REPRISE - Le ministre de la Santé était l'invité du 20H de Gilles Bouleau ce mercredi 10 novembre. Au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron, il a martelé le message de vigilance du chef de l'État face à des contaminations en augmentation.
Les indicateurs repartent à la hausse. Ce mercredi matin déjà, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, avait alerté sur la situation sanitaire qui se dégradait dans 91 départements. Invité au 20h de TF1, Olivier Véran a, lui aussi, tenu à rappeler à quel point la reprise épidémique était à prendre avec sérieux. Le ministre de la Santé a mis en garde contre l'arrivée du cinquième vague épidémique, à laquelle sont déjà confrontés "beaucoup de nos voisins".
La situation actuelle "ressemble clairement au début d'une cinquième vague", affirme-t-il. "La circulation du virus s'accélère, 40% de plus en une semaine", précise le ministre de la Santé qui se veut tout de même optimiste, retenant la "vaccination massive" des Français. "On peut la passer comme on a passé la 4e [vague, ndlr]", a aussi rassuré M. Véran, soulignant que "la grande différence, c'est que parce que nous sommes massivement vaccinés, parce que nous avons le pass sanitaire, parce que nous respectons les gestes barrières, on peut passer cette vague comme la 4e, avec peu de malades dans les hôpitaux et peu de décès".
Les 50-64 fortement incités à passer la 3e
Néanmoins, au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron qui prévoit désormais que la validité du pass sanitaire - pour les plus de 65 ans - sera conditionnée à partir du 15 décembre à cette dose de rappel, le ministre de la Santé a à son tour rappelé l'importance de cette 3e injection, y compris pour les personnes âgées de 50 à 64 ans.
S'ils sont pour le moment encouragés "à passer la 3e", elle n'entre pas comme une condition à la prolongation du pass sanitaire. Toutefois, "la question de l'intégration au pass sanitaire pour les 50-64 ans viendra en son temps, en fonction des conditions épidémiques", a affirmé Olivier Véran. "Je ne tranche pas encore le sujet, mais c'est une question légitime", ajoute le ministre, rappelant que "plus de 4 personnes sur 5 dans les réanimations françaises aujourd'hui sont âgées de plus de 50 ans".
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Ce 10 novembre, 11.883 cas supplémentaires d'infection au Covid ont été enregistrés en 24h, soit 18% de plus par rapport à mercredi dernier. 6906 personnes, soit 55 de plus par rapport à la veille, sont actuellement hospitalisées, selon Santé Publique France, 1154 d'entre elles nécessitant d'être pris en charge en soins critiques. 33 décès sont à déplorer ces dernières 24 heures.