Ils ne pourront se cacher plus longtemps devant leurs écrans. Ce mercredi 21 septembre, huit personnes comparaitront devant le tribunal judiciaire de Paris : elles sont soupçonnées d'avoir écrit sur les réseaux sociaux, des messages antisémites visant April Benayoum, élue Miss Provence 2020, lors de l'élection de Miss France 2021.
La classe politique avait unanimement condamné
L'élection comme première dauphine de Miss Provence, April Benayoum, qui avait révélé que son père était d'origine israélienne, avait suscité de nombreux commentaires antisémites sur Twitter, déclenchant de vives réactions de la classe politique. A la suite de la diffusion de ces messages, une enquête pour "injures à caractère raciste et provocation à la haine raciale" avait été ouverte en décembre dernier.
C'est la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) qui a été chargée de l'enquête et devra identifier les auteurs des messages incriminés. April Benayoum a regretté auprès du quotidien La Provence "qu'on en soit encore là en 2020, il faut se mobiliser pour que cela s'arrête". "Je n'ai pas cherché à provoquer qui que ce soit, la France est un pays cosmopolite, les Miss viennent d’origines différentes, de cultures différentes, de régions différentes et c'est ce qui est beau dans cette compétition", avait-elle ajouté.
C'est Miss Normandie, Amandine Petit, étudiante à Caen et âgée de 23 ans, qui a été élus Miss France 2021 dimanche au Puy-du-Fou en Vendée lors d'une cérémonie sans public en raison de l'épidémie de coronavirus.
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