Trois générations de pianistes : des membres du jury du Concours Reine Elisabeth tels que Jean-Claude Vanden Eynden ou Anne Quéffelec ; des anciens lauréats du Concours dont le tout jeune Rémy Geniet ; et puis le chef, 1er lauréat en 1991, le pianiste français Frank Braley. C'est lui qui a choisi le programme : des concertos pour deux, trois ou même quatre pianos de Jean-Sébastien Bach.
Le concert ne se donnera qu’une seule fois, mais comme l’annonce Frank Braley "ce sont des musiques qui ont été reprises parfois au cinéma, qui ont même servi pour la publicité et puis c’est une musique, c’est assez étrange, mais parfois on a l’impression qu’on a toujours entendu cela, ça sonne de façon tellement naturelle, on ne sait pas vraiment où, quand, mais on connaît ".
Le programme auquel assisteront les spectateurs comprendra une musique brillante, solaire, parfois émouvante aussi, dans les mouvements lents, et elle sera abordée par des solistes qui ont la possibilité d’entrer dans le détail "il y a un dialogue qui s’installe, confie Anne Queffélec, de petites conversations qu’on a à travers la musique, il y a un côté ludique qui est vraiment savoureux".
Toucher à l'essentiel
"A la différence de la musique romantique que l’on joue beaucoup en soliste, ou des grands concertos, ici, précise Jean-Claude Vanden Eynden, on a l’impression de toucher à l’essentiel, ne me demandez pas quoi, mais il y a quelque chose d’essentiel… ".
Pour atteindre cet essentiel, rendez-vous ce jeudi à 20 heures au Théâtre royal de Mons. Le programme complet est disponible sur le site http://www.orcw.be/events/mons-2015-pianos/.
Marie Michiels, Vincent Clérin
