NON À LA PRÉSENCE POLICIÈRE SUR LE CAMPUS DE GRENOBLE ET PARTOUT EN FRANCE

NON À LA PRÉSENCE POLICIÈRE SUR LE CAMPUS DE GRENOBLE ET PARTOUT EN FRANCE

Lancée le
16 mai 2018
Adressée à
Présidence de l'Université
Signatures : 1 063Prochain objectif : 1 500
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par PERSONNELS DE L'UNIVERSITÉ GRENOBLE ALPES

PERSONNELS DES UNIVERSITÉS ; ADMINISTRATIF·VE·S , ENSEIGNANT·E·S OU CHERCHEURS·EUSES, NOUS NOUS MOBILISONS CONTRE LA PRÉSENCE POLICIÈRE SUR LE CAMPUS GRENOBLOIS ET PARTOUT EN FRANCE

QUE SE PASSE-T-IL SUR LE CAMPUS GRENOBLOIS ?


Le 7 mai 2018 des policiers sont intervenus devant la galerie des amphithéâtres sur le campus de Saint-Martin-d’Hères et s’en sont pris aux étudiant·e·s et aux membres du personnel de l’Université Grenoble Alpes. Les forces de l’ordre ont pris pour cible toutes les personnes sur place, qu’elles soient mobilisées ou non, en grève ou non, pour ou contre la loi ORE. Des collègues ont été choqué·e·s par la violence physique, en l'occurrence un déploiement de matraquages et d’usages de gaz lacrymogène sur des personnes désarmées, ainsi que par la violence symbolique sous la forme d'insultes nombreuses à l’encontre des personnes présentes.
Nous rappelons le caractère intolérable de l’exercice d’une telle force, en particulier à l’encontre des personnes qui font partie de notre communauté universitaire, quelles que soient leurs opinions et leurs positions politiques.
La présence policière augmente très fortement les tensions et nous place toutes et tous dans une grande insécurité :

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22 mars 2018  les forces de l’ordre interviennent sans sommation contre des manifestant.e.s lors d’un colloque, dont une majorité d’étudiant.e.s, trois personnes sont transportées à l’hôpital par les pompiers

9 avril 2018 une dizaine de camions de CRS sont sur le campus, des policiers interviennent devant le bâtiment Weil pour empêcher un comité de mobilisation

23 avril 2018 une intervention policière devant le DLST entraîne plusieurs étudiant.e.s blessé·e·s. Une collègue, ex-directrice du DLST, a une côté fêlée par une matraque lors de cette intervention

26 avril 2018 une intervention policière a lieu devant le bâtiment des Alpilles, des étudiant·e·s en grève et par ailleurs désarmé.e.s, sont à nouveau matraqué.e.s

3 mai 2018 une dizaine de cars de CRS sont en stationnement à proximité des bâtiments où se tiennent des examens

7 mai 2018 des policiers interviennent devant la galerie des amphithéâtres, matraquant et usant de gaz lacrymogènes contre des étudiant.e.s et collègues, mobilisé.e.s ou non, entraînant l’évacuation de trois étudiant.e.s à l’hôpital.

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Nous ne supportons plus la situation de déni dans laquelle nous enferme la communication institutionnelle et médiatique, qui soit ne dit pas un mot de la situation, soit la présente de manière complètement biaisée.


Nous, personnels des universités, administratifs·ves, enseignant·e·s ou chercheur·e·s, demandons la fin des violences policières et le retrait immédiat des forces policières qui n’ont rien à faire sur notre campus.

Que vous soyez pour ou contre la mobilisation loi ORE

NON, la violence n’est pas celle des étudiant.e.s mobilisé.e.s mais des forces de l’ordre qui, à plusieurs reprises, ont précisément usé de violences à l’encontre des étudiant·e·s et personnels, qu’elles soient mobilisé·e·s ou non.

Qu'en est-il de la franchise universitaire, garante pour nous toutes et tous depuis le Moyen Âge de notre indépendance critique face à tous les pouvoirs, et de la quiétude des débats, y compris les plus polémiques ?


Quel signal la société envoie-t-elle à la jeune génération qui ose formuler des revendications d’égalité, de démocratie, d’éducation pour tou·te·s, pour le respect des choix d’études réels de chaque nouvelle et nouveau bachelier·e ? Répondre par la force et la violence revient à un déni de leurs revendications et des valeurs qu’ils et elles portent.

Ce déni est aussi celui de nos revendications en tant que personnels, qui partageons l’idéal d’une université démocratique, ouverte à tou·te·s, respectant les vœux réels d’étude de toutes et tous, et ceci tout au long de la vie ; d'une université indépendante des intérêts particuliers et privés, au service de l’intérêt général et de savoirs critiques, en prise avec les questions sociales.


Une plateforme de diffusion-discussion a été créée : https://framalistes.org/sympa/subscribe/crs-hors-du-campus


STOP À LA PRÉSENCE POLICIÈRE SUR LE CAMPUS À GRENOBLE ET PARTOUT EN FRANCE

 

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