Sarkozy: la "détermination" d'Athènes
Après avoir rencontré Georges Papandréou cet après-midi, Nicolas Sarkozy a loué la "détermination totale" d'Athènes à mettre en oeuvre ses engagements. D'après lui, "l'échec de la Grèce serait l'échec de toute l'Europe", en faisant référence à un possible défaut d'Athènes.
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé devant la presse qu'il y avait "une obligation morale" et "économique" à aider la Grèce car "son échec serait celui de toute l'Europe", à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre grec Georges Papandreou.
Le chef de l'Etat a également déclaré qu'il se rendrait "dans les prochains jours en Allemagne" pour "accélérer" le plan de secours de la monnaie unique. "Il ne peut y avoir entre l'Allemagne et la France qu'une parfaite identité de vue pour résister à la spéculation, pour résister à l'emballement des marchés et pour protéger l'Europe", a dit Nicolas Sarkozy.
Avec la chancelière allemande Angela Merkel, "nous discuterons des voies et des moyens pour accélérer l'intégration économique de la zone euro et pour mettre en place le plus rapidement possible les mesures qui ont été décidées le 21 juillet dernier". Le président Sarkozy s'est également de nouveau "réjoui du succès remporté par la chancelière lors du vote" jeudi au Bundestag, approuvant le plan d'aide à la Grèce.
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Paul Rasmont
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Si je comprend bien la plupart de ces commentaires la Grèce aurait les moyens de se sauver elle-même. Mettons donc de côté la règle qui veut que les pauvres des pays riches secourent les riches des pays pauvres et invitons ce pays au passé prestigieux et au présent sans gloire, à réformer sa fiscalité. Elle a eu des réformateurs célèbres, Solon, Lycurgue, etc., mais la source semble tarie. Sait-on jamais, un sursaut venu de loin?