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INTERVIEW Michel Polnareff : « Je vais entrer dans le Guinness des disques qu’on attend »

Son dernier album est très attendu mais c’est son envie de revoir le public qui l’a emporté. L’amiral Michel Polnareff sillonne les routes de cette France – dont il a le mal d’elle parfois – depuis plus d’un mois. Sa tournée le conduira jusqu’en Ardèche, au festival Aluna le samedi 18 juin.
Isabelle GONZALEZ - 13 juin 2016 à 13:00 | mis à jour le 15 juin 2016 à 18:44 - Temps de lecture :
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De retour sur scène après neuf ans d’absence depuis fin mai, Michel Polnareff se régale tous les soirs devant son public, qu’il retrouvera à Aluna le 18 juin.
De retour sur scène après neuf ans d’absence depuis fin mai, Michel Polnareff se régale tous les soirs devant son public, qu’il retrouvera à Aluna le 18 juin.

Vous êtes de retour sur scène depuis le 30 avril, neuf ans après votre dernière tournée, qu’avez-vous fait pendant tout ce temps ?

J’ai fait beaucoup de choses. J’ai d’abord passé 19 mois en Belgique pour travailler sur mon nouveau disque qui n’est pas encore sorti. J’espère d’ailleurs qu’on en parlera autant quand il sortira qu’en l’attendant. J’aime pousser les choses à la perfection. Plus l’attente est longue, plus on doit soigner ce que l’on fait. Je me suis aussi beaucoup entraîné en salle de sport pour être dans une bonne forme physique. La tournée est fatigante mais elle est tellement émotionnelle, c’est un tel plaisir ! C’est un beau démenti du bashing qui l’a précédée, qu’il n’y aurait personne. Ceci dit, j’y suis habitué. En 2007, on disait que Polnareff ne viendrait pas. En 2016, que le public ne viendrait pas. Je suis ravi de rendre des gens heureux tous les soirs. Quelle place a la musique dans votre vie au quotidien.

Vous mettez-vous au piano tous les jours ?

J’ai fait tellement de piano, accumulé tant d’heures que contrairement à d’autres, j’ai eu besoin de désapprendre ce que j’avais appris au conservatoire pour des choses plus modernes. Il y a des œuvres classiques que je ne pourrai pas jouer parce que je n’aurai plus la technique mais en jazz, rock ou blues, c’est une autre culture. Pour ne pas paraphraser quelqu’un de célèbre tout en le faisant quand même, vous savez, “La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié”. Alors non, je ne fais pas de piano tous les jours. Ceci dit, je viens tout juste d’acheter mon premier piano pour Louka mon fils. Je dois lui apprendre les bases. Il a 5 ans et demi. Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur instrument pour lui mais il veut faire comme Daddy. Je suis son héros et j’en suis fier et j’espère qu’un jour, il deviendra mon héros aussi même s’il l’est déjà. Il est tellement physique que je ne sais pas si le piano est l’instrument qui va lui convenir. Il l’a choisi par mimétisme. Peut-être que la batterie lui conviendrait mieux…

Retrouvez la suite de cette interview en dernière page du Dauphiné Libéré de ce lundi 13 juin