Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Nicolas Sarkozy plaide pour la maîtrise des dépenses de santé

"Je suis persuadé que les Français comprennent cela, que le monde est dur et qu'on ne peut pas s'exonérer de la réalité", a déclaré le chef de l'Etat, lors d'un déplacement à Carcassonne.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 octobre 2011 à 17h33, modifié le 25 octobre 2011 à 17h39

Temps de Lecture 1 min.

Nicolas Sarkozy sur le site de construction du nouvel hôpital de Carcassonne, mardi.

Nicolas Sarkozy a plaidé mardi 25 octobre pour la maîtrise des dépenses de santé dans un contexte de crise en jugeant, à la veille d'un sommet européen présenté comme crucial pour l'avenir de l'euro, qu'il ne pouvait pas être "la machine à dire oui à tout le monde".

Lors d'un déplacement à Carcassonne, le chef de l'Etat a longuement égrené les efforts financiers consentis par l'Etat pour le système de santé depuis 2007 mais aussi insisté sur leurs limites en temps de crise. "Je comprends parfaitement le côté inépuisable des besoins mais je voudrais qu'on ait tous ensemble l'honnêteté de reconnaître que la France consacre à la santé des dépenses justifiées qu'aucun autre pays au monde ne fait", a-t-il estimé, rappelant que le nombre d'infirmiers avait augmenté de 25 % depuis 2007 pour atteindre "près d'un demi-million" aujourd'hui.

"JE NE PEUX PAS ÊTRE LA MACHINE À DIRE OUI À TOUT LE MONDE"

"Il y a une crise, je voudrais que chacun le comprenne (...) regardez ce qui se passe dans les pays qui n'ont pas fait les efforts au moment où ils devaient les faire", a poursuivi M. Sarkozy, citant la baisse des dépenses de santé en Catalogne (Espagne) ou le recul des salaires et des pensions en Grèce.

"Mon devoir de chef de l'Etat, c'est de faire droit aux demandes (...) et de les mettre dans un contexte qui ne conduira pas la France dans les affres" des autres pays européens, a-t-il insisté, "je suis bien obligé de tenir compte des réalités, je ne peux pas être la machine à dire oui à tout le monde".

Au passage, Nicolas Sarkozy en a profité pour décocher une pique au candidat PS à la présidentielle, François Hollande, accusé par la droite de manquer de convictions. "Si vous voulez quelqu'un pour dire 'oui... ça viendra', croyez-moi, ils sont nombreux", a-t-il raillé. "Je suis persuadé que les Français comprennent cela, qu'ils savent que le monde est dur et qu'on ne peut pas s'exonérer de la réalité", a voulu croire M. Sarkozy, dont la cote de popularité reste faible à six mois du premier tour.

Le chef de l'Etat a enfin répété sa conviction que "le financement de notre modèle social ne peut pas reposer exclusivement sur le travail des Français" et estimé, sans autre détail, qu'il faudrait trouver "d'une manière ou d'une autre d'autre sources de financement pérennes".

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.