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Fondamental

Classement Shanghai : 20 universités françaises parmi les meilleures du monde

Le classement de Shanghai, publié mardi 15 août 2017, note les universités en fonction du nombre de prix obtenus et d'études publiées par leurs chercheurs.

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Un professeur de l'université Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie (UPMC) serre la main d'un étudiant lors de la cérémonie de remise de son doctorat, le 13 juin 2009 à Paris.

Un professeur de l'université Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie (UPMC) serre la main d'un étudiant lors de la cérémonie de remise de son doctorat, le 13 juin 2009 à Paris.

©MIGUEL MEDINA / AFP

RECHERCHE. Une fois de plus, le classement annuel des meilleures universités du monde, publié mardi 15 août 2017, met d'abord à l'honneur celles situées sur le territoire américain. Et pour cause, 16 d'entre elles occupent les 20 premières places du classement. Le podium est ainsi tenu par l'indéboulonnable université de Harvard qui, pour la 15e année consécutive, caracole en tête du classement, suivi par l'université de Stanford puis par l'université britannique de Cambridge qui gagne ici une précieuse place au classement.

Un classement international où la France n'a pas à pâlir

Le top 500 de ce classement est composé de 164 universités du continent américain. Hors États-Unis, la meilleure université d'Amérique du Nord est celle de Toronto qui se classe à la 23è position. En Europe, où 198 établissement sont classés, celui qui obtient la meilleure note est l'École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse. La première université asiatique de ce classement est celle de Tokyo qui occupe le 24e rang mondial. L'année dernière marquait par ailleurs l'entrée d'universités chinoises dans les cent premières du classement de Shanghai. L'université de Tsinghua gagne cette année dix places et arrive 48e, et Pékin conserve sa 71e place. Côté Moyen-Orient, c'est l'Institut de technologie Technion qui se classe le pus haut à la 93e place. Enfin, sur le continent africain, c'est l'université de Witwatersrand, en Afrique du Sud, qui obtient le meilleur score, se occupant la tranche 201 - 300 de ce classement dans lequel apparaissent 6 universités africaines (5 en Afrique du Sud et l'université du Caire en Égypte).

Les trois meilleures universités françaises d'après ce classement sont l'université Pierre et Marie Curie (Paris 6) qui se classe au 40e rang mondial, suivi de l'université de Paris-Sud (41 place), puis l'Ecole Normale Supérieure de Paris (69è place). Par rapport au classement de l'année dernière, l'université Pierre et Marie Curie (40e) perd une place, Paris-Sud (41e) en gagne cinq, et l'Ecole normale supérieure (69e) en gagne 18.

Un classement fiable mais biaisé ?

Ce classement, créé en 2003 et réalisé par le cabinet Shanghai Ranking Consultancy, distingue 500 établissements d'enseignement supérieur dans le monde. Il prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline et le nombre de publications dans les prestigieux magazines américains "Nature" et "Science". Si le cabinet décrit ce classement comme "le plus fiable", ces critères restent dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.

FRANCE. Pour Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, "cette stabilité d’ensemble combinée à des progressions individuelles significatives témoigne de la solidité de la position des universités françaises, qui sont su s’affirmer face à une concurrence internationale devenue de plus en plus forte au cours des dix dernières années" a-t-elle déclaré dans un mail envoyé aux rédactions. Deux établissements qui figuraient dans le top 400 progressent et entrent dans le top 300, souligne le ministère dans un communiqué : l'université de Montpellier et l'Ecole normale supérieure de Lyon. En revanche, l'université Paris Sorbonne et l'université Versailles Saint Quentin, entrées dans le top 500 en 2016, n'y figurent plus. Selon le ministère, il est nécessaire que les classements internationaux "puissent refléter fidèlement la nouvelle organisation de l'enseignement supérieur français". "Ainsi, les grandes universités de recherche qui émergent actuellement à partir de regroupements universitaires [ndlr : telles que l'université Paris Saclay] ne figurent pas dans l'immense majorité des classements, à la différence de leurs membres".

 

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