"C'est épuisant !" : lassés du piano en libre-service, les employés du Monoprix Toulouse n'en peuvent plus
Le piano libre-service du Monoprix de la rue Alsace-Lorraine à Toulouse sera bientôt déplacé à l'intérieur du magasin. La décision serait liée aux plaintes des employés, agacés du bruit constant que cela génère.
Certains sont de véritables virtuoses, d’autres, des amateurs de l’instrument en quête de progression, ou simplement d’amusement… Chaque jour, différents clients défilent au piano libre-service du Monoprix, rue Alsace-Lorraine à Toulouse. Mais le succès de l’instrument, installé depuis quelques mois dans le grand magasin, n’est pas du goût de tous… Et notamment, de celui des employés de l'enseigne, contraints d’entendre, à longueur de journée, les mélodies de piano quelques fois peu maîtrisées, mêlées à celles de la musique continuellement diffusée à l’intérieur du commerce.
« C’est épuisant. C’est souvent des habitués qui jouent. Alors, quand ce sont des personnes douées, cela reste agréable à entendre, même si ce sont souvent les mêmes morceaux. Mais quand ce n'est pas le cas, c’est épuisant », déplore l’un d’eux.
À quelques mètres de celui-ci, un vendeur semble lui aussi s’en lasser. « À force, il y en a un peu marre. D’autant plus qu’il y a des gens qui restent toute la journée. Parfois, ce sont des profs de piano qui jouent pendant des heures, pour distribuer leurs cartes de visite... »
Le piano prochainement déplacé
Mais l’instrument devrait prochainement déménager. La direction Monoprix, refusant d’exprimer explicitement les raisons ayant conduit sa décision, indique brièvement que le piano libre-service devrait être déplacé à l’intérieur du magasin, « sur un autre emplacement, qui n’a, pour l’heure pas été arrêté » .
« Le déplacement du piano a vocation à fluidifier le parcours clients et leurs échanges avec les équipes en magasin, celui-ci étant actuellement placé à proximité de l’accueil. Le prochain emplacement permettra à chacun de profiter pleinement du magasin, comme du piano », justifie l’enseigne.
Reste donc à savoir si cette initiative suffira à soulager les oreilles des plaignants…qui n'ont qu'une envie, que le piano la mette parfois en sourdine.
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