Gaz a effet de serreBorne conseille de manger « moins » de viande mais de « meilleure qualité »

Climat : Elisabeth Borne conseille de manger « moins » de viande mais de « meilleure qualité »

Gaz a effet de serreSur « BFMTV », la Première ministre a également indiqué ne pas vouloir imposer une baisse de la vitesse sur les autoroutes
En 2020, d'après FranceAgriMer, la consommation de viande a diminué de 1,5% dans les ménages français (illustration).
En 2020, d'après FranceAgriMer, la consommation de viande a diminué de 1,5% dans les ménages français (illustration). - Getty Images / bizdev
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Elisabeth Borne y va de ses conseils pour lutter au quotidien contre le changement climatique. La Première ministre a jugé lundi soir « important » de consommer « moins de viande », lors d’une émission consacrée au climat durant laquelle elle s’est aussi refusée à imposer une baisse de la vitesse sur les autoroutes.

« C’est important de consommer peut-être moins de viande mais de la viande de meilleure qualité et d’éviter la viande importée », a affirmé sur BFMTV la Première ministre, qui réagissait à des scénarios climatiques fiction sur l’état de la France en 2050. Elisabeth Borne a reconnu qu’elle était elle-même « quasi » végétarienne mais que ce n’était « pas un modèle qu'(elle voulait) imposer à tout le monde ».

« Ne pas laisser des gens sans solutions »

Elle a aussi affirmé se déplacer, « dès que c’est possible, en train » mais que ses « contraintes assez lourdes » d’agenda l’empêchaient d’éviter complètement l’avion, gros émetteur de gaz à effet de serre. « Le défi, c’est de répondre à la hauteur, de prendre des mesures fortes et en même temps de ne pas fracturer la société, de ne pas laisser des gens sans solutions », a insisté la cheffe du gouvernement.

Elle a estimé à cet égard que ce n’était « pas la bonne voie » d' « imposer aux Français » de réduire leur vitesse sur les autoroutes de 130 à 110 kilomètres/heure, car il y a « des gens qui ont besoin de se déplacer sur autoroute et qui peuvent avoir des contraintes de temps ». « C’est important d’informer sur les économies qu’on peut faire en roulant moins vite, sur l’intérêt que ça peut présenter pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais on ne peut pas fonctionner à coups d’interdictions », a-t-elle ajouté.

« Si on n’est pas attentif à embarquer tout le monde, à un moment donné, on n’avancera pas », a-t-elle souligné. Le président Emmanuel Macron avait par exemple dû abandonner un projet de taxe carbone après la levée de boucliers du mouvement des « gilets jaunes » en 2018.

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