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La Deuxième Guerre mondiale sous psychotropes

En 1940, la rapidité avec laquelle les armées du IIIe Reich menèrent la « guerre éclair » en France pourrait s’expliquer par la prise d’une substance au potentiel inédit.
Enrique Meseguer, historien
Publié le 02/12/2020 à 16h05, mis à jour le 12/01/2023 à 17h03 • Lecture 3 min.
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Soldats allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale, en 1940 • ISTOCK

Si l’emploi de stimulants, tels que le vin, est déjà attesté dès l’Antiquité, la Seconde Guerre mondiale marque un tournant dans leur utilisation à des fins militaires. Grâce aux études récentes, notamment à celle de Norman Ohler, on sait maintenant que la Wehrmacht (l’armée allemande) avait massivement recours à la méthamphétamine dans ses rangs.

Aujourd’hui considéré comme une drogue très addictive, ce psycho-stimulant est accueilli à l’époque de façon très positive. De fait, dans les pays occidentaux, il peut être obtenu en vente libre jusque dans les années 1950. Son usage s’était déjà étendu à toute l’Allemagne depuis que le docteur Fritz Hauschild, directeur du département de chimie des laboratoires Temmler, avait breveté en 1937 une méthamphétamine sous la marque Pervitin. Entre autres effets, la pervitine génère un sentiment d’euphorie et permet de rester éveillé pendant de longues journées de travail. Elle est recommandée pour des usages variés : pour

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