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Chérir la chair

Alors que les femmes font la grève pour obtenir l’égalité, la chercheuse de l’Université de Lausanne Stéphanie Pahud propose de donner une nouvelle place au corps et à la bienveillance.

22 juin 2019, 00:01
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sous-titré «Nos corps nous parlent», «Chairissons-n♥us!» le livre de Stéphanie Pahud et son néologisme s’intéressent au corps. En partant du constat que nous sommes tous vulnérables et interdépendants et que nos liens sociaux et notre rapport au monde ne peuvent s’en détacher. Sans moralisme et avec divers intervenants, écrivains, tatoueuse et psychologue participent à cette réflexion. Lecture politique de l’anorexie, body féminisme, et maux physiologiques d’amour, les entrées sont multiples, et la pensée stimulée.

Vous avez inventé le terme chairir. Pouvez-vous nous en parler?

Un jour, devant un impétueux magnolia, j’ai pensé «chair printemps»: l’adjectif m’est venu spontanément avec l’«ai» de la chair. Et l’idée de prolonger cette désobéissance a germé. J’ai par ailleurs eu un double coup de foudre, pour une pin-up tatouée sur un bras parisien, puis pour l’univers de la tatoueuse qui l’avait dessinée, Sunny Buick: en mai 2017, elle a ancré sur mon épaule gauche...

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