Alexandre Saubot sur la taxe carbone aux frontières: «Nous ne sommes pas convaincus»
ENTRETIEN - Alexandre Saubot, président de France Industrie, réagit à la mise en place du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF).
LE FIGARO. - Bruxelles va mettre en place un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Est-ce une bonne chose?
Alexandre SAUBOT. - Il s’agit de sauver la planète en réduisant les émissions mondiales de CO2. Nous partageons pleinement cet objectif de décarbonation et nous pensons que l’industrie a les moyens de se décarboner davantage. Mais nous sommes très attentifs à ce que la réduction des émissions de l’industrie européenne ne soit pas d’abord le résultat de notre désindustrialisation. Nous ne sommes pas convaincus que les dispositions annoncées nous protègent de ce risque.
Pourquoi donc?
Nos sujets d’inquiétude n’ont pas été suffisamment pris en compte. La méthode pour évaluer le contenu carbone d’un produit n’est pas clairement définie, et le risque de contournement reste élevé. C’est notamment le cas de la prise en compte du mode de production de l’énergie - qui joue considérablement sur l’empreinte carbone finale d’un produit. Est-ce que les pays d’origine pourront affecter les…
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Aetius 8
le
"Sauver la planète ", rien que cela ?
Si les prévisions du GIEC sont exacts, (et depuis 24 ans elles sont fausses), comme l’Union européenne représente 10 % des productions mondiales de CO2, (qui augmente massivement en Chine, en Inde, en Indonésie, au Brésil, au Mexique, aux Philippines, au Vietnam, en Turquie, etc...), et si leur équation (+ 0,03% de CO2 = +1°), alors, la "Decarbonation " totale de l’économie européenne fera baisser la température moyenne terrestre de... 1 millieme de degrés !
Selon leurs propres calculs.
Et sans tenir compte de la production NATURELLE de CO2, qui est vingt fois plus importante que la production anthropique. Un résultat donc imperceptible, sauf pour l’économie européenne, qui sera... morte et enterrée. Mais decarbonee.