Selon Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP , "avec la crise, la sortie des 35 heures est inéluctable, dès lors qu'elle sécurise le pouvoir d'achat", estime-t-il dans un entretien à paraître mardi 22 novembre dans La Voix du Nord.
"Chaque heure de plus doit être payée en plus ! Par exemple, il faut que ce soit 37 heures payées 37, tout au long de l'année, alors qu'aujourd'hui ce sont 35 heures payées 35 avec des heures supplémentaires qui sont par définition aléatoires", affirme-t-il.
"La question du temps de travail ne doit plus être un tabou mais on ne va pas faire une loi arbitraire", précise M. Copé, ajoutant que le temps de travail devait être "déterminé par branche ou par entreprise, avec les partenaires sociaux."
PAS DE SOLUTION TROUVÉE POUR DATI À PARIS
S'agissant de la politique sociale, le maire de Meaux évoque la fixation de "limites au cumul des prestations sociales à 75 % du Smic", estimant qu'il fallait "remettre l'équilibre entre droits et devoirs au coeur de notre modèle social". Les allocations chômage devraient ainsi être "dégressives dans le temps dès lors que le taux de chômage commencera à diminuer."
A une question lui demandant si une solution avait été trouvée pour Rachida Dati, qui dispute à François Fillon le droit de concourir dans la 2e circonscription de Paris aux législatives, M. Copé a répondu "Non, pas à ma connaissance".
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Il a aussi adressé un "message d'amitié et de responsabilité" au leader centriste Hervé Morin, qui doit annoncer dimanche sa candidature à la présidentielle. "Il faut que [nos familles politiques] se retrouvent ensemble sur le chemin d'une candidature unique", a-t-il dit.
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