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Covid-19 : les projections optimistes de l’Institut Pasteur pour les trois prochaines semaines

Selon ces projections, le nombre de nouvelles hospitalisations quotidiennes pourrait passer à 500 le 27 février, contre 1 570 le 11 de ce mois.

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Publié le 17 février 2022 à 11h27, modifié le 17 février 2022 à 12h29

Temps de Lecture 3 min.

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Dans ses dernières projections épidémiologiques, mises en ligne mercredi 16 février, l’Institut Pasteur anticipe, pour les deux semaines à venir, une forte diminution des admissions à l’hôpital, au niveau national et dans les régions métropolitaines. « Je suis plutôt optimiste pour les semaines à venir », résume Simon Cauchemez, qui a coordonné ce travail. De fait, les dernières déclarations du ministre de la santé semblent ouvrir un horizon plus respirable. « A la mi-mars, si les hôpitaux sont en état normal de fonctionnement, et si la circulation du virus est très faible, nous pourrons enlever les masques pour les adultes et les enfants, pour tout ou partie des lieux fermés, y compris sans passe », a déclaré Olivier Véran, mercredi, sur Franceinfo.

Vendredi 11 février, 1 570 nouvelles admissions quotidiennes à l’hôpital (hospitalisations conventionnelles et soins critiques) étaient recensées. D’ici au 27 février, ce nombre pourrait être divisé par trois, pour atteindre environ 500 nouvelles admissions, prévoit l’Institut Pasteur. Les admissions quotidiennes en soins critiques, elles, pourraient passer de 200 à 70 environ.

Les lits occupés en hospitalisation conventionnelle, plus de 17 000, passeraient à 8 000 environ. Et les lits occupés en soins critiques de 3 200 à 1 800 environ. Seul bémol, « notre modèle a eu tendance à sous-estimer les durées de séjour ces derniers temps, ce qui pourrait le rendre trop optimiste sur la décrue des lits occupés », précise Simon Cauchemez.

Ces projections à court terme se fondent sur deux indicateurs principaux : la dynamique du nombre de cas, et celle du pourcentage de tests (PCR ou antigéniques) positifs. Les chercheurs font tourner en parallèle six modèles statistiques différents puis ils en font une moyenne, « ce qui permet de lisser les limites de chaque modèle », explique le chercheur.

Plus de « prévisions », mais des « scénarios »

Dans l’unité de réanimation de l’hôpital Lyon-Sud, en septembre 2021.

Courant 2021, l’équipe de l’Institut Pasteur a évalué les performances de cette approche en comparant les projections du nombre de lits en soins critiques aux données d’hospitalisations réelles : « Par exemple, au niveau national, l’erreur est de 6 % pour une projection à sept jours et de 9 % pour une projection à quatorze jours. »

En plus de ces modèles statistiques, qui anticipent les hospitalisations à court terme, les chercheurs utilisent des modèles mathématiques pour étudier comment l’épidémie pourrait évoluer à plus long terme. Un exercice qui fait appel à de nombreuses hypothèses sur l’impact des mesures sanitaires, les changements de comportement face à l’évolution de l’épidémie, le climat, le niveau d’immunité dans la population, les caractéristiques des variants émergents… « Etant donné ces nombreuses hypothèses, nous ne parlons plus de prévisions mais de scénarios », indique Simon Cauchemez. A ces défis s’est ajouté un élément perturbateur : Omicron, qui s’est greffé en décembre 2021 sur la forte vague du variant Delta. A l’époque, sa sévérité restait incertaine, les scénarios restaient donc très ouverts ; mais début janvier, ils se sont affinés, Omicron confirmant sa très forte transmissibilité et sa sévérité réduite.

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