Alès : Henri-Jacques Citroën visite le Purple Campus

2 CV en rénovation, CX de 1980 flambant neuve… Henri-Jacques Citroën, le petit-fils d’André Citroën, fondateur de la marque automobile, s’est rendu, ce mercredi après-midi, dans les locaux du Purple Campus, en marge des Rencontres internationales des véhicules écologiques (Rive) à Alès (lire aussi page 3). L’établissement propose, depuis cette année, une nouvelle formation : un certificat de qualification professionnelle (CQP) mécanicien réparateur de véhicules anciens. "C’est une idée originale d’imaginer un atelier où on va apprendre à remettre en état des voitures anciennes, reconnaît Henri-Jacques Citroën, conseiller du commerce extérieur de la France. Je suis venu transmettre des messages d’optimisme."

Seul un apprenti a pu se déplacer pour l’occasion. Adrien, 20 ans, collectionne les voitures Citroën depuis ses 14 ans. "C’est de famille. Ma première voiture c’était une 2 CV", explique le jeune à Henri-Jacques Citroën. Ce qui n’a pas manqué de ravir le petit-fils du fondateur de l’empire automobile. "Les passionnés de Citroën sont de tous les âges, de toutes les origines sociales et géographiques. Ça m’a toujours étonné", souligne-t-il avant de revenir sur l’histoire de la marque, dont Adrien n’a pas loupé une miette.

"C’est un privilège"

"C’est mythique ; la marque est mythique. C’est marquant et presque un acte fondateur pour lancer cette formation", confie Yves Riou, directeur du pôle contrôle, maintenance et réparation au Conseil national des professions de l’automobile (CNPA). "C’est un privilège, un honneur de le recevoir", ajoute encore Nathalie Rivenq, responsable du Purple Campus d’Alès et chargée du développement. Le jeune apprenti, Adrien, a pu, grâce à ses formateurs, assister à cette visite. "Cette semaine, je suis en entreprise ; je ne pensais pas pouvoir venir", explique-t-il. Pour cette rencontre, il a expressément ramené sa CX 1980 devant laquelle il a pu faire une photo avec l’invité spécial. "Tout cet univers se maintient grâce aux réparateurs spécialisés", rappelle Henri-Jacques Citroën. Il s’est ensuite rendu aux Rive où il devait tenir un discours.