«L'écoféminisme vise à libérer les femmes et la nature»
La professeure française Catherine Larrère raconte un mouvement bien dans l'actualité qui pointe une double domination masculine.
Dans le sillage de la grève des femmes et des mobilisations pour le climat, il est un courant qui gagne en visibilité dans le débat public: l'écoféminisme. En pleine campagne pour les élections fédérales, le Parti socialiste vaudois s'est emparé de ce thème, notamment via l'organisation d'une table ronde à Lausanne. Invitée pour l'occasion, Catherine Larrère, philosophe et professeure émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, raconte un mouvement qui «met au cœur de sa réflexion les connexions qui existent entre la domination des hommes sur la nature et sur les femmes».