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L'Observatoire du nucléaire

contre

la voiture électrique... et nucléaire

France 3 - 20 minutes - Bastamag - AFP - Sud-Ouest - FranceBleu
Rue89 - France3 -ActuEnvir - Rue89 (Tribune) - Sud-Ouest - Argus

Avertissements très importants :

1) L'Observatoire du nucléaire ne fait en aucun cas la promotion de la voiture thermique (essence ou diesel) qui est elle-même une calamité environnementale. Il s'agit par contre de contester les allégations selon lesquelles la voiture électrique serait "propre", "écologique", ou même  "moins polluante que la voiture thermique".

2) L'Observatoire du nucléaire n'entend pas "interdire" de se déplacer en automobile (ce qui doit cependant être le cas seulement lorsqu'on ne peut pas faire autrement), il conteste le fait de prétendre que ce genre de déplacement est "écologique" alors qu'il est en réalité très polluant.

3) La voiture électrique est responsable de toutes les tares du nucléaire lorqu'elle est rechargée sur le secteur (75% d'électricité nucléaire en France)


Comment les communes de France sont harcelées pour
les contraindre à financer des bornes de rechargement


Reportage France3 : "Quand les écolos débranchent"

Article 20 minutes"Des actions contre les Bluecar"

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Communiqué - 26 juin 2014

Victoire de l'Observatoire du nucléaire sur
les lobbies de l'automobile et du nucléaire

Scoop : les voitures électriques
Autolib/Bluely/BlueCub
ne sont pas écologiques

Article du Monde - Dépêche AFP


- Le Jury de déontologie publicitaire donne raison à l'Observatoire du nucléaire : AUTOLIB' n'est pas écologique car l'électricité utilisée est principalement nucléaire.

- La voiture électrique est aussi polluante que la voiture essence ou diesel, et délocaliser la pollution n'est en aucun cas un acte "écologique".

- il faut immédiatement annuler les aides publiques massives engagées de façon absurde en faveur des voitures électriques et des bornes de rechargement.

 


 

Observatoire du nucléaire - Communiqué - Mercredi 7 mai 2014

 

L'Observatoire du nucléaire dénonce
l'adoption d'une la loi sur les bornes
de recharge pour voitures électriques

 

 

- la voiture électrique (nucléaire en France) est aussi polluante que la voiture thermique

- remplacer des voitures thermiques par des voitures électriques est donc absurde

- offrir l'argent et l'espace public aux industriels de la voiture électrique est injustifiable

- le soutien des députés "écologistes" à cette loi est totalement insensé… et suspect

 

 

 

L'Observatoire du nucléaire dénonce fermement l'adoption, en première lecture à l'Assemblée nationale hier soir, d'une loi écrite "sur-mesure" pour favoriser les industriels de la voiture électrique et du nucléaire. Cette loi prévoit un ensemble de mesures permettant de développer sur le territoire national un réseau de bornes de recharge pour voitures électriques.

 

L'Observatoire du nucléaire rappelle d'abord qu'il a contraint les principaux constructeurs à reconnaître que les voitures électriques sont polluantes et à retirer de leurs publicités les mentions "propre", "vert" ou "écologique" (*).

 

De même, le système mis en place par Bolloré à Paris (Autolib), Lyon (BlueLy) et Bordeaux (BlueCub) ne peut être prétendu "écologique" (**). D'autant qu'une étude montre que ce système ne retire aucune voiture des centres-villes et, au contraire, attire à la voiture individuelle des usagers des transports publics (***)

 

Par ailleurs, une étude de l'Ademe montre que, même concernant les émissions de gaz à effet de serre, la voiture électrique n'est guère moins polluante que la voiture thermique, sauf en France ou l'électricité est majoritairement nucléaire… ce qui occasionne alors des pollutions tout aussi dramatiques (déchets radioactifs, contaminations autour des mines d'uranium et des installations nucléaires, etc) (****)

 

L'Observatoire du nucléaire dénonce les cadeaux faits aux industriels privés, à commencer par Renault et Bolloré, qui se voient littéralement offrir l'espace public sans avoir à payer de redevance, et qui bénéficient de façon totalement injustifiée de l'argent public au travers du bonus prétendu "écologique" de 6300 euros, souvent accompagné d'aides régionales pouvant aller jusqu'à 5000 euros : avec plus de 11 000 euros d'aides publiques, les voiture électriques seront bientôt offertes clé en main !

 

Enfin, l'Observatoire du nucléaire dénonce la dérive des "élites" du parti prétendu écologiste EELV, dont les députés ont voté la loi sur les bornes de recharge et soutiennent de fait les lobbies de l'automobile et du nucléaire, le député François-Michel Lambert s'étant carrément mué en VRP de la Renault Zoé (*****): comment expliquer cette curieuse trahison des engagements écologistes ?

 

 

(*) Renault Zoé : http://www.jdp-pub.org/RENAULT-ZOE-Internet.html

Bolloré Bluecar : http://www.jdp-pub.org/BOLLORE-BLUE-CAR-Internet.html

Mitsubishi : http://www.jdp-pub.org/MITSUBISHI-Internet.html

Nissan Leaf : http://www.jdp-pub.org/NISSAN_LEAF-Internet.html

Opel Ampera : http://www.jdp-pub.org/OPEL-AMPERA-Internet.html

Citroën C-Zéro http://www.jdp-pub.org/CITROEN-C-ZERO.html

(**) BlueCub : http://www.jdp-pub.org/BLUECUB-Internet.html

(***) http://transports.blog.lemonde.fr/2013/03/26/on-a-rate-lobjectif-autolib-ne-supprime-pas-de-voitures  

(****) http://www.lepoint.fr/auto-addict/strategie/pas-propre-ma-voiture-electrique-04-12-2013-1764912_659.php

(*****) http://www.fmlambert.fr/search/?keyword=zoé

 


Observatoire du nucléaire - Communiqué - Jeudi 3 avril 2014

 

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L'Observatoire du nucléaire
contraint BLUECUB à
modifier ses publicités

- La voiture électrique pollue en effet autant que la voiture thermique
- Les BLUECAR de M. Bolloré sont coupables de graves pollutions

AFP - Sud-Ouest - FranceBleu - Rue89 - France3 - ActuEnvir - Rue89 (Tribune)

 

BLUECUB sommée de rectifier ses publicités :
http://www.jdp-pub.org/BLUECUB-Internet.html
 

Décision publiée mardi 2 avril 2014

C'est une nouvelle victoire de l'Observatoire du nucléaire sur la communication trompeuse des lobbies de la voiture et du nucléaire, lesquels tentent de faire passer pour "écologiques" les véhicules électriques, que l'on peut aussi désigner en France par le terme "véhicules nucléaires" dans la mesure où 75% de l'électricité est hélas produite par des installations atomiques.

Après avoir contraint Renault, Peugeot, Nissan, Mitsubishi, Opel et Bolloré de rectifier les publicités pour leurs modèles électriques respectifs (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observ-contre-voitelec.htm ), c'est-à-dire à retirer les mentions "véhicule propre", "voiture verte", "automobile écologique", l'Observatoire du nucléaire vient de remporter une nouvelle victoire.

Cette fois-ci, la société prise la main dans le sac est BLUECUB, propriété de l'entreprise polluante Bolloré, installée en force dans la Communauté urbaine de Bordeaux avec la complicité active de MM Feltesse (CUB) et Juppé (Bordeaux) qui offrent l'espace public à cet entrepreneur privé (et pollueur).

Saisi par l'Observatoire du nucléaire, le Jury de déontologie publicitaire (JDP, qui dépend de l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) a reconnu que les publicités de BLUECUB sont trompeuses en prétendant proposer un service "écologique". (cf http://www.jdp-pub.org/BLUECUB-Internet.html )

En effet, l'Observatoire du nucléaire rappelle qu'un véhicule, électrique ou non, n'est JAMAIS "propre" ou "écologique", et ce pour quatre raisons principales :

- la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l'énergie dont l'extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l'environnement.

- tout véhicule motorisé utilise des éléments fortement polluants comme les pneus et les batteries.

- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu'il arrive en fin de vie.

- l'énergie utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution, notamment lorsqu'il s'agit d'électricité nucléaire : la voiture électrique est alors co-responsable de pollutions radioactives, de la production de déchets nucléaires, des contaminations causées par les mines d'uranium, etc.

L'Observatoire du nucléaire rappelle par ailleurs que, pour ses batteries lithium métal polymère, Bolloré exploite des gisements de lithium dans divers pays dont l'environnement est alors gravement pollué, en particulier en Bolivie, au détriment de la santé de populations locales ancestrales.

Enfin, l'Observatoire du nucléaire signale que les batteries des Bluecar de M. Bolloré doivent être constamment maintenues à la température de 80°, ce qui entraîne une forte consommation d'électricité même lorsque les batteries sont pleines. Enfin, ces batteries semblent avoir une fâcheuse tendance à exploser et causer de dangereux incendies, même si ces derniers sont pour le moment attribués à la bien pratique "insécurité" (cf http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=27162 ).

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Rappels importants :

1) L'Observatoire du nucléaire ne fait en aucun cas la promotion de la voiture thermique (essence ou diesel) qui est elle-même une calamité environnementale. Il s'agit par contre de contester le fait que la voiture électrique soit "propre", "écologique", ou "moins polluante que la voiture thermique".

2) L'Observatoire du nucléaire n'entend pas "interdire" de se déplacer en automobile (ce qui doit cependant être le cas seulement lorsqu'on ne peut pas faire autrement), il conteste le fait de prétendre que ce genre de déplacement est "écologique" alors qu'il est en réalité très polluant.

 


Observatoire du nucléaire - Communiqué du 8 novembre 2013

 

Voiture électrique : une nouvelle victoire de
l'Observatoire du nucléaire qui obtient enfin
la reddition du pollueur et menteur Bolloré !

Mais Bolloré reste coupable d'allégations "écologiques" injustifiées en faveur de sa Bluecar

 

Après trois mois et demi d'enfermement dans le déni et le mensonge, la société Bolloré vient enfin de retirer, ce vendredi 8 novembre 2013, la mention "propre" du site web publicitaire qu'elle consacre à sa voiture électrique Bluecar, utilisée d'ailleurs par Autolib (Paris), BlueLy (Lyon) ou BlueCub (Bordeaux).
Cf http://www.bluecar.fr/fr/pages-presentation-voiture/default.aspx
Comparer avec : http://blue.car.bollore.free.fr


Pour mémoire, le 17 juin 2013, l'Observatoire du nucléaire a saisi le Jury de déontologie publicitaire concernant les allégations publicitaires des principaux constructeurs de voitures électriques, lesquelles étaient abusivement présentées comme "propres", "vertes" ou "écologiques". Tout comme Renault, Citroën, Opel ou Nissan, la société Bolloré a été amenée à s'engager à modifier ses publicités et, en l'occurrence, à retirer la mention "propre".

C'est en effet par écrit, daté du 24 juillet 2013, que la société Bolloré s'est engagée par ces termes : "Afin de ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur, nous consentons à retirer le mot "propre" de notre publicité." (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observatoire-bollore-bluecar.jpg )
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Or, plusieurs mois après cet engagement écrit, et contrairement aux autres constructeurs qui ont immédiatement rectifié leurs publicités, la société Bolloré n'a pas tenu parole, poussant l'Observatoire du nucléaire à saisir à nouveau le Jury de déontologie publicitaire mais aussi à mettre en ligne début novembre une page web dénonçant ce scandale : http://blue.car.bollore.free.fr  

C'est assurément suite à cette nouvelle offensive que, le vendredi 8 novembre 2013, la société Bolloré a enfin retiré de son site web la mention "propre" qui désignait abusivement la Bluecar.

Il est intéressant de noter que Bolloré a effectué cette rectification sans en informer l'Observatoire du nucléaire : des personnes suspicieuses pourraient en déduire que l'objectif de cette manoeuvre discrète pourrait être d'attaquer ensuite l'Observatoire du nucléaire pour "diffamation", ses accusations n'étant plus d'actualité. Il faut en effet savoir que Bolloré est coutumier des procédures visant à faire taire les critiques émises à son encontre (cf http://www.bastamag.net/article3402.html )

Toutefois, tout en prenant acte de la reddition justifiée de Bolloré, l'Observatoire du nucléaire note que les publicités concernant la Bluecar comportent toujours des allégations "écologiques" parfaitement injustifiées : ainsi, il est prétendu que la Bluecar "ne consomme aucun combustible fossile, ne provoque aucune pollution directe et contribue ainsi à préserver notre environnement." Or :

- si elle ne brûle pas d'hydrocarbures comme carburant, la Bluecar en consomme lors de sa fabrication.
- le subterfuge que constitue l'utilisation de la formule "aucune pollution directe" ne saurait dédouaner la Bluecar de la pollution due en particulier aux pneus et aux batteries.
- le subterfuge que constitue l'utilisation de la formule "aucune pollution directe" ne saurait faire oublier que l'extraction du lithium contenu dans la fameuse batterie LMP (Lithium Métal Polymère) de Bolloré est directement responsable de graves pollutions, et que c'est aussi le cas en cas d'incendie et en fin de vie. Or, Bolloré va jusqu'à prétendre que cette batterie est "uniquement composée de matériaux non polluants" et "ne représente aucun danger pour l'environnement" (cf http://www.bluecar.fr/fr/pages-innovation/batterie-lmp.aspx )

Qui plus est, lorsque la Bluecar est en position de rechargement de ses batteries, elle utilise de l'électricité qui, au même moment, est produite par des installations terriblement polluantes (en particulier les centrales nucléaires, dont provient 80% de l'électricité utilisée en France). La pollution est alors encore plus "directe"...

En conséquence, tout en notant que Bolloré a enfin cessé de prétendre que la Bluecar était "propre", l'Observatoire du nucléaire continue son offensive et, par exemple, va à nouveau saisir le Jury de déontologie publicitaire par rapport aux autres allégations injustifiées décrites ci-dessus.

 


 

Observatoire du nucléaire - Communiqué - Vendredi 25 octobre 2013

 

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Voiture électrique : l'Observatoire du nucléaire
ajoute Nissan et Mitsubishi à son palmarès !


- Le vil pollueur Bolloré continue de mentir effrontément...
- L'Agence France PRESQUE a failli informer correctement...




La voiture électrique est souvent prétendue "propre", "verte", ou "écologique", ce qui est faux de façon générale . et encore plus lorsque le rechargement des batteries par l'électricité d'origine nucléaire est présenté comme vertueux ! (*)

C'est pour cela que l'Observatoire du nucléaire, en saisissant le Jury de déontologie publicitaire, a contraint Renault, Citroën, Opel et Bolloré à reconnaître leurs torts et à rectifier leurs publicités mensongères ou trompeuses (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observ-contre-voitelec.htm ).

Nissan ayant pour sa part obtenu un délai en assurant ne pas avoir reçu à temps les documents de la procédure, l'Observatoire du nucléaire en a profité pour faire citer aussi Mitsubishi qui était passé entre les mailles du radar.

L'Observatoire du nucléaire peut aujourd'hui se féliciter d'avoir aussi ramené à la raison ces deux constructeurs japonais qui, en pleine catastrophe de Fukushima, devraient savoir mieux que quiconque qu'une voiture électrique rechargée à l'électricité nucléaire (80% de la production française) est encore plus polluante que tout autre modèle.

Désormais, Mitsubishi "admet qu'un véhicule électrique ne peut être regardé comme n'ayant aucun impact sur l'environnement." (**)

Pour sa part, Nissan a fait savoir que "cette publicité a échappé à la vigilance de ses services en charge du respect des règles déontologiques" (***). Il apparaît que les services en question ont réussi à remettre la main sur la publicité qui s'était échappée, et à la rectifier.

L'Observatoire du nucléaire doit cependant faire savoir que le pollueur Bolloré est aussi un gros menteur puisqu'il continue à prétendre que son modèle Leaf est un "véhicule propre", mention qu'il s'était pourtant lui-même engagé à retirer "afin de ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur" (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observatoire-bollore-bluecar.jpg )

Par malchance, l'AFP (Agence France PRESQUE) a omis de faire connaître le succès de l'Observatoire du nucléaire, et surtout l'engagement pris et bafoué par Bolloré. Et comme la plupart des médias se contentent de reprendre ce que publie l'Agence France Presque, l'opinion publique a presque été informée.

Le mensonge et la confusion sont donc de mise, Bolloré étant il est vrai encouragé dans cette voie sans issue par l'inénarrable François Hollande : ce dernier a apporté sa caution élyséenne en visitant le 20 septembre l'usine polluante de batteries polluantes du menteur Bolloré, qui plus est en la faisant passer pour un exemple de démarche écologique, le tout étant abondamment couvert par l'Agence France Presque qui avait retrouvé son clavier.



(*) L'Observatoire du nucléaire a développé toutes les explications nécessaires sur son site web :
http://observ.nucleaire.free.fr/observ-contre-voitelec.htm  
(**) http://www.jdp-pub.org/MITSUBISHI-Internet.html  
(***) http://www.jdp-pub.org/NISSAN_LEAF-Internet.html  

 


Observatoire du nucléaire - Communiqué du jeudi 19 septembre 2013

 

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A la veille de la visite de l'usine Bolloré par M. Hollande

 

Officiel : les constructeurs automobiles avouent
que la VOITURE ELECTRIQUE est POLLUANTE

 

Renault, Citroën, Bolloré, Opel et Nissan corrigent leurs publicités

 

 

Mis en cause par l'Observatoire du nucléaire, qui les a assignés devant le Jury de déontologie publicitaire, les principaux constructeurs automobiles ont été obligés de reconnaître que leurs voitures électriques sont polluantes et ils ont en conséquence corrigé leurs publicités (*).

 

Ce jeudi 19 septembre 2013, le Jury de déontologie publicitaire a mis en ligne ses décisions (cf http://www.jdp-pub.org ) concernant Renault (modèle ZOE), Citroën (modèle C-zéro), Opel (modèle Amperra) et Bolloré (modèle Bluecar).

 

Nissan (modèle Leaf) a obtenu un délai jusqu'à début octobre (et comparaîtra en même temps que Mitsubishi, modèle I-Miev) mais a aussi reconnu ses torts et rectifié ses publicités.

 

Avant même l'audience, les constructeurs avaient reconnu la pertinence des accusations portées par l'Observatoire du nucléaire et rectifié leurs publicités : ils n'ont effectivement pu que reconnaître que la voiture électrique n'est ni "propre", ni "écologique", ni "verte", etc

 

En particulier, il n'est pas acceptable de prétendre que la voiture électrique serait "propre"... parce que ses batteries seraient rechargées avec de l'électricité d'origine nucléaire : cette électricité, et donc les voitures qui l'utilisent, est coupable de toutes les tares et graves pollutions de l'industrie de l'atome, des mines d'uranium aux déchets radioactifs, sans oublier les catastrophes comme celle de Fukushima.

 

 

De toute façon, l'Observatoire du nucléaire rappelle qu'un véhicule, électrique ou non, n'est JAMAIS "propre" ou "écologique", et ce pour quatre raisons principales :

- la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l'énergie dont l'extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l'environnement.

- tout véhicule motorisé utilise des pièces et éléments extrêmement polluants, en particulier les pneus et les batteries.

- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu'il arrive en fin de vie.

- enfin, la source d'énergie - en particulier électricité et essence - utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution.

 

 

L'Observatoire du nucléaire dénonce les promoteurs de la fumeuse "transition énergétique" dont le but principal, de toute évidence, est de continuer les gaspillages d'énergie et de matières premières en tentant de relancer, par des investissements insensés et sous prétexte de croissance prétendue "verte", des industries moribondes comme le nucléaire et l'automobile.

 

La visite demain du Président de la République dans l'usine Bolloré de batteries pour voitures électriques est l'illustration parfaite de cette fuite en avant absurde. M. Hollande ferait bien de prendre acte de la démonstration magistrale apportée par l'Observatoire du nucléaire : qu'elle soit produite par Bolloré ou tout autre constructeur, la voiture électrique est polluante.

 

 

(*) Aveux des constructeurs :

 

 

Renault : "La mention du caractère écologique du véhicule électrique ZOE sans aucune relativisation est, en effet, contraire aux engagements que nous avons pris (...) en signant la charte pour une communication responsable. Nous avons en conséquence apporté les modifications nécessaires, dès réception de votre courrier." : LIEN

Citroën : "Cette page concernant la C-Zéro (...) intègre effectivement des termes contraires à la SNDD (stratégie nationale du développement durable) (...) J'ai donc fait procéder immédiatement à la correction de cette page dès réception de votre courrier..." : LIEN

Opel - General Motors : "La communication sur l'Opel Ampera à laquelle vous vous référez (...) est en effet inexacte et maladroite aussi, à réception de votre courrier, nous l'avons immédiatement corrigée..." : LIEN

Bollore fait pour sa part preuve d'une réelle mauvaise foi en tentant de justifier ses allégations concernant le caractère prétendu "propre" de sa Bluecar, mais "consent" quand même à revenir à la raison : "Néanmoins, afin de ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur, nous consentons à retirer le mot "propre" de notre publicité..." : LIEN

Nissan a aussi fini par rectifier son site Internet consacré au modèle électrique Leaf , cessant d'affirmer de façon sidérante que ce véhicule "n'a AUCUN impact sur l'environnement".  LIEN

 


Rappel :

 

Observatoire du nucléaire
Communiqué du 26 août 2013

Mise à jour le 3 septembre avec la capitulation de Nissan

 

Quintuple victoire de l'Observatoire du nucléaire sur
l'industrie de la voiture électrique… et nucléaire

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- Non, la voiture électrique n'est pas "propre" ni "écologique". Oui, elle est polluante... en particulier lorsqu'elle est rechargée en France avec des centrales nucléaires

 

- Avant l'audience du 6 septembre 2013 du Jury de déontologie publicitaire, saisi par l'Observatoire du nucléaire, Renault, Citroën, Bollore, Nissan et Opel avouent leurs fautes et rectifient leurs publicités.

 

 

L'Observatoire du nucléaire est d'ores et déjà assuré de remporter, vendredi 6 septembre 2013, une victoire fracassante sur la désinformation opérée par les industriels de la voiture électrique… et nucléaire.

En effet, convoqués par le Jury de déontologie publicitaire sur saisine de l'Observatoire du nucléaire, les industriels Renault, Citroën, Bollore, Opel et Nissan ont reconnu leurs torts avant même l'audience et ont immédiatement rectifié leurs publicités :

 

Renault : "La mention du caractère écologique du véhicule électrique ZOE sans aucune relativisation est, en effet, contraire aux engagements que nous avons pris (…) en signant la charte pour une communication responsable. Nous avons en conséquence apporté les modifications nécessaires, dès réception de votre courrier…" : LIEN

Citroën : "Cette page (…) intègre effectivement des termes contraires à la SNDD (stratégie nationale du développement durable) (…) J'ai donc fait procéder immédiatement à la correction de cette page dès réception de votre courrier." : LIEN

Opel - General motors : "La communication sur l'Opel Ampera à laquelle vous vous référez (…) est en effet inexacte et maladroite aussi, à réception de votre courrier, nous l'avons immédiatement corrigée" : LIEN

Bollore fait pour sa part preuve d'une réelle mauvaise foi en tentant de justifier ses allégations concernant le caractère prétendu "propre" de sa Bluecar, mais fini quand même par revenir à la raison : "Néanmoins, afin de ne pas créer de confusion dans l'esprit du consommateur, nous consentons à retirer le mot "propre" de notre publicité" : LIEN

Nissan, muette dans un premier temps, a finalement répondu aux interpellation sur Twitter ( LIEN ) et rectifié sa publicité consacrée au modèle électrique Leaf qui affirmait de façon sidérante que ce véhicule "n'a AUCUN impact sur l'environnement". Aujourd'hui, la page en question prétend "seulement" que la Leaf "n'a aucune émission polluante (à l’utilisation)", ce qui est moins grave mais reste contestable (cf plus bas).

 

L'Observatoire du nucléaire rappelle donc qu'un véhicule, électrique ou non, n'est JAMAIS "propre" ou "écologique", et ce pour quatre raisons principales :

- la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l'énergie dont l'extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l'environnement.

- tout véhicule motorisé utilise des pièces et éléments extrêmement polluants, en particulier les pneus et les batteries.

- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu'il arrive en fin de vie.

- enfin, l'énergie utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution.

 

Ce dernier point est bien connu lorsqu'il s'agit d'un véhicule thermique utilisant un carburant issu du pétrole ou du gaz, mais c'est aussi le cas pour un véhicule fonctionnant à l'électricité, par exemple lorsque cette dernière est produite par des centrales nucléaires car celles-ci occasionnent d'importants rejets radioactifs et chimiques dans leur environnement et produisent des déchets radioactifs qui vont rester dangereux pendant des millénaires.

L'industrie de l'atome est d'ailleurs responsable de nombreuses autres pollutions tout au long de sa chaine, de la mine d'uranium au stockage des déchets radioactifs. Il est de fait dérisoire de prétendre, comme c'est trop souvent le cas, que c'est en France que les véhicules électriques sont "les plus propres" du fait que l'électricité y est à 75% d'origine nucléaire.

D'autre part, c'est avec mauvaise foi que des constructeurs communiquent sur le fait que les voitures électriques n'occasionnent aucun rejet "en fonctionnement", ou "à l'utilisation" : ces rejets ont en effet eu lieu au préalable lors de la production de l'électricité : la voiture électrique ne fait finalement que déplacer la pollution dans le temps et dans l'espace, mais elle ne la réduit absolument pas.

La collusion entre les industriels de l'automobile et ceux de l'atome se concrétise par ailleurs autour du projet de compteur "intelligent" Linky, véritable cheval de Troie qui doit être installé massivement en France chez les citoyens pour leur faire consommer plus d'électricité, pour installer un parc de voiture électriques rechargées par les centrales nucléaires, mais aussi pour recueillir sur la population d'innombrables informations qui seront utilisées à des fins commerciales puis policières. L'Observatoire du nucléaire reviendra sous peu sur ce dossier crucial.

 


Observatoire du nucléaire