TRIBUNEFrédéric Lefebvre (UMP) au secours de François Hollande

Frédéric Lefebvre (UMP) au secours de François Hollande

TRIBUNEDans une tribune publiée par le Huffington Post, l’ex-porte-parole de l’UMP, dénonce le «déferlement de haine» subi par le président de la République…
L'ancien secrétaire d'Etat sarkozyste Frédéric Lefebvre (UMP)lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale à Paris, le 11 septembre 2013
L'ancien secrétaire d'Etat sarkozyste Frédéric Lefebvre (UMP)lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale à Paris, le 11 septembre 2013 - Bertrand Guay AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Frédéric Lefebvre, député UMP des Français d’Amérique du Nord, a dénoncé jeudi le «déferlement de haine» subi par François Hollande et désapprouve la «menace de grève de la gouvernance» brandie par une partie de l’UMP refusant toute cohabitation.

«Oui monsieur le Président je comprends ceux qui vous en veulent de ne pas tenir vos promesses ou au contraire ceux qui vous en veulent d’en tenir certaines. C’est le débat démocratique.» Mais «non monsieur le Président, je ne me satisfais pas des attaques, injures auxquelles vous êtes confronté», écrit Frédéric Lefebvre dans une tribune publiée par le Huffington Post, titrée «Respectons nos Présidents, nous les avons choisis».

«Pas plus hier qu’aujourd’hui, je n’apprécie le déferlement de haine sur un homme fut-il d’une sensibilité politique opposée à la mienne. Et j’aurais aimé que l’opposition ait la même retenue lors du précédent quinquennat… Je le disais déjà haut et fort à l’époque», poursuit l’ancien conseiller parlementaire, puis secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy.

«Les présidents, la clé de voûte de nos institutions»

«N’oublions pas que les présidents sont, comme le disait Michel Debré, la "clé de voûte de nos institutions"… Affaiblir le président, quelle que soit sa couleur politique, c’est affaiblir les institutions dont nous sommes les ardents défenseurs depuis 1958», écrit M. Lefebvre. «Parce que vous avez été légitimement élu, je ne vous dénie pas le droit de gouverner», écrit-il encore à l’adresse de François Hollande.

«Faut-il ajouter au déchaînement de haine de certains dans la majorité une menace de grève de la gouvernance en cas de dissolution pour chasser + manu militari + le président élu démocratiquement il y a 26 mois? Je ne le souhaite pas pour mon pays», poursuit le député des Français de l’Etranger, alors qu’une partie de l’UMP clame qu’elle refuserait toute cohabitation avec François Hollande en cas de victoire lors d’élections législatives anticipées, de manière à provoquer dans cette hypothèse la démission du chef de l’Etat.

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