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Un tiers des femmes qui ont donné la vie en 2015 en Belgique était en surpoids ou obèse

Plus d’un tiers (35%) des femmes qui ont accouché en Belgique en 2015 étaient en surpoids ou obèses, ressort-il du quatrième rapport Euro-Peristat, sur la santé maternelle et périnatale en Europe, publié lundi. Des taux «nettement supérieurs» ont néanmoins été relevés dans d’autres pays, souligne l’école de santé publique de l’Université libre de Bruxelles (ULB), qui coordonne l’étude en Belgique.

Le rapport rassemble les statistiques de 31 pays sur la santé périnatale en 2015 et évalue dix indicateurs centraux ainsi que deux «recommandés": l’indice de masse corporelle (IMC) et le tabagisme. La Belgique n’a pas fourni d’informations pour le dernier.

Seuls 12 pays sur 31 ont transmis des données sur l’IMC des mères. En Belgique, 59,1% des femmes qui ont donné la vie en 2015 affichaient un indice normal tandis que 35% étaient soit en surpoids (22,8%), soit obèses (12,7%). Des chiffres plutôt impressionnants, bien que d’autres pays révèlent des taux nettement supérieurs, souligne l’école de santé de l’ULB. Au Royaume-Uni, la proportion de femmes obèses ou en surpoids qui ont accouché dépasse les 50%.

Du côté des césariennes, le tableau est plus brillant: avec une césarienne seulement pour cinq naissances en 2015, la Belgique affiche un des taux les plus faibles des pays sondés (21,3%). En Italie par exemple, ce taux est de 35,4%. Toutefois, ce nombre a augmenté dans le Royaume par rapport à la dernière étude: en 2010, il atteignait 20,3%.

La tranche d’âge des femmes qui accouchent en Belgique est également considérée comme «bonne": elles ne sont ni particulièrement jeunes, ni âgées. Les accouchements d’adolescentes représentaient 1,7% des naissances et 18% des bébés nés en 2015 avaient une mère âgée de plus de 35 ans.

Enfin, la Belgique présente des taux de gémellité et de prématurité élevés. Le premier est toutefois en baisse par rapport à 2010 et l’école de santé publique recommande d’attendre pour observer l’évolution. Pour le second, «il n’est pas clair s’il s’agit d’une fluctuation aléatoire ou d’une réelle tendance».

Ce quatrième rapport traite pour la première fois les données belges pour l’ensemble du pays. Dans le précédent, les trois régions étaient séparées.

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