Lors de cet évènement, initié en partenariat avec l'ambassade du Maroc, le groupe marocain a fait vibrer et danser, aux côtés d'autres troupes de musique maliennes, le public de la célèbre et symbolique commune de Mandé.
Cette manifestation qui s'est déroulée dans une ambiance fraternelle et conviviale, a été rehaussée par la présence du président de l'association des maires du Mali, Mamourou Keita, des élus et des notables locaux, de l'ambassadeur du Maroc, Hassan Naciri, et des membres de la communauté marocaine.
Aux rythmes de sonorités diverses, les différents artistes et animateurs qui se sont succédés sur la scène ont salué la richesse et la variété du répertoire musical marocain, se félicitant des liens de métissage culturel et civilisationnel unissant les deux pays.
Pour Mamourou Keita, également président de la communauté des communes de Mandé, la participation d'un groupe musical marocain à ce Festival «est une belle manière de célébrer l'histoire commune de nos deux pays».
Dans une déclaration à la MAP, il a exprimé sa grande fierté des relations liant le Maroc et le Mali, rappelant les échanges culturels et humains qui ont de tout temps marqué l'histoire commune des deux pays.
Il a saisi cette occasion pour exprimer le souhait de la commune de Mandé, dont il est le maire, de nouer des relations de jumelage avec des communes marocaines dans le cadre d'une coopération fructueuse et mutuellement bénéfique, mettant en avant les importantes potentialités dont regorge sa commune.
Le maire de Mandé a, par ailleurs, souligné l'importance de la tenue de ce Festival, placé sous le thème «la Culture au service de la paix», dans la promotion et la valorisation de l'histoire et de la riche culture du Mandé.
De son côté, le président du festival, Moulaye Hassane Haïdara, a estimé que le choix du Maroc en tant qu'Invité d'honneur de cette première édition du festival de Kirina traduit la profondeur des relations maroco-maliennes.
Il relevé, à cet effet, que l'organisation de cette manifestation se veut une occasion pour revisiter et mettre au goût du jour l'histoire millénaire de Mandé et de «l'authentique bataille de Kirina entre Soundiata Kéita et Soumaoro Kanté en 1235».
«L'organisation de ce Festival part du constat qu'il n'existe pas au Mali un Festival qui raconte véritablement l'histoire de notre pays», a-t-il souligné, notant qu'«aujourd'hui, vu le contexte assez difficile que le Mali traverse, il est nécessaire que nous revenions à nos ressources pour en tirer les leçons à même de nous permettre de rebâtir notre paix et notre cohésion sociale», a-t-il dit.