Hommage à Michel Piccoli : voici les films à voir sur les chaînes de télé ou à la demande

Après l’annonce de la mort de l’acteur, survenue à l’âge de 94 ans, Arte, France Télévisions, MyCanal ou OCS ont mis à leur programme plusieurs de ses films, comme “Les choses de la vie”, “Le Mépris” ou “La belle noiseuse”.

Publié le 20 mai 2020 à 11h00

Mis à jour le 08 décembre 2020 à 00h21

En streaming gratuit

Sur arte.tv, jusqu’au 13 octobre : La belle noiseuse, de Jacques Rivette (1991)
En six jours et quatre heures de film, un peintre, Frenhofer (Piccoli), va tenter de traverser les apparences et de mettre sur sa toile non les formes exquises de Marianne (Béart), mais son secret. Tout l'art de Rivette consiste à nous faire participer à ce lent voyage du corps vers l'âme.
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Sur france.tv, jusqu’au 14 septembre, Tout va bien on s'en va, de Claude Mouriéras (2000)
Miou-Miou, Sandrine Kiberlain et Natacha Régnier ensemble, on ne saurait imaginer trio d'actrices plus alléchant. Mais leurs emplois respectifs (la sœur aînée bobo, la BCBG, la cadette rebelle) sont trop stéréotypés. Piccoli, lui, fait ce qu'il peut pour alléger son rôle de père indigne et malade…
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A la demande sur OCS

Le Mépris, de Jean-Luc Godard (1963)
Double histoire d'un film qui se fait et d'un couple qui se défait à Capri. Godard s'inspire d'Alberto Moravia. La perruque brune de Bardot, la musique de Delerue, la voix de Piccoli : chef-d'œuvre.
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La Poudre d’escampette, de Philippe de Broca (1971)
Savoureuse parodie d’Un taxi pour Tobrouk (Denys de La Patellière, 1961), film de guerre viril à grand succès. Dabadie et de Broca ont reconsidéré avec beaucoup d'humour les clichés de l'héroïsme. Interprétation au poil.
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Espion, lève-toi, d’Yves Boisset (1982)
Yves Boisset, ce n'est jamais de la dentelle de Bruges. Ici, l'action se passe à Zurich, le « personnage » le plus inquiétant, glaçant, de ce film d'espionnage entortillé, aux dialogues trop explicatifs. Mais regardable, car Boisset s'applique sur l'ambiance.
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A la demande sur MyCanal

Des enfants gâtés, de Bertrand Tavernier (1977)
Une chronique drôle-amère qui mêle deux thèmes fétiches de Tavernier : le combat collectif et le courage des femmes. D'autant que ce témoignage documentaire sur l'urbanisation du Paris des années 1970 et les problèmes de logement reste d'une totale actualité.
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L’extravagant Monsieur Piccoli, documentaire d’Yves Jeuland (2016)
Un portrait de l'acteur aux deux cents films et à l'exigence rare. Qui cible les années 1970, quand Piccoli était l'alter ego de Claude Sautet, Buñuel et Ferreri.
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L'Attentat, d’Yves Boisset (1972)
Yves Boisset s'inspire ici clairement de l'affaire Ben Barka. Et il est inspiré. L'enlèvement, à Paris, d'un opposant emblématique lui donne l'occasion (avec Jorge Semprun aux dialogues) d'une dénonciation efficace du pouvoir abusif.
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Les choses de la vie, de Claude Sautet (1970)
L'accident de voiture de Piccoli, au début (scène célèbre, composée de 66 plans, souvent citée par John Woo !), donne une puissance tragique à un banal dilemme (« ma femme ou ma maîtresse »). Un grand film sur la confusion des sentiments.
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Max et les Ferrailleurs, de Claude Sautet (1971)
Max, c'est Michel Piccoli, un policier amer, magnifique de rigidité. La faiblesse de Max, c'est la prostituée Lily. Romy Schneider en fait un splendide mélange de vulgarité et de douceur. La caméra chaleureuse de Sautet capte l'ambiguïté des relations humaines.
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Le Mépris, de Jean-Luc Godard (1963)
Double histoire d'un film qui se fait et d'un couple qui se défait à Capri. Godard s'inspire d'Alberto Moravia. La perruque brune de Bardot, la musique de Delerue, la voix de Piccoli : chef-d'œuvre.
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Belle de jour, de Luis Buñuel (1966)
Les après-midi au bordel d'une jeune bourgeoise mariée. Tragique et hilarant, surréaliste et prosaïque, inaltérable, Belle de jour cumule des trésors de cinéma trouble, au pouvoir d'évocation intact.
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Leonor, de Juan Luis Buñuel (1975)
En plein Moyen Age, un seigneur remarié rencontre le fantôme de sa défunte première épouse. Louable tentative : du fantastique sans les conventions du genre. A l'arrivée, plus vraiment d'ambiguïté, aucun lyrisme. Une expérience vaine et ratée.
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Themroc, de Claude Faraldo (1973)
Un peintre en bâtiment provoque la panique et se mure dans sa chambre, imité par ses voisins… Mise en pièces féroce de la société de consommation.
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Une étrange affaire, de Pierre Granier-Deferre (1981)
Dans un grand magasin, l’arrivée d’un patron tyrannique bouleverse la vie d’un employé. Sans esbroufe ni effets, un vrai malaise… Gérard Lanvin est parfait aux côtés de Michel Piccoli, étonnant gourou mystérieux et ambigu.
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Que les gros salaires lèvent le doigt, de Denys Granier-Deferre (1982)
Un patron invite son personnel à la campagne... Le suspense économique est mené par un Jean Poiret carnassier. Il est LA raison de revoir ce film inégal.
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Le Doulos, de Jean-Pierre Melville (1962)
Polar d'atmosphère où Melville faisait ses premières armes en beauté dans ce milieu qui allait lui inspirer tant de grands films noirs.
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Viva la vie, de Claude Lelouch (1983)
Un chef d'entreprise et une actrice sont kidnappés puis relâchés par des extraterrestres. Ils reviennent porteurs d'un message antinucléaire. Mais tout cela n'est peut-être qu'un rêve. Non, c'est un cauchemar : scénario à tiroirs creux, morale bêtasse, et dialogues ridicules... Gros plantage.
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Rien sur Robert, de Pascal Bonitzer (1999)
Un beau parleur en très mauvaise posture. Le spectacle se révèle d'autant plus savoureux que le petit marquis est joué par Luchini le disert.
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L'Ange noir, de Jean-Claude Brisseau (1994)
Un assassinat, l’épouse impénétrable d’un magistrat, une machination… Brisseau, dans la tradition du mélo hollywoodien, jongle audacieusement avec les clichés.
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Vous n'avez encore rien vu, de Alain Resnais (2012)
Les comédiens sont venus pour honorer un auteur de théâtre décédé : leur ami. Et voilà, soudain, qu'ils rejouent l'une de ses pièces… Superbe mise en scène, inventive, ludique. Faiblesse : l'œuvre d'Anouilh sur laquelle repose la magie de Resnais.
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Boxes, de Jane Birkin (2007)
Première réalisation de Jane Birkin, Boxes est un conte en forme de tendres règlements de comptes. Charmant, parfois agaçant.
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Jeudi 21 mai sur Paris Première

22h40 : Max et les Ferrailleurs de Claude Sautet (1971)
Max, c'est Michel Piccoli, un policier amer, magnifique de rigidité. La faiblesse de Max, c'est la prostituée Lily. Romy Schneider en fait un splendide mélange de vulgarité et de douceur. La caméra chaleureuse de Sautet capte l'ambiguïté des relations humaines.
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Dimanche 24 mai sur Arte

20h55 : Les choses de la vie, de Claude Sautet (1970)
L'accident de voiture de Piccoli, au début (scène célèbre, composée de 66 plans, souvent citée par John Woo !), donne une puissance tragique à un banal dilemme (« ma femme ou ma maîtresse »). Un grand film sur la confusion des sentiments.
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22h20 (et dès maintenant et jusqu’au 22 juin sur arte.tv) : L’extravagant Monsieur Piccoli, documentaire d’Yves Jeuland (2016)
Un portrait de l'acteur aux deux cents films et à l'exigence rare. Qui cible les années 1970, quand Piccoli était l'alter ego de Claude Sautet, Buñuel et Ferreri.
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Lundi 25 mai sur France 5

20h55 : Une étrange affaire, de Pierre Granier-Deferre (1981)
Dans un grand magasin, l’arrivée d’un patron tyrannique bouleverse la vie d’un employé. Sans esbroufe ni effets, un vrai malaise… Gérard Lanvin est parfait aux côtés de Michel Piccoli, étonnant gourou mystérieux et ambigu.
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