusils (des cartouches avec de la poudre mouillée, mais des cartouches quand même), mais moi je me fiche de votre auto persuasion, ça ne m’intéresse pas…
            Bref, je n’ai jeté un coup d’œil qu’à celui du Monde et à celui des Echos, j’ai constaté manifestement que ce n’était pas de la vrai analyse scientifique OBJECTIVE (c’est assez prévisible dans des tribunes), mais du « on prend tous les faits qui nous tombent sous la main, et on les interprète (mal ou bien, on s’en fiche) de manière à dénigrer le plus possible une cible choisie ». Donc voilà, je ne vais pas perdre plus de temps avec des « sources » sorties des toilettes…

            « Votre volonté de me contredire sur tous les points vous aveugle. »
            Ah ! Je vous retourne le compliment…

            « L’article R. 581-42 est pourtant clair : « Le mobilier urbain peut, à titre accessoire […], supporter de la publicité ». Le mobilier urbain ne peut pas être destiné, par définition à « recevoir des informations publicitaires » comme vous l’affirmez. »

            Effectivement, je n’avais pas fait gaffe au premier article ; oui, vous avez raison, Le mobilier urbain ne peut pas être destiné principalement à « recevoir des informations publicitaires ».
            Cependant, votre obligation d’égalité ne s’applique toujours qu’au « mobilier urbain destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques, » ; le mobilier urbain qui N’est PAS « destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques, » (une poubelle par exemple, ou des abris bus) ne subit pas cette règle et peut recevoir uniquement de l’affichage commercial.
            Donc, à part le : « (et pas celui destiné à recevoir des informations publicitaires, donc une petite partie des panneaux publicitaires en fait…) » ; le reste est vrai : « Donc, NON, d’une part parce qu’il s’agit seulement du « mobilier urbain destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques », une partie du mobilier urbain, pas l’ensemble ».
            (Je vous rappelle qu’on parle d’affichage en général et pas spécifiquement de panneaux municipaux ou autres ; cf. votre propos qui est donc faux : « tout cela peut être considéré comme du mobilier urbain si tant est qu’il y a autant de surface consacré à l’affichage municipal qu’à l’affichage commercial »)

            « Quand je lis votre phrase, oui, ça me paraît confus. Je ne vois pas où vous voulez en venir, ni de quelle infraction vous parlez. »

            Oui, désolé, infraction n’était pas le bon terme (j’ai rédigé un peu vite)…
            On la refait : D’autre part, parce que le non-respect de ces règles de droit n’enlève pas le qualificatif de mobilier urbain aux biens faisant l’objet de cette violation du code de l’environnement…

            « Mais pour que ce soit bien clair pour vous, pour être qualifié de « mobilier urbain », un panneau publicitaire doit comporter au moins la moitié de sa surface à de l’information à caractère général ou local etc. »

            Ah non ! Ce n’est pas ça…
            Vous n’avez manifestement pas compris les articles que vous avez cités ; d’ailleurs vous ne cité aucun article définissant le qualificatif de « mobilier urbain »…
            Les articles que vous avez cités ne disent pas que pour être qualifié de « mobilier urbain », un panneau publicitaire doit « comporter au moins la moitié de sa surface à de l’information à caractère général ou local etc. » ; ils disent implicitement que le panneau publicitaire n’est pas du mobilier urbain (vous me l’avez rappelé) ; mais ils ne définissent absolument pas ce qu’est le mobilier urbain, donc ils ne présentent pas les conditions nécessaires qu’un bien doit respecter pour être qualifié de « mobilier urbain », ni les conditions nécessaires qu’un mobilier urbain doit respecter pour perdre son qualificatif de « mobilier urbain »…
            Pour vous aider à comprendre : si le mobilier urbain destiné à recevoir des informations non publicitaires à caractère général ou local, ou des œuvres artistiques, supporte une publicité commerciale excédant la surface totale réservée à ces informations et œuvres ; ce mobilier urbain n’acquiert pas un rôle différent, il est toujours destiné à recevoir des informations non publicitaires (etc.) ; l’objet a juste été détourné de son but, mais le but reste le même (recevoir des informations non publicitaires…etc.)…
            Il y a donc juste transgression d’une règle de droit, mais le bien ne perd absolument pas son qualificatif de mobilier urbain et ne devient pas un bien destiné à recevoir des infos publicitaires (le but ne change pas, même si l’objet en a été détourné…).
            Donc ça ne change pas :
            « D’autre part, parce que le non-respect de ces règles de droit n’enlève pas le qualificatif de mobilier urbain aux biens faisant l’objet de cette violation du code de l’environnement… »
            (Bref, j’attends que vous me trouviez une définition de « mobilier urbain » ; une définition issue d’une règle de droit évidemment… si il y en a une)

            « Vous avez entendu parlé de « secret professionnel ». Ces ristournes ne sont absolument pas publiques. »
            Alors pourquoi nous sortir un chiffre (une moyenne ou autre chose, qu’importe) si vous n’en savez rien ? hein… ; pourquoi ? Vous ne trouvez pas ça malhonnête ?
            Bah non, j’oubliais ; si c’est pour cracher sur ces salopards de « gros annonceurs », on peut le faire…

            « Je vous invite donc à faire un exercice qui devrait vous amuser. Reprenez la grille tarifaire de […] très en deçà de la réalité… »

            Oula, le joli bordel… ça sent l’analyse à deux balles…
            Le fait que vous ne vous intéressiez qu’à un seul acteur du marché français, Média transports (anciennement Métrobus, qui n’est donc pas sa filiale), mais que vous nous donniez des conclusions censées englober le marché national entier, ne vous pose pas de problème ?
            Le fait que vous nous fassiez des hypothèses foireuses sur un paquet de choses (types et nombre respectif des offres choisies, nombre et types de panneaux…) ne vous pose pas de problème ?
            Le fait également que vous preniez des données d’un article (20minutes) datant de 2010 (des données antérieures à 2010 évidemment) et que vous les compariez avec une grille tarifaire de 2012 (euhhhh ???), ne vous choque pas non plus ?…
            Et surtout le fait que vous nous sortiez un chiffre supplémentaire (80000 panneaux) sorti de nulle part, ne vous pose pas de problème ? Et 80000 panneaux, c’est probablement massivement du 4*3m de métro ? Mais oui… D’ailleurs les 3000 aussi, c’est pas mal niveau foutage de gueule…
            …etc.
            Mais soit, prenons votre analyse foireuse : 3000 panneaux ; votre CA annuel correspondant aux 3000 panneaux, que vous avez calculé = 85,8 millions d’euros ; le CA annuel indicatif de votre article (20minutes) = 100 millions d’euros ; euh, effectivement, on la remarque bien la remise de 50% ; ah ouais c’est flagrant !… Punaise, mais quel guignol.
            En fait, inutile de dire tout ça : il n’y a aucun résultat final, à la fin vous nous sortez de votre chapeau, 80000 panneaux et c’est censé montrer quelque chose d’extraordinaire (alors que ça ne donne absolument rien)…
            Bref, des chiffres sortis de nulle part, des chiffres « périmés », et une grille tarifaire ; ah ouais ça c’est de l’analyse qui tue… waouh, et je parie qu’il était fière de lui quand il nous a posté cette débilité…
            Allez un nouveau bobard supplémentaire…

            « Je sors ce chiffre de division par 2 […]Malheureusement, mon « ami » Dottelonde ne dit ce genre de choses qu’en privé, et vous serez donc obligé de me croire sur paroles. Je sais, ce sera dur. »
            Ahahah… énorme !
            Alors, le Monsieur est en train de me dire qu’il connaît assez bien un président d’un syndicat professionnel de société d’affichage, alors qu’il est un antipub acharné (probablement même un « déboulonneur »), après m’avoir raconté un énième bobard et ayant un capital confiance proche du zéro (à cause des nombreuses contrevérités et contradictions du bonhomme) ; et il me demande ensuite de gober ça et de le croire sur paroles… waouh, le culot à son paroxysme (et la bêtise aussi)…
            Ah mais je vous le dis très clairement : ne vous imaginez pas que maintenant je vais vous croire ne serait-ce qu’une seconde.
            Ça ne sera donc absolument pas dur puisque ça ne se passera pas…

            « Sérieusement, si vous ne voulez pas me croire, allez demander à un afficheur si la publicité et la préenseigne, c’est exactement la même chose. Je veux bien que vous ne soyez pas d’accord avec le fond de ma pensée, mais vous ne pouvez pas dire des choses pareilles, juste pour me contredire sur des définitions pourtant simples à comprendre… »

            Ah mais non, ce n’est pas la même chose :
            La préenseigne est de la pub.
            La pub n’est pas forcément de la préenseigne.
            La phrase (cf. : « Ouais, ils distinguent la « préenseigne » de la « publicité » ; mais c’est exactement la même chose. ») a été rédigée trop vite et ne voulait pas signifier que pub et préenseigne sont la même chose (là, la confusion c’est de ma faute, je l’avoue…). Ça voulait dire (maladroitement, je vous l’accorde) que exclure la préenseigne de la publicité dans les définitions juridiques, est assez stupide puisque la préenseigne a la même finalité que n’importe quel autre moyen publicitaire (informer le public afin de répondre aux trois types de besoins secondaires).
            Je vous ai montré qu’une des 2 définitions « avale » l’autre, si vous voulez je peux le refaire (pas compliqué) :
            Cf. :
            « La définition de la publicité : « toute inscription, forme ou image, DESTINEE… » ; la définition se base sur un but particulier à atteindre, une finalité du support…
            Mais la définition de la préenseigne : « toute inscription, forme ou image INDIQUANT… » ; la définition ne se base à aucun moment sur un but particulier à atteindre, différent de celui de la pub ; elle se base sur le contenu du support…
            Vous faites la différence entre le but d’une affiche et le contenu d’une affiche ? (exemple : un plan ; contenu : indications du plan ; but : assister l’utilisateur)
            Bref, une préenseigne est une inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée ET elle est aussi destinée à informer le public ou à attirer son attention (c’est d’une évidence sans nom).
            Une préenseigne indique la proximité d’un lieu (définition préenseigne) et est destinée à informer le public (définition publicité) ; »

            Bref, La « préenseigne », c’est de la publicité (même si les définitions juridiques veulent les distinguer)
            Et vous n’avez aucun chiffre justifiant que les « petites » entreprises font plus dans la « préenseigne » que dans les autres moyens publicitaire…

            « Le Conseil Constitutionnel a validé cette distinction depuis plus de 30 ans. Vous ne connaissez vraiment rien à ce sujet. Plus vous « argumentez » plus vous le démontrez. »
            Ah mais où avez-vous vu que cette phrase (« Comme quoi, le législateur est un peu c** parfois (pour ne pas dire, souvent), il reste toujours la jurisprudence et le conseil constitutionnel comme garde-fou, heureusement…») faisait allusion exclusivement à la distinction juridique pub/préenseigne, et n’était pas plutôt une critique générale du travail du législateur ? J’avais même laissé un espace entre les deux pour bien vous le montrer ; je vois que vous cherchez les noises…

            « Vous persistez à penser que je veux supprimer cette information alors qu’il n’en est rien. Vous aurez toujours votre affiche de film dans l’espace public, pour reprendre votre exemple. Elle sera juste plus petite, dans un panneau avec d’autres affiches de films. Vous pourrez toujours avoir votre information. Et vous aurez même le choix de voir la concurrence pour faire un choix plus éclairé ! Elle est pas belle la vie ? »
            Ah ouais, formidable : une affiche plus petite, donc ayant moins de chance d’être vue (bah ouais, on ne passe pas tous notre temps à scruter toutes les affiches qu’on croise pour nourrir notre haine des afficheurs…) ; et donc, il y aura moins de chance que mon besoin de rapidité soit satisfait… Ah ouais, génial ; et il faut en plus que j’applaudisse cette idée qui consiste à emmerder un max les gens ?…
            Les annonceurs qui acceptent de payer plus chère pour des affiches plus grandes, à votre avis, c’est pour quelles raisons ? Juste rendre l’info plus visible et donc donner une meilleure réponse aux trois types de besoins « secondaires ».
            Non, effectivement, vous ne voulez pas supprimer cette info, juste la rendre plus difficile d’accès.

            « Ouaouh !! Première source dans ce que vous affirmez !! Je note ce commentaire d’une pierre blanche ».
            Il faut qu’on vous cite un nom connu pour vous faire accepter une vérité ? Bah c’est triste…

            Bref, maintenant vous ne parlez quasiment que de fiabilité (discutable) de vos sources, de détails techniques du code de l’environnement, ou de Média Transports ; mais plus du tout du sujet initial (votre problème d’affiche), donc pour moi c’est tout bon, je vous ai montré les incohérences de votre raisonnement et le caractère néfaste ou abusif de ses revendications. Je vous dis donc au revoir.

          • Je pourrais vous citer du Milton Friedman ou du Jean-Baptiste Say, vous trouveriez le moyen de n’être pas d’accord et de chercher la petite bête.

            Je vais donc vous laisser à vos définitions plus qu’hasardeuses de comportement, d’instinct ou de réflexes, ainsi qu’à votre introspection qui vous fait tout savoir, vos injures et votre besoin manifeste de supériorité.

            Je vais surtout vous laisser à votre « Meilleur des mondes », où les plus gros annonceurs décident de quelle information vous allez recevoir chaque jour. Il a l’air de vous convenir à merveille.

            Et donc, oui. Au revoir.

          • Oh ! Mon pauvre petit bonhomme ! L’affreux capitaliste ne veut pas croire à toutes tes histoires imaginaires, alors tu te mets en rogne…

            Donc finis les bobards, les contradictions et les mensonges ? Vous n’avez plus aucune débilité à nous sortir ?…

            Mais c’est parfait je trouve : vous êtes venu avec la certitude d’avoir raison et de pouvoir nous remettre dans le droit chemin du collectivisme bobo égalitaire complètement débile ; mais vous repartez, amère et frustré, la queue entre les jambes… ; ah ouais, exactement ce que je voulais…

            Allez, bye.

  • Bon, ben on va déménager au Bangladesh, hein. La happy planet c’est là bas.

  • Non, non, moi, je choisis l’Irak. C’est THE pays où il fait bon vivre, de surcroît pour une femme. Et avec un slogan comme Happy Planet, tellement sérieux, c’est sûr, j’y crois. Au diable, mes rêves d’Amérique et de liberté.

    • On voit que vous avez pas essayé la Corée du Nord ! L’essayer, c’est l’adopter, qu’ils disaient dans les brochures (oups !!!) publicitaires lol

  • De toute façon, cette aversion de la publicité, elle ne date pas d’aujourd’hui. Il suffit de reprendre H. Himmler, chantre de l’altermondialisme avant la lettre, en 1940 pour voir d’où nos bobos la tient : « L’alimentation est trafiquée, mêlée d’ingrédients supposés la faire durer plus longtemps ou l’enrichir. Nous sommes dans les mains des entreprises alimentaires qui, par la puissance de la publicité, nous prescrivent ce que nous devons manger ».

    L’originalité des socialauds modernes pour justifier leur délire totalitaire consiste à déterrer toujours la même racine : le socialisme.
    Mais comme en boboland, l’Histoire, c’est pour les chiens, on va la répéter.

    • Et sinon, des vrais arguments, vous avez ?

      Parce qu’à ce train là, on peut aussi dire que Goebels était fasciné par la publicité américaine et qu’il a élaboré ses campagnes en copiant les méthodes des pays « libres ». Moi aussi, je peux faire dans le point Godwin…

      • Je pense que c’est surtout pour pointer la haine des socialistes de tous bords et de toutes époques envers la publicité.

        • Ouah, la haine des socialistes vis-à-vis de la publicité…
          Carrément, la haine ?
          Après ça dépend de quel socialiste on parle.
          Si on parle des « socialistes » qui ont un parti en France et qui ont le pouvoir, je peux vous assurer qu’ils n’ont rien contre la publicité, et qu’ils n’ont absolument pas aidé les antipub pendant le Grenelle de l’environnement, au contraire même.
          Si on parle des socialistes réellement existant type Union soviétique, Cuba ou Corée du Nord, vous verrez des immenses publicités pour le leader un peu partout.
          Le même système publicitaire que chez nous qui défend le système en place dans le pays, exactement comme la pub dans nos « démocratie ».

          • Assimiler la propagande pour le culte de la personnalité dans les pays socialistes à la publicité capitaliste, c’est franchement du n’importe quoi. Après, c’est vous qui demandez des « vrais arguments », pfff, le camebert qui reproche à la vache qui rit de puer !

            Soit dit en passant, le coup de la pub en Union soviétique, Cuba et ou Corée du Nord, non mais mégalol quoi… Mais pour vendre quoi grand Dieu ?!? Faut arrêter de boire à 10h mon garçon.

          • @miniTAX

            Je persiste et je signe. Quand vous avez 700 fois par jour le message « consomme tu vis dans un monde merveilleux », je ne vois pas trop la différence avec le message « vive le chef, tu vis dans un monde merveilleux ».

            En termes de maintenance du système en empêchant les gens de penser, ça revient exactement au même.

            Et donc, à la question « vendre quoi grand Dieu ? », la réponse est donc, le système. Dans les deux cas propagande socialiste ou capitaliste, même combat. Il n’y a que des ennemis de la liberté de penser (comme dirait l’autre) qui peuvent le nier.

            Et non, je n’ai pas bu !
            Et si on peut éviter la condescendance du « mon garçon », ce serait autant appréciable…

          • « je ne vois pas trop la différence »

            Elle est pourtant énorme. Je n’ai pas besoin de chef. J’ai besoin de consommer un minimum pour rester en vie.

          • « Après ça dépend de quel socialiste on parle.
            Si on parle des « socialistes » qui ont un parti en France et qui ont le pouvoir… »

            A quels socialistes français faites-vous référence, aux officiels de gauche, aux honteux de droite ou aux nationaux socialistes du FN ?

            Mais après tout peu importe, les socialistes modérés ça n’existe pas. Même si ceux de nos contrés ont l’air plus civilisés que les staliniens, il suffit généralement de gratter un peu, en leur demandant par exemple d’expliquer comment ils comptent s’y prendre pour mettre au point leur programme, ce qui leur met généralement le nez assez rapidement dans le caca et les oblige à révéler leur visage liberticide pour comprendre que le socialisme n’est qu’une dangereuse idéologie.

            Bref, les socialistes français c’est un peu comme les nationaux socialistes du même cru. Ca se croit moderne, démocrate, respectueux des libertés et tout et tout mais au fond, ils seraient prêts à justifier n’importe quelle saloperie du moment que ça leur permet d’arriver à leurs fins.

            Désolé pour le HS mais depuis le temps que je lis ce genre de connerie fallait que ça sorte.

            « Si on parle des socialistes réellement existant type Union soviétique, Cuba ou Corée du Nord, vous verrez des immenses publicités pour le leader un peu partout. »

            Mouahahah, comparer les affiches de propagande d’un parti politique avec de la publicité pour vendre un produit fabriqué par une entreprise privée, je comprend mieux le niveau de vos réponses, ça doit être un sacré bordel dans votre tête. Allez un indice : la propagande ne sert pas à vanter les qualités d’un produit qu’on est libre ou non d’acheter, elle sert à alimenter le culte de la personnalité d’un tyran qui a le pouvoir de restreindre vos libertés au point de faire de votre vie un enfer.

          • @Jesrad

            « Je n’ai pas besoin de chef. »

            Vous êtes donc contre la hiérarchie. Anarchiste ? Bienvenue au club 🙂

            « J’ai besoin de consommer un minimum pour rester en vie. »

            Ai-je nié ce fait ? Pour autant a-t-on besoin d’avoir 700 fois par jour l’injonction de consommer pour s’en souvenir ?

            Personnellement, mon corps me rappelle très bien quand j’ai faim, soif ou envie de voir un film.

            • Allons. Vous n’avez pas besoin de voir un film pour vivre.
              Vous êtes vraiment complètement manipulé par la pub, vous !

  • Je n’ai pas tout saisi dans l’article sur les locavores, mais on dirait bien qu’il se bat contre des épouvantails.
    Aucun écolos ne milite pour qu’on garde la même alimentation mais produite localement.

    • Exactement! L’article sur les locavores semble baser toute son argumentation sur le fait qu’un ananas produit en France nécessite plus d’énergie que le même produit dans un pays tropical! Sauf que manger local c’est aussi adapter son alimentation au climat de la région.
      De tout façon cette étude annonce qu’elle a été financée par 17 sponsors!

  • Il faut vraiment que vous n’ayez rien à dire sur le fond de la tribune du Monde pour critiquer le fait que les auteurs choisissent leurs mots (comme les publicitaires, certes, mais aussi, comme les écrivains, bien avant les publicitaires….).
    De plus « l’exposition » aux campagnes publicitaires, ce ne sont pas les « gauchistes bobo bien pensants » qui ont utilisé ce terme en premier, mais bien les publicitaires eux-mêmes. Tout comme ces derniers parlent de « campagne », de « cibles », et de « marque » qui vient de « brand », soit le fait de marquer le bétail au fer rouge. Bref, du très joli vocabulaire qui montre bien comment ce métier considère les récepteurs de leurs messages.

    Sur le vandalisme, ce ne sont pas quelques barbouillages symboliques qui vandalisent le paysage, mais bien le million d’affiches publicitaires dont une grande partie ne respecte pas la loi.

    Et sur la liberté de non-réception, je vous conseille de lire les deux textes ci-dessous avant de balayer cette notion d’un revers de main.
    http://www.acrimed.org/article558.html
    http://www.deboulonneurs.org/article146.html

    Vous verrez peut-être qu’on est très loin de la « liberté de non réflexion ». Et que ce sont plutôt les publicitaires qui ont un intérêt à ce que les consommateurs de réfléchissent pas trop.

    Bien cordialement

    • « Il faut vraiment que vous n’ayez rien à dire sur le fond de la tribune du Monde pour critiquer le fait que les auteurs choisissent leurs mots (comme les publicitaires, certes, mais aussi, comme les écrivains, bien avant les publicitaires….). »

      Bof, c’est juste un argument secondaire et ironique, ça a au moins le mérite de montrer que le fait de se baser sur la communication pour vendre un produit, un concept ou n’importe quoi est inhérent à la nature humaine, qui a besoin de convaincre, et pas au marketing moderne, qui n’a fait que réutiliser ces techniques à une échelle industrielle.

      « De plus « l’exposition » aux campagnes publicitaires, ce ne sont pas les « gauchistes bobo bien pensants » qui ont utilisé ce terme en premier, mais bien les publicitaires eux-mêmes.  »

      Que la vision commerciale agressive d’un publicitaire l’amène à utiliser ce genre de terme ne le rend pas pertinent pour autant, d’autant plus qu’il ne l’utilise généralement qu’en privé et certainement pas pour justifier une interdiction, une règlementation ou du vandalisme (qui sont, elles, une véritable restriction des libertés). On se fout donc pas mal qu’il l’emploie ou non, contrairement au gauchiste bobo bien pensant.

      « soit le fait de marquer le bétail au fer rouge. Bref, du très joli vocabulaire qui montre bien comment ce métier considère les récepteurs de leurs messages.  »

      Dans tout échange, les critères pour déterminer le choix de l’autre partie ne sont pas ses qualités humaines (sauf si c’est en rapport avec l’échange) mais ce qu’elle peut nous apporter : malade pour un médecin, automobiliste en panne pour un mécanicien, client au frigo vide pour un épicier ou un supermarché, ton voisin ou ton pote si tu as besoin d’un coup de main pour monter un meuble trop lourd, la caissière de supermarché quand tu fais tes courses… ce ne veut absolument pas dire que tu ne considères pas ces gens comme des humains et que tu ne les respectes pas, simplement que ce n’est pas un critère pour déterminer tes choix.

      « Sur le vandalisme, ce ne sont pas quelques barbouillages symboliques qui vandalisent le paysage »

      Je reconnais là la bonne vieille technique socialiste du retournement logique. Si tu détruit une maison pour en construire une autre à la place sans consentement du propriétaire, c’est du vandalisme. Si tu démoli une voiture pour garer la tienne à sa place, c’est du vandalisme. De la même manière, si tu as envie d’écrire un message personnel dans un emplacement libre et réservé à cet effet rien ne t’en empêche. Sinon c’est du vandalisme.

      « Et sur la liberté de non-réception, je vous conseille de lire les deux textes ci-dessous avant de balayer cette notion d’un revers de main.
      http://www.acrimed.org/article558.html
      http://www.deboulonneurs.org/article146.html

      Vous verrez peut-être qu’on est très loin de la « liberté de non réflexion ». Et que ce sont plutôt les publicitaires qui ont un intérêt à ce que les consommateurs de réfléchissent pas trop. »

      Bof, j’y vois plutôt une nième version de « les publicitaires forcent la masse sans esprit critique et sans libre arbitre à lui acheter ses produits ».

      • « Bof, c’est juste un argument secondaire et ironique »

        Je n’ai pas trouvé beaucoup d’autres arguments dans cet article, à part le fait que les Déboulonneurs soient des « bobos », ce qui n’est pas vraiment un argument en soi, mais qui, dans les commentaires qu’on trouve ici a l’air de très bien fonctionner…

        « ça a au moins le mérite de montrer que le fait de se baser sur la communication pour vendre un produit, »

        Je veux bien que vous m’expliquiez quel produit vendent les auteurs de la tribune du Monde.

        « On se fout donc pas mal qu’il l’emploie ou non, contrairement au gauchiste bobo bien pensant. »

        Donc le publicitaire peut employer le vocabulaire qu’il veut, et détrompez-vous pas seulement en privé, mais le gauchiste bobo bien pensant (pour autant qu’il en soit vraiment un…), non ? Ça ne vous dérange donc pas qu’un publicitaire cherche de manière industrielle à « exposer » tout un chacun à ses messages. Mais si des opposants à ce système utilisent ce même mot, ça vous hérisse le poil ? D’accord je le note. Merci pour cette précision.

        « Dans tout échange, les critères pour déterminer le choix de l’autre partie ne sont pas ses qualités humaines (sauf si c’est en rapport avec l’échange) mais ce qu’elle peut nous apporter […] »

        Tout ce paragraphe pour défendre des gens qui vous considèrent comme du bétail, humain peut-être, mais du bétail…

        « Je reconnais là la bonne vieille technique socialiste du retournement logique. »

        D’une, je ne suis, mais alors, absolument pas socialiste.
        De deux, vous pouvez considérer les actions des Déboulonneurs comme du vandalisme. Laissez-moi le droit de penser que le vandalisme est pratiqué à échelle industrielle depuis plus d’un siècle par des Decaux, Clear Channel et autres afficheurs, avec la complicité des gouvernements (de droite comme de gauche).

        « Bof, j’y vois plutôt une nième version de « les publicitaires forcent la masse sans esprit critique et sans libre arbitre à lui acheter ses produits ». »

        Je n’ai pas du tout cette lecture. Je ne dis pas que les publicitaires forcent à acheter, mais incitent de manière répétée sans que les individus puissent se soustraire au message, ce qui est tout à fait différent. Pour un libéral (me trompé-je ?), vous devriez défendre la liberté de chacun de lire, d’entendre et de voir ce que bon lui semble. Mais si vous préférez les méthodes autoritaires d’imposition des messages…

        • « Je n’ai pas trouvé beaucoup d’autres arguments dans cet article, à part le fait que les Déboulonneurs soient des « bobos », ce qui n’est pas vraiment un argument en soi, mais qui, dans les commentaires qu’on trouve ici a l’air de très bien fonctionner… »

          L’argument principal, outre la dénonciation de l’idéologie anti pub qui considère les clients potentiels comme des demeurés dépourvus de libre arbitre, est que le déboulonnage est du vandalisme.

          « Je veux bien que vous m’expliquiez quel produit vendent les auteurs de la tribune du Monde. »

          Les idées défendues dans leur article par exemple.

          « Donc le publicitaire peut employer le vocabulaire qu’il veut, et détrompez-vous pas seulement en privé, mais le gauchiste bobo bien pensant (pour autant qu’il en soit vraiment un…), non ? Ça ne vous dérange donc pas qu’un publicitaire cherche de manière industrielle à « exposer » tout un chacun à ses messages. Mais si des opposants à ce système utilisent ce même mot, ça vous hérisse le poil ? D’accord je le note. Merci pour cette précision.  »

          Je la refais : le bobo gauchiste, lui , emploie ces termes dans le but de justifier une interdiction, donc une restriction des libertés. Une bonne fois pour toutes : la charge de la preuve incombe à celui qui veut imposer une contrainte supplémentaire, pas à celui qui veut conserver sa liberté.

          « Tout ce paragraphe pour défendre des gens qui vous considèrent comme du bétail, humain peut-être, mais du bétail… »

          Non, pour t’expliquer un truc qui me semble pourtant évident : un échange est motivé avant tout par ce que peut t’apporter l’autre partie, pas sur ses qualités humaines. Ce qui ne veut pas dire que tu ne les respectes pas ou que tu les ignores, simplement qu’elles ne font pas partie des critères qui motivent ta décision d’échanger.

          « D’une, je ne suis, mais alors, absolument pas socialiste.
          De deux, vous pouvez considérer les actions des Déboulonneurs comme du vandalisme. Laissez-moi le droit de penser que le vandalisme est pratiqué à échelle industrielle depuis plus d’un siècle par des Decaux, Clear Channel et autres afficheurs, avec la complicité des gouvernements (de droite comme de gauche). »

          Quand c’est motivé par la liberté d’expression, je n’appelle pas ça du vandalisme. En revanche, empêcher quelqu’un de s’exprimer en est.

          « Je n’ai pas du tout cette lecture. Je ne dis pas que les publicitaires forcent à acheter, mais incitent de manière répétée sans que les individus puissent se soustraire au message, ce qui est tout à fait différent. Pour un libéral (me trompé-je ?), vous devriez défendre la liberté de chacun de lire, d’entendre et de voir ce que bon lui semble. Mais si vous préférez les méthodes autoritaires d’imposition des messages… »

          La liberté, ce n’est pas celle de restreindre celle des autres. L’argument consistant à dire : « la liberté d’expression me permet de ne pas entendre, lire et voir ce que bon me semble, sous-entendu me donne le droit de détruire l’information qui ne me plait pas », n’est pas un argument libéral.

          • petite rectification : dans mon dernier paragraphe, remplacer « liberté d’expression » par « liberté » tout court.

          • @wpe

            « L’argument principal, outre la dénonciation de l’idéologie anti pub qui considère les clients potentiels comme des demeurés dépourvus de libre arbitre, est que le déboulonnage est du vandalisme.  »

            Je n’ai trouvé aucun argument démontrant que les antipubs considéraient les clients potentiels comme des demeurés dépourvus de libre arbitre. C’est ce que vous y avez lu avec vos préjugés sur les préjugés que vous pensez que les antipubs ont.

            Quant au vandalisme des déboulonneurs, c’est un vandalisme symbolique pour dénoncer un vandalisme industriel;

          • @wpe

            « L’argument principal, outre la dénonciation de l’idéologie anti pub qui considère les clients potentiels comme des demeurés dépourvus de libre arbitre, est que le déboulonnage est du vandalisme.  »

            Je n’ai trouvé aucun argument démontrant que les antipubs considéraient les clients potentiels comme des demeurés dépourvus de libre arbitre. C’est ce que vous y avez lu avec vos préjugés sur les préjugés que vous pensez que les antipubs ont.

            Quant au vandalisme des déboulonneurs, c’est un vandalisme symbolique pour dénoncer un vandalisme industriel. Ils ne font qu’user de leur liberté d’expression, dans un cadre qui ne leur est certes pas permis, mais avec une moins grande ampleur que les afficheurs qui sont tous des délinquants multi-récidivistes. Les afficheurs sont les plus gros barbouilleurs du paysage Français, quoi que vous en pensiez.

            «  »Je veux bien que vous m’expliquiez quel produit vendent les auteurs de la tribune du Monde. »

            Les idées défendues dans leur article par exemple. »

            Les idées ne se vendent pas, jusqu’à preuve du contraire, mais au grand dam des publicitaires.

            « Je la refais : le bobo gauchiste, lui , emploie ces termes dans le but de justifier une interdiction, donc une restriction des libertés. »

            Une restriction des libertés des entreprises pour les empêcher de restreindre les libertés des citoyens. C’est trop libéral ?

            « Une bonne fois pour toutes : la charge de la preuve incombe à celui qui veut imposer une contrainte supplémentaire, pas à celui qui veut conserver sa liberté »

            Mais quand on parle de la liberté des entreprises de contraindre la liberté des citoyens, laquelle des deux libertés prime selon vous ?

            « Quand c’est motivé par la liberté d’expression, je n’appelle pas ça du vandalisme. En revanche, empêcher quelqu’un de s’exprimer en est. »

            Mais personne n’empêche les annonceurs de s’exprimer ! Même les Déboulonneurs pendant leurs actions. Ils touchent au maximum 10 panneaux par mois. 10 panneaux sur 1 million en France, avec des slogans antipub pendant quelques heures. Quelle atteinte à la liberté d’expression !!
            Je rappelle qu’un juge, en avril 2010, a relaxé les Déboulonneurs en disant qu’en barbouillant une affiche publicitaire pour dénoncer cette affiche, ces derniers avaient usé de leur liberté d’expression et que donc ils ne pouvaient qu’être relaxés.

            Les Déboulonneurs défendent bien plus les libertés individuelles que les afficheurs, ne vous en déplaise.

            « La liberté, ce n’est pas celle de restreindre celle des autres. L’argument consistant à dire : « la liberté me permet de ne pas entendre, lire et voir ce que bon me semble, sous-entendu me donne le droit de détruire l’information qui ne me plait pas », n’est pas un argument libéral. »

            Vous lisez mal les actions des Déboulonneurs, il me semble. Ils ne demandent pas la liberté de détruire l’information qui ne leur plairait pas. Ils demandent à pouvoir s’y soustraire.
            Comprenez-vous la différence ?
            Et s’ils « s’attaquent » aux panneaux (de manière très gentille parce que 10 panneaux barbouillés par mois sur le million qui pullule en France, dont une grande partie illégale, c’est très anecdotique, symbolique en somme) c’est plus pour faire émerger un débat qui, en 20 ans d’action légaliste, n’a rien donné, que pour « détruire » l’information…

            PS : je me suis permis de retirer votre « d’expression » en trop dans la dernière citation conformément à votre dernier commentaire.

    • Si les municipalités vendent de l’espace publicitaire pour augmenter leur recette (au lieu d’augmenter les impôts locaux) on ne va pas cracher dessus. Mais il est vrai que les « experts » savent ce qui est mieux pour tout le monde. La peuple est trop bête, il consomme nimporte quoi. Supprimons la pub. Et si ça ne suffit pas à le faire consommer ce qu’il DOIT (parce que nous Mr X ou Tom on en a décidé ainsi et qu’on est plus intelligent), on n’a qu’à subventionner ce dont personne ne veut . Ainsi va de la redevance TV et le ministère de la CUL-ture.

      D’ailleurs faudrait aussi supprimer les logos et les marques. ça nous marque comme des animaux. Mieux vaut s’habiller tous de la même façon ça évitera d’enfreindre notre droit à la non-réception.

      • Sur les municipalités, je vous recommande de demander à votre Mairie ce que rapporte exactement la publicité à votre commune. Vous risquez d’être étonné de voir que ça ne rapporte pas grand chose, à part du mobilier urbain.

        Et, non les Déboulonneurs et autres mouvement antipublicitaires ne demandent pas la suppression de la pub, juste son encadrement, au même titre que l’affichage associatif et politique. C’est à dire des panneaux de 2 m² avec des affiches de 50×70 cm. Il n’y a aucune raison que le commerce ait une plus grande liberté d’expression que les associations ou les partis politiques.

        La liberté d’expression est reconnue dans la constitution de cette manière : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ». Des pensées et des opinions. Pas la vente de savon, de voitures ou de I-trucs. Ça relève de l’information du public, qui est importante aussi, mais qui est selon moi, un cran au dessous…

        • Les opinions politiques ont tué des dizaines et des dizaines de millions de gens, les savons sauvent des vies.

          Et vous voudriez donc que les opinions soient plus présentes dans nos vies ?

          • À ce train là, je vais finir par argumenter qu’avec des savons, on peut faire de la nitroglycérine et qu’avec on peut tuer des dizaines de millions de gens 🙂

            Je ne veux pas que les opinions politiques soient plus présentes. Je veux que l’information commerciale ait moins de place. et tant qu’à faire, la même que les opinions politiques qui ont des formats qui respectent la liberté de réception (panneaux de 2 m² et affiches de 50×70 cm).

            Point.

          • Tom : « Je veux que l’information commerciale ait moins de place. et tant qu’à faire… »
            ————————-
            Oui oui, on connaît la musique. Les mesures liberticides commencent toujours comme avec la même rengaine : on ne veut pas tout chambouler, juste restreindre un peu, etc…
            On a vu ça avec la cigarette, les lois environnementales, la sécu, la protection des travailleurs… La technique du pied dans la porte a été adoptée à l’échelle industrielle par les professionnels de l’indignation, c’est gros comme une maison et d’un banal à pleurer ! Ce n’est pas parce que vous tombez en plein dans le panneau (c’est le cas de le dire) que tout le monde doive vous suivre.

            Soit dit en passant, avez-vous pensé aux autres et non seulement à votre petite personne et vos lubies procédurières, à ceux par exemple qui veulent des panneaux qui flashent, des affiches qui illuminent, des villes qui brillent la nuit et qui vit le jour de tous les coloris et lumières, à ceux qui aiment Las Vegas ou New York Downtown et non pas Plouzouc les Bains ? Avez-vous conscience que les services que vous utilisez constamment à l’insu de votre plein gré et en toute gratuité, comme les news, Google… n’auraient pas existé sans la pub ?
            Pas un seul instant, de toute évidence ! L’illustration parfaite de l’adage : rien n’est pire que l’ignorance en action.

            NB. NON, on ne peut PAS faire de la nitroglycérine avec du savon (programme de chimie niveau seconde). Pas la peine de vous montrer plus ridicule que vous l’êtes déjà.

          • « Je veux que l’information commerciale ait moins de place. »

            À la base, les nazis voulaient seulement que les Juifs soient moins présents dans les professions dites privilégiées.

        • Que vous le vouliez ou pas, la pub, l’information sont des expressions.
          Interdire la pub signifie donc une censure.
          De plus, pour que les hommes fassent leurs choix de la meilleure façon, il est nécessaire que l’information circule la plus librement possible.

    • bonjour tom
      « Sur le vandalisme, ce ne sont pas quelques barbouillages symboliques qui vandalisent le paysage, mais bien le million d’affiches publicitaires dont une grande partie ne respecte pas la loi. »
      Je suis pour un état de droit . C’est illégal.
      Si vous considérez que les publicitaires ne respectent pas la loi, faites des procès. Prouvez le !!
      Vous pouvez toujours votez pour un parti anti-pub 🙂

      • Je suis aussi pour un état de droit.
        En l’occurrence, ceux qui ne le respectent pas, ce sont plutôt les afficheurs. Allez voir ce que fait une association comme Paysages de France, qui a fait condamné l’État pour inaction une cinquantaine de fois en 20 ans. Parce que les maires et les préfets sont rarement au fait d’une loi compliquée qu’ils ont du mal à faire appliquer, souvent par volonté politique.

        Mais je le note. Ici, on trouve plus grave qu’une dizaine de militants barbouillent une affiche de temps en temps pour faire émerger un débat. Et on est tout à fait cléments avec des afficheurs qui bafouent la loi de manière industrielle.

        Bon à savoir….

        • Si ces industriels bafouent la loi, attaquez les. Vous aurez gain de cause et pourrez même gagner de l’argent dans l’affaire.

          M’est avis que ce n’est pas le cas et que vous pipeautez. Ou alors, que vous avez de tous tous petits bras.

          • Mais qui vous dit que je ne milite pas dans des associations qui attaquent les afficheurs ?

            Ah oui, rien…

            • Allons, c’est pas comme si on en avait quelque chose à faire, d’une part et c’est pas comme si vous aviez des résultats probants d’autre part.
              Je reste sur mon constat, évident : vous n’avez pas gagné contre les afficheurs, y’a des affiches encore partout.
              Ergo, vous dites des conneries.

          • @h16

            « Allons, c’est pas comme si on en avait quelque chose à faire, d’une part et c’est pas comme si vous aviez des résultats probants d’autre part.
            Je reste sur mon constat, évident : vous n’avez pas gagné contre les afficheurs, y’a des affiches encore partout. »

            Il faudrait que les antipubs aient gagné contre les afficheurs pour pouvoir défendre leurs points de vue ? Belle idée…
            Je vous conseille cette émission d’Arrêt sur images pour voir que ce n’est pas aussi aisé que ça de lutter contre les afficheurs pour encadrer leur profession
            http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5097

            « Y a des affiches encore partout. » Je suis le premier à le regretter. Vous aussi ? Vous militez pour diminuer le nombre d’affiches ?
            Moi, oui. Et là sur ce site, je me sens seul. Des associations existent, je peux vous donner les liens si vous voulez 🙂

            • « Il faudrait que les antipubs aient gagné contre les afficheurs pour pouvoir défendre leurs points de vue ? Belle idée… »
              Bah non, c’est de la pure logique : vous prétendez que les affiches sont zillégales. Vous ne gagnez pas vos procès, les affiches sont toujours là, ergo, vous pipeautez.
              Rien de bien étonnant, d’ailleurs.

          • @h16

            Les procès contre les affiches illégales sont gagnés systématiquement.
            Les affiches sont déposés, mais entre temps (2-3 ans la procédure), d’autres panneaux sont apparus.

            Là, désolé, mais c’est vous qui ne connaissez pas les dossiers…

        • « Mais je le note. Ici, on trouve plus grave… »

          Je n’ai pas dit ça.
          Je n’ai aucune complaisance ni envers le délinquant « citoyen » , c’est à dire je, moi, ego mon nombril décide que c’est pas bien et viole la loi, ni envers les sociétés qui violent la loi.
          Votre discours, les militants, ‘sublime, forcement sublime’, les capitalistes ‘délinquant, forcement délinquant’.
          Si si vous savez les riches qui volent les pauvres toussa…

          « Bon à savoir…. » ça veut dire quoi?

        • Tom : « Allez voir ce que fait une association comme Paysages de France, qui a fait condamné l’État pour inaction une cinquantaine de fois en 20 ans. »
          ———————————
          Donc on résume, les barbouilleurs d’affiches bafouent la loi, ça tout le monde le sait. Mais, selon vous, les afficheurs d’affiche bafouent aussi la loi, et de « manière industrielle ». Et pour nous démontrer ça, tout ce que vous avez pu trouver, c’est une cinquantaine de condamnation en 20 ans et même pas des afficheurs mais de l’Etat et ce sur des milliards d’affiches !

          Désolé de ne pas être impressionné par vos arguments. Quand vous ne serez pas obligé d’exagérer comme un goret pour les défendre, revenez nous les exposer.

          • Alors, pour info, quand une affiche est illégale au regard du code de l’environnement, il faut faire un relevé d’infraction, l’envoyer au Maire ou au préfet selon que vous avez ou non un règlement local de publicité. Si au bout de quelques mois, le maire ou le préfet n’a toujours pas fait déposer le panneau illégal (c’est son boulot), l’association Paysages de France va pouvoir attaquer ce maire ou ce préfet au tribunal administratif, pour non respect de la loi. C’est l’État qui est condamné pour inaction, et le maire ou le préfet est censé ensuite faire enlever le panneau, avec des astreintes, des amendes pénales, administratives. L’afficheur doit remettre le lieu en l’état avant le panneau.

            C’est donc l’État qui ne fait pas son boulot et les associations qui doivent se charger de faire la police de l’affichage. Si le chiffre de 50 condamnations ne vous impressionne pas, laissez-moi vous dire qu’une telle démarche dure longtemps : 2-3 ans minimum. Les forces militantes ne sont pas suffisantes pour faire déposer les dizaines de milliers de panneaux illégaux. Payer les avocats pour tous ces procès coûte cher, même si on récupère en fin de parcours. La trésorerie en prend un coup.
            C’est l’État qui ne fait pas respecter ses propres règles, je n’y peux rien.

            Et je ne cherche absolument pas à vous impressionner. Surtout que du haut de mes quatre pattes et avec ma queue en tire-bouchon, j’aurais du mal. Honk honk (je sais, j’imite mal le goret….)

        • paysage de france
          subventions 16 610 €
          http://www.paysagesdefrance.org/IMG/pdf/2010-Rapport-financier-JD-2.pdf
          voila un asso qui aime bien l’état, merci qui merci les impot 🙂

          • Sachant qu’elle fait le boulot de l’État, il est un peu logique que l’État la subventionne, non ?

            Elle préfèrerait ne pas avoir à faire la police de l’affichage et donc ne pas recevoir de subventions, je vous assure !

          • @tom
            on fait moins le malin hein!!

          • @gilib

            Je ne vois pas du tout ce que vous démontrez en expliquant que PdF est subventionnée.
            Je note que la courtoisie est toujours de mise dans les commentaires sur ce site.

          • En fait vous êtes une ‘chose’ pour l’état.
            L’état qui subventionne tout le monde et qui tient tout le monde.
            Subvention du nucleaire no problemo
            Subvention de l’agriculture no problemo
            Subvention de la pub no problemo
            Subvention des anti-pub no problemo

            Cinquante condamnations en 20 ans, ils en rigolent encore au ministere.
            15000 roro pour avoir la paix et bonne conscience, c’est pas cher payé.

            L’état vous tient par les co..lles.
            L’etat mon amour
            L’etat je t’aime moi non plus.

            Sois libre.

          • @gilib

            J’aimerais que l’État ne soit pas le dernier recours pour conserver nos libertés individuelles, soyez-en certain. Mais quand je vois que même des libéraux comme vous se fichent de ces libertés, je suis bien obligé de m’en remettre à cette puissance, tout le mal que je peux en penser mis à part…

            Et si l’État consent à subventionner une association qui défend des libertés individuelles et l’état de droit, je ne boude pas mon plaisir, et surtout je ne vois pas le problème, tout « malin » que je fasse.

            Mais si vous préférez qu’en plus de l’impôt publicitaire, vous payez aussi des subventions aux afficheurs, sans rechigner…

          • «Elle préfèrerait ne pas avoir à faire la police de l’affichage et donc ne pas recevoir de subventions, je vous assure !»

            Bien, vous démontrez que l’état n’est pas utile.

  • Moi, j’apprécierais de bénéficier d’un droit de non-reception de toutes les c***eries des bobos. Bah oui moi aussi je veux protéger les êtres qui sont fragiles et manipulables, éviter de les voir sombrer dans la médiocrité intellectuelle…

    • Mais personne ne vous force à lire des c***ries de bobos sur l’internet.

      En revanche, essayez de ne pas voir une affiche de 12 m² sans vous faire écraser.

      Et ensuite, on en reparle…

      • Ah bon ? Alors si je peux ignorer la c***rie bobo (sur internet, la télé, les journaux, mes fréquentations, ma lecture…) alors vous aussi vous pouvez ignorer les messages publicitaires en évitant vous aussi d’y être exposé (éviter d’allumer la télé ou écouter la radio, éviter de faire attention au contenu des affiches publicitaires…)

        • Mais personne ne vous force à aller sur des sites de « bobos », personne ne vous force à regarder la télé ou d’écouter des radios de « bobos ». Je n’y peux rien si vous fréquentez des « bobos », et si vous lisez des livres avec du contenu « bobo ». C’est un choix qui vous est propre, merci de ne pas vous en plaindre après.

          Je ne vous ai pas attendu pour ne plus avoir de télé, ni pour éviter les radios commerciales et les journaux avec trop de pubs, merci.

          En revanche, dans la rue, non, je ne peux pas ne pas voir les affiches.

          Je vous invite à lire cet article des Échos (qui je pense n’est pas trop bobo pour vous, ou alors, vous allez vraiment loin dans votre définition du bobo, qui pour moi est floue), qui peut-être vous éclairera sur la capacité du cerveau à emmagasiner des données que nous pensons ne pas avoir absorbées.
          http://www.lesechos.fr/formations/marketing/articles/article_6_6.htm

          Ça parle de publicité ambiante : les publicités qu’on voit, mais qu’on ne regarde pas. Petit extrait :
          « Dans cet article, j’évoque un projet de recherche dans lequel je montre que les publicités ambiantes ont trois effets sur le consommateur. Premièrement, elles accroissent la crédibilité des nouvelles marques. Deuxièmement, elles réactivent l’image de marques déjà établies. Troisièmement, elles contribuent à améliorer l’appréciation globale du consommateur sur les marques mises en avant. »

          Qu’on la regarde ou pas, notre cerveau capte la publicité. C’est pourquoi je demande à ce que soit respecté la liberté de non-réception, et pas la suppression de la publicité.

          • C’est connu depuis belle lurette, que notre cerveau voit plus de choses que ce dont nous avons conscience.

            S’étonner que voir quelque chose souvent le rende familier ? Moi ça me paraît normal, le contraire eût été inquiétant !

          • « je demande à ce que soit respecté la liberté de non-réception »
            Donc, d’après votre théorie quand on marche dans la ville, pas de pub, mais aussi pas de vitrine de magasin, (ça pourrait me tenter), pas de magasin du tout d’ailleurs ( tjs le principe de non-réception, vous savez boulangerie —> pain). Une ville idéale ce serait des locaux anonymes avec des produits ‘prévus’ par le XXIII° plan que l’on irait chercher avec sa carte 🙂

          • @Jesrad

            Je ne m’étonne pas que voir quelque chose souvent le rende familier. Je trouve simplement que je connais beaucoup trop de noms de marques qui ne m’intéressent pas, alors même que je n’ai rien demandé. Quand j’ai besoin d’un produit ou d’un service, je m’informe, sinon, je voudrais bien avoir la paix !

            @gilib

            Mais où m’avez vu écrire que je souhaitais la suppression de la pub, des enseignes et même des magasins ? Je veux juste que la publicité respecte les mêmes règles que l’affichage associatif et politique, soit des panneaux de 2 m² avec des affiches de 50×70 cm. Si je veux avoir l’information commerciale sur ce type de support, je dois m’approcher, je consens donc à recevoir le message. C’est une démarche active.
            Sinon, on m’impose un message et là, je ne suis pas d’accord. C’est aussi simple que ça.

            Encore une fois la liberté d’expression protège les idées et les opinions. La publicité ne véhicule normalement ni idée (à part la surconsommation) ni opinion. La publicité relève plus de la liberté du commerce qui doit être respectée, mais qui peut être limitée pour l’intérêt général.

            À Sao Paulo, il ont restreint drastiquement la publicité, la taille des enseignes, et ils ne sont pas devenus bolchéviques pour autant. On me dit dans mon oreilette qu’il reste même quelques supermarchés, et qu’on peut trouver des objets tout à fait capitalistes, comme des I-trucs et autres 4×4.
            Avec tous les magasins logés à la même enseigne (si je peux me permettre le jeu de mot), c’en est fini de la course au gigantisme et le commerce de proximité à la même place visuelle que le supermarché.

            Bref, aucun gossplan à l’horizon, merci d’éviter de caricaturer mon point de vue.

          • « je ne peux pas ne pas voir les affiches. »

            Si, vous pouvez ne pas les regarder

          • « En revanche, dans la rue, non, je ne peux pas ne pas voir les affiches. »

            Ben si, tu ne les regarde pas. Et entre nous, quand tu te fais chier à attendre le métro, tu penses vraiment qu’avoir une publicité vantant tel produit soit une agression plus forte qu’un mur en béton tout moche ?

            « Qu’on la regarde ou pas, notre cerveau capte la publicité. C’est pourquoi je demande à ce que soit respecté la liberté de non-réception, et pas la suppression de la publicité. »

            Je ne comprend pas trop quel est ton problème. Comment t’y prends-tu quand tu veux acheter un nouveau produit ? Soit tu te bases sur la pub, et dans ce cas elle est pour toi un moyen d’information, soit tu te fournis chez ton vendeur habituel (assembleur informatique par exemple), et dans ce cas la pub ne peut avoir aucun impact sur toi. Bref, dans les deux cas, je ne vois pas où est le soucis.

          • @cpyca
            «  »je ne peux pas ne pas voir les affiches. »

            Si, vous pouvez ne pas les regarder »

            Je peux ne pas la regarder, mais je la vois quand même, et le cerveau la capte. Voir, je me répète, cet article des Échos : http://www.lesechos.fr/formations/marketing/articles/article_6_6.htm. Sur ce thème, on en trouve d’autres, mais là, je commence à avoir la flemme de chercher des sources et des études pour me voir rétorquer des appréciations personnelles.

            «  »En revanche, dans la rue, non, je ne peux pas ne pas voir les affiches. »

            Ben si, tu ne les regarde pas. Et entre nous, quand tu te fais chier à attendre le métro, tu penses vraiment qu’avoir une publicité vantant tel produit soit une agression plus forte qu’un mur en béton tout moche ? »

            Oui, je trouve qu’une publicité en 4×3 est une agression. Des stations de métro sans pubs, ça existe et c’est reposant.Dans le genre thématique, on a Louvre-Rivoli, Assemlée Nationale, Arts et métiers, Concorde en partie, et sinon quelques stations aériennes de la ligne 2 : Barbès, La Chapelle, Stalingrad ou Jaurès.
            Je ne me sens pas en URSS quand je suis dans ces stations, et je ne trouve pas le décor déplaisant non plus. Mais peut-être préférez-vous savoir qu’il y a des soldes au Bon Marché, plutôt qu’apprécier une station qui raconte son histoire à l’usager ?

            « Je ne comprend pas trop quel est ton problème. Comment t’y prends-tu quand tu veux acheter un nouveau produit ? Soit tu te bases sur la pub, et dans ce cas elle est pour toi un moyen d’information, soit tu te fournis chez ton vendeur habituel (assembleur informatique par exemple), et dans ce cas la pub ne peut avoir aucun impact sur toi. Bref, dans les deux cas, je ne vois pas où est le soucis. »

            Quand je veux acheter un nouveau produit, je m’informe sur ce qui se fait, je vais voir sur les sites des producteurs pour voir les caractéristiques du produit, voir où et comment le produit est fabriqué (autant que faire se peut). Donc, je me base sur une certaine forme de publicité (étymologiquement, fait de rendre public) pour m’informer, mais j’évite comme la peste toute communication en 4×3 avec astérisque en police 10.
            Cela étant je me fais quand même imposer ces messages qui m’importunent alors que je n’ai rien demandé à personne…

          • « Je trouve simplement que je connais beaucoup trop de noms de marques qui ne m’intéressent pas, alors même que je n’ai rien demandé. »

            Ah mais c’est aussi une richesse informationnelle, ça: savoir qu’une offre n’est PAS statisfaite par les offres existantes vous évite de perdre votre temps à chercher l’offre qui la satisferait, parmi l’existant.

            Cela fonctionne dans les deux sens 😉

            « Quand j’ai besoin d’un produit ou d’un service, je m’informe, sinon, je voudrais bien avoir la paix ! »

            Je le répète: le temps et les efforts que vous passez à vous informer sont un coût de transaction, plus facilement payé et pour moins cher par la présence de la pub.

          • @Tom
            Allez on va vous aidez à ne pas vous faire contaminer par les méchantes affiches capitalistes.
            C’est simple, vous tournez la tête et vous faites en sorte qu’elles n’entrent pas dans votre champ de vision.
            Par exemple, vous prenez un bon bouquin dans le métro.

            Enfin c’est marrant mais moi, des pubs coca par exemple, j’en vois tous les jours, pourtant je n’ai jamais envi de m’acheter et de boire un soda, vraiment curieux vous ne trouvez pas ?
            J’ai l’impression que l’ami Tom cherche plus à promouvoir son utopie esthétique que de nous protéger de l’achat compulsif.

      • Ça m’arrive tous les jours. Suis-je un surhomme ?

        • Même réponse que plus haut : lisez cet article des Échos :
          http://www.lesechos.fr/formations/marketing/articles/article_6_6.htm

          🙂

          • Pourquoi toujours vouloir imposer votre point de vue sur les autres…
            Plein de gens adorent la publicité.
            Mais vous savez, on vit en société et il faut aussi respecter les autres, leur LIBERTE.

          • @gilib

            En vous incitant à lire un article, je vous impose mon point de vue ?
            Mais alors, je n’imagine même pas ce que vous devez éprouver quand vous passez devant une publicité :p

            Vous avez tout à fait le droit d’aimer la publicité, je respecte votre liberté, absolument. Quand ai-je dit le contraire ?
            En revanche, les afficheurs ne respectent pas la mienne. C’est tout ce que je dis, mais j’ai l’impression qu’on ne me comprend pas…

          • Attention je vais crier ( pour tom)

            JE N’AI RIEN CONTRE LES GROUPES ANTI-PUB QUI LUTTENT CONTRE LES PUB QUI ENVAHISSENT LES VILLES S’ILS AGISSENT DE MANIERE LEGALE.

          • Ça tombe bien, ils existent !
            Euh, pardon, il faut crier..
            ÇA TOMBE BIEN, ILS EXISTENT ! 🙂

            http://antipub.org/
            http://paysagesdefrance.org/

            Mais leurs actions sont moins relayées que les actions des déboulonneurs. Moins spectaculaires certainement…

  • Article sans intérêt et idéologique mais surtout très mal informé sur les études scientifiques concernant la publicité : l’impact inconscient de l’exposition publicitaire, y compris non pro-active (c’est à dire en se promenant dans la rue par exemple et pas en allumant la télé qui est une démarche volontaire) a été maintes fois démontré. Par ailleurs la notion de libre arbitre est très contesté au niveau psychologique, tout comme se que l’on croit être nos véritables motifs d’action. En clair, si j’achète un produit, ce n’est pas forcément pour les raisons que je crois (je l’aime mieux, il est moins cher), mais plus probablement pour des raisons d’activation non consciente. Lire pour cela les travaux de Fitzimmons, Williams, Bodenhausen et autres éminents chercheurs. Donc avant d’écrire n’importe quoi, il faut se renseigner. Vous vous croyez libre, mais vous subissez effectivement cette publicité. La tribune du Monde est un peu excessive sur la forme, mais juste dans le fond.

    • « l’impact inconscient de l’exposition publicitaire … a été maintes fois démontré. »

      Non 😉

      Sinon, à part énoncer des évidences sur le libre arbitre, avez-vous quoi que ce soit à avancer pour prouver le fond implicite de votre commentaire: que la publicité peut vraiment l’emporter sur le libre arbitre ?

      Parce que, s’il y a bien un test clinique scientifique crédible qui pourrait le prouver, cela ferait un moment qu’il aurait été réalisé, et les publicitaires s’en serviraient pour vanter leurs services. La vérité de l’état de la recherche scientifique dans ce domaine, c’est que, comme vous le mentionnez justement, on connaît mal les vraies raisons qui produisent un choix dans notre cerveau… et que par conséquent on n’arrive pas à influencer significativement ces choix.

      L’impact réel de la publicité, c’est de nous aider à mémoriser ces éléments de notre environnement que sont les identités des producteurs de toutes ces choses qui répondent à nos besoins et enrichissent nos vies. Tant mieux 😀

      • Ne cherche pas à répondre à quelqu’un qui, en 1 post, montre à quel point il est à côté de la plaque et parfaitement hors-sujet. Que la pub ait ou non un impact, qu’on soit ou non libre n’est absolument pas le sujet de l’article. Le cuistre, bouffi de ses certitudes, avait une envie compulsive de nous parler de son savoir et faire un peu de name-dropping. Rien d’effarouchant.

    • « Vous vous croyez libre, mais vous subissez effectivement cette publicité.  »

      On peut faire la même remarque pour n’importe quoi. Dire que l’être humain n’agit pas toujours de façon rationnelle est une évidence, mais ne veut pas dire que le libre arbitre n’existe jamais. On passe notre vie à lutter pour ça d’ailleurs, partant de l’état de nouveau né capricieux et gouverné par ses émotions pour arriver à celui d’adulte mûr et rationnel (avec plus ou moins de réussite selon la personne). Si ce n’était pas le cas, la publicité serait alors le cadet de nos soucis vu que les contingences nous pousseraient à agir de façon totalement irrationnelle et émotive, rendant notre quotidien invivable.

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Par Maria Mercanti-Guérin. Un article de The Conversation

L’impact de la crise liée à la pandémie de Covid-19 sur le marché publicitaire a été considérable. Quelques chiffres permettent de prendre conscience du cataclysme pour le secteur. Sur le premier semestre 2020, en France, selon le baromètre unifié du marché publicitaire (Bump), le marché a baissé de 28 %.

Dans le détail, les recettes de la publicité digitale ont enregistré une baisse relativement faible (-7,7 %) si on la compare aux résultats des autres médias : -26 % pou... Poursuivre la lecture

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