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Solène Gouilhers: «Ce n’est pas parce qu’une femme accouche qu’elle n’est plus capable de raisonner»

La perception de l’accouchement a énormément évolué ces dernières décennies. La sociologue Solène Gouilhers analyse ces changements à l’aune du débat sur les violences obstétricales

Solène Gouilhers, sociologue et chercheuse à la Haute Ecole de santé du canton de Vaud.  — © DR
Solène Gouilhers, sociologue et chercheuse à la Haute Ecole de santé du canton de Vaud.  — © DR

En Suisse romande, des femmes brisent le tabou des violences subies lors de leur accouchement. Entre colère et incompréhension, leurs témoignages poussent le corps médical à faire son autocritique. Notre enquête en trois parties.

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Sociologue et chercheuse à la Haute Ecole de santé du canton de Vaud, Solène Gouilhers a consacré une thèse à la prise en charge de l’accouchement en Suisse romande, et plus particulièrement à la notion de risque. Entre 2012 et 2016, elle a assisté à une septantaine d’accouchements en milieu médical, en maison de naissance et à domicile, et mené près de 80 entretiens avec des professionnels et des couples. Pour Le Temps, elle analyse la perception de l’accouchement dans notre société à travers le prisme des violences obstétricales.

Le Temps: Qu’est-ce que le débat autour des violences obstétricales dit de notre rapport à l’accouchement?

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