10 artistes à suivre au MaMA (et après)

Pourquoi elle ? Parce qu'Héloïse Lhetissier, de son vrai nom, est une chanteuse singulière à l'univers débridé. Elle chante seule, simplement accompagnée d'un ordinateur. Entre théâtre et électro pop. Le 25 octobre à la Cigale.

Pourquoi lui ? Parce que ce musicien originaire de Bahia fait cohabiter guitare et sampler, tradition et expérimentation. L'avenir de la musique brésilienne, c'est lui. Le 26 octobre au Centre Fleury Goutte d'Or-Barbara.

Pourquoi lui ? Parce que le patron du label Tricatel modèle des symphonies de poche essentielles et sentimentales. Sa nonchalance classe et son riche champ lexical font de lui le chaînon manquant entre Serge Gainsbourg et Michel Houellebecq. Le 26 octobre au Rouge Pigalle.

Pourquoi eux ? Parce qu'à l'instar de Phoenix, ce quatuor Rennais - et oui! - cisélent une pop élégante et mélodique. Le Japon a déjà succombé. Et vous? Le 25 octobre Au Petit Moulin.

Pourquoi eux? Parce que c'est le rap le plus foutraque et roboratif que nous a jamais envoyé le Canada. Imaginez une radio libre qui chanterait en français, en chiac et en acadien en mettant le bazar comme Arno et Katerine. Décapant. Le 25 octobre aux Trois Baudets.

Pourquoi elle? Parce que la sale gosse de la chanson égrène un chapelet de morceaux trash prompts à déboucher les oreilles. Après avoir entendu Pisser debout, On fait tous caca ou L'Amour à l'envers (On ne m'aime que par derrière), vous ne serez plus pareil. Le 25 octobre à La Cigale.

Pourquoi elle? Parce que c'est le phare féminin de la chanson minimaliste - au côté de Dominique A. L'autre Françoise de la chanson présente son nouveau disque, La Chirurgie des sentiments avec ce phrasé à la Jeanne Moreau que nous aimons tant. Le 26 octobre aux Trois Baudets.

Pourquoi elles? Parce qu'elles sont deux, ne s'appellent pas Françoise et ne sont pas françaises, comme on pourrait le croire. Un leurre, LCMDF ? Non, deux jeunes Finlandaise qui proposent une électro-pop aïgue et décomplexée, où l'on sent la hargne du métal. Le 25 octobre au Divan du Monde.

Pourquoi elles? Parce que ce trio de trois nord-américaines - Rosemary Standley de Moriarty, Brisa Roché et Ndidi Onukwulu - est éphémère. Avec leurs très belles voix chaudes, elles revisitent la soul et le R'n'B des années 60, et après. Le 26 octobre à la Galerie W.

Pourquoi lui? Parce qu'avoir investi la nuit parisienne et baroudé dans plusieurs groupes, cet autodidacte sort à 29 ans un premier album de chansons électro-pop articulées autour de sa voix grave, produit par Arnaud Rebotini himself. Le 26 octobre au DIvan du Monde.