Découvrez le nouveau site

Le bisphénol S serait aussi toxique que le bisphénol A

Agathe Mayer
Par Agathe Mayer
Agathe Mayer, journaliste avec une appétence pour les sujets nutrition et sexo.
Voir plus
Le bisphénol S serait aussi toxique que le bisphénol A, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale les Actes de l'Académie des Sciences américaine (PNAS). Pourtant, cette substance chimique a remplacé le bisphénol A.
Le bisphénol S serait aussi toxique que le bisphénol A

On se croyait à l’abri des perturbateurs endocriniens avec l’interdiction du bisphénol A, pourtant une nouvelle étude canadienne révèle que le bisphénol S (BPS) serait aussi dangereux que le A.

Canettes, bouteilles en plastiques, boites de conserve… En France, depuis 1er janvier 2015, le bisphénol A (BPA) est interdit dans tous les contenants alimentaires et les tickets de caisse. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale contre les perturbateurs endocriniens adoptée le 29 avril 2014, un programme qui tend à diminuer l’exposition de la population et de l’environnement à ces substances dangereuses pour la santé.

Il a été progressivement remplacé par une autre substance chimique le bisphénol S (BPS). Pourtant cette substance ne semble pas être sans danger.

Les chercheurs de l’Université de Calgary (Canada) ont exposé des embryons de poissons zèbre à des concentrations de produits chimiques présents dans leur environnement naturel, en particuliers le bisphénol S (BPS). Le poisson zèbre est utilisé en laboratoire car 80% de ses gènes sont similaires à ceux des humains et que leur modèle de développement embryonnaire du cerveau est proche à celui des hommes.

Les résultats de l’étude révèlent que le BPS a modifié le développement du cerveau des poissons zèbres. Les poissons exposés à cette substance chimique ont vu leur nombre de neurones augmenter de 240%. Une modification cérébrale qui génèrerait l’hyperactivité.

«Tout le monde pensait que l’interdiction du bisphénol A était une grande victoire», a expliqué le Dr Deborah Kurrasch, chercheuse à l’Université de Calgary. «Mais, il faudrait un sursaut afin d’enlever tous les bisphénols de nos biens de consommations», conclut -telle. «D’autant plus que les résultats ont été observés à des doses très faibles de BPS».

A lire aussi:

Fausse couche : le bisphénol A augmente le risque Bisphénol A : découverte de nouveaux effets sur le métabolisme Bisphénol A : vraiment dangereux pour les testicules ?
Certifié par : Certifié par acpm Certifié par digital ad trust Certifié par cim internet
© Topsante.com - Tous droits réservés