Après l’explosion d’une bombe de l’armée russe dans le district de Podil, à Kiev, le 18 mars 2022.
Live terminé

Guerre en Ukraine, en direct : Zelensky exhorte la Russie à discuter sérieusement après l’annonce par Moscou d’un « rapprochement » des positions dans les pourparlers

Kiev estime qu’il est temps « restaurer la paix et la sécurité ». De son côté, Joe Biden a prévenu son homologue chinois, Xi Jinping, qu’il y aurait des « conséquences » s’il fournissait du matériel à la Russie. Pendant ce temps, les bombardements continuent sur plusieurs fronts en Ukraine.

Tout le live

Le 19/03 à 06:09

Merci à tous de nous avoir suivi !

Ce live est désormais fermé, mais vous pouvez nous rejoindre ici pour la suite

Le 19/03 à 05:33
Bon, puisque Le Monde en est au tennis, saviez-vous que le tombeur de Federer en 2013 a Wimbledon, Sergiy Stakhovsky est actuellement a servir son pays, l'Ukraine, fusil a la main, a Kiev?
Hope de Vancouver

Bonjour Hope de Vancouver,

Cette information n’avait pas échappé à notre service des sports, mais merci de la partager à nouveau avec nous (et merci pour votre fidélité au cours de la nuit !).

« Je ne suis pas très à l’aise avec un fusil, et je ne sais pas comment je réagirais si je devais tuer quelqu’un. J’aurais aimé ne jamais avoir à me soucier de ce genre de choses », a-t-il confié à l’Agence France-Presse le 15 mars. La veille de l’invasion, Sergyi Stakhovsky, jeune retraité qui avait raccroché ses raquettes en janvier à l’Open d’Australie, était en vacances à Dubaï avec sa femme et leurs trois enfants, de 4, 6 et 8 ans.

Le lendemain matin, en voyant à la télévision son pays précipité dans la guerre, il a été submergé par un mélange de « désespoir, d’incertitude et d’impuissance » . Une bonne partie de sa famille est en Ukraine, et « on n’avait aucune idée de rien, du nombre de bombes que les Russes balançaient ». Il a passé les trois jours suivants à rassembler des informations pour mettre des gens à l’abri, dans un état second. Il a annoncé à sa femme qu’il partait pour l’Ukraine. « Au début, [elle] ne voulait rien entendre », puis « elle a compris que je ne pouvais vraiment pas faire autrement ».

Il raconte que la décision a été un crève-cœur, qui le mine dès qu’il pense à sa famille. « Laisser mes enfants n’est pas quelque chose dont je suis fier », a-t-il expliqué. « Ils ne savent pas que je suis ici, car je veux les laisser hors de tout cela. Mais je leur ai dit que je reviendrai vite, et ça fait déjà quinze jours maintenant… Et Dieu sait combien d’autres il y aura ».

Former Ukrainian tennis man Sergiy Stakhovsky talks with AFP journalists at Independence Square in Kyiv, on March 15, 2022. Stakhovsky, who famously beat Switzerland's Roger Federer at Wimbledon in 2013, had signed up for Ukraine's military reserves. He patrols to protect Kyiv in military fatigues and with a Kalashnikov assault rifle.
 (Photo by Sergei SUPINSKY / AFP)
Le 19/03 à 04:58
Pas de nouvelles de l’acteur Sean Penn qui filme en Ukraine depuis des semaines ?
Dodo

Bonsoir Dodo,

Sean Penn a quitté l’Ukraine, à pied par la Pologne, le 28 février, après y avoir passé plusieurs semaines pour tourner un documentaire. Il a raconté sa fuite sur Twitter : « Mes deux assistants et moi avons parcouru des kilomètres à pied jusqu’à la frontière polonaise après avoir abandonné notre voiture sur le bord de la route. Quasiment toutes les voitures ne transportent que des femmes et des enfants. On n’aperçoit presque aucun bagage. Leur voiture ne représentant finalement que leur seul bien de valeur. »

Le 5 mars, depuis les Etats-Unis, il a donné une interview à CNN, où il évoque notamment son admiration pour le président Volodymyr Zelensky, avec qui il était la veille et le jour même du conflit.

Le 19/03 à 04:48

Au tournoi d’Indian Wells, le tennisman russe Andrey Rublev appelle à rester « unis pour montrer l’exemple » face à la guerre en Ukraine

Andrey Rublev se qualifie pour les demi-finales du tournoi d’India Wells, en Californie, aux Etats-Unis, le 18 mars 2022.

Andrey Rublev, un des rares Russes à s’être clairement exprimés contre la guerre en Ukraine, à de nouveau pris la parole vendredi après sa qualification pour les demi-finales d’Indian Wells. « On ne peut pas ne pas voir les nouvelles. Ce que je peux dire c’est que c’est terrible ce qui se passe », a-t-il dit, interrogé par les journalistes sur la façon dont il suit les évènements en Ukraine. « Je me sens vraiment mal pour tout le monde. C’est pourquoi le sport doit être un exemple. Nous devons être unis, nous devons rester en dehors de la politique, pour montrer l’exemple au moins dans la sphère sportive. Je pense que ce serait un bon message, pour un monde meilleur », a ajouté le sportif.

Le 25 février, au lendemain du lancement de l’invasion de l’Ukraine par son pays, Rublev avait écrit « pas de guerre » sur l’objectif d’une caméra, juste après sa victoire en demi-finales du tournoi de Dubaï. « Quand tout a commencé là-bas, j’ai commencé à recevoir beaucoup de mauvais messages (sur les réseaux sociaux). J’ai juste écrit ce que je ressentais à ce moment-là, sans penser au nombre de personnes qui verraient ça ni jusqu’où ça irait », a-t-il raconté. « Après, il y a eu plus de 22 millions de vues. Je pense avoir été l’un des premiers sportifs au monde à avoir dit ça. A la fin, tous les messages que j’ai reçus, presque 100 % d’entre eux, n’étaient que positifs, comme “Merci”  ou des trucs comme ça », a-t-il poursuivi.

Dans le microcosme du tennis, Rublev (7e mondial) a en effet été le plus prompt à condamner la guerre engagée par son pays. Sa compatriote Anastasia Pavlyuchenkova, finaliste de Roland-Garros 2021, et la Biélorusse, ex-numéro 1 mondiale, Victoria Azarenka en ont fait autant, avec des mots plus forts que Daniil Medvedev, qui a simplement lancé un appel à la paix. A Indian Wells, Rublev joue sans mention de son pays ni représentation de son drapeau, et ce jusqu’à nouvel ordre, conformément à la décision des instances dirigeantes du tennis qui n’ont pas voulu interdire les Russes et Bélarusses des compétitions. Une mesure jugée insuffisante par l’Ukrainienne Marta Kostyuk, qui a exprimée son désaccord avec la position de l’ATP et de la WTA et fustigé le silence, le manque d’empathie des Russes à son endroit sur le circuit.

Le 19/03 à 03:18

Dans une nouvelle vidéo Zelensky exhorte Moscou à discuter sérieusement pour éviter des « pertes » sur des « générations »

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lancé samedi un appel à Moscou, estimant qu’il était « temps » de discuter de « paix et de sécurité », faute de quoi les conséquences pour la Russie se feront ressentir sur plusieurs générations. « Des négociations portant sur la paix et la sécurité pour l’Ukraine sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs », a déclaré M. Zelensky dans une vidéo filmée de nuit dans une rue déserte. « Il est temps de nous réunir. Il est temps de discuter. Il est temps de restaurer l’intégrité territoriale et la justice pour l’Ukraine, a plaidé le chef d’Etat. Autrement, a-t-il prévenu, les pertes pour la Russie seront telles qu’il faudra plusieurs générations pour qu’elle s’en remette. »

Le 19/03 à 02:55
Bonsoir, avez vous de nouvelles infos concernant l’arrivée à bord de l’ISS des cosmonautes vêtus au couleurs de l’Ukraine ? Merci pour votre live non-stop !
JC

Bonsoir JC,

Nous n’avons toujours pas le fin mot de l’histoire ! Nous pouvons cependant vous donner quelques éléments nouveaux.

Pour rappel, les trois astronautes russes sont entrés dans la Station spatiale internationale vêtus de combinaisons jaune et bleu, les couleurs du drapeau ukrainien, comme l’ont noté de nombreux observateurs. Lors de leur allocution, qui n’a été retransmise que par les médias russes, ils n’ont toutefois pas fait de déclaration politique. Selon une ingénieure russe, Katya Pavlushchenko, qui regardait le direct, à la question « pourquoi portez-vous ces couleurs ? », le commandant de la mission, Oleg Artemyev, a répondu : « Il y avait trop de tissu jaune stocké dans les entrepôts. » Une réponse pour le moins inattendue.

Jonathan McDowell, un scientifique au Centre d’astrophysique de Harvard, a quant à lui remarqué que le jaune et le bleu étaient les couleurs de l’Université technique Bauman de Moscou, où les trois cosmonautes (Oleg Artemyev, Denis Matveïev et Sergueï Korsakov) ont étudié. C’est donc peut-être un hommage, et une coïncidence. Mais, dans ce cas-là, pourquoi ne pas l’avoir précisé ?

Une dernière interprétation est fournie par le community manageur d’un groupe de discussions russe qui regroupe des passionnés d’exploration spatiale, Alpha Centauri. Ces derniers estiment peu plausible que les cosmonautes aient caché ces combinaisons jusqu’à l’arrivée, puis que des journalistes russes leur aient posé innocemment la question. Il pourrait plutôt s’agir, selon eux, d’une tentative ratée de célébrer l’anniversaire des huit ans d’annexion de la Crimée par la Russie, qui tombait aujourd’hui. Ce serait ironique.

Le 19/03 à 02:21

Pourquoi Le Monde utilise la terminologie « Kiev » plutôt que « Kyiv » ?
iamlaurentb

Bonsoir iamlaurentb,

C’est une question qui revient souvent ici.

Les médias français utilisent souvent « Kiev », la translittération russe, pour désigner la capitale de l’Ukraine, à l’exception de Libération, qui vient de décider de privilégier la graphie ukrainienne, « Kyiv », comme la majorité des journaux anglophones. Le Monde continue à appeler la capitale de l’Ukraine Kiev parce que, même s’il est de racine russe, ce nom est devenu, dans notre langue, un exonyme, c’est-à-dire un mot français, entré dans l’usage courant depuis des centaines d’années, comme « Londres », par exemple, désigne le « London » des Britanniques.

Le Monde a en revanche décidé, il y a plusieurs années, d’adopter les noms ukrainiens pour Lviv ou Kharkiv, parce que ces villes sont beaucoup moins souvent désignées dans la langue française. Nous tenons par ailleurs à défendre nos discussions et nos procédures internes pour déterminer les mots que nous utilisons, quelles que soient les demandes politiques qui nous sont adressées par des gouvernements étrangers pour renommer telle ville ou tel pays.

Lire aussi : Kiev ou Kyiv ? Le dilemme des médias français

Le 19/03 à 02:14
Bonsoir, Je retente ma question car le sujet m'interesse sincerement. A t'on des nouvelles des navires marchands pris a parti dans la guerre Russo-ukrainienne? PS: Merci pour le live, ideal pour se tenir a la page.
Bloup!?

Bonsoir Bloup,

Jeudi 16 mars, un cargo battant pavillon panaméen a été coulé par un missile russe au large des côtes ukrainiennes, en mer Noire. Deux autres ont été endommagés. L’équipage s’en est sorti sain et sauf. Entre 200 et 300 navires marchands sont actuellement bloqués en mer Noire.

Le 19/03 à 01:37
Bonsoir Le Monde, beaucoup de rumeurs circulant sur la Biélorussie au travers des réseaux sociaux, mais peu voire aucune information par chez vous. Est-ce que c’est parce qu’il y a rien à dire de nouveau ? Qu’en est-il de la situation la bas ? Quelle est la température de la population ? Et celle de l’armée ? Comment va l’économie biélorusse ? Et les forces armées annoncées pour l’Ukraine, que sont-elles devenues ? Bluff ou non ?
Johan

Bonsoir Johan,

Précisément parce qu’il s’agit de rumeurs, nous ne les partageons pas. Mais soyez assuré que, dès que nous aurons des informations vérifiées concernant la Biélorussie, qui pourrait jouer un rôle important dans la suite de ce conflit, nous vous les donnerons.

Le 19/03 à 01:30
Bonsoir le Monde, Pourquoi postez-vous l'annonce de la disparition de l'avion américain en Norvège dans le live sur la guerre en Ukraine, est-ce parce que la cause de cette disparition pourrait impliquer la Russie?
Rienevaplus

Bonsoir Rienevaplus,

Nous ne disposons pas de plus d’informations que ce qui est indiqué dans la brève ci-dessous, mais dans la mesure où cet accident s’est déroulé durant des manœuvres de l’OTAN, il nous paraît opportun de le mentionner ici. Rien ne permet cependant d’y voir un lien avec la Russie à ce stade.

Le 19/03 à 01:14

n avion militaire américain disparaît en Norvège

Un avion militaire américain avec un équipage de quatre personnes participant à des manœuvres de l’OTAN en Norvège a été porté disparu vendredi, ont indiqué les services de secours du pays scandinave. « Un avion militaire américain, US Osprey, a été porté disparu à 18 h 26 (17 h 26 GMT) au sud de Bodo » (nord), ont fait savoir les services de secours (HRS) de la Norvège du Nord dans un communiqué précisant que les conditions météorologiques dans la région étaient mauvaises.

Quatre personnes étaient à bord de l’appareil en mission d’entraînement dans le cadre de l’exercice Cold Response 2022, qui implique 200 avions et une cinquantaine de navires. Ces manœuvres visent à tester la capacité de la Norvège à recevoir des renforts extérieurs en cas d’agression par un pays tiers, en vertu de l’article 5 de la Charte de l’OTAN qui oblige ses membres à venir au secours d’un des leurs. « A 21 h 17, des découvertes ont été faites depuis les airs à Gratadalen, à Beiarn. En raison des conditions météorologiques, il n’a pas été possible de descendre sur le site », selon le communiqué, qui ajoute que les secours sont en route.

L’armée américaine a confirmé qu’un « incident » impliquant un avion Osprey du corps des marines s’était produit alors qu’il « effectuait un entraînement en Norvège dans le cadre de l’exercice Cold Response 22 ». « La cause de l’incident fait l’objet d’une enquête. Des détails supplémentaires seront fournis dès qu’ils seront disponibles », a déclaré un porte-parole, Jim Stenger.

Le 19/03 à 01:07

Bill Clinton et George W. Bush ont déposé des fleurs pour l’Ukraine à Chicago

Les deux anciens présidents américains, qui portaient des rubans bleu et jaune aux couleurs de l’Ukraine, ont déposé vendredi des bouquets de tournesols, emblème de ce pays, devant l’église catholique Saints Volodymyr et Olha de Chicago, avant de se recueillir quelques instants. L’initiative visait à montrer leur « solidarité avec le peuple de l’Ukraine », explique une vidéo de leur visite publiée sur le compte Twitter de Bill Clinton ainsi que sur le compte Instagram de George W. Bush. « L’Amérique est unie avec le peuple d’Ukraine dans son combat pour la liberté et contre l’oppression », affirme un message accompagnant la vidéo.

Le 19/03 à 00:45
Bonsoir, Le décollage de la fusée Soyouz était-il prévu de longue date ? Ou s’inscrit-il comme une nouvelle étape du conflit ? Quelle en est la finalité ? Merci par avance !
SdL
Est-ce confirmé que l'équipage Russe est arrivé aux couleurs du drapeau de l'Ukraine dans l'ISS? (combinaison jaune et bleue). cf : https://www.mirror.co.uk/news/world-news/breaking-three-russian-cosmonauts-wear-26505649.amp
Guzo

Bonsoir SdL,
Ce décollage était prévu depuis longtemps, une telle mission ne s’improvise pas. Il s’agit d’une rotation normale des équipes, les trois astronautes venant remplacer deux autres Russes et un Américain, qui quitteront la station à la fin du mois de mars.

Bonsoir Guzo,
L’équipage russe vient en effet d’arriver dans la station, vêtus de jaune et de bleu, les couleurs de l’Ukraine.

Mais les interprétations varient. Si beaucoup veulent y voir un geste de soutien des cosmonautes russes au peuple ukrainien, rien pour l’instant ne permet de l’affirmer avec certitude. Il s’agit plus probablement d’une coïncidence, ou d’un geste maladroit de propagande, peut-être pour fêter les huit ans de l’annexion de la Crimée, qui dans le contexte actuel prendrait un tout autre sens.

Nous suivons le dossier et vous tiendrons informés.

Le 18/03 à 23:42

Un équipage russe s’est élancé vers la Station spatiale internationale

Trois astronautes russes avant de monter dans une fusée Soyouz en direction de la Station spatiale internationale (ISS), à Baïkonour, au Kazakhstan, le 18 mars 2022.

Trois astronautes russes ont décollé vendredi à bord d’une fusée Soyouz pour la Station spatiale internationale (ISS). Cet équipage, dirigé par le cosmonaute expérimenté Oleg Artemyev, accompagné de Denis Matveïev et Sergueï Korsakov, a décollé à 16 h 55, heure de Paris, pour un vol de trois heures jusqu’à l’ISS, où ils ont été accueillis par une équipe de deux Russes, quatre Américains et un Allemand.

Jusqu’à récemment, la coopération spatiale entre la Russie et les pays occidentaux était l’un des rares domaines à ne pas avoir trop pâti des sanctions décrétées contre Moscou après l’annexion en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée. Mais la tension est palpable depuis le 24 février. A la suite de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, Dmitri Rogozine, le directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos, un nationaliste proche de Poutine, a fait des déclarations incendiaires.

Il a notamment répété que les récentes sanctions occidentales introduites contre Moscou pourraient provoquer la chute de l’ISS. Selon lui, le fonctionnement des vaisseaux russes ravitaillant l’ISS sera perturbé par les sanctions, affectant donc le segment russe de la station, ce qui pourrait provoquer « l’amerrissage ou l’atterrissage de l’ISS pesant 500 tonnes », a-t-il mis en garde. Les propulseurs des vaisseaux russes amarrés à la station servent en effet à corriger l’orbite de la structure spatiale. Une procédure réalisée une dizaine de fois par an pour la maintenir à la bonne altitude, ou encore éviter des débris spatiaux sur sa trajectoire.

Les Américains seuls n’ont pas cette capacité, a confirmé lundi Joel Montalbano, le directeur du programme de la station pour la Nasa. « L’ISS a été conçue sur le principe de l’interdépendance (…), il ne s’agit pas d’un processus dans lequel un groupe peut se séparer de l’autre. » « A l’heure actuelle, il n’y a aucune indication que nos partenaires russes veuillent faire les choses différemment. Donc, nous prévoyons de continuer les opérations comme nous le faisons aujourd’hui », a-t-il dit.

Pour plus de détails sur les difficultés de la coopération spatiale avec les Russes, vous pouvez vous référer à cet article :

Lire aussi : Guerre en Ukraine : fusées, ExoMars, ISS... La fin de la coopération avec la Russie met de nombreuses activités spatiales à l’arrêt

Le 18/03 à 23:17
Bonsoir, Vous avez peut-être déjà répondu à cette question, mais qu’en est-il du Covid en Ukraine ? Y a-t-il des hospitalisés, des morts ? Les soigner est-il possible ?
Vincent

Bonsoir Vincent,

On comptait 27 538 nouveaux cas de Covid pour 286 décès le 24 février, puis 0 depuis à partir du 25 février dans la mesure où la guerre empêche les autorités ukrainiennes de s’occuper en priorité de ce problème. Il y a donc toujours des morts, des hospitalités et des contaminés, mais ils ne sont plus comptabilisés.

Le taux de vaccination au Covid en Ukraine est faible, avec 34,5 % de la population complètement vaccinée aux derniers relevés. On s’attend donc à une flambée des cas, aggravée par l’effondrement du système de santé dans une bonne partie du pays. Au-delà du Covid, cet effondrement aura des conséquences sur toutes les autres maladies infectieuses, notamment le VIH, la tuberculose, la polio et la rougeole, craignent des responsables de l’OMS.

Le 18/03 à 22:23

La Belgique repousse de dix ans sa sortie du nucléaire à cause de la guerre en Ukraine

La Belgique a décidé vendredi de repousser de dix ans sa sortie du nucléaire, initialement prévue pour 2025, inquiète de la flambée des prix de l’énergie due à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

« Le gouvernement fédéral a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prolonger de dix ans la durée de vie des deux réacteurs nucléaires les plus récents », a écrit le premier ministre, Alexander De Croo, sur Twitter.

Le 18/03 à 22:15 Pour approfondir

Dans un entretien au Monde, le chercheur ukrainien Volodymyr Kulyk explique que la résistance dans des zones russophones comme Kherson, dans le sud du pays, était inimaginable pour Moscou.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : « La guerre est en train de diviser Ukrainiens et Russes pour toujours »

Le 18/03 à 21:45 Pour approfondir

Lors de l’émission « La France face à la guerre », diffusée sur TF1, mardi 14 mars, le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a fait plusieurs propositions dans l’objectif « d’œuvrer pour la paix en Ukraine », notamment le recours à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et l’envoi de casques bleus de l’Organisation des Nations unies.

Lire aussi : Faire appel à l’OSCE et aux casques bleus en Ukraine : les propositions de Mélenchon sont-elles réalisables ?

Le 18/03 à 21:27

Moscou annonce un « rapprochement » des positions dans ses pourparlers avec Kiev

Le chef de la délégation russe aux pourparlers avec Kiev a annoncé vendredi qu’il avait constaté un « rapprochement » des positions sur la question d’un « statut de neutralité de l’Ukraine et de sa non-adhésion à l’OTAN ».

Cité par les agences russes, Vladimir Medinski a toutefois relevé des « nuances » à propos des « garanties de sécurité » réclamées par l’Ukraine. « En ce qui concerne la démilitarisation, je dirais 50-50 », a-t-il ajouté, disant ne pas pouvoir révéler le détail des négociations.

L’un des membres de la délégation ukrainienne, le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak a assuré sur Twitter que les « déclarations de la partie russe ne sont que leurs demandes de départ ». « Notre position n’a pas changé : cessez-le-feu, retrait des troupes [russes] et garanties de sécurité fortes avec des formules concrètes. »

La Russie, qui envahit militairement depuis le 24 février son voisin, mène parallèlement des négociations avec Kiev, exigeant de lui un statut neutre comme celui de la Suède ou de l’Autriche, réaffirmant son refus qu’il adhère à l’OTAN et demandant une démilitarisation et une « dénazification » du pays.

L’Ukraine avait estimé mercredi que des « contradictions profondes » persistaient dans les pourparlers russo-ukrainiens, mais qu’un « compromis » était encore possible.

Le 18/03 à 21:18 Vos questions
Des nouvelles de la Corée du Nord par rapport à la guerre en Ukraine ?
Hao

Bonsoir,

La Corée du Nord a procédé à un tir de missile le 27 février, quelques heures après avoir attribué aux Etats-Unis la responsabilité de la guerre en Ukraine, déclenchée le 24 février.

Dans un commentaire mis en ligne le 26 février sur le site du ministère des affaires étrangères nord-coréen, Ri Ji-song, chercheur de la Société d’étude de la politique internationale, attribue l’entière responsabilité de la crise aux Etats-Unis, accusés de rechercher « la suprématie militaire » au mépris des préoccupations de sécurité de la Russie.

« La cause profonde de la crise ukrainienne réside dans l’autoritarisme et l’arbitraire des Etats-Unis, qui se sont accrochés aux sanctions et aux pressions unilatérales tout en recherchant l’hégémonie mondiale », écrit le chercheur. M. Ri reprend l’argument selon lequel la crise ukrainienne découle du « déséquilibre créé en Europe par l’expansion unilatérale de l’OTAN et à la menace qu’elle représente pour la sécurité de la Russie ».

Le chercheur reproche aussi aux Américains de « défendre leur ingérence dans les affaires intérieures des autres pays en la qualifiant dejuste” pour la paix et la stabilité du monde, mais ils dénoncent sans raison les mesures d’autodéfense prises par d’autres pays pour assurer leur propre sécurité, les qualifiant d’“injustice” et deprovocation” ». Cet argument est régulièrement brandi par Pyongyang pour dénoncer la manière dont Washington réagit à ses tirs de missiles et ses essais nucléaires.

Le contexte

Live animé par Pierre Bouvier, Marie Slavicek, Jacky Goldberg, Anna Villechenon et Clémence Apetogbor

Image de couverture : Après l’explosion d’une bombe de l’armée russe dans le district de Podil, à Kiev, le 18 mars 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »
  • Après trois semaines d’offensive de Moscou et une avancée sur plusieurs fronts, les lignes se sont stabilisées, et tous les regards sont tournés, vendredi 18 mars, vers Marioupol, ville stratégique d’Ukraine assiégée par les forces russes, et Lviv.
  • Le chef de la délégation russe aux pourparlers avec Kiev a annoncé vendredi qu’il avait constaté un « rapprochement » des positions sur la question d’un « statut de neutralité de l’Ukraine et de sa non-adhésion à l’OTAN ». « Il est temps de nous réunir. Il est temps de discuter. Il est temps de restaurer l’intégrité territoriale et la justice pour l’Ukraine », a plaidé Volodymyr Zelensky dans une nouvelle vidéo filmée de nuit dans Kiev déserte. « Autrement les pertes pour la Russie seront telles qu’il faudra plusieurs générations pour qu’elle s’en remette ».
  • Le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont terminé leur entretien d’une heure et 50 minutes vendredi. Les Etats-Unis ont fait savoir jeudi que la Chine s’exposerait à des représailles si elle devait « soutenir l’agression russe ». La Russie a renoncé jeudi soir à tenir un vote au Conseil de sécurité sur une résolution, faute de soutien de ses plus proches alliés.
  • Des « missiles » russes ont détruit une usine de réparation d’avions dans le quartier de l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière polonaise, selon la mairie. Il n’y aurait pas de victime. Dimanche, déjà, l’armée russe avait bombardé une base militaire ukrainienne dans cette région.
  • L’armée russe et ses alliés séparatistes combattent désormais dans le centre-ville de Marioupol, port ukrainien stratégique assiégé dans le sud-est du pays, a annoncé vendredi le ministère de la défense russe.
  • Les bombardements se poursuivent à Kiev et à Kharkiv, deuxième ville du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre. Mais la capitale a repris lentement vie jeudi après la levée d’un couvre-feu imposé depuis mardi soir. Elle s’est vidée d’au moins la moitié de ses 3,5 millions habitants. Plus de 3 millions d’Ukrainiens ont pris la route de l’exil, en grande majorité vers la Pologne, parfois seulement une étape de leur exode.

Lire tous nos articles, analyses et reportages sur la guerre en Ukraine :

Le live du 17 mars est à retrouver ici.

Reportage. Aujourd’hui, Marioupol est un enfer à ciel ouvert

Analyse. La Russie fait un premier pas vers un défaut de paiement

Vos questions. Les réponses du « Monde » à vos questions les plus fréquentes

Récit. Interpellé par Volodymyr Zelensky, Joe Biden accentue le soutien militaire à Kiev

Histoire d’une notion. La guerre de siège, une arme pour terroriser les civils

Chronique. « Les pays qui envisagent de se brouiller avec l’alliance occidentale pourraient être enclins à détenir moins de réserves »

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