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Primaire PS : la synthèse du débat en 3 minutes

Le premier débat entre les candidats à la primaire a été marqué par une première partie de présentation de chaque candidat plutôt feutrée. Suivie d'un débat dans lequel les prétendants ont rarement été en opposition frontale. Résumé rapide des prestations de chacun.

Le Monde

Publié le 16 septembre 2011 à 00h25, modifié le 16 septembre 2011 à 00h29

Temps de Lecture 2 min.

Sur le plateau de France 2.

Le premier débat entre les candidats à la primaire a été marqué par une première partie de présentation de chaque candidat plutôt feutrée. Suivie d'un débat dans lequel les prétendants ont rarement été en opposition frontale. Résumé rapide des prestations de chacun.

Ségolène Royal a :

- choisi de s'exprimer sur les institutions, se posant en "garante de la morale publique".

- dit son hostilité à l'augmentation des impôts, plaidant pour le soutien à la croissance, se démarquant de ceux qui prônent la rigueur.

- affirmé qu'elle avait "changé" : "J'ai changé, en densité, en détermination. J'ai beaucoup travaillé".

- reparlé d'alliances potentielles : "Il va falloir rassembler le plus de monde en dépassant les clivages".

Martine Aubry a :

- assumé les "emplois d'avenir" du programme PS, parlant "d'emplois-jeunes", la mesure du gouvernement Jospin : "Je crée 100 000 emplois jeunes la première année" .

- s'est opposée à François Hollande, en le citant, refusant son engagement de réduire les déficits à zéro en 2017. Et a refusé le "contrat de génération" de Hollande.

- attaqué François Hollande sur le nucléaire et le non-cumul des mandats.

- lancé une attaque contre les banques et la finance, rejoignant un thème cher à Ségolène Royal.

François Hollande a :

- assumé sa position sur le nucléaire, soit une réduction de sa part et non une "sortie".

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- fait une sortie rappelant sa critique des riches en 2006 : "Je n'aime pas la richesse insolente".

- défendu sa proposition de recréer 60 000 postes d'enseignants minimum sur 5 ans, décalée par rapport à son image de rigueur économique.

- fait une référence au 21 avril : "L'extrême droite est a un niveau plus élevé aujourd'hui qu'en 2002".

- taclé Aubry, en réponse à une question sur DSK, insinuant qu'elle était une candidate de substitution.

Arnaud Montebourg a :

- suivi une ligne marquée à gauche, proposant "d'affronter le système économique et financier", sinon "nous ne pourrons pas appliquer les idées qui sont les notres".

- défendu son concept de "démondialisation" : "Il s'agit de protéger nos emplois."

- proposé pour une "loi du partage qui consistera à dire puisque vous distribuez 100 euros aux actionnaires, vous distribuez 100 euros aux salariés" .

- taclé DSK, notamment sur sa ligne politique et économique.

Manuel Valls a :

- Réaffirmé sa différence en redisant qu'il était pour une règle d'or, contre les 300 000 emplois jeunes... autant de points où il creuse son sillon d'une gauche "réaliste" et social-démocrate.

- Assumé sa proximité avec DSK et précisé qu'il souhaitait le voir revenir dans le débat français, un appel du pied aux partisans de l'ex-patron du FMI.

- Répété qu'il était favorable à des alliances, y compris au centre.

- Martelé qu'il était "le garant de la sécurité", et donc posé des jalons sur ce terrain qu'il occupe avec constance.

Jean-Michel Baylet :

- s'est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis, provoquant un débat entre les candidats sur le sujet.

- a jugé nécessaire d'instaurer le droit de mourir dans la dignité, "un sujet d'actualité".

- a répété qu'il n'était pas engagé par le projet socialiste pour 2012, étant candidat du Parti radical de gauche.

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