Après des séjours en Finlande (Vaasa), en Autriche (Vienne) et en Suède (Ängelholm, Karlskrona, Umeå et Västerås), le hockeyeur Kelsey Tessier poursuivra son pèlerinage européen à Bad Nauheim, une petite ville d’Allemagne se trouvant au milieu de la région historique de Haute-Hesse entre Francfort-sur-le-Main au sud et Giessen au nord.

Le Dieppois âgé de 30 ans évoluera en deuxième division pour l’équipe de la ville, le EC Rote Teufel.

La décision de quitter la Suède, d’où est originaire son épouse Linda, avait dans un premier temps de quoi surprendre. Il y a un an, dans nos pages, Tessier avait manifesté le désir de compléter sa carrière au pays des Vikings, où il souhaitait entamer plus tard une carrière d’entraîneur. C’était avant que la COVID-19 ne se manifeste.

«La pandémie a frappé très dur en Suède, affirme Tessier. Le pays ne sait d’ailleurs pas encore comment la relance du hockey va se faire. C’est actuellement très compliqué pour les joueurs internationaux en Europe. Il y a moins d’emplois disponibles et trop de joueurs.»

Selon Tessier, si la saison de hockey doit débuter cet automne sans spectateurs, il ne fait aucun doute que des équipes devront fermer les livres. Et si c’est le cas, la situation deviendra alors doublement compliquée.

«Avec les commandites, les partisans sont l’autre façon pour les équipes d’avoir des revenus», mentionne-t-il avec justesse.

Heureusement pour lui, les offres n’ont pas mis de temps à arriver une fois que son agent Anton Borvik a fait savoir aux équipes partout en Europe qu’il était sur le marché.

«J’ai reçu des offres de l’Autriche, du Danemark, de la Norvège et de la Suède. En Suède, l’équipe me demandait toutefois de patienter afin de voir comment les choses allaient évoluer. Sauf que quand j’ai reçu l’offre de Bad Nauheim, je ne pouvais simplement pas refuser. J’ai signé tout de suite. Avec une famille, tu recherches la sécurité et c’est ce que Bad Nauheim m’a offert», explique l’ancienne vedette des Remparts de Québec et des Wildcats de Moncton.

«J’ai un bon feeling avec Bad Nauheim. J’ai le sentiment que c’est une belle occasion. L’organisation m’a tout de suite dit qu’elle était contente de m’avoir. L’entraîneur-chef Hannu Järvepää et le directeur général Andreas Ortwein m’ont fait savoir que je serai le premier centre et que j’allais faire partie de la première vague en avantage numérique. Je me sens vraiment désiré. C’est maintenant à moi de performer», révèle celui qui portera le 90 à Bad Nauheim, son numéro fétiche depuis déjà plus d’une décennie.

Kelsey, Linda et les deux enfants (Luna et Arlo) s’envoleront vers l’Allemagne lundi.

«Je voulais m’entraîner un brin avec mes nouveaux coéquipiers avant le début du camp d’entraînement prévu pour le 3 août, dit-il. Je dois aussi prendre possession de l’appartement et de la voiture qui sont fournis par l’équipe. Nous avons également des trucs à aller chercher en Suède. Ça va aussi nous donner le temps de visiter la ville afin de nous familiariser, en plus de trouver une bonne garderie pour les enfants.»

Au cours des dernières semaines, Tessier dit s’être entraîné en compagnie de Patrice Cormier et Éric Faille, sous la supervision de Derek Cormier. Il a également donné un coup de main à son bon ami Paul Melanson qui dirige l’équipe de hockey féminin de Moncton High.

«Je me sens bien. Tant que ça va bien aller, je vais continuer. Depuis que je joue chez les professionnels, les blessures m’ont pas mal épargné. J’ai peut-être raté un mois d’activités dans les derniers 10 ans. Je touche du bois. Je fais attention à ce que je mange et je prends soin de mon corps. J’ai pour mon dire que quand tu prends soin de ton corps, ton corps s’occupe ensuite bien de toi», ajoute l’athlète de 5 pieds 9 pouces et 180 livres.

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